Union nationale des étudiants de France

Union nationale des étudiants de France
l'Union nationale des étudiants de France
Logo
Contexte général
Champs d’action Défense des intérêts matériels et moraux des étudiants
Zone d’influence Drapeau de France France
Fiche d’identité
Forme juridique Association loi de 1901
Fondation 4 mai 1907 à Lille
Siège central Paris, Île-de-France
Président(e) Emmanuel Zemmour
Affiliation
européenne
Union des étudiants d’Europe(membre fondateur)
Méthode Information publique
Actions d'élus
Financement Adhérents
Membres 36 000 revendiqués
Slogan Etudier est un droit, pas un privilège !
Site web www.unef.fr

L'Union nationale des étudiants de France (UNEF) est une organisation étudiante représentative fondée en 1907[1]. L'UNEF a pour but de permettre aux étudiants d'exprimer leurs opinions sur la gestion des infrastructures universitaires, que ce soit la recherche, la restauration universitaire, les logements étudiants, ou encore les problèmes de discrimination. Elle est souvent classée à gauche[2].

Elle est actuellement présente dans la totalité des universités de France. Après une scission durant les années 1960, durant laquelle plusieurs organisations portent le nom UNEF, l'UNEF est refondée en 2001 en réunissant une partie des deux organisations revendiquant ce nom. Hormis les trois décennies suivant la scission de 1971, l'UNEF est depuis plus d'un siècle presque incontournable pour les questions étudiantes. Elle est reconnue comme représentative par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, étant la première organisation étudiante en nombre de sièges des CNESER et du CNOUS.

Son actuel président est Emmanuel Zemmour, membre de la Tendance majorité nationale.

Sommaire

Historique depuis la réunification

Lors des Grèves contre la réforme française des retraites de 2010.
  • 2006 : l'UNEF participe, avec d'autres organisations syndicales, à la mobilisation contre le Contrat première embauche. Ce contrat instaurait une période d'essai de deux ans pour l'embauche des - de 26 ans, période pendant laquelle il pouvait être mis fin au contrat sans justification. Devant la forte mobilisation des étudiants et des salariés (les manifestations du 28 mars et du 4 avril ont rassemblé entre 1 et 3 millions de personnes), Dominique de Villepin est contraint d'annoncer le retrait du projet.
  • octobre-novembre 2006 : L'UNEF lance une campagne contre les frais illégaux d'inscription. Certaines universités, comme celles de Grenoble II, Pierre Mendès-France, de Paris-II Panthéon-Assas, sont forcées de les rembourser.
  • Mars 2007 : Congrès des 100 ans à Lille. La TTE fusionne avec des militants dissidents de la majorité pour fonder la TUUD.
  • Juillet-août 2010 : l'UNEF lance une pétition devant l'annonce gouvernementale de la suppression du cumul par les étudiants entre les APL (aides au logement) et la demi-part fiscale, suppression vue comme un facteur de dégradation des conditions de vie étudiantes. Le 26 août, le gouvernement annonce l'abandon du projet ainsi que la mise en place, en deux temps, du 10e mois de bourse pour les étudiants (9 mois et demi en 2010 et 10 mois en 2011), mesure que réclamait l'UNEF[3].
  • Septembre- novembre 2010 : l'UNEF s'engage dans le mouvement contre la réforme des retraites qui repousse l'âge légal de départ à 62 ans, l'âge de départ sans décote à 67 ans, et qui allonge la durée de cotisation à 41,5 ans à l'horizon 2020.

Organisation

Structure

Les Associations générales des étudiants (AGE)

Une Association générale d’étudiants (AGE) est une section locale de l'UNEF. En région parisienne il y a une AGE par université (AGE de Paris 1, AGE de Versailles-Saint-Quentin, etc.) alors que dans le reste de la France il y a une AGE par ville universitaire (AGE de Lyon, etc.), à quelques exceptions près (AGE d'Aix-Marseille, AGE de Lorient-Vannes).

Une AGE peut regrouper différents Comités d'action syndicale (CAS), en général un par site universitaire.

Les AGE sont dirigées chacune par un bureau composé d'un président, d'un secrétaire général et d'un trésorier élus tous les deux ans par le Congrès local, au cours duquel les adhérents de l'AGE choisissent l'orientation de l'UNEF en votant sur les différents textes proposés par les tendances.

Fonctionnement interne

Le Congrès

L'organe souverain de l'UNEFest le Congrès national qui se réunit tous les deux ans (le dernier a eu lieu à Montpellier du 7 au 10 avril 2011). Les délégués qui composent le Congrès sont élus par les congrès locaux, qui ont lieu dans chaque AGE avant le Congrès national, à la proportionnelle des scores réalisés par les textes d'orientation proposés par les tendances.

Le Congrès national élit à son tour une Commission administrative à la proportionnelle des différentes tendances. C'est cette Commission administrative qui élit le Bureau national.

Le Collectif national

Entre deux Congrès nationaux, c'est le Collectif national (composé de la Commission administrative et des présidents d'AGE) qui fait office de « parlement » du syndicat en appliquant l'orientation adoptée en Congrès.

Le Bureau national

Le Bureau national est l'organe exécutif de l'UNEF. Il applique les décisions du Congrès et du Collectif national et assure le lien entre les AGE.

Le Bureau national est composé d'une trentaine de membres issus des différentes tendances. C'est en son sein que siègent le président, le vice-président, le secrétaire général et le trésorier national.

  • Président : Emmanuel Zemmour
  • Vice-président : Azwaw Djebara
  • Secrétaire-générale : Anna Mélin
  • Trésorier national : Sébastien Maurice

La Commission de contrôle

La Commission de contrôle est élue par le Congrès. Elle veille à la bonne application des statuts et du règlement intérieur de l'UNEF.

Les tendances

L'UNEF reconnaît la possibilité pour ses adhérents de se regrouper en « tendance ». Le but d’une tendance, est de proposer une orientation syndicale qu’elle pourra défendre à l’intérieur de l’UNEF. Pour avoir une existence officielle, une tendance doit être soutenue par au moins trois présidents d’AGE dans deux académies différentes. Lors des congrès, les tendances présentent des textes d’orientation entre lesquels les adhérents de l’UNEF doivent se prononcer. Le résultat de ce vote détermine l’orientation du syndicat, que chacun devra respecter en externe quelles que soient ses opinions, et permet la répartition à la proportionnelle des postes dans les instances nationales et locales.

Responsables

Les présidents de l'UNEF

Article détaillé : Liste des présidents de l'UNEF.

Son actuel président est Emmanuel Zemmour, membre de la Tendance majorité nationale. Il a succédé à Jean-Baptiste Prévost le 8 avril 2011.

Plusieurs des présidents de l'UNEF ont ensuite rejoint la politique à des degrés divers de responsabilité après leur départ de l'organisation. Ce fut notamment le cas de :

Quelques Vice-Présidents "historiques"

Les anciens de l'UNEF

Article détaillé : Liste des anciens de l'UNEF.

En un siècle d'histoire, l'UNEF a vu passer de nombreuses personnalités.

Les anciens de l'UNEF sont regroupés dans une association qui regroupe les anciens de l'UNEF d'avant la scission, elle envisage de s'ouvrir aux anciens des deux UNEF (US puis ID, et Renouveau puis SE), et éventuellement de l'UNEF réunifiée.

Fonctionnement externe

Structures associées à l'UNEF

Au cours de son histoire, les différentes UNEF ont participé à la création de nombreuses structures de la vie étudiante, parmi lesquelles notamment la FSEF, la MNEF, la LMDE, l'ESIB, la FERUF, l'UCEF, ...

Article détaillé : Structures créées ou co-créées par l'Unef.

De plus, l'UNEF actuelle est aussi membre des structures suivantes:

  • EPSE (Expertise et prévention pour la santé des étudiants)[5], cette association a été créée en 2003 à l'initiative de la LMDE, et avec l'aide de l'UNEF, afin de mener des enquêtes pour mieux connaître la situation sanitaire et sociale des étudiants ;
  • Le CIDJ, Centre d'information et de documentation jeunesse ;
  • L'OVE, Observatoire national de la vie étudiante ;
  • La FFSU, Fédération française du sport universitaire ;
  • La FUAJ, Fédération unie des auberges de jeunesse ;
  • Le Conseil national de la jeunesse (CNJ)  ;
  • La Commission Armée Jeunesse (CAJ) ;
  • L'ISIC, (International Student Identity card).

Liens entre l'UNEF et les partis politiques

Au cours de son histoire, l'UNEF a connu de nombreuses évolutions dans ses rapports aux partis politiques. Apolitique à sa création, l’association se transforme entre 1946 (Charte de Grenoble) et les années 1950 en un véritable syndicat étudiant. Dès lors, divers partis vont, selon les périodes, être tentés de peser sur cette organisation étudiante du fait de son importance.

Après 1968, l'UNEF, très affaiblie, est clairement divisée en trois tendances, chacune dirigée par un groupe politique. Le Bureau national est formé de membres du PSU. Les deux minorités, Renouveau et Unité syndicale, sont dirigées l'une par des communistes, l'autre par des trotskistes lambertistes. En 1971, la direction PSU renonce au syndicalisme étudiant et se retire, laissant face à face les deux tendances oppositionnelles. Chacune convoque alors un congrès : il y a désormais deux UNEF, chacune se prétendant la vraie. On prend l'habitude de les distinguer par les noms des anciennes tendances : l'UNEF Renouveau (ou UNEF-RE) et l'UNEF Unité syndicale (ou UNEF-US).

L’UNEF dite Renouveau puis SE (Solidarité étudiante), a constamment eu des dirigeants membres du Parti communiste alors que l’UNEF-ID (Indépendante et démocratique), issue de l'union de l'UNEF-US et de divers organisations étudiantes est d'abord dirigée par des étudiants lambertistes qui suivent Jean-Christophe Cambadélis au Parti socialiste en 1986. La crise de 1993 (une partie des dirigeants jusque-là cambadélistes de la majorité reprochant au président, P. Campinchi, d'avoir mis l'UNEF-ID au service du ministère Jospin) conduit à un partage de la direction puis à l'élection au congrès de 1994 d'une direction proche de la Gauche socialiste de Julien Dray.

En 2001, la réunification entre l'UNEF-ID et une partie de l'UNEF dite SE élargie l'audience du syndicat, lui permettant de distendre ses liens avec les partis politiques. L'explosion de la Gauche socialiste en 2002 a consacré la rupture définitive entre la direction de l'UNEF et Julien Dray.

Syndicat souvent classé à gauche[2], et alors que les adversaires de l'UNEF ont toujours dénoncé son inféodation à des organisations politiques, les militants de l’UNEF ne se réclament pas de l’apolitisme, qui leur semble être la porte ouverte au corporatisme, mais de l’indépendance politique. Ce choix leur permet d'affirmer que les décisions de l'UNEF se prennent en son sein, et non pas sous l'influence d'une organisation politique. Ils peuvent ainsi élargir leur horizon de réflexion, s’ouvrir à l’ensemble de la société et par conséquent de ne pas s’enfermer dans le cadre du monde universitaire. L’UNEF se veut donc indépendante des partis politiques afin de pouvoir conserver son aptitude à fournir des réponses à toutes les problématiques étudiantes et sociales, sans qu'un positionnement politique partisan ne vienne limiter le débat et ses moyens d'action.

Cela n'empêche pas des militants du syndicat d'être également membre de partis politiques. Ainsi, en 2005, plusieurs membres du Bureau national ont signé le texte NPS présenté au congrès du Mans du Parti socialiste. Des membres du Nouveau Parti anticapitaliste militent également à l'UNEF où, comme au sein de l'UNEF-ID, ils se retrouvent pour la plupart dans une tendance minoritaire (actuellement la TUUD). Depuis 2001, des militants du Parti communiste français se retrouvent également au sein de l'UNEF, pour la plupart d'entre eux à la TUUD, ainsi, mais plus rarement, que des Verts, lesquels se sont dirigés un moment plus facilement vers le syndicat étudiant Fac verte.

Par ailleurs, il a toujours été fréquent que des responsables du syndicat étudiant poursuivent leur carrière en politique. Par exemple, Philippe Séguin, ancien président de l'AGE d'Aix-en-Provence, a été député, maire, ministre et président du RPR. Pascal Cherki, ancien de l'UNEF-ID et de SOS-Racisme est actuellement adjoint au maire de Paris. Dernièrement, l'ancien président de l'UNEF Bruno Julliard, qui a été responsable du mouvement des jeunes socialistes en Haute-Loire jusqu'en 2003, est devenu membre du Conseil de Paris.

Représentativité

L'UNEF a un rôle de représentation des étudiants dans les instances locales et nationales. Elle est actuellement la seule organisation estudiantine représentée dans toutes les Universités de France.

Représentativité au CNESER

L'UNEF est la première organisation étudiante au CNESER avec 5 élus sur 11.

L’UNEF au CNESER
Année 2002 2004 2006 2008 2010
Voix 669 717 805 774 807
% 39,63% 37,99% 41,8% 38,26% 39,25%
Élus 5 5 5 5 5

Représentativité au CNOUS

Elle est la première organisation étudiante au CNOUS avec 4 élus sur 8.

L’UNEF au CNOUS
Année 2002 2004 2006 2008 2010
Voix 74 91 42 82 75
% 37,76 46,43 21,43 41,84 38,27
Élus 4 5 2 4 4

En 2006, on note une forte régression de l'UNEF dans les Conseils d'Administration des CROUS et du CNOUS. En effet, en raison du blocage des universités consécutif à la mobilisation contre le CPE auquel elle participait, l'UNEF a annoncé le boycott de ces élections (tout en maintenant ses listes de candidats, leur retrait n'étant plus possible). L'UNEF affirme avoir été victime d'un chantage du gouvernement qui lui demandait de faire débloquer les facs en échange du report de l'élection. On note par ailleurs que des dizaines d'incidents ont été répertoriés en cette journée d'élections avec plus de 60 universités sur 84 perturbées voire occupées par des étudiants grévistes. Les résultats du CNOUS ont été confirmés par le rejet d'un recours de l'UNEF demandant l'invalidation de cette élection. En revanche, les élections des CROUS des académies de Versailles, Poitiers, Paris, Dijon, Nancy, Toulouse, Lyon, Aix-Marseille, Clermont-Ferrand et Montpellier ont été annulées (paradoxalement, cela n'a pas remis en cause la composition du CNOUS alors que les élus CNOUS sont élus par les élus CROUS). L'UNEF obtient donc deux élus sur huit au CNOUS, derrière la FAGE (quatre élus) et devant PDE et l'UNI (un élu chacun).

En décembre 2006, le résultat des quatre académies (dont celle de Paris) dont le scrutin est refait est favorable à l'UNEF, qui arrive en tête dans chacune d'entre elles. L'UNEF reste toutefois seconde force au CNOUS, dont le résultat a été maintenu.

En 2008, l'UNEF, en tête, obtient au CROUS 81 sièges sur 196[6].

En 2010, l'UNEF confirme sa 1re place malgré une baisse de son score aux élections du CNOUS. Elle conserve ses 4 sièges au CNOUS occupés par Jean-Arnaud Munch, Malvina Pelay, David Dobbels et David Marchandise. Elle obtient 75 voix au CNOUS contre 65 pour la FAGE et 29 pour PDE et y conserve ses quatre sièges. L'UNI, devenue le Mouvement des Étudiants, perd quant à elle son élu au CNOUS au profit de la FAGE[7],[8]. Mais l'UNEF améliore son score aux élections du CNESER, battant un "record historique"[9]

Représentativité locale

Dans les instances locales (Conseils centraux d'Université, Conseils d'UFR, et Conseils d'Administration des CROUS), l'UNEF a aussi un grand nombre d'élus. Présente dans toutes les Universités de France, elle est l'organisation la mieux représentée dans ces conseils, comme en témoignent les résultats des dernières élections au CNESER de 2008 (voir plus haut). Elle n'est toutefois pas présente dans la totalité des UFR de chacune de ces Universités.

L'UNEF disposerait, selon le journal Le Bretzel[10], d'une forte notoriété nationale basée en grande partie sur la discipline de ces militants qui se répartissent les sites universitaires le jour des élections et diffusent massivement des milliers de tracts, quelle que soit la réalité de l'implantation locale de l'UNEF[11]. Cette méthode a ensuite été imitée par d'autres organisations étudiantes.

Positionnement

Plan social étudiant

L'UNEF demande la mise en place d'un nouveau plan social étudiant, qui succèderait à celui qui s'est clos en 1997, c’est-à-dire une série de mesures sociales destinées aux étudiants, pour remédier à la situation difficile à laquelle beaucoup d'entre eux sont confrontés (problème de logement, obligation de se salarier pour financer ses études, …).

Ce plan social comprendrait l'accélération de la construction et de la rénovation des cités U, l'accès des étudiants étrangers au système français d'aides sociales, l'augmentation immédiate du nombre et du montant des bourses, en attendant une refonte du système actuel et la mise en place de l'allocation d'autonomie.

Allocation d'autonomie

Revendication majeure de l'UNEF depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'allocation d'autonomie, telle qu'elle est conçue aujourd'hui par la majorité de l'UNEF , devrait être universelle (accordée à toute personne en contrepartie d'un projet de formation, éventuellement avec une limite d'âge à condition de prévoir les cas de reprise d'études) et individualisée (elle ne tiendrait compte que de la situation propre de l'étudiant, et non plus celle de ses parents comme pour le système actuel) : ses revenus, s'il habite encore chez ses parents, etc. Chaque étudiant serait alors tenu de faire une déclaration individuelle de ses revenus.

Démocratisation de l'enseignement supérieur

Cette revendication part du constat qu'aujourd'hui l'enseignement supérieur s'est plus massifié (il y a plus de 2,2 millions d'étudiants) que réellement démocratisé : l'échec reste très fort en premier cycle. Les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles ("CPGE") peuvent être considérées comme des voies de contournement des premiers cycles de l'Université, de même que des filières courtes réputées sélectives comme les IUT, où l'encadrement est plus important qu'en premier cycle universitaire "classique" et les taux de réussite bien plus élevés. Les étudiants issus d'un milieu modeste ont beaucoup moins de chance que les autres d'obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur, mais il faut toutefois noter que l'influence du milieu d'origine s'exerce bien avant l'entrée dans l'enseignement supérieur.

L'UNEF avance plusieurs propositions pour permettre cette démocratisation de l'enseignement supérieur: la fin de la division entre Grandes Écoles et Universités, la multiplication des cours en petits groupes et des TD face aux cours magistraux, une plus grande interdisciplinarité des cursus permettant des changements de filière pour limiter les erreurs d'orientation, …

L'UNEF a participé aux négociations sur la loi LRU dite Loi Pécresse et, après avoir obtenu (avec les autres organisations étudiantes) l'absence de la sélection à l'entrée en master 1 et le contrôle national des frais d'inscriptions, l'association a jugé le texte « équilibré »[12]. Toutefois, l'Unef a jugé à la rentrée que Valérie Pécresse n'avait pas tenu ses promesses budgétaires, dénoncé "un budget en trompe l'œil" qui pousserait les universités à se tourner vers le privé, et appelé à prendre part au mouvement contre la loi. L'UNEF demande également au gouvernement de "revenir" sur la composition des Conseils (et notamment du Conseil d'Administration, où la représentation étudiante est fortement diminuée). Selon certains journalistes, elle ne souhaite pas se laisser déborder par des organisations plus radicales[13].

Modalité du contrôle de connaissances

L'UNEF prône l'adoption d'une charte des examens garantissant un certain nombre de droits aux étudiants. Elle permettrait notamment de garantir l'anonymat des copies et la session de rattrapage, de supprimer toute note dite "éliminatoire", ou encore d'autoriser l'étudiant à faire appel de la décision des jurys d'examen.

Égalité réelle des droits

La notion d'égalité des droits se distingue de celle d'égalité des chances. L'égalité des chances suppose que chacun a les mêmes chances de réussir au départ alors que l'égalité des droits doit permettre de donner à tous la possibilité de le faire, et donc de corriger en permanence les inégalités. L'UNEF s'oppose notamment aux frais d'inscriptions progressifs qui modulent les frais d’inscription en fonction du revenu des étudiants (un procès contre Sciences-Po, l'Institut d'Études Politiques, fut intenté sur ce point) entre autres car ils brisent cette égalité entre les étudiants[14].

Aide aux étudiants

L'UNEF développe des guides à l'intention des étudiants en général, ou pour des catégories d'étudiants comme les salariés ou les étrangers dont les problématiques peuvent être particulières :

Notes et références

  1. Voir Histoire de l'Union nationale des étudiants de France
  2. a et b France Info, 7 janvier 2010, consulté le 23 janvier 2010
  3. http://www.liberation.fr/societe/0101654207-finalement-les-etudiants-peuvent-garder-leurs-aides-au-logementqa
  4. a, b et c Étudiants de France no 289 (mai-juin 2009), p. 24
  5. Observatoire de la santé : expertise et prévention pour la santé des étudiants - prévention contre le tabagisme en milieu étudiant
  6. cnous.fr
  7. http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20100526&key2=100526155446.1vcyt6u6.xml
  8. CNOUS:Résultats des élections
  9. Communiqué de l'UNEF du 7 juillet 2010
  10. journal étudiant alternatif et indépendant créé en janvier 2002 - ISSN 1639-0229
  11. juin 2004 page 14, le thème de ce numéro est le paysage syndical français
  12. Réforme des universités : les étudiants remontent au créneau, L'Expansion, 8 novembre 2007
  13. Après avoir négocié la " loi Pécresse ", le président de l'Unef est en position difficile, Le Monde, 9 novembre 2007.
  14. http://unefiep2009.wordpress.com/dossiers/dossier-sur-les-frais-dinscriptions/

Voir aussi

Liens internes

Articles connexes

Tendances internes

Bibliographie

  • Jean-Michel Rodrigo, Georges Terrier, « L'Unef et les frondes étudiantes », DVD, une production Mécanos, une édition Aux Docks!, 2011.
  • Jean-Baptiste Prévost, Qu'est-ce que l'UNEF?, 2e édition, L'Archipel, 2010
  • Yassir Fichtali, Qu'est-ce que l'UNEF?, L'Archipel, 2003
  • Didier Fischer, L'Histoire des étudiants en France, Flammarion, 2000
  • Jean-Philippe Legois, Alain Monchablon, Robi Morder, Cent ans de mouvements étudiants, Éditions Syllepse, 2007
  • Alain Monchablon, Histoire de l'Unef, de 1956 à 1968, PUF, 1983
  • Robi Morder (coord.), Grenoble 1946. Naissance d'un syndicalisme étudiant, Éditions Syllepse, 2006
  • Robi Morder, « 1971, la scission de l'Unef », La Revue de l'Université, 1997.

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Union nationale des étudiants de France de Wikipédia en français (auteurs)

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