- Vajont
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Vajont Administration Pays 
ItalieRégion 
Frioul-Vénétie julienne Province Pordenone Code ISTAT 093052 Code postal 33080 Préfixe tel. 0427 Culture et démographie Population 1 785 hab. (31-12-2010[1]) Densité 1 785 hab./km² Saint patron Jésus crucifié Fête patronale 14 septembre Géographie Coordonnées Altitude 287 m Superficie 1 km² Code cadastral M265 
Vajont est une commune de la province de Pordenone dans la région du Frioul-Vénétie julienne.
Sommaire
Géographie
Lorsque on vient de Pordenone, le Vajont se situe sur la terrasse tectonique qui domine à gauche de Cellina à 287 mètres au-dessus du niveau de la mer, à l'entrée de la plaine de Maniago, et d'une superficie d'à peine deux kilomètres carrés. La commune est accèssible par l'ancienne route nationale 251 qui longe le village. La zone est complètement plane, dont Magredi fait partie. Le territoire alluvionnaire est formé par le fleuve Cellina dans les alentours du pont historique Giulio. Du village, on peut rejoindre facilement la source du torrent où il y a beaucoup d'orchidées et de bois avec une faune typique du milieu.
Histoire
La commune a été construite en 1971 séparant une partie du territoire communale de Maniago. A cet endroit a été construit un hôpital pour les survivants de la tragédie du Vajont[2], qui vivaient à Erto et Casso. C'est l'une des plus petites commune d'Italie, en superficie.
Après le désastre
Le 11 octobre 1963, le président du conseil Giovanni Leone et le ministre de l'Intérieur Mariano Rumor se réunissent dans la commune d'Erto, accompagnés du maire de celle-ci De Damiani et de son premier adjoint Martinelli, le maire de Cimolais Ambrogio Fabris et aussi d'autres autorités plus importantes pour faire le point sur la situation et faire le nécessaire.
Les personnes sont transportés de suite à Cimolais et Claut. Il faisait déjà nuit noire et à la colonie de San Salvatore arriva un bus plein d'enfants et de nourissons avec leur mères. Ce pendant on ne pouvait pas leur offrir ni repas ni logement alors ils ont été envoyé à l'hôtel qui se trouvait à Claut. Lors de la réunion, il a été décidé d'envoyer les enfants, les femmes et les personnes âgées loin de la catastrophe entre Pordenone et Conegliano. Plusieurs villages se sont mobilisés et ont pu offrir un loyer à 1800 personnes. Au même moment, les vivres, les médicaments arrivaient en même temps que les proches, qui après un long voyage, faisaient le plein pour rechercher les membres de leurs familles, et dans le pire des cas, retrouver leur corps. Pour des raisons de sécurité, les deux villages ont été déclaré non habitables; la municipalité doit aussi être tranférée et la commune de Cimolais leur offre une salle. Mais au final, les gens se retrouvent soit à Cimolais soit à Claut, les villages voisins du lieu de la tragédie.
Le 20 octobre, des aires adaptées ont été choisies pour loger très rapidement les sinistrés avec des maisons préfabriquées, une à Claut et une autre à Cimolais (mais à Cimolais la réalisation n'aura pas lieu). Le 12 novembre, à Claut, on commence déjà à fabriquer les maisons, encore aujourd'hui certaines d'entre elles sont toujours présentes mais ne sont pas habitées, mais la majeure partie a été détruite il y a peu de temps. Toutes les personnes qui habitaient, avant, à Erto et Casso, n'étaient pas toutes allées à Claut et à Cimolais, ceux qui le pouvaient, étaient partis vivre chez des parents ou des amis dans les alentours du Frioul et de la Vénétie ou ils avaient trouvé un appartement. A Cimolais, des consultations pédiatriques ont été ouvertes. Dix maisons préfabriquées ont été construites sur le terrain donné par la province, avec l'aide de la main d'œuvre du Génie civil et de l'église évangéliste suisse qui a donné du matériel. Dix familles ont été logées de suite dans la région de Roiatta.
Le 6 avril 1964, un référendum a eu lieu pour le choix des zones. Et le 9 octobre 1964, les résidents et les propriétaires ont pu voter et s'inscrire sur les listes électorales. À la fin, pour la reconstruction des maisons, trois localités ont été choisies: Ponte Giulio (Maniago), Stortan, sur le mont d'Erto et Pian di Vedoia (Ponte nelle Alpi). Au même moment, à Maniago a été approuvé à l' unanimité le plan pour le transfert des habitations d' Erto-Casso dans la commune.
Le 23 avril 1971, à Cimolais, le conseil municipale se réunissait, en session extraordinaire et ouvert au publique, dans un pré entouré par les villageois et par les forces de l'ordre qui garantissaient le maintient de l'ordre en cas de troubles majeures. Ils se réunissaient dans ce lieu insolite parce que le siège communale avait été occupé par un groupe de personnes qui voulaient retourner à Erto, mais ils étaient une minorité. A 15h, sur la convocation, les représentants des travailleurs de Erto et Casso, ont été élus de manière démocartique, et ainsi le conseille a pu commencé. La séparation du Vajont à la commune d'Erto-Casso a été décidé.
Le 12 juillet 1971, pour l'institution de la nouvelle commune du Vajont, ont été consignés par la commune d'Erto-Casso à celle du Vajont, 372 bulletins masculins et 360 bulletins féminins pour un totale de 732 habitants qui sont passés dans la commune du Vajont. Le 26 novembre 1971, ont eu lieu les premières élections municipales, De Lorenzi Renzo a été élu ( premier ) maire du Vajont.
Le village
le village revit
Au début, au Vajont, les maisons étaient toutes quasiment identiques, y compris les autres édifices, on aurait pu penser qu'il n'y avaient pas vraiment eu une étude approfondie des lieux, mais plutôt la nécessité de construire rapidement pour donner un loyer à ceux qui en avaient besoin.
En revanche, il y a bien eu une étude de faite, qui a été réalisé par le professeur Giuseppe Samonà, qui s'était basé sur rien pour construire un village, de manière avant-gardiste, qui pouvait avoir toutes les caractéristiques nécessaires afin que ses habitants puissent y vivre correctement; cela faisait partie des conditions et aussi de la nécessité de créer de nombreux espaces verts pour que les gens, qui seraient allés vivre dans ce nouveau village, qui étaient habitués à vivre aux près de la montagne, des bois et au vert, les retrouvent à nouveau.
Panorama du Vajont vu d'en haut
Le 10 octobre 1965, le conseil municipale a délibéré que:
- Les intéressés choisissent le rayon dans lequel ils souhaiteraient habiter;
- Après un mois de présentation de la relative demande, les lots étaient extraits au hasard.
- Les commerçants s'orienteront directement vers le lieu le plus propice à leur activité.
- Le premier édifice construit au Vajont, a été une maison au 9, rue de S. Martino . Sa construction, comme celles de toutes les autres, a débuté le 22 décembre 1966 avec la cérémonie de la pose de la première.
Deux autres maisons sont apparues début janvier 1967, c'était celles des frères De Lorenzi . Un an et demi après, le 9 juillet 1968, quelques familles sont venues vivre au Vajont. En octobre de la même année, il y avait déjà deux cents personnes qui vivaient au Vajont et ils occupaient cinquante maisons, et au milieu du mois de novembre, ils étaient deux cent cinquante et soixante-six familles.
Il y au eu beaucoup de construction au nouveau village, de divers institutions et parmi elles, il y avait l'école. Le 1er octobre 1968, a été ouverte la première école au Vajont. Les leçons n'avaient pas eu lieu dans un bâtiment qui n'avait pas ce but-là en premier, c'était une maison privée au 21, rue Mulini, à l'étage inférieure, se tenait le siège provisoire de la municipalité. Les deux enseignants faisaient cour à trente-cinq enfants,et leur nombre augmentera tout au long du mois d'octobre. Avec le temps, tout commençait à s'améliorer, et ainsi, à côté des nouvelles maisons , le 1er juillet 1971,deux institutions scolaires ont vu le jour : une école primaire et un collège.
la physionomie du village
La disposition des rues faisait penser aux rues romaines de l'antiquité, c'est-à-dire, une grille très ordonnée de routes, de boulevards et de rues qui se croisent de façon régulière. Les rues n'allaient pas exactement du nord au sud, ou d'est en ouest parce que le village, si on le regarde bien depuis le nord, le village est en forme de losange, en fait, il est disposé de manière à être parallèle aux montagnes et à la Valcellina. En marchant sur le boulevard Colomber, en direction de la montagne, on a l'impression qu'on est au début d'une hypothétique rue qui sans jamais détourner ou changer de direction, nous mène au grand boulevard, bordé d'arbres, qui nous emmène directement vers la Valcellina.
Les deux principaux boulevards, Pineda -Colomber, « nord-sud » et les boulevards de S. Bartolomeo - SS. Gervasio e Protasio « est-ouest », divisent le village en 4 zones.
En partant du nord-est, il y a la zone où se trouve la majeure partie des entreprises commerciales, les écoles élémentaires et l'ancien collège, les maisons construites dans les années soixante-dix et une zone de maisons construites plus récemment. Les magasins se trouvent tous sous une file d'arcades, et sont construits sur deux étages, en-dessous, il y a le magasin et au-dessus, il y a des habitations privées, regroupés en une sorte de colonnade. En suivant dans le sens des aiguilles d'une montre, nous avons la zone où se trouve la municipalité, la place Monte Toc, la place Vittime del Vajont où se trouve la Fontana Monumento en souvenir des victimes du Vajont, l'église, le clocher, la Canonica et le centre communautaire, l'école maternelle communale, et tout autour il y a une zone verte, la poste et l'ambulance; dans cette zone se trouve également les premières maisons construites, parmi lesquelles, celle qui a cueilli la première école et le premier siège communale, et celle qui a accueilli la première église.
Tout en n'étant pas au centre du village, on peut considérer que Piazzale Monte Toc comme le centre du Vajont parce qu'il est entouré par les arcades et les magasins, par la municipalité et par la poste, en plus, c'est une grande place ouverte et ensoleillée où les jeunes aiment se rencontrer et passer du temps. La place Vittime del Vajont est plus petite, et dans un certain sens, plus intime que Piazzale Monte Toc, où se trouve la mairie et l'église, devant le clocher. Il y a quelques années, la Fontana Monumento alle Vittime del Vajont a été construite: la fontaine a la forme d'un lac avec une digue, et dessus, sont inscrits les noms des victimes d'Erto et de Casso. Bien que la construction de celle-ci soit récente, le projet date en réalité des années 60.
La municipalité est un bâtiment de forme originale, on le voit surtout sur les photos, il donne l'impression que l'on regarde une onde ou une représentation du vent. Il est de forme triangulaire et peut sembler quasi suspendu, pour la moitié, dans les airs. Sous la municipalité, on trouve la bibliothèque communale.
église, elle aussi, a une histoire particulière: la première « chapelle » se trouvait, en fait, dans un garage. Le 19 janvier 1969, les chefs de familles s'étaient réunis pour examiner les possibilités de construire une chapelle plus grande et plus adéquate au service liturgique, et le 5 juin 1969, monseigneur Roberto Carniello, bénissait la chapelle provisoire construite au Vajont, sur une zone verte, au croisement du boulevard Colomber et celui de SS. Gervasio et Protasio, grâce à la générosité des habitants, et de l'entreprise immobilière et de la commune. Une autre date importante, dans la construction du Vajont: le 2 novembre 1969, journée à laquelle a été posée la première pierre pour la construction de l'actuelle église du Vajont et son cimetière. Il y a beaucoup d'exemples d'architecture moderne présentes dans le village. L'église et l'annexe, le centre communautaire et le cimetière ont été dirigés par les architectes Glauco Gresleri et Silvano Varnier. L' église est un bâtiment assez grand, mais pas voyant, très souvent les gens qui viennent au Vajont pour la première fois peinent à le reconnaître comme un lieu de culte.
La troisième zone, en suivant toujours le sens des aiguilles d'une montre, accueille des entreprises commerciales, les maisons “del Corriere” et d'autres maisons qui ont des zones agricoles, c'est-à-dire, chaque lot a annexé, derrière, plein d'autres terrains qui sont en zone agricole, en fait, beaucoup de ces lots vont être utilisés comme potagers. Les maisons “del Corriere”, appelées aussi HLM, sont de suite reconnaissables, ce sont des petites maisons en briques, à deux étages, regroupées entre elles, qui sont en face de la grande place en asphalte appelée: place Corriere della Sera.
Enfin, la dernière zone est occupée par des maisons, à la fois anciennes et récentes. Avant, dans cette zone, il existait aussi un parc où vivaient de véritables animaux sauvages à la suite de la réalisation du film « Vajont » tourné par Renzo Martinelli. Et, dans cette zone a été positionné un morceau de digue construite juste pour les prises du film.
Une route qui est parallèle au boulevard Pinada-Comber, la rue Col Nudo, « divise » le village de la nouvelle zone artisanale, le stade communale doté d'une piste d'athlétisme et d'une irrigation souterraine, a, en plus, une tribune qui peut accueillir 800 spectateurs ( l'entreprise qui l'a construite est la même qui a réalisé le stade Fruili de Udine), un terrain d'entraînement, un palais des sport, des terrains de tennis et de basket et la zone verte récréative qu'à Vajont on surnomme « Pineta ». De plus, on est en train de compléter la salle de gym de Roccia sur un côté du palais des sport, et quelques pistes pour pratiquer en toute sécurité du skateboard. Il y aussi un stand de tir, qui s'est construit il y a peu, pour le tir à la carabine (200m) et aux pistolets (20m), qui est tout près du torrent Cellina. La vieille partie du Camposanto, vu d'en haut, fait penser à une onde, alors que la partie récente est, toujours en regarde d'en haut, assimilée à un gouffre. Derrière le Camposanto, on trouve une petite église construite avec des pierres et du bois pris sur les lieux. C'est un lieu de culte plein de lumière grâce à la présence d'un grand vitrail qui annonce à tout le monde l'espoir de recommencer. Tout est imposant comme la foi d'avant quand le Camposanto était un lieu de prière et d'espérance, et non pas un sanctuaire où reposent des morts avec des fleurs en leur souvenir .
Dates importantes
- 12 juillet 1971 : Naissance de la commune du Vajont.
- 7 septembre 2008 : à 15h, un violent orage éclate, des vents de 130km/h ont soufflé sur les habitations. 3 toits et une voiture ont été emportés.
Langues et dialectes
Outre la lingue italienne, les autres "langues" ne sont pas reconnues officielles sur le territoire du Vajont. En fait, la commune ne rentre pas en compte de la Loi régionale du 18 décembre 2007, n. 29 non "Normes pour la tutelle, valorisation et promotion de la langue frioule", avec laquelle la région du Frioul Vénétie Julienne établie la dénomination officielle dans le frioul standard et dans le frioul dit local.
Administration
Liste des maires (sindaci) successifs Période Identité Parti Qualité 1971-1976 Renzo De Lorenzi liste civique maire 1976-1981 Renzo De Lorenzi liste civique maire 1981-1986 Renzo De Lorenzi liste civique maire 1986-1991 Renzo De Lorenzi liste civique maire 1991-1996 Virgilio Barzan liste civique maire 1996-2001 Virgilio Barzan liste civique maire 2001-2006 Virgilio Barzan liste civique maire 2006-2011 Felice Manarin liste civique maire 2011-.... Felice Manarin liste civique maire Toutes les données ne nous sont pas encore connues. Hameaux
Communes limitrophes
Notes et références
- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- (it) (fr) Site sur la catastrophe du Vajont
Voir aussi
Articles connexes
- Barrage de Vajont
- (it) [[http://it.wikipedia.org/wiki/Disastro_del_Vajont il disastro del vajont
]]il disastro del vajont
- (it) [[http://it.wikipedia.org/wiki/Vajont_(comune)il vajont (comune)
]]
Liens externes sur l'histoire du Vajont
Catégories :- Commune de la région Frioul-Vénétie julienne
- Commune de la province de Pordenone
- Fondation en 1971
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