VTsIOM

VTsIOM est le Centre Panrusse d'étude de l'opinion publique, créé en 1987.

La création de VTsIOM

Le création et le développement de l’agence étaient liés avec la carrière de sa fondateur, Iouri Levada, le premier professeur de la sociologie à l'université d'État de Moscou. Pendant le temps de dégel de Khrouchtchev, on a permis à Levada de faire des sondages de l’opinion publique.

En 1969 pendant un cours, Iouri Levada a affirmé que des chars ne pouvaient pas changer des idéologies, en faisant allusion à l’invasion soviétique en Tchécoslovaquie en août 1968 ; telle conduite de professeur a été considérée comme des fautes idéologiques, et après il a été dégradé du titre de professeur. Encore un conflit entre Iouri Levada et l’État s’est formé autour de l’information d’une recherche, en conséquence de laquelle peu de gens lisaient des articles trop longs de Pravda (le journal officiel de l’état soviétique). En revanche, des articles écrasant le sociologue ont été publiés. Pendant le temps de Brejnev Levada a été écarté du travail et des recherches sociologiques.

Durant la glasnost, Levada est revenu aux études sociologiques, et en 1987 le Centre pansoviétique d'étude de l'opinion publique (VTsIOM) a été créé, qui après la chute de l’Union Soviétique en 1991 a été renommé par Centre Panrusse d'étude de l'opinion publique.

Dans un interview [1] Levada cite Tatiana Zaslavskaïa (russe : Татьяна Заславская) et Boris Grouchine (russe : Борис Грушин) comme des fondateurs de VTsIOM en 1987. Il affirme qu’il a été invité à les y rejoindre.

Éclatement et la création du Centre Levada

VTsIOM est devenu très respecté par des académiciens et des journalistes tant à l’Union Soviétique qu’à l’Ouest pour son objectivité et professionnalisme.

Bien que de 1992 à 2003 VTsIOM ne reçoive pas de l’argent du budget et assure son financement par des recherches pour le secteur privé, théoriquement l’organisation restait le service d'État.

Ce fait-là a permis à l’État de nommer en septembre 2003 le nouveau directoire de VTsIOM, qui consistait de fonctionnaires et qui devait contrôler le travail de VTsIOM. Aucun sociologue de VTsIOM n’est entré dans ce directoire.

Levada a affirmé que le but de ce changement du Kremlin était de cacher l’opposition publique ascendante contre la Seconde guerre de Tchétchénie pendant la période des élections. (Dans des années précédentes le Kremlin a monté des coups pareils pour récupérer des réseaux informationnels NTV, TV-6 et TVS .)

Après ce changement imposé, Iouri Levada et quelques-uns de ses collègues, qui formaient le centre scientifique de VTsIOM, ont démissionnés (et de plus, ils ont pris les ressources et l’équipement qu’ils ont utilisé pour 15 années) pour organiser la nouvelle agence des recherches de l’opinion publique intitulé la Service Analitique VTsIOM (ou VTsIOM-A). En 2004 VTsIOM-A a été renommé en Centre analytique Levada (Centre Levada).

Le nouveau directeur de VCIOM est Valeri Fiodorov, le policien sans aucun expérience en sondages d'opinion. Il a formé la nouvelle équipe de VTsIOM, dont la majorité n’est pas connue.

En septembre 2003 pendant sa visite à l'université Columbia aux États-Unis, le président Vladimir Poutine a donné son avis sur le sujet du changement à VtsIOM et l’a supporté. En revanche Levada a déclaré que Poutine a rejeté trois essais pour le convaincre que son rating était beaucoup moins élevé comme qu’il était annoncé.

VTsIOM aujourd'hui

L’équipe

Environ 70 spécialistes dans des domaines différents, tels comme sociologie, marketing, science politique, finances, psychologie, statistique etc. travaillent dans le bureau de VTsIOM à Moscou aujourd’hui. Les annexes de VTsIOM sont situées dans tous les 7 Districts Fédéraux de la Russie. Le réseau des enquêteurs compte environ 5 000 personnes.

Des recherches

VTsIOM organise des recherches tant du niveau régional au niveau fédéral, et de plus sur le territoire des pays ex-soviétiques et à l’étranger lointain. Les directions des recherches principales sont :

– la politique ;

– des affaires sociales ;

– le business.

Méthodologie

VTsIOM emploie un grand nombre des techniques des recherches, par exemple interviews personnelles, groupes focalisés, mystery shopping, etc. VTsIOM effectue hebdomadairement des sondages d’opinion panrusses.