Valence (Drôme)

Valence (Drôme)
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44° 56′ 00″ N 4° 53′ 30″ E / 44.9333333333, 4.89166666667

Valence
Le kiosque Peynet sur le Champ de Mars
Le kiosque Peynet sur le Champ de Mars
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Drôme (préfecture)
Arrondissement Valence (préfecture)
Canton Chef-lieu de quatre cantons : Valence 1, 2, 3, 4
Code commune 26362
Code postal 26000
Maire
Mandat en cours
Alain Maurice
2008-2014
Intercommunalité Valence Agglo – Sud Rhône-Alpes
Site web Site officiel
Démographie
Population 64 484 hab. (2008)
Densité 1 758 hab./km²
Aire urbaine 172 929 hab. (2008)
Gentilé Valentinois, Valentinoise
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 00″ Nord
       4° 53′ 30″ Est
/ 44.9333333333, 4.89166666667
Altitudes mini. 106 m — maxi. 191 m
Superficie 36,69 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Valence (ou Valence-sur-Rhône) (Valença en occitan) est une commune du sud-est de la France, préfecture du département de la Drôme en région Rhône-Alpes. Elle est la 5e commune la plus peuplée de cette région, avec 64 484 habitants recensés en 2008. Située au cœur du couloir rhodanien, Valence est souvent désignée comme étant « la porte du Midi de la France ». Elle fait partie du réseau des Villes et pays d'art et d'histoire.

Ses habitants sont appelés les Valentinois et les Valentinoises[I 1].

Sommaire

Héraldique et devise

Armes de Valence

Les armes de Valence se blasonnent ainsi : « De gueules à la croix d'argent chargée en cœur d'une tour d'azur. »

Devise : Unguibus et Rostro (Par le bec et par les ongles).

Géographie

Vue aérienne de Valence

Situation

Sa situation géographique place Valence au centre de l'axe méridien de la vallée du Rhône, au débouché de la vallée de l'Isère, voie d'accès vers les Alpes. La ville se trouve quasiment à égale distance (environ 100 km) de Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Orange. Située à quelques kilomètres au sud du 45e parallèle, la ville est souvent désignée comme la porte du Midi de la France. « À Valence le Midi commence » disent les gens du « Nord ». La cité est désormais établie sur quatre terrasses alluviales qui s'étagent sur la rive gauche du Rhône :

  • la plus basse, qui est la plus proche du fleuve, où se trouvaient les quartiers de pêcheurs et de mariniers ;
  • la terrasse intermédiaire, à l'abri des crues du fleuve, où s'est développée la ville historique, d'abord à l'intérieur de ses remparts, puis à l'extérieur ;
  • la troisième terrasse fortement urbanisée dans la deuxième moitié du XXe siècle ;
  • la plus haute, dénommée plateau de Lautagne où se développe un pôle d'activités technologiques depuis la fin du XXe siècle.

La ville a également donné son nom à une région géographique bien délimitée : le Valentinois.

Communes limitrophes

Climat et végétation

Courbes de température et précipitation dans le Valentinois en 1990

Valence bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche le long du couloir rhodanien. Baptisé « Mistral » lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors le vent du midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.

Le climat est semi-continental avec des influences méditerranéennes. La température moyenne est sur la période 1966-2004 (enregistrée par la station météorologique de Gotheron de Saint-Marcel-lès-Valence, situé à 6 km du centre de Valence) est de 12.3 °C pour la température moyenne et de 886 mm pour les précipitations. L'ensoleillement annuel de Valence est de 2500 h/an (Station de Gotheron INRA à 6 km du centre de valence, moyenne 1970-1994). Le climat y est malgré tout irrégulier d'une année sur l'autre en fonction de l'influence dominante (tour à tour méditerranéenne et semi-continentale). Au cours de la période 1994-2004, les années suivantes sont remarquables : manque d’ensoleillement en 1996 (1712 h), déficit de précipitations (572 mm) et températures élevées en 1997, pluviométrie importante en 1999 (1049 mm) et en 2002 (1257 mm), ensoleillement important (environ 2500 h) de 1999 à 2002, s’accompagnant de températures supérieures à la moyenne, gel en avril 2003 ayant affecté la production de pêche, été caniculaire en 2003, avec ensoleillement exceptionnel pour l’année (2781 h), déficit pour la pluviométrie en 2004 (722mm)[1]. La végétation dans la plaine de Valence est de type médio-européenne appartenant à l'étage supraméditerranéen (chêne pédonculé, chêne rouvre dans les endroits les plus froids, taillis de charmes) mêlée d'espèces thermophiles comme le chêne pubescent, voire chênes verts sur les versants exposés ayant des sols drainant. On trouve également au sud de de la vallée de la Drôme où l'influence méditéennenne l'emporte enfin (20 km plus au sud) des populations spontanées de thym, de lavande, d'euphorbe characia, genêts d'Espagne (Genista hispanica), canne de Provence (Arundo donax), ainsi que de pins d'alep (Pinus halepensis) sur la face ouest du massif de Crussol. En raison de l'exposition et de la nature du sol, les coteaux ardéchois offrent des paysages de maquis et de chênaies méditerranéennes (Quercus Ilex) dès Tournon qui se situe a 22 km au nord de Valence (collines de Cornas, Château de Crussol et Soyons). Les collines (calcaires pour la plupart) possèdent une double végétation : méditerranéenne côté Sud et sub-continentale côté Nord.

Autrefois, la culture de l'olivier remontait jusque sur les hauteurs bien exposées de Tain-l'Hermitage (18 km au nord), mais elles furent remplacées par la culture de la vigne dans un premier temps, puis par celle des abricotiers, pêchers et autres fruitiers qui sont encore très présents dans la région.

Histoire

Article détaillé : Valentinois.

Note: le gentilé correspondant à Valence est Valentinois, mais le « Valentinois » désigne aussi une des anciennes provinces de France ayant pour capitale Valence et faisant partie de la province du Dauphiné.

Antiquité : la colonie de Valentia

Valence avant Valentia : le Valentinois à l'époque préromaine

La cité de Massalia, depuis longtemps en bons termes avec Rome, lui avait demandé de l’aide contre les Salyens qui ravageaient son territoire. L’intervention des Romains, dès 125 av. J.-C., assura sa sécurité mais la guerre se poursuivit contre les Allobroges, chez qui les dynastes salyens avaient trouvé refuge. En août 121 av. J.-C. l’armée de Quintus Fabius Maximus les écrase lors de la bataille du confluent (i.e.Rhône - Isère) selon Strabon (Géographie, IV, 1, 11).

Orose signale que Caius Marius, envoyé par Rome pour stopper les Cimbres et les Teutons, avait établi son camp non loin de la confluence entre le Rhône et l’Isère[2]. Les fouilles menées sur la partie haute du plateau de « Lautagne » (Valence) ont révélé la présence de dispositifs d’ordre défensif datés du Ier siècle av. J.‑C. : ainsi la fondation de la ville pourrait provenir d'un camp militaire romain.

Même sous domination romaine, les Allobroges, tribu établie au nord de l’Isère, se soulevèrent à plusieurs reprises contre l’occupant romain. Le dernier affrontement se déroule à Solonion identifiable avec l'actuelle commune de Soyons (Solo selon Tite-Live, Epitomé 103) en 62 avant notre ère.

La conquête des Gaules par Jules César fit du couloir rhodanien un axe de communication nord-sud essentiel, reliant les nouvelles possessions romaines à la mer Méditerranée. De nombreuses colonies y furent fondées, dont Valentia, nom latin signifiant La Vaillante, La Vigoureuse, dans le territoire des Segovellaunes.

Le choix du site

La cité de Valentia fut établie sur une terrasse de la rive gauche du Rhône, à cinq kilomètres au sud du confluent de l’Isère et à une quinzaine de kilomètres de celui de la Drôme.

Cette situation géographique se comprend par le croisement de plusieurs voies de transport et de communications :

  • Valentia avait une place privilégiée dans les échanges nord-sud grâce au Rhône et à la via Agrippa.
  • Valentia s’insérait dans des axes est-ouest puisque les différents chemins qui traversaient la plaine en venant de la vallée de l’Isère et de celle de la Drôme (voie des Alpes) convergeaient vers la cité. Le Rhône se franchissait au niveau de Valence sur un bac, un gué ou un pont.

La cité antique

La ville de Valence, comme bon nombre de villes gallo-romaines, reçut un plan orthonormé. L’orientation du réseau viaire urbain a successivement suivi les cadastres « A »[note 1] et « B »[note 2] repérés dans la plaine valentinoise.

Nous connaissons le decumanus de la cité grâce à la découverte d’une chaussée et d’un réseau d’égouts à quelques mètres au nord de la mairie. Le cardo du réseau urbain était la via Agrippa qui traversait la cité en ligne droite de la porte sud de la cité jusqu’à l’ancienne porte et tour d’Aïon, au nord de la ville, devenue par la suite « Tourdéon » (détruite aujourd'hui).

C’est le long de la via Agrippa que devait se situer le forum, sans doute bordé d'une basilique civile, de la curie, d'un temple, etc., dont nous ignorons l’emplacement.

Entre la rue du Théâtre et la rue Vernoux, furent mises au jour les ruines des thermes publics. L’alimentation en eau de la cité de Valentia se faisait grâce aux nombreuses sources à proximité : des restes de l’aqueduc qui amenait à Valence les eaux de la Source du Treuil ont été découverte.

Évocation de la porte Sud de la cité de Valentia sous le Haut-Empire

Tout autour de l’actuelle cathédrale furent découverts des fragments d’architecture appartenant sans doute à un grand temple.

La cité possédait des établissements de spectacle :

  • un cirque dont le lieu-dit quartier du Cire (« Siry » au Moyen Âge) aurait conservé le souvenir.
  • un amphithéâtre sans doute au bord du Rhône, à l’extérieur de l’enceinte.
  • un théâtre côte Sainte-Ursule : trois sondages ont permis de découvrir l’orchestra, des traces de grandes marches et de gros éléments de murs.
  • un odéon (?) dont la courbure serait matérialisée par la rue du Croissant.

La cité fut ceinte d’un rempart dès le Haut-Empire. Cette enceinte aurait été mise en place entre 15 av. J.-C. et 15 ap. J.-C. Une porte monumentale défendue par deux tours en saillie fut découverte au sud de la ville.

Des habitations se sont installées autour de la cité, en dehors des remparts.

  • à l’est de la cité de Valentia, non loin de la voie des Alpes (en direction de Die et Gap), actuelle rue des Faventines.
  • à l'ouest, au quartier des « Nonniers », sur la commune de Guilherand-Granges (rive droite du Rhône, face à Valence) : un pont ou un bac reliait les rives du fleuve.

Le port antique se situait peut-être sur le territoire de l’actuelle commune de Bourg-lès-Valence.

De nombreuses tombes se pressaient à la sortie de la cité, le long des voies : plusieurs nécropoles ont été découvertes à l'est et au sud de la ville antique.

L'Antiquité tardive

Au cours des premiers siècles de notre ère, Valence devint un important carrefour routier présent sur les cartes et itinéraires et, au Bas Empire, cette cité conserva sa position privilégiée.

Mais dès le IVe siècle, Valentia dut faire face à de nombreuses razzias mais la cité conservait, à l’abri de son rempart, sa parure monumentale rivalisant, selon Ammien Marcellin (Histoires, XV, 11, 14), avec Arles et Vienne.

À l’aube du Ve siècle, la cité vivait à l’abri du rempart érigé sous le Bas-Empire (construction encore visible au siècle dernier). Les Wisigoths s’emparèrent de Valence en 413 ap. J.-C. ; les Burgondes furent maîtres du bassin rhodanien à la fin du Ve siècle ; le Valentinois échut au royaume franc en 533. Ces invasions successives effacèrent presque toute trace de romanisation.

Durant cette période troublée, la ville aménagea au mieux son enceinte antique : les portes romaines furent murées, faisant ainsi disparaître les deux axes principaux de la cité et restructurant durablement le réseau urbain. Les habitants des campagnes s’installèrent sur les petits Monts de la plaine, donnant naissance à un grand nombre de villages : Montoison, Montmeyran, Montélier, Montvendre, Montéléger, etc.

Moyen Âge

La cathédrale Saint-Apollinaire de Valence, vue de la place des Ormeaux

La ville, à l'abri des crues du fleuve et protégée par ses remparts est une étape sur la route des pèlerinages vers Compostelle. La vie religieuse s'anime, la cathédrale Saint-Apollinaire est construite ainsi que l'abbaye des chanoines de Saint-Ruf. Deux personnages importants se disputent le pouvoir sur la ville : l'évêque et le comté de valentinois.

Le Rhône est parfois présenté comme la frontière entre le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique dont Valence fait partie, jusqu’au XVe siècle, mais c'est surtout un trait d'union entre les différents pays qui le bordent. L'évêché de Valence, tout comme la principauté rivale, le comté de Valentinois-Diois, s'étendent d'ailleurs sur les deux rives. C'est aussi un axe commercial important, notamment pour le sel, ce dont va profiter la ville qui en garde comme trace le nom de la rue « Saunière », autrefois nom de l'une des quatre portes de Valence, celle qui donnait au Sud.

L'essor économique se traduit par le développement de bourgs, surtout du côté du Rhône : la Rivière (Riperia) dite aujourd'hui, moins poétiquement, « basse-ville » ; la Ville Neuve, au Nord de l'ancienne porte Pomperi ; et le Bourg-Saint-Pierre, formé autour de l'abbaye Saint-Pierre, qui a engendré la commune actuelle de Bourg-lès-Valence. Ailleurs, sur la moyenne terrasse, l'habitat hors-les-murs est associé aux fondations religieuses : la commanderie des Hospitaliers, porte Tourdéon, l'abbaye Saint-Félix, porte Saint-Sulpice, la commanderie templière à Faventines, le prieuré bénédictin de Saint-Victor au Sud à proximité de l'ancienne Via Agrippa, et peut-être, plus au sud encore, une léproserie dont la mémoire est transmise par le canal de la « Maladière ».

Après la disparition du comté de Valentinois, incorporé au Dauphiné, le dauphin Louis II peut imposer l'hommage à l'évêque et à l'abbé de Saint-Ruf (abbé exempt et immuniste) : Valence est donc incorporée au Dauphiné.

La seconde moitié du XVe siècle et le début du XVIe siècle constituent un âge d'or pour la cité médiévale, matérialisé par la maison des Têtes et le Pendentif. Fondée le 26 juillet 1452 par le dauphin Louis, futur Louis XI, l'université de Valence s'est rapidement développée. Des professeurs de renom venus de divers pays, tel Jacques Cujas ont forgé sa réputation en enseignant le droit, la théologie, la médecine et les arts.

Le dauphin Louis fait de nombreux séjours à Valence qui, en signe d'allégeance, lui fait don d'une porte de la ville, la porte Saunière et de quelques maisons alentour. Il en fait un palais delphinal occupé par la suite par l'ordre religieux des récollets.

Cette époque s'achève brutalement lors de l'occupation de la ville par les troupes du baron des Adrets : tous les édifices religieux de Valence sont partiellement ou totalement détruits.

Époque moderne

François Rabelais y étudie en 1532.

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[3].

L'université disparaît en 1792 pour renaître à la fin du XXe siècle.

XXe siècle

Après le génocide arménien de 1915, de nombreux Arméniens vinrent se réfugier en France entre 1918 et 1921. Valence en accueillit un certain nombre. Aujourd'hui, 10 % des Valentinois sont d'origine arménienne, ce qui fait de la communauté arménienne de Valence l'une des plus importantes de France.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Valence subit plusieurs bombardements aériens alliés, destinés à détruire le pont sur le Rhône.
Le 15 août 1944, les bombes détruisent plusieurs quartiers et édifices de la ville, faisant 280 victimes. De la préfecture de l'époque, il ne reste que le portail, soigneusement conservé depuis. Quatre jours plus tard, le 19 août 1944, un train allemand chargé de nitroglycérine explose, détruisant en grande partie le quartier de La Palla et faisant 335 victimes parmi les civils, les militaires et les résistants.

La partie nord de Valence, ainsi quasiment rasée, a été rebâtie et on y trouve aujourd'hui beaucoup de bâtiments administratifs tels que la préfecture, la trésorerie générale, la sécurité sociale, la poste et l'hôtel de police.

Économie

Panorama de Valence vue de la rive droite du Rhône

Valence est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme, qui gère le port de plaisance de l'Épervière et l'aéroport de Valence - Chabeuil.

Selon l'Insee en 2005, le pourcentage de la distribution de la population active par secteurs d'activité était :

Population active par secteurs
Agriculture Industrie Construction Services
0,9 % 17,8 % 4,8 % 76,5 %
  • Agroalimentaire (fruits, légumes, vins) ;
  • Métallurgie ;
  • Construction mécanique ;
  • Électronique / Monétique / Automatismes.

Les principales zones d'activités économiques

  • La zone commerciale des Couleures compte une soixantaine d'enseignes grand public dans le domaine de l'équipement, de la maison et de la personne.
  • Les secteurs Briffaut Est-Ouest comptent 320 entreprises (200 sur Briffaut Est dont un pôle automobile regroupant différentes concessions et services associés ; et 120 entreprises sur Briffaut Ouest).
  • Les technoparcs regroupent une centaine d'entreprises.
  • Le Plateau de Lautagne, une quarantaine d'entreprises technologiques à forte valeur ajoutée. Une extension de 30 hectares environ est programmée courant du deuxième semestre 2008.
  • La zone des Auréats est le plus ancien site industriel valentinois, il s'étend sur 120 hectares et compte 180 entreprises (côté Valence).
  • L'hôtel d'activités Cime, installé dans les anciens locaux de Tézier, regroupe 86 entreprises de services.

Transports et communications

La gare de Valence-Ville, rue Denis Papin.
Un bus de la CTAV
L'A7 à l'entrée nord de Valence en direction du sud

La ville occupe une position clef, au centre de la vallée du Rhône. Située sur un carrefour important de réseaux routiers, elle est notamment connue pour être un point de passage (cf. l'Aire d'autoroute de Valence) des vacanciers qui se dirigent vers la Côte d'Azur.

L'autoroute du soleil la relie à Lyon (100 km au nord), à Avignon (120 km au sud), puis à Marseille (212 km au sud).
L'autoroute A49 la relie à Grenoble (90 km au nord-est).
Par contre, les relations avec les villes du Massif central (Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay) sont plus difficiles : les routes sont très sinueuses. Par exemple, l'itinéraire le plus court pour accéder à Saint-Étienne passe par le col de la République (ex-RN 82) à 1 161 m d'altitude.

À Valence, l'autoroute A7 longe le Rhône et traverse donc la ville en la coupant du fleuve. Un projet d'enfouissement de l'autoroute à hauteur de la ville est à l'étude.

Les principales autres infrastructures relatives aux transports sont :

Les ponts de Valence

Durant l'Antiquité, l’existence d’un pont assurant, comme à Vienne, la liaison entre les deux rives, est probable. En effet, dès 1388, le toponyme « Pont Péri » est porté par un quartier de la Basse-Ville se situant dans le prolongement de l’axe est-ouest de la cité antique. De plus, A. Blanc aurait découvert, toujours dans ce même prolongement, des pilotis de chêne, à rapprocher peut-être à un embarcadère ; il mentionne également la « tour de Constance », sur la rive valentinoise, construction déjà connue au Moyen Âge et qui supporta toutes les crues du Rhône. Quoi qu’il en soit, l’existence d’une liaison entre les deux rives ne fait pas de doute et un point de passage aurait même pu exister à la hauteur du site de Valence dès l’époque protohistorique. Qu'il ait ou non existé, ce pont antique ne fut pas remplacé avant le XIXe siècle.

Les différents ponts successifs de Valence, par ordre chronologique, sont :

  • la passerelle Seguin construite à partir de 1827 (deux ans après celle de Tain-Tournon, qui fut la première passerelle de ce type installée en France) et livrée à la circulation en 1830 ;
  • le pont en pierre, datant de 1905, détruit le 19 juin 1940 par le Génie français pour ralentir l'avancée des troupes allemandes. Dès août 1940, le Rhône est à nouveau franchissable en barque puis par un bac à traille. Un pont provisoire Pigeaud est ensuite installé par le Génie. Ce pont fut à nouveau endommagé le 18 août 1944 lors d'un bombardement des forces alliées ;
  • une passerelle suspendue provisoire installée en 1949 et qui fonctionnera jusqu'en 1967 ;
  • le pont Frédéric Mistral, achevé en 1967, est toujours en service ;
  • le pont des lônes inauguré le 18 décembre 2004, situé dans le sud de la ville, est, enfin, le « deuxième pont » de Valence, longtemps attendu pour atténuer les problèmes de circulation entre les deux rives du Rhône.

Durant les longues périodes où aucun pont n'était disponible, un bac à traille permettait de traverser le Rhône. Sur la rive droite, à Guilherand-Granges, une ancienne pile utilisée par ce bac est encore dressée.

Enseignement

Vue sur la façade ouest du lycée privé catholique Montplaisir.
Enseignement scolaire
  • 10 collèges (Paul-Valéry, Camille-Vernet, Sainte-Anne, Jean Zay...),
  • 4 lycées classiques (Camille-Vernet [options artistiques : Cinéma, Art, Musique, Russe / classé 2e meilleur lycée de la Drôme],
  • Institution Notre-Dame, Institution Saint-Victor, Émile-Loubet...),
  • 6 lycées d'enseignement professionnel (La Providence, Victor-Hugo...),
  • 1 lycée d'enseignement technique (lycée industriel Jules-Algoud),
  • 1 lycée polyvalent tertiaire,
  • 1 lycée technologique industriel.
  • Lycée privé catholique Montplaisir
Enseignement supérieur court et long

Gastronomie

  • le suisse, spécialité Valentinoise, est un biscuit en pâte sablée en forme de bonhomme, avec poudre d'amande et écorce d'orange. Le nom, la forme et la décoration de ce biscuit sont inspirés de l'uniforme des gardes suisses du pape Pie VI décédé à Valence ;
  • les fruits : pêches, abricots, kiwis ;
  • la dragée de Valence ;
  • la chef Anne-Sophie Pic (trois étoiles au guide Michelin) exerce à Valence;
  • Baptiste Poinot, chef du Flaveurs (une étoile au guide Michelin) ;
  • Masashi Ijishi, chef de La Cachette (une étoile au guide Michelin).

Administration

L'Hôtel de ville

La ville de Valence est une collectivité territoriale administrée par un conseil municipal qui est l'assemblée délibérante de la commune. Le conseil municipal élit en son sein le maire. Comme pour toute commune dont la population est comprise entre 60 000 et 79 999 habitants, ce conseil est composé de 49 membres (le maire, 14 adjoints et 22 conseillers municipaux) élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans renouvelable.

L'actuel conseil a été élu en mars 2008.

Il a pour mission de régler par ses délibérations les affaires de la commune. La mairie de Valence emploie 1600 agents municipaux (emplois permanents et non permanents) représentant plus de 100 métiers et exerçant tous une mission de service public.

Le maire actuel de Valence est Alain Maurice, membre du Parti socialiste élu en 2008.

Liste des maires successifs

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1795 à 1801 Jean Pierre Bachasson, comte de Montalivet
28 juin 1815 au 26 juillet 1815 Jean-Pierre Bleizac
27 juillet 1815 au 16 octobre 1816 François Frédéric de Plan, marquis de Sieyès de Veynes
17 octobre 1816 au 9 juillet 1817 Jean-Pierre Bleizac
10 juillet 1817 au 10 septembre 1830 Venance Sylvain Forcheron
11 septembre 1830 au 7 juillet 1836 Nicolas Delacroix
8 juillet 1836 au 20 septembre 1836 Calixte Bonnet
21 septembre 1836 au 7 juillet 1843 Nicolas Delacroix
8 juillet 1843 au 13 septembre 1843 Calixte Bonnet
14 septembre 1843 au 11 novembre 1846 Eugène Alexandre Ithier
12 novembre 1846 au 9 janvier 1849 Joseph Antoine Ferlay
23 septembre 1894 au 9 mai 1896 Jean-François Malizard
10 mai 1896 au 9 octobre 1919 Henri Chalamet
10 octobre 1919 au 22 octobre 1928 Henri Perdrix Radical-Socialiste
23 octobre 1928 au 2 février 1934 Jules Algoud
3 février 1934 au 30 août 1944 René Pècherot
31 août 1944 au 25 octobre 1947 Jean Buclon
26 octobre 1947 au 24 septembre 1957 Camille Vernet Radical-Socialiste
25 septembre 1957 au 26 mars 1971 Jean Perdrix Radical-Socialiste
27 mars 1971 au 17 mars 1977 Roger Ribadeau-Dumas RPR
18 mars 1977 au 18 juin 1995 Rodolphe Pesce PS
19 juin 1995 au 7 avril 2004 Patrick Labaune UMP
8 avril 2004 au 21 mars 2008 Léna Balsan UMP
depuis le 22 mars 2008 Alain Maurice PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Cantons

La ville de Valence est chef-lieu de quatre cantons :

Les cantons de Valence
Canton de Valence-1 Canton de Valence-2
Canton de Valence-3 Canton de Valence-4
Autres cantons de la Drôme


Démographie

Selon le recensement effectué par l'Insee en 2008, la commune de Valence comptait 64 484 habitants. Son aire urbaine compte 167 155 habitants [Quand ?] répartis à travers les 40 communes qui la compose.

Évolution démographique
(Sources : Cassini[I 2] et Insee)

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 633 7 532 8 212 9 805 10 406 10 967 13 407 13 901 16 122
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
16 875 18 711 20 142 20 668 23 220 24 502 24 761 25 283 26 212
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
26 946 28 112 28 706 28 654 30 964 34 275 36 582 40 020 41 470
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
52 532 62 358 68 604 66 356 63 437 64 260 65 263 64 484  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Ville de garnison

Depuis 1984, le 1er Régiment de Spahis est installé à la caserne du quartier Bacquet.

Monuments et lieux touristiques

En ville

Maison des Têtes, détail de la façade
  • la maison des Têtes, construite entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne, Consul de Valence, professeur à l'université, dont la façade Renaissance comporte plusieurs têtes sculptées représentant les vents, la fortune et le temps.
  • le Pendentif, bâtiment d'inspiration Renaissance, qui est probablement le monument funéraire de Nicolas Mistral, chanoine de la cathédrale Saint-Apollinaire, semble construit en 1548, d'après une pierre gravée portant une inscription allant dans ce sens. Ce monument fut transformé, après la Révolution, en débit de boissons. Il a été racheté par la ville de Valence vers 1830 et fait partie des premiers monuments inscrits à l'inventaire national des monuments historiques, après une visite de Prosper Mérimée dans la Drôme.
  • le kiosque à musique construit en 1860 qui servit de modèle au dessinateur Raymond Peynet pour immortaliser ses amoureux, et qui porte depuis le nom de kiosque Peynet.
  • la maison de la Pra, hôtel particulier XVe siècle, propriété de Claude Frère, riche marchand qui fut premier président du parlement de Grenoble.
  • la Maison du Drapier, XIIIe siècle, restaurée au XIXe siècle.
  • l'église Saint-Jean-Baptiste (XIe siècle et XIIe siècle) et sa tour-porche néo-romane XIXe siècle.
  • l'église Notre-Dame, située rue Berthelot. Édifiée au milieu du XIXe siècle, ses offices y sont maintenant menés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre selon la forme extraordinaire du rite romain.
  • le marché couvert.
  • le théâtre à l'italienne datant de 1837, récemment rénové.
  • l'ancienne préfecture, près de la place Saint-Jean, dont il ne reste plus que la porte d'entrée monumentale. Le reste a été détruit lors d'un bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale le 15 août 1944. Elle occupait ce lieu depuis la fin du XVIIIe siècle. Auparavant, se trouvait le palais abbatial de Saint-Ruf.
  • le temple de l'abbaye de Saint-Ruf, ancienne chapelle d'un prieuré roman.
  • la place des Clercs, bordée de façades colorées. C'est à partir du Ve siècle, lorsque le quartier épiscopal fut créé, que la place des Clercs commença à prendre de l'importance. Des commerces s'installèrent, des marchés eurent lieu et l'on y rendait justice. On y trouvait à l'époque médiévale deux églises : la cathédrale à partir du XIe siècle et Notre-Dame de la Ronde qui était plus ancienne (il reste une colonne située actuellement dans les toilettes publiques). Les guerres de religion détériorèrent considérablement ces bâtiments.
  • les « côtes », pittoresques montées vers la ville haute. On trouve des traces des enceintes d'autrefois en haut de la côte Sainte-Ursule et en bas de la côte Sylvante ; elles servaient à protéger la ville des invasions, épidémies ou inondations dues aux crues du Rhône. Elles étaient très utilisées à l'époque médiévale par le peuple (bateliers, charretiers, muletiers...) qui empruntait ces escaliers pour aller jusqu'aux petites rues et places de la ville haute. La côte Sainte-Ursule quant à elle était moins empruntée ; elle séparait les propriétés de deux monastères. Elle est établie à l'emplacement du théâtre romain et servait probablement de sortie. On peut également citer les côtes Saint-Martin, Saint-Estève, des Chapeliers et de la Voûte.
  • le Champ de Mars, large esplanade arborée, rénovée en 2001, d'où le regard porte au-delà du Rhône jusqu'au château de Crussol, à l'avant-garde des monts ardéchois.
  • la cathédrale Saint-Apollinaire de style roman, qui fut érigée au XIe siècle.
  • l'Hôtel Dupré la Tour datant du XVIe siècle, comportant une remarquable tourelle d'escalier.
  • la Gare de Valence-Ville, réalisée en 1866 par l'architecte Jules Bouchot, dont la façade s'inspire du Grand Trianon de Versailles.
  • le château d'eau de Philolaos (premières études du sculpteur en 1963), construit entre 1969 et 1971 est situé au parc Jean-Perdrix, entre les quartiers du Plan et de Fontbarlettes, dans le nord-est de la ville. Il est constitué de deux tours vrillées aux lignes épurées hautes de 52 et 57 mètres qui allient fonctionnalité et recherche artistique. En 1981, il a obtenu le « prix du quartier de l'Horloge » récompensant la meilleure œuvre d'art urbain des années 1970.
  • le parc Jouvet, jardin public de 7 hectares créé en 1905 et inauguré par le président Émile Loubet porte le nom de Théodore Jouvet, donateur du terrain, et comporte plus de 700 arbres d'essences diverses.
  • l'hôtel de ville, inauguré en 1894 comportant une façade classique, agrémentée d'un beffroi et d'une toiture aux tuiles colorées.
  • le musée des beaux-arts créé en 1850 et installé dans l'ancien évêché depuis 1911 qui abrite une centaine de dessins d'Hubert Robert dont beaucoup de sanguines.
  • la maison mauresque dite mauresque à Ferlin, du nom de son propriétaire, bâtie en 1858 et d'inspiration orientale.
  • un réseau de 40 km de canaux dont 8 km accessibles aux promeneurs.
  • le Centre du patrimoine arménien de Valence.
  • les boulevards, large promenade, tracée sur l'ancien emplacement des remparts et bordée d'immeubles de style « hausmannien », dont la rénovation a été effectuée de 2004 à 2009.
  • la fontaine monumentale, œuvre de l'architecte Eugène Poitoux et datant de 1887, se situe en centre-ville, sur les boulevards.

Les canaux

Patrimoine unique en France, aujourd'hui lieux de promenade et pour certains, d'élevage de truites, les canaux de Valence ont accompagné la ville depuis l'époque romaine. C'est dans les quartiers Est de Valence, au pied d'un gradin, la terrasse du séminaire, que les canaux (17 kilomètres et 40 kilomètres en comptant les canaux secondaires d'arrosage), prennent leur source. Très vite, les Valentinois vont s'attacher à canaliser ces eaux formant des marécages insalubres. Au XIIIe siècle, la réglementation et l'utilisation des canaux sont le privilège des monastères de Saint-Ruf et Saint-Victor qui décidèrent de l'emplacement des moulins.

En effet, l'eau, utilisée pour l'irrigation, la consommation d'eau potable et les lavoirs, est également une source d'énergie précieuse pour le développement économique de l'époque. Les principaux (Charran, Thon, Moulins et Malcontents) traversent la ville d'est en ouest avant de se rejoindre pour former le canal de l'Épervière qui se jette ensuite dans le Rhône. Au XIXe siècle, les canaux perdent leur importance et seront même un peu oubliés, cachés par la ville et les routes.

La municipalité a entrepris depuis quelques années un travail de mise en valeur des chemins, bordés de peupliers et de saules, longeant ces canaux. Des itinéraires verdoyants ont été balisés le long des canaux des Malcontents, de la Grande Marquise, de Thibert, du Charran ou de Californie. Des canaux qui continuent encore aujourd'hui d'arroser les jardins.

Parcs et espaces verts

Le parc Jouvet, côté Champ de Mars.

Les espaces verts publics de Valence totalisent 230 hectares (plus de 10 % de la superficie de la commune). Les principaux sont :

  • l’esplanade du Champ de Mars ;
  • le parc Jouvet ;
  • le parc Jean-Perdrix ;
  • le parc des Trinitaires ;
  • le parc Benjamin-Delessert ;
  • le parc du Polygone ;
  • le parc Marcel-Paul ;
  • le parc Saint-Ruf ;
  • le parc de loisirs de l'Épervière ;
  • le parc Itchevan ;
  • le parc de Châteauvert.

Sports

Personnages célèbres liés à la ville

  • Saint Félix, prêtre, envoyé en prédication par l'évêque saint Irénée de Lyon, avec Fortunat et Achillée, est considéré comme le fondateur de la première église de Valence, au IIe siècle. Une école primaire du centre-ville porte son nom. Saint Félix et ses deux compagnons auraient été martyrisés en 212.
Statue de Championnet sur le Champ de Mars.
Le rugbyman Sébastien Chabal.
Anne-Sophie Pic, grand chef cuisinier.

Galerie d'images

Aux environs de Valence

Jumelages

Notes et références

Notes

  1. centuriation « Valence A » inclinée à N-12°30’E
  2. centuriation « Valence B » inclinée à N-23°E

Références sur Internet

Autres références

  1. http://orgprints.org/7699/1/AB_INRA_Gotheron_2006.pdf
  2. Orose, Histoires, V, 16, 9-10
  3. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p. 254

Voir aussi

Bibliographie

  • André Blanc, Valence, Éditions SAEP, Colmar-Ingersheim, 1973.
  • André Blanc, Valence à travers les hommes, Éditions SOREPI, Valence, 1975.
  • Robert Bornecque, Histoire de Valence et de sa région: Die - Crest, Éditions Horvath, Roanne.
  • Philippe Ravit, Le paysage valentinois, de la fondation de la colonie de Valentia (Valence) au IIIe siècle ap. J.-C., Lyon 3, 2007, 202 p. philippe.ravit (mémoire)
  • Collectif, Valence, Ville de Valence et Office du tourisme, 1991, 334 p.
  • Bernard-Marie Despesse, Le Parc Jouvet au cœur de Valence, Valence, Mémoire de la Drôme, 2004, 216
  • Collectif, Valence, visages d'une ville, Altal éditions, 2009, 124 p
  • Bernard-Marie Despesse, Le Champ de Mars terrasse de Valence, Valence, Mémoire de la Drôme, 2010, 224 p

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