Villeneuve-d’Ascq

Villeneuve-d’Ascq

Villeneuve-d'Ascq

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Villeneuve-d’Ascq

Église Saint-Pierre de Flers-lez-Lille.
Église Saint-Pierre de Flers-lez-Lille.

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Arrondissement Arrondissement de Lille
Canton Chef-lieu de deux
cantons : Nord et Sud
Code Insee abr. 59009
Code postal 59491, 59493, 59650
Maire
Mandat en cours
Gérard Caudron
2008-2014
Intercommunalité Lille Métropole
Site internet http://www.villeneuvedascq.fr/
Démographie
Population 61 151 hab. (2006)
Densité 2 227 hab./km²
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 24″ Nord
       3° 08′ 42″ Est
/ 50.623334, 3.145
Altitudes mini. 19 m — maxi. 46 m
Superficie 27,46 km²

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Villeneuve-d’Ascq est une commune française, située dans le département du Nord (59) et la région Nord-Pas-de-Calais. Villeneuve-d'Ascq est une des principales communes de la communauté urbaine Lille Métropole et la plus étendue (2 746 ha) après Lille. Villeneuve d'Ascq est surnommée « la technopole verte », en raison de la forte présence de pôles de recherche et d'entreprises dans un espace plutôt aéré.

En 2006, la population est de 61 151 habitants, soit une baisse de près de 4 000 habitants par rapport en 1999.

Sommaire

Géographie physique

Situation

Villeneuve d'Ascq est située dans le nord de la France, au centre du département du Nord et à une dizaine de kilomètres de la frontière belge.

Située entre Lille et Roubaix, au carrefour des principales voies autoroutières vers Paris, Gand, Anvers, Bruxelles, Villeneuve-d'Ascq est une des principales communes de la communauté urbaine Lille Métropole et la plus étendue (2 746 ha) après Lille. La ville appelée la Technopole verte a pour logo depuis mars 1988 une sphère bleue pour l'aspect technologique de la ville et une feuille verte pour le respect de l'environnement.

Relief, géologie, hydrologie

La ville compte environ 1 000 hectares d'espaces verts, de lacs, forêts et terres agricoles.

Villeneuve-d'Ascq est bordée par la Marque au nord et à l'est et par le canal de Roubaix à Flers-Breucq. Elle compte plusieurs lacs artificiels, tous réalisés au début des années 1970[1], le lac du Héron étant le plus grand. Les autres lacs connus sont le lac de Canteleu, le lac de Quicampoix, le lac Saint-Jean, le lac des Espagneuls et le lac du Château. Deux vastes parcs en enfilade, le « parc urbain » (45 hectares) et le « parc du Héron » (110 hectares) s'étendent en largeur sur une bonne partie de la ville, au centre de la commune.

La ville repose sur un sol marécageux au nord et à l'est, sur des pentes crayeuses du Mélantois à Ascq au sud, et sur un sol sablonneux, les sables du Barœul. Cependant, la dernière période glacière a déposé partout une fine couche de limon, et il faudrait creuser pour trouver la craie ou le sable.

Climat

On rencontre à Villeneuve d'Ascq les principaux traits des climats tempérés océaniques : les amplitudes thermiques saisonnières sont faibles, les précipitations ne sont négligeables en aucune saison. Les hivers y sont doux et les étés frais.

On peut rencontrer du brouillard dans les zones les moins urbanisées de la ville, notamment dans les quartiers d'Ascq et du Triolo, ainsi que dans le Parc du Héron. Les orages sont rares et se produisent généralement en juillet-août. Les grosses averses sont rares, mais le crachin est très fréquent.

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2009  :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales (°C) 5.7 6.7 10.1 13.1 17.5 20.0 22.7 23.1 19.4 14.7 9.3 6.6
Températures minimales (°C) 1.0 1.0 3.1 4.7 8.4 11.0 13.1 12.9 10.7 7.4 3.8 2.1
Températures moyennes (°C) 3.4 3.8 6.6 8.9 12.9 15.5 17.9 18.0 15.0 11.1 6.6 4.4
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 57.0 43.6 57.5 50.4 62.6 68.1 61.2 52.8 63.6 66.8 71.5 68.1
Source: Fiche climatologique de Lille-Lesquin par Météo France

Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales records (°C) 14,2 18,9 22,7 29,1 31,7 34,8 36,1 36,6 33,8 27,5 20,1 15,9
Années des températures maximales      1993 1960 1968 2009 2005 1947 1959 2003 1949 1985 1995 2000
Températures minimales records (°C) -19,5 -17,8 -8,8 -4,7 -2,3 0 3,4 3,9 1,2 -4,4 -7,8 -17,3
Années des températures minimales      1982 1956 1970 1968 1967 1962 1964 1956 1979 1950 1998 1964
Source: Fiche climatologique de Lille-Lesquin par Météo France

Quelques données climatologiques complémentaires sur la commune de Villeneuve d'Ascq.

Valeurs moyennes (période 1971-2000)
Températures l'été 26 jours >= 25°C, 4,5 jours >= 30°C
Gelées 47 jours
Précipitations annuelles 723 mm<
Ensoleillement annuel (période 1991-2000) 1617 heures
Vent 64 jours à plus de 16 m/s (vent sensible)
Records climatologiques de Villeneuve d'Ascq
Jour le plus chaud 10 août 2003 : 36,6°
Jour le plus froid 14 janvier 1982 : -19,5°
Mois le plus pluvieux avril 2001 : 112,6 mm de précipitations
  • Station de référence : Lille Lesquin Weppes Mélantois (47 m d'altitude)
  • Août à Villeneuve d'Ascq est le meilleur mois (spécialement la première moitié), avec moins de 9 jours moyens de pluie.

Communes limitrophes

Toponymie

Le nom tel qu'il est écrit sur les documents de l'INSEE comporte un trait d'union, Villeneuve-d'Ascq, comme toutes les communes de France dont le nom comporte plusieurs mots. Pourtant, les habitants de la ville écrivent son nom sans trait d'union, « Villeneuve d'Ascq ». Lors de l'annonce de création de la ville en 1970, les conseillers municipaux annoncent le nom de Villeneuve d'Ascq, sans trait d'union, comme les journaux parus à cette même époque. De plus, il ne figure sur aucun document officiel local, pas même sur les panneaux à l'entrée de la ville, ni sur son drapeau.

Selon le dictionnaire étymologique de Dauzat et Rostaing, « Ascq » viendrait du flamand ask signifiant le frêne (asch en 1164). En picard, le village d'Ascq s'appelait Ask.

Ses habitants sont appelés les Villeneuvois.

Logotype de la mairie de Villeneuve d'Ascq.

La mairie s'est dotée d'un logotype représentant une feuille verte symbolisant la nature, et une boule bleue (que l'on retrouve d'ailleurs dans le logo de l'Université de Lille 1) symbolisant la technologie.

armes de Villeneuve d'Ascq

Les armes de Villeneuve-d'Ascq se blasonnent ainsi : « Tiercé en fasce, au premier d'or à la fasce d'azur et au sautoir de gueules brochant sur le tout, au deuxième de gueules au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires, au troisième de sinople à la bande échiquetée d'argent et de gueules de deux tires. »
Elles sont composées de la réunion des armes de Ascq (partie supérieure), Annappes et Flers.

Histoire de la ville

L'histoire de Villeneuve-d'Ascq est liée à l'aventure commune des trois villages d'Annappes, Ascq et Flers dont elle est issue. Quelle que soit l'époque, quelques constantes marquent l'histoire de ces villages : une vie rurale autrefois (cette ville est à présent très urbaine), en proie à des épidémies, à la famine et à la guerre.

Racines

Le premier passage connu de l'homme sur la commune de Villeneuve-d'Ascq est attesté par un fragment de hache polie en silex, trouvé dans les années 1980 dans le parc de l'école Saint-Adrien à Annappes. Elle est estimée à environ -2000 ans. On a trouvé d'autres haches de ce genre dans la région de Lille, notamment dans les alluvions de la Deûle. Selon les historiens, ces haches sont attribuées à des populations qui pratiquent déjà l'élevage et l'agriculture mais emploient encore un outillage de pierre taillée. Cependant, il n'y a aucune preuve que l'homme se soit alors sédentarisé à cet endroit ; en effet les traces d'occupation humaine retrouvées par les archéologues datent de la fin de l'indépendance gauloise.

Antiquité

Beaucoup de signes de présence gauloise ayant été observés dans les villes voisines, notamment à Mons-en-Barœul et à Lezennes, il est vraisemblable que les champs de ces Gaulois débordaient sur l'actuel territoire de Villeneuve-d'Ascq. Les archéologues ont mis au jour des habitats celtes dans le quartier des Près. On a également trouvé des balles de fronde au Centre Marc-Sautelet à Annappes. Il est toutefois probable que cet endroit n'était pas un lieu de résidence, mais simplement un de ces replis dans la forêt (décrits par Jules César) où se réfugiaient les Gaulois de la région à l'approche des légions romaines.

Les plus vieilles constructions connues à Villeneuve-d'Ascq apparaissent sous l'administration romaine. Ce sont principalement des fermes, dont certaines assez vastes, que l'on connaît grâce à la fouille de l'une d'elle située dans l'actuel quartier du Château, à Flers. Édifiée au IIe siècle, reconstruite au IIIe siècle et ruinée définitivement au IVe siècle, la "villa de Flers" - le nom de villa désigne un habitat romain qui regroupe la maison du maître et une exploitation agricole - couvrait une surface de 350 mètres carrés environ, sans les dépendances. Pour sa construction on avait employé du grès, des pierres et des tuiles de fabrication locale. Elle possédait une installation de chauffage par le sol, on y utilisait des meules en pierre, des poteries de fabrication locales, et d'autres céramiques amenées par le commerce de la région de Bavay et même de la céramique "sigillée" du Massif central. Dans le cimetière proche, les restes des défunts étaient enterrés dans des urnes après incinération. Les champs situés en contrebas témoignent d'un effort d'aménagement considérable (épandage de craie, drainage par un réseau de fossés, apport de sable...). À cette époque, la région semble être à la pointe du savoir-faire gallo-romain.

Les installations gallo-romaines disparaissent au IVe siècle et laissent place aux roseaux, alors que sur les limons du Mélantois - où se situera le village d'Ascq - les cultures se développent.

Début du Moyen Âge

Annappes et ses environs sont au haut Moyen Âge le site d'un domaine royal mérovingien (des tiers de sous d'or y ont été frappés au début du VIIe siècle), comme l'indique un texte qui mentionne "Asnapio" sous le règne de Charlemagne. Ce dernier d'ailleurs y passera pour aller inaugurer l'abbatiale de Saint-Riquier à Pâques de l'an 800.

En 836, l'empereur Louis le Pieux donne le domaine royal à sa fille Gisèle, épouse d'Evrard de Frioul. Ce couple noble fondera l'abbaye de Cysoing. Le marquis Bérenger Ier, un de leurs fils, héritera d'Annappes ; il sera par la suite roi des Lombards, puis empereur des Romains.

Vient l'époque de l'invasion du continent par les Vikings. En 881, les Normands pillent le domaine d'Annappes depuis leur camp de Courtrai.

Dans le Comté de Flandre

Au Xe siècle, le comte de Flandre, installé à Lille, accapare le territoire d'Annappes. Tous les villageois sont désormais soumis au comte qui installera un maire, officier comtal, pour gérer le domaine d'Annappes. En 1066, Baudouin V de Flandre donne, par la charte de dotation Saint-Pierre de Lille, une ferme à Flers et les deux tiers des revenus de l'église d'Annappes - cependant, on ne sait pas s'il y a un lien entre cette église et l'actuelle église d'Annappes. Le comte donne les terres de son domaine à ses vassaux. Ainsi vers 1090, le seigneur du Breucq élève une motte (signe de puissance), un château et une basse-cour qui devint la cense du Breucq. Cette seigneurie était importante et occupait la forêt du Barœul depuis les abords de Lille jusqu'à Croix. À cette époque, les marais séparaient et protégeaient les villages.

Au XIe siècle, les travaux ruraux se répartissent entre l'élevage dans les marais, le bois dans le Barœul et la culture du blé dans les campagnes du Mélantois. À partir du XIIIe siècle, la zone actuelle des quartiers d'Ascq et de Cité Scientifique possède des terres très fertiles, qui eurent un très bon rendement jusqu'au XXe siècle, et étaient considérées comme parmi les plus fertiles du comté.

Le comte dote les établissements religieux de certaines de ses terres. C'est ainsi qu'au XIIe siècle, l'abbaye cistercienne de Loos cultive aux Quatre Cantons du grain entreposé ensuite à Tressin. De même, l'hôpital Saint-Sauveur possède une grande ferme à blé à Annappes au XIIIe siècle.

La région compte une population de plus en plus importante, et les habitations commencent à empiéter sur les marais de Flers. C'est à cette époque que des bourgeois lillois récupèrent la mairie comtale d'Annappes et que le conseil municipal se charge de définir des règlements communs aux trois villages d'Annappes, Ascq et Flers.

Bien que le territoire soit riche, la population paysanne vit de manière très précaire, et doit subir plusieurs famines au XIVe siècle et au XVe siècle, notamment durant l'année 1316 suite à de mauvaises récoltes l'année d'avant. Un autre malheur s'abat sur la région, la guerre. De 1297 à 1304, les troupes des français de Philippe IV de France et celles des flamands ravagent les cultures et brûlent les villages. En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, les villages sont occupés militairement. En 1349, c'est la peste noire qui s'abat sur la région. À cette époque, la population des trois villages a diminué considérablement.

Au XVe siècle, l'économie des villages se redresse doucement, malgré les pestes périodiques, les mauvaises récoltes et la présence presque constante de militaires. Le blé n'étant plus rentable, l'économie des villages change. On se met à cultiver la guède pour colorer les tissus en bleu, le lin et le chanvre, et l'élevage de moutons s'intensifie. Des tisserands de drap de laine travaillent à Flers et Ascq. Après avoir été brûlées par les troupes de Louis XI, les églises sont reconstruites ; les parties les plus anciennes des églises d'Annappes et Flers remontent à cette époque.

Époque bourguignonne

Château de Flers

Le comté de Flandre est rattaché au Duché de Bourgogne par le mariage en 1369 de Marguerite de Male, comtesse de Flandre, et de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne.

La population recommence à croître très rapidement. En 1449, des enquêtes fiscales comptent 134 habitants à Flers, 99 à Ascq et 78 à Annappes. Après les affrontements entre Charles le Téméraire de Bourgogne et Louis XI de France, la population est en 1498 de 510 habitants à Flers, 600 à Ascq, 410 à Annappes. En 1505, 640 à Flers, 650 à Ascq et 500 à Annappes. Le bétail devint aussi très nombreux. Cependant, 30% à 50% de la population, parfois plus, est très pauvre et ne peut pas payer d'impôts, alors que se multiplient les seigneurs qui ont des droits tant sur les hommes que sur les choses.

En 1477, à la mort du dernier duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne épouse le Habsbourg Maximilien d'Autriche, qui prend ainsi le titre de comte de Flandre. À la fin du règne de l'empereur romain germanique Charles V, la Flandre espagnole échoie à son fils aîné. Les villages passent donc sous la tutelle de Philippe II d'Espagne, roi d'Espagne. Ils resteront sous autorité espagnole jusqu'au règne de Philippe IV d'Espagne.

La région est encore touchée par les maladies, comme une peste en 1534 et la typhoïde dans les marais. Des maladies s'abattent aussi sur le bétail.

Vers 1640, Forest-sur-Marque est détachée d'Ascq, et devient une commune à part entière.

Débuts en France

Château du Comte de Montalembert à Annappes

En 1667, Louis XIV fait le siège de Lille, et la prend. Annappes, Ascq et Flers deviennent alors des villages français en 1668 par le traité d'Aix-la-Chapelle.

Les villages subissent constamment les maux de la guerre : logement des troupes, réquisition en tous genre, ravages et exaction des soldats. De 1708 à 1713 la région est occupée par les Anglo-Hollandais de Marlborough, qui reviendront en 1744.

En 1737, le curé d'Annappes soutient un long procès pour obtenir la prise en charge d'un vicaire par le chapitre Saint Pierre. Grâce à lui, on sait que le canton de Marchenelles, Hempempont et le Recueil était appelé "la petite Hollande" car les habitants fréquentaient très rarement les églises.

Le roi permet en 1774 le partage des marais entre les trois villages et leurs voisins, et ceux-ci seront asséchés en 1781. À cette même époque, l'alphabétisation progresse. Entre 1737 et 1789, 38% des hommes et 22% des femmes savent signer leur acte de mariage à Ascq, respectivement 50% et 32% à Annappes. La vie culturelle se développe aussi, avec des ducasses deux fois par an dans chaque village, qui sont de grandes fêtes populaires. On y fête aussi la Saint-Jean, la Saint-Martin et la Saint-Éloi. À Annappes et à Flers sont organisés des concours de tir à l'arc très prisés, où on couronne celui qui abat le geai. On note aussi l'apparition des cabarets, où viennent se détendre villageois et villageoise ; le plus connu est l'auberge de Maison-Celle à Ascq. Il y en a huit à Flers, dont un nommé Babylone.

Révolution française et guerres napoléoniennes

Comme à Lille, il n'y a pas de révolution populaire chez les paysans en 1789 ; de plus les événements parisiens leur arrivent avec plusieurs jours de retard, et ils sont occupés par la répartition de leurs marais communaux. En janvier 1790, ils élisent leurs maires, Jean-Baptiste Bonte à Flers, Charles Renard à Ascq, Jean-Baptiste Béguin à Annappes. Leur élection permet l'abolition de bon nombre des privilèges des seigneurs locaux. La révolution aura donc été douce et sans aucune violence.

En avril 1792, lors de la guerre contre l'Autriche, des régiments se regroupent dans la région pour être dirigés vers la frontière des Pays Bas autrichiens. Mais à la première canonnade à Baisieux, ils battent en retraite vers Lille, où la foule massacre le général Dillon. Les Autrichiens dirigés par le duc de Saxe Teschen, après avoir pris Roubaix, Tourcoing et Lannoy, vont mettre le siège devant Lille. Cependant, ils lèvent le siège le 8 octobre face à l'impossibilité de s'emparer de la ville qui « a bien mérité de la Patrie ». La rivière de la Marque, à l'est de Flers, Annappes et Ascq sera dès lors la limite disputée entre les troupes républicaines et les troupes coalisées. Au début de 1794, le général Pichegru reprend l'offensive, assure la victoire de Tourcoing le 18 juin , et repousse l'ennemi jusque dans l'actuelle Belgique.

Sous la Terreur, les biens des émigrés sont confisqués. De même, l'argenterie et les objets de cultes des trois églises sont inventoriés, envoyés à Lille et récupérés par l'État. Les trois églises seront même vendues aux enchères le 29 septembre 1798, mais non démolies. Après le Concordat, elles seront reprises par les religieux.

À partir de 1800, les maires sont nommés par le préfet. Les premiers seront L. J. Cardon pour Flers, Ch. L. Desquiens pour Ascq et P. J. Mahieu pour Annappes. En 1809, suite au blocus continental du Royaume-Uni par Napoléon Ier, on commence à cultiver la betterave à sucre.

Les guerres de l'Empire sont gourmandes en individus, et les hommes des villages sont très nombreux à se mutiler ou à se cacher dans les carrières de Lezennes. En 1814, à la suite de la campagne de France, la frontière Nord est menacée. On enlève les ponts sur la Marque pour tenter de retarder l'invasion. Le général Maison, fuyant devant les Russes, fait camper ses soldats aux abords d'Ascq, lesquels, pendant douze jours, pillent et volent pour se nourrir. Fin mars 1814, l'ennemi est là, mais la capitulation de Paris met fin aux hostilités. Des escadrons français reviennent se loger à Ascq lors des Cent-Jours.

XIXe siècle

Contrairement à d'autres endroits du département du Nord, les trois bourgs gardent une vie communautaire autonome comme lors des siècles précédents. Leur activité reste essentiellement artisanale et agricole. Ainsi, on dénombre environ 150 fermes à Ascq en 1850. De grands propriétaires restent au pouvoir, comme à Annappes où domine le baron d'Empire Brigode Kemlandt, député du Nord pendant 19 ans entre 1805 et 1837 et maire de la commune de 1814 à 1848, et ses amis De Clercy et De Montalembert. La politique de l'époque a très peu d'influence sur la population qui s'adapte immédiatement à la royauté, la république et l'empire. Encore à cette époque, les villages souffrent des épidémies (choléra à Flers-Bourg en 1849) et de conditions de travail difficiles (repos dominical non respecté, travail des enfants, etc.).

Au milieu du XIXe siècle, la progression de l'industrie s'accompagne d'un développement considérable de Lille et surtout de Roubaix. Le chemin de fer désenclave Ascq en le rattachant à Lille en 1865 et, en 1885, à Roubaix par la ligne charbonnière. Cette dernière ligne de Somain à Halluin a désormais disparu, mais un reste de pont est encore visible dans la campagne aux abords d'Ascq. De même, les premiers tramways à chevaux atteignent Flers en 1880, tandis que son hameau du Breucq dépend de la gare de Croix et s'incorpore aux cités satellites roubaisiennes. Ces nouveaux moyens de transport développent à Ascq et à Flers l'industrie liée au textile, à la métallurgie et à l'agro-alimentaire. L'agriculture se modernise aussi : en 1896, Ascq voit arriver sa première moissonneuse-lieuse Samuelson. Seule Annappes ne bénéficie pas de cette évolution. De nombreuses fêtes locales rythment la vie monotone des paysans et des ouvriers.

Les trois bourgs restés très ruraux semblent avoir du mal à accepter le progrès. Ainsi en 1889 Flers préconise que « la vapeur soit totalement abolie » pour les tramways et que l'on revienne à la traction par des chevaux ; de même à Annappes on conseille aux automobilistes en 1903 de prendre exemple sur les chevaux. À cette même époque, les villageois sont assez méfiants vis-à-vis des Lillois dont la ville n'arrête pas de s'étendre, et se rattachent finalement à Roubaix et Tourcoing par la construction du Grand Boulevard. Cependant, les villageois commencent à accepter de faire partie de la métropole lilloise, et de plus en plus de transports les relient aux villes et villages voisins. Une ligne de tramway aujourd'hui disparue, appelée « petit mongy », relie les sites champêtres de Flers-Bourg, Hem et Lannoy au début du XXe siècle.

Début du XXe siècle

Gare d'Ascq vers 1900

La France entre dans la Première Guerre mondiale, où beaucoup de villageois moururent. À partir d'octobre 1914, les Allemands occupent la région, jusqu'à la libération par les anglais et les portugais en octobre 1918.

Avec la montée en puissance de la métropole lilloise, de plus en plus de gens commencent à habiter en périphéries, et la population des villages augmente considérablement. En 1914, Flers compte 5000 habitants, et 7000 en 1939. Ascq et Annappes ont environ 4000 habitants à la même époque. Les villages évoluent différemment : Flers-Bourg reste un village rural, Flers-Breucq une zone industrielle, Annappes un zone vilageoise avec une majorité d'ouvriers, les industriels roubaisiens commencent à occuper les châteaux du Sart et du Recueil, tandis qu'Ascq possède une gamme socio-professionnelle des plus variées.

La région subit de plein fouet la Seconde Guerre mondiale, dont le fait le plus marquant est le Massacre d'Ascq, le 1er avril 1944 où des nazis de la 12e division SS "Hitlerjugend" massacrent 86 hommes. Pendant cette période, Annappes, Ascq et Flers dépendent du commandement allemand de Bruxelles, même si les lois du gouvernement de Vichy s'y appliquent. L'occupation allemande durera de mai 1940 à septembre 1944, et la zone sera encore une fois libérée par les anglais, le 3 septembre 1944.

Création de la ville nouvelle, années 1960

En 1967, la communauté urbaine de Lille est créée et regroupe 89 communes dont Annappes, Ascq et Flers. Cette même année est signé l'acte de naissance de la « Ville-Est ». Les élus locaux de l'époque n'accueillent pas la nouvelle avec un grand enthousiasme. Le site de la ville nouvelle est choisi en fonction de nombreuses opérations d'urbanisme dans cette zone, comme l'ensemble résidentiel de Brigode sur les anciennes propriétés du Comte de Montalembert, et l'ouverture de la cité scientifique en 1964.

Le 5 octobre 1967, 272 propriétaires apprennent qu'ils vont être expropriés de leur maison pour permettre la création de la ville nouvelle. Une vive réaction se produit dans l'opinion publique. Des associations de défense puis une fédération de ces associations se créent. Un contre-projet est présenté et, sous la pression de l'opinion publique, le nombre d'expropriations est ramené à 92. Devant le tribunal administratif, les expropriés obtiennent en août 1969 l'annulation de l'arrêté de déclaration d'utilité publique (DUP). Mais le 28 mai 1971, le Conseil d'État annule ce jugement et rétablit l'expropriation. Il faut dire que tout avait été préparé en secret et la population n'avait pas eu le temps d'organiser une quelconque opposition.

Le 11 avril 1969, l'Établissement public d'aménagement de Lille-Est (EPALE) est chargé des études et de l'aménagement de la ville nouvelle. Le 4 février 1970, lors d'une conférence de presse, les mairies d'Annappes, d'Ascq et de Flers annoncent que leurs communes vont fusionner pour donner "Villeneuve-en-Flandre". Le 20 février, les conseils municipaux acceptent mais retiennent le nom de "Villeneuve d'Ascq" - sans trait d'union - en mémoire du massacre d'Ascq. La ratification a lieu 5 jours plus tard. Le 25 février 1970, le décret de création de la commune de Villeneuve-d'Ascq est publié (26 178 habitants selon le recensement de 1968). Un nouveau conseil municipal est constitué en puisant dans ceux des trois communes, et Jean Desmarets, ancien maire de Flers, devient maire de la nouvelle commune.

Les débuts de Villeneuve-d’Ascq, années 1970

La station Quatre Cantons du métro de Lille.

En novembre 1972, les premiers habitants arrivent dans la ville nouvelle. La ville se créée tant bien que mal, et une activité associative importante commence à façonner une identité villeneuvoise. Cette dernière sera renforcée par le refus massif de rattacher Villeneuve-d'Ascq à Lille, à deux reprises en février 1972 et en juillet 1976.

La commune commence à se développer. Les essais du premier métro automatique au monde, le VAL (Villeneuve-d'Ascq-Lille à l'origine, puis Véhicule Automatique Léger pour le commercialiser dans d'autres agglomérations), débutent en 1973. En 1974, l'Université Charles-de-Gaulle Lille 3 est inaugurée dans le quartier du Pont de Bois.

En 1975, le conseil municipal éclate suite à des querelles internes mais surtout parce que le pouvoir sur la municipalité est réellement détenu par l'EPALE, composé d'élus désignés par la Communauté Urbaine où un seul Villeneuvois est présent. Après le départ de nombreux conseillers, des élections partielles sont organisées en février 1976. Au Conseil municipal entrent alors 12 conseillers d'opposition : 6 socialistes, 5 communistes et 1 radical de gauche. 1976 est aussi la date d'inauguration du Stadium Nord et du théâtre de la Rose-des-Vents.

En mars 1977, lors des premières élection municipales complètes, la liste "Union pour la gauche" l'emporte et le socialiste Gérard Caudron est élu maire. À partir de janvier 1978, la commune reprend le contrôle de l'aménagement de son territoire. À partir de février 1978, les habitants participent à la construction de leur ville grâce à la mise en place de procédures de chartes d'aménagement concerté de quartier.

Années 1980, 1990

Gare d'Ascq

Le 31 décembre 1983, l'EPALE est dissoute et la ville a alors atteint 60 000 habitants. On inaugure le Musée d'art moderne.

En 1984 est créé aux Prés une usine moderne Bull, destinée au montage de micro-ordinateurs de bureau et de serveurs informatiques (Micral, Zenith)[2]. Elle fermera en 1994[3].

En 1986, c'est la création de Villeneuve-d'Ascq Technopole (VAT) à l'initiative de la municipalité et en partenariat avec l'Université des sciences et technologies de Lille, la Chambre de commerce et de l'industrie de Lille-Roubaix-Tourcoing et la délégation régionale à la Recherche et à la Technologie. L'objectif est de promouvoir les transferts de technologie et la création d'emplois dans les secteurs de pointe. En 1996, l'association VAT deviendra l'association Lille-Métropole Technopole. VAT prend ainsi place dans un ensemble régional plus vaste, composé de plusieurs réseaux (Nord-Pas-de-Calais-Technologie et Nord-Pas-de-Calais Technopole) en fédérant les pôles technologiques de la métropole. En mars 1988, la ville appelée la "Technopole verte" prend pour logo une sphère bleue pour l'aspect technologique de la ville, et une feuille verte pour le respect de l'environnement.

En mars 1989, l'équipe municipale menée par Gérard Caudron est réélue au premier tour. Elle sera de nouveau réélue en juin 1995 au premier tour (plus de 66 % des suffrages).

Années 2000

Jean-Michel Stievenard, ex-premier adjoint de Gérard Caudron, est élu à la succession de celui-ci en mars 2001 au premier tour (58,5% des suffrages).

Depuis la ville a lancé un important programme de construction de logements sur deux sites : la "Haute - Borne", limitrophe d'un parc d'activités scientifiques et "le Recueil". Les premiers logements seront occupés au premier semestre 2006, l'ensemble (logements individuels et collectifs, sociaux ou en accession à la propriété) sera achevé fin 2007. La ville de Villeneuve-d'Ascq a aussi engagé une politique dite de "renouvellement urbain", en particulier dans les quartiers d'habitat social dominant. Ainsi le quartier du "Pont de Bois", qui compte plus de 95 % de logements collectifs sociaux dans des bâtiments construits dans les années 1970 par l'architecte "Josic", a-t-il été inscrit au nombre des quartiers bénéficiaires de la politique de l'Agence nationale de renouvellement urbain (ANRU). Un programme de rénovations lourdes devrait-être établi dans les mois qui viennent. Ce projet est en cours de discussion avec la population lors de réunions publiques dans le quartier[4].

Récemment un site du quartier "Hôtel-de-Ville", proche des quartiers "Triolo" et "Cité scientifique" a été choisi pour y construire le futur "grand stade" de la Métropole.

En mars 2008, Gérard Caudron devient à nouveau maire de Villeneuve-d'Ascq. Il est élu au deuxième tour avec 58,83% des suffrages exprimés[5].

Politique et Administration

Tendances politiques

Article détaillé : Élections à Villeneuve d'Ascq.

Politiquement, Villeneuve-d'Ascq est un bastion de la gauche ; les alliances conduites par la gauche réalisent arrivent systématiquement en tête. Ainsi, Gérard Caudron est maire de 1977 à 2001 avec pour premier adjoint Jean-Michel Stievenard sous l'étiquette PS; en 2001 Jean-Michel Stievenard devient maire sous l'étiquette PS et Gérard Caudron redevient maire en 2008 en tant que candidat divers gauche. De même, Bernard Derosier, candidat PS de la 2e circonscription du Nord est systématiquement réélu député depuis 1978.

Maires de Villeneuve d'Ascq

Liste des maires successifs
Période Maire 1er adjoint Parti Remarque
1970 - 1977 Jean Desmarets divers droite ancien maire de Flers-lez-Lille
1977 - 1983 Gérard Caudron Jean-Michel Stievenard PS élu au 1er tour
1983 - 1989 Gérard Caudron Jean-Michel Stievenard PS élu au 1er tour
mars 1989 - 1995 Gérard Caudron Jean-Michel Stievenard PS élu au 1er tour
juin 1995 - 2001 Gérard Caudron Jean-Michel Stievenard PS élu au 1er tour
mars 2001 - 2008 Jean-Michel Stievenard Robert Vanovermeir PS élu au 1er tour
mars 2008 - 2014 Gérard Caudron Maryvonne Girard Divers Gauche élu au 2e tour

Villeneuve d'Ascq versus Lille et Lille Métropole

Siège de la communauté urbaine à Lille

Villeneuve d'Ascq est depuis ses débuts un des participants clefs de la communauté urbaine Lille Métropole, dont elle est la 4e ville en population. De nombreuses réalisations de la communauté urbaine ont bénéficié à la ville, telles que le Stadium Nord en 1976 ou le VAL en 1983. Cependant, Villeneuve d'Ascq subit, dans une certaine mesure, l'extension de l'influence de sa voisine et partenaire, Lille. Un proche du premier maire de la commune, Jean Desmarets, énonce à propos du travail du maire « Au début, il a fallu qu'il lutte contre la concurrence de Lille, Roubaix et Tourcoing »[6].

En effet, sous l'action d'Augustin Laurent (ancien maire de Lille et plusieurs fois ministre) puis de Pierre Mauroy dans ses différentes fonctions (sénateur du Nord, président de Lille Métropole Communauté urbaine, ancien maire de Lille, ancien Président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et notamment ancien Premier Ministre), l’influence de Lille s'est considérablement accrue au sein de l'agglomération et au-delà. Pourtant, Lille la population de Lille représente moins de 20 % de la population globale de la communauté urbaine. Roubaix et Tourcoing représentent chacune la moitié de la population de Lille, et Villeneuve d'Ascq un petit tiers.

Depuis 1960, les différents maires de Lille ont cherché la fusion volontaire et concertée des communes limitrophes, particulièrement avec celles de gauche. En février 1972 et en juillet 1976, la commune de Villeneuve d'Ascq refuse de se rapprocher de Lille. Cependant Lille absorbera Hellemmes en 1977 et Lomme en 2000.

Lille est parfois accusée de lillo-centralisme par ses détracteurs, car elle est aujourd'hui le siège de nombreuses institutions :

Pour certains, une confusion existe entre l'influence de Lille et celle de la communauté urbaine, celle-ci étant renforcée par la volonté de la communauté urbaine depuis les années 2000 de communiquer uniquement sous l'appellation de Lille Métropole (ou même de Lille tout court) concernant les projets auxquels elle apporte son soutien.

Ainsi, en 2006, le Stadium Nord de Villeneuve d'Ascq, a été renommé en 2006 Stadium Nord Lille Métropole[7]. De même, le musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq a été rebaptisé « musée d'Art moderne Lille Métropole » en 2006. En 1997, la candidature du Nord aux Jeux olympiques d'été de 2004 était connue sous le nom de Lille 2004 ou Les jeux à Lille. Le nom de domaine du nouveau site internet du nouveau stade de la métropole, le Grand stade Lille Métropole, situé à Villeneuve d'Ascq, se nommait d'abord « stadelille.com », avant d'être renommé en « grandstade-lillemetropole.com »[8].

En définitive, l'importance de Villeneuve d'Ascq, comme d'autres villes de la métropole, reste relativement méconnue et masquée par le label Lille.

Quartiers de Villeneuve d'Ascq

La ville qui présente une superficie très importante possède 18 quartiers.

Les quartiers de Villeneuve d'Ascq
Annappes Ce quartier correspond à l'ancien village d'Annappes. Annappes est parfois divisé en deux[9], Annappes village à l'est et Annappes Saint-Sauveur à l'ouest.
Ascq Ce quartier correspond à l'ancien village d'Ascq. C'est un quartier calme habité par de nombreuses personnes âgées, qui a gardé un aspect village avec des petits commerces. On distingue parfois d'Ascq deux petits sous-quartiers : Croix de Wallers au sud et Moulin d'Ascq près de la Résidence.
Brigode Brigode n'existait pas avant la création de la ville nouvelle. C'était un mélange de bois et de marais à côté du Parc du Héron. On y trouvait autrefois le domaine de Brigode, appartenant à des notables d'Annappes, ainsi que le château du Comte de Montalembert. Il abrite aujourd'hui des maisons individuelles, un golf. Un des quartiers les plus verts, c'est aussi un des quartiers qui abrite une population aisée.
Château Ce quartier résidentiel doit son nom au Château de Flers.
Cité Scientifique On y trouve le campus de l'Université de Lille 1.
Cousinerie Quartier au nord du Parc du Héron. On y trouve notamment le Musée des moulins.
Flers Bourg Ce quartier, aussi appelé simplement Flers, correspond à l'ancien village de Flers-lez-Lille. Flers est divisé en deux parties, la partie historique qu'on appelle Flers Bourg et la partie neuve, nommée Flers Neuf.
Flers Breucq Flers Breucq, appelé parfois simplement le Breucq, est un quartier qui s'est essentiellement développé au XIXème siècle, lors de la révolution industrielle, sa proximité avec Roubaix ayant attiré diverses industries aujourd'hui disparues.
Haute Borne Abrite le parc scientifique européen de la Haute-Borne.
Hempempont Au Nord Est de la ville et bordé par la Marque.
Hôtel de Ville Le quartier doit son nom à l'hôtel de ville de Villeneuve d'Ascq qui s'y trouve. C'est un quartier très fréquenté en raison de la présence du centre commercial V2 et du nouveau centre commercial Heron Parc. Le quartier compte de nombreux logements sociaux.
Pont de Bois On y trouve le campus de l'Université Lille III, ainsi que l'unique lycée public de la ville, le lycée Queneau. C'est un quartier populaire qui compte 1200 logements sociaux.
Prés Le quartiers des Près est l'un des derniers de la ville, construit en 1977-1978.
Recueil C'est l'un des quartiers les moins urbanisés et donc l'un des moins peuplés de la ville. On y trouve la centrale d'achat d'Auchan.
Résidence Coincé entre Ascq et Annappes, Résidence est un des quartiers les plus populaires de la ville. Construit entre 1958 et 1970, ces quartier est antérieur à la ville nouvelle, et s'appelait à l'origine Bois Blancs.
Poste Construit entre 1958 et 1970, ces quartier est antérieur à la ville nouvelle. Le quartier est parfois nommé Annappes Poste.
Sart-Babylone On y trouve le centre nautique de Babylone.
Triolo Quartier divisé en deux partie : une partie avec des petites maisons individuelles et des espaces verts, et une partie plus populaire avec des immeubles. On y trouve un petit centre commercial où se trouve le cinéma d'art et essai le Méliès, et la piscine municipale du Triolo.
  • Ces quartiers sont regroupés en 7 conseils de quartiers depuis octobre 2002 :
    • Flers Breucq, Sart-Babylone, Recueil, Hempempont
    • Cousinerie,
    • Flers, Prés, Château
    • Hôtel de Ville, Pont de Bois
    • Ascq, Cité Scientifique, Haute Borne
    • Résidence, Triolo
    • Poste, Annappes, Brigode

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE)
1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
13 867 15 068 19 231 26 178 36 769 59 527 65 320 65 042 61 151
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
  • Villeneuve-d'Ascq compte plus de 62 000 habitants et attire 50 000 étudiants.
  • La moyenne d'âge de la population est de 29 ans.
  • En 2009, plus d'un Villeneuvois sur quatre a moins de 18 ans. Et seulement 17 % de la population a plus de 55 ans.[10]

Evolution de la démographie

Les premières études démographiques réalisées à la fin des années 70, montrent une population villeneuvoise extrêmement jeune avec une « part anormalement importante » des 20-30 ans et logiquement des 0-6 ans[10].

Après vingt ans de forte croissance, la population commence à stagner à partir des années 1990. Puis, entre 1999 et 2006, la ville perd plus de 3 500 habitants. Les démographes expliquent cela par le fait que les enfants nés dans les années 1970 et 1980 ont grandi et ont souvent quitté le domicile familial, sans forcément s'installer à Villeneuve d'Ascq[10].

Technopole

Économie

Diverses grandes entreprises ont leur siège social à Villeneuve d'Ascq, notamment du fait que la commune possède de l'espace, que de nombreux chercheurs y sont basés (notamment à la Cité Scientifique et la Haute Borne) et qu'elle est située à la fois proche du Bénélux et de Paris. On trouve donc notamment à Villeneuve d'Ascq le siège social du géant agro-alimentaire Bonduelle, de la société de crédit Cofidis, de l'entreprise d'articles de sport Décathlon, de la chocolaterie et confiserie Bouquet d'Or (rachetée par Cadbury) ou des chaînes de restauration Flunch, Les 3 Brasseurs, Pizza Paï.

A Villeneuve d'Ascq est aussi présent le siège Europe, Moyen-Orient, Afrique de la société de services informatique Softthinks et le siège social Europe et centre de R&D du groupe alimentaire canadien McCain Foods.

On y trouve aussi la centrale d'achat du géant de la grande distribution Auchan, la direction interregionale Nord de Météo France[11], le centre européen de R&D de Tate & Lyle, britannique leader mondial des ingrédients alimentaire, et un centre de numérisation et de traitement de données du géant informatique américain Xerox.

De 1984 à 1994 une grande usine moderne Bull destinée au montage de micro-ordinateurs [2] était implantée à Villeneuve d'Ascq à la place de ce qui est aujourd'hui Decathlon campus, le siège de Décathlon.

Villeneuve d'Ascq abrite le centre commercial V2. Il est à l'époque de sa création le plus grand centre commercial au nord de Paris et demeure en 2004 la plus grande zone commerciale du Nord-Pas-de-Calais. Une nouvelle surface commerciale contigüe à V2 a ouvert en 2009, Heron Parc, qui devrait être équipé de douze salles de cinéma (UGC), de nombreux restaurants et de 13 000 m² de surface commerciale.

Installations universitaires et scientifiques

Villeneuve-d'Ascq est le premier pôle universitaire de l'Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai et de l'Eurorégion Lille-Flandres.

Bâtiment E de l'École centrale de Lille.

Elle abrite de nombreuses installations universitaires et scientifiques (41 000 étudiants, 2 300 chercheurs):

Enseignement primaire et secondaire

Outre les deux universités, Villeneuve-d'Ascq compte de nombreux établissements d'enseignement.

Établissements publics

Lycées :

  • Lycée Raymond Queneau (Pont de Bois)

Lycées professionnels :

  • Lycée Dinah Derycke (Flers Bourg)

Collèges :

  • Collège Camille Claudel (Cousinerie)
  • Collège du Triolo (Triolo)
  • Collège Léon Blum (Pont de Bois)
  • Collège Molière (Babylone)
  • Collège Arthur Rimbaud (Ascq)

Écoles élémentaires :

  • École Anatole France (Flers-bourg)
  • École Bossuet (Pont de bois)
  • École Calmette (Cousinerie)
  • École Camus (Cousinerie)
  • École Corneille (Poste)
  • École Chateaubriand (Château)
  • École Chopin (Château)
  • École Cézanne (Cousinerie)
  • École Claude Bernard (Pont de bois)
  • École élémentaire Jean Jaurès (Flers-breucq)
  • École La Fontaine (Flers-breucq)
  • École Louise de Bettignies (Annappes)
  • École Mermoz (Résidence)
  • École Paul-Fort (Flers-bourg)
  • École Picasso (Prés)
  • École Pierre et Marie Curie (Ascq)
  • École Prévert (Prés)
  • École Rameau (Résidence)
  • École René Clair (Cousinerie)
  • École Saint Exupéry (Poste)
  • École Taine (Triolo)
  • École Toulouse-Lautrec (Triolo nord)
  • École Verhaeren (Hôtel de ville)
  • École Verlaine (Hôtel de ville)

Écoles maternelles :

  • École Augustin-Thierry (Triolo)
  • École Anatole France (Flers-bourg)
  • École Bossuet (Pont de bois)
  • École Calmette (Cousinerie)
  • École Camus (Cousinerie)
  • École Cézanne (Cousinerie)
  • École Chateaubriand (Château)
  • École Chopin (Château)
  • École Cl. Bernard (Pont de bois)
  • École Corneille (Annappes)
  • École Jean-Jaurès (Flers-breucq)
  • École Jules Verne (Hôtel de ville)
  • École La Fontaine (Flers-breucq)
  • École Léonard de Vinci (Moulin d'Ascq)
  • École Louise de Bettignies (Annappes)
  • École Mermoz (Résidence)
  • École Paul-Fort (Flers-bourg)
  • École Picasso (Prés)
  • École Pierre et Marie Curie (Ascq)
  • École Prévert (Prés)
  • École René Clair (Cousinerie)
  • École Rameau (Résidence)
  • École Saint Exupéry (Annappes)
  • École Taine (Triolo)
  • École Toulouse-Lautrec (Triolo)
  • École Van Der Meersch (Hôtel de ville)
  • École Verlaine (Hôtel de ville)

Établissements catholiques privés

Lycées :

  • Lycée Saint Adrien (Annappes)

Collèges :

  • Collège Saint Adrien (Annappes)

Écoles élémentaires :

  • École Notre Dame (Annapes)
  • École Saint Adrien (Annapes)
  • École Saint Pierre d'Ascq (Ascq)
  • Ecole Cardinal Lienard (Triolo)

Écoles maternelles :

  • École Notre Dame (Annappes)
  • École Saint Pierre d'Ascq (Ascq)
  • Ecole Cardinal Lienard (Triolo)

Autres établissements privés

  • Collège privé communautaire (Sart)


Patrimoine et culture

Architecture et monuments

Architecture civile

Architecture religieuse

Les trois églises les plus vieilles sont les églises catholiques Saint-Pierre de Flers-Bourg (XVe siècle, mais fondations antérieures au XIe siècle), Saint-Sébastien d'Annappes (XIIIe siècle) et Saint-Pierre-en-Antioche d'Ascq (XIXe siècle, basé sur un bâtiment du XVe siècle). L'Église du Sacré-Cœur du Sart a été bâtie en 1875-1876 et aggrandie entre 1937-1939.

La ville nouvelle a vu la création de nombreux nouveaux édifices religieux, notamment l'église multi-cultes La Croisée des Chemins et l'Église Notre-Dame de la Cousinerie construites dans les années 1980 ou l'Église de la Nativité (1963) dans le quartier de la Résidence, toutes construites par l'architecte Maurice Salembier.

La construction d'une grande mosquée a débutée en mars 2007. Elle devrait posséder une salle de prière de 700 m² dotée d'une mezzaninne de 300 m², et d'un minaret de 23 m de haut. Cela devrait en faire la plus grande mosquée au nord de l'Île-de-France.

Musées

Villeneuve d'Ascq possède une offe muséographique importante. Le musée d'Art moderne Lille Métropole, appelé jusque 2006 Musée d'Art moderne de Villeneuve d'Ascq, contient notamment des œuvres de Vassili Kandinsky, Joan Miró, Amedeo Modigliani et Pablo Picasso.

Le Musée du Terroir, situé à Annappes dans la ferme Delporte, explique à ses visiteurs les usages d'autrefois. La ferme du Héron abrite un centre de découverte de la nature et des animaux. Le parc de reconstitution archéologique Asnapio, qui s'étend sur 6 hectares dans la zone du Parc du Héron, retrace l'évolution de l'habitat dans le Nord de la France, du Néolithique à la fin du Moyen Âge. Le Musée des moulins dévoile les aspects techniques de la mouture des grains et de la fabrication de l'huile, les aspects historiques, humains et symboliques liés aux moulins à vent. Le Château de Flers abrite en sous-sol un musée archéologique. Le Musée de plein air illustre quant à lui la large gamme des typologies d’édifices de la région. Le Musée de l'école montre au visiteur ce qu'était la vie d'un écolier Villeneuvois dans les années 1930-1960.

Le Mémorial Ascq 1944 assume le devoir de mémoire envers les victimes du Massacre d'Ascq.

Enfin, le Forum des Sciences François-Mitterrand accueille de nombreuses expositions scientiques et abrite le seul planétarium au nord de l'Île-de-France.

Cinémas, théâtre et salles de spectacle

Villeneuve d'Ascq possède un théâtre scène nationale, la rose des vents, qui propose chaque saison d'octobre à juin plus de cinquantes spectacles différents et plus de cent trente représentations [12]. Il s'agit en grande majorité de pièces de théâtre et de spectale de danse.

Villeneuve d'Ascq possède également plusieurs salles de spectacle, notamment la ferme Dupire (quartier Triolo) qui accueille régulièrement des spectacles musicaux ; la Maison Activites Culture Colloque (MACC), à Cité Scientifique, qui accueille des colloques et des pièces de théâtre ; l'Espace Concorde qui est une salle de concerts. Depuis les années 1980, le Stadium Nord a accueilli de nombreux concerts, notamment Johnny Hallyday, Pink Floyd, Mano Negra ou Marcel et son Orchestre. Le Grand stade Lille Métropole, en construction et qui devrait ouvrir en 2012, comptera 50 000 places et devrait pouvoir accueillir des spectacles internationaux.

La ville possède également deux cinémas d'art et essai, le Méliès et le Kino-Ciné (330 places). Jusque 1998, le cinéma Les Cinq Lumières était situé dans le centre commercial V2. Un complexe UGC-Ciné Cité (12 salles et 2 858 fauteuils) ouvrira ses portes en novembre 2009.

Deux discothèques sont situées dans la ville : La Coupole et Fabrik Club.

Espaces verts et environnement

Au centre de la ville se trouve le Parc du Héron qui compte 110 hectares d'eau et d'espaces verts. Depuis 1995, 73 ha du parc à l'est du lac du Héron sont classés réserve naturelle volontaire, et on y trouve également un important centre de soin pour oiseaux blessés et un verger conservatoire qui conserve diverses espèces d'arbres fruitiers.

Le Parc urbain, qui compte 45 hectares, jouxte le Parc du Héron.

Divers

La ville garde de son passé de nombreux vestiges, sites et équipements.

  • Une médiathèque municipale et des bibliothèques associatives.

Géants de Villeneuve-d’Ascq

Grand-père Guernouillard et Anatole.

Comme beaucoup de villes du Nord, Villeneuve-d'Ascq possède des géants.

On trouvait également à Flers Le Guernouillard (1900-1978) et à Annappes Les Trois Mouffetards.

Sport

Villeneuve-d'Ascq a été élue « ville la plus sportive de France » en 1996 et ville la plus handisportive en 1999. Ce n'est pas un hasard puisque la ville investit énormément dans le sport :

  • 21 700 licenciés dans les clubs sportifs (soit un habitant sur trois).
  • 10,14 % du budget municipal consacrés au sport.
  • 158 associations sportives.
  • 58 disciplines sportive pratiquées.
  • 10,99 hectares de terrains de football et de rugby soient 16 terrains de football et 2 terrains de rugby
  • 5 010 m² d'installations d'athlétisme.
  • 1,2 hectare d'aires de jeux dans les 19 salles de sport,
  • 1,32 hectare de plateaux d'évolution.
  • 27 salles de sport dont 2 920 m² dans les 7 salles des Esum et 1 400 m² dans le complexe du Palacium.
  • 2 piscines (Piscine du Triolo et Piscine de Babylone)
  • 1 base de voile
  • 2 stands de tir
  • 1 jardin d'arc
  • 2 golfs
  • 12 courts de tennis
  • 2 dojos
  • 1 mur d'escalade
  • 1 bourloire
  • 1 boulodrome

On y trouve également le Stadium Nord, qui compte 18650 places, et qui accueille le meeting international d'athlétisme depuis 1988. De plus, c'est là qu'ont lieu les matchs à « domicile » de football de l'Entente Sportive de Wasquehal (Ligue 2) depuis la saison 1997-1998 et du LOSC Lille Métropole (Ligue 1) depuis la saison 2004-2005.

Villeneuve-d'Ascq possède un club dans l'élite sportive, le Villeneuve d'Ascq ESB en Ligue féminine de Basket.

Quelques grands sportifs sont issus de clubs villeneuvois :

  • Sarah Pitkowski et Nathalie Dechy, championnes de Tennis
  • Virginie Platteau, Caroline Chimot et Gaëlle Marais, championnes de Gymnastique Rythmique et Sportive.


Transport

Villeneuve d'Ascq bénéficie d'un important réseau de transports permettant de relier rapidement la majorité des communes de l’agglomération lilloise.

Métro

Le fameux VAL

Les deux lignes du métro de Lille exploitée par Transpole déservent Villeneuve d'Ascq via les stations suivantes :

C'est d'ailleurs à Villeneuve d'Ascq qu'est inauguré le 25 avril 1983 le tout premier métro entièrement automatique au monde à la station Quatre Cantons par François Mitterand. La technologie employée est celle du VAL, qui signifiait « Villeneuve-d'Ascq - Lille » à l'origine[13],[14], et renommé en « Véhicule automatique léger » lors de l'export de cette technologie dans d'autres villes.

Bus

De nombreuses lignes de bus exploitées par Transpole desservent Villeneuve d'Ascq.

  • Bus urbain : lignes 10, 31, 40, 41, 42, 43, 44, 53, Inter-Val.
  • Bus suburbain : lignes 47, 56, 301, 305, 314, 315, 317, 330, 331, 332.

Les principales gares de bus sont Hôtel de Ville, Pont de Bois et Fort de Mons où le métro est aussi présent.

Plus de 71% des bus roulent au gaz de ville et ces derniers sont accessible au personnes à mobilité réduite[15].

Tramway

Rame de tramway

La ligne Lille - Roubaix du Tramway_de_Lille passe au nord de Villeneuve d'Ascq aux arrêts Le Sart et Planche Epinoy. Les arrêts Wasquehal - Pavé de Lille et La Marque sont également très proche de la ville.

Réseau ferroviaire

Gare d'Ascq, vue de l'est

Villeneuve d'Ascq dispose de trois gares ferroviaires : Ascq, Annappes et Pont-de-Bois. Les trains qui s'y arrêtent sont ceux des lignes :

De plus, Villeneuve d'Ascq est à 10 minutes en métro ou en train des gares Lille-Flandres et Lille-Europe, ce qui lui fournit un accès rapides à un dense réseau de lignes régionales, nationales et internationales et permet de rejoindre rapidement les grandes pôles urbains voisins de Paris, Londres, Bruxelles, Cologne et Amsterdam.

Réseau aérien

Le sud de Villeneuve d'Ascq est à environ 5 kilomètres de l'aéroport de Lesquin, aéroport de taille moyenne destiné principalement au transport national, mais qui possède également des vols réguliers vers l'Algérie, le Maroc, l'Espagne, le Portugal et l'Italie. C'est aussi le 3e aéroport français de fret camionné (transport de fret aérien par un véhicule routier) avec plus de 68 000 tonnes en 2007.

Réseau routier

Villeneuve d'Ascq est située au croisement de plusieurs grand axes autoroutiers :

L'A22, l'A23, l'A27 et l'A25 sont entièrement gratuites. L'A1 est gratuite jusqu'à Arras.

Célèbres résidents

à Annappes

Article détaillé : Annappes#Célèbres résidents.

à Ascq

Article détaillé : Ascq#Célèbres résidents.
  • Wuaflart de la Croix, chevalier brigand de la guerre de Cent Ans.
  • Seigneur de Roques, seigneur d'Ascq au XVIe siècle.
  • Jacobs d'Hailly, gentilhomme lillois, seigneur d'Ascq, XVI/XVIIe siècle.
  • Famille Déliot, bourgeois lillois possèdant le fief de la Motte à Ascq vers le XVIe siècle.
  • Famille Le Vasseur, bourgeois lillois possèdant le fief de la Motte à Ascq après les Déliot.
  • Charles Renard, maire d'Ascq en 1790.
  • Charles Louis Desquiens, maire d'Ascq nommé par le préfet en 1800.
  • Georges Louis Archange Delebart, maire d'Ascq au moins de 1941 à 1944.
  • Gaston Baratte, créateur de l'US Ascq, résistant, dirigeant d'un tissage, fusillé d'Ascq en 1944.

à Flers

  • Seigneur du Breucq, vassal du comte de Flandre au XIe siècle.
  • Gilbert de Bourghelles, châtelain de Lille, seigneur de Quiquempois, remplaçant en Flandre de Baudouin IX de Flandre au XIIIe siècle.
  • Colard de Rely, bourgeois, membre de la Chambre des Comptes de Lille, Seigneur des Près au XVe siècle.
  • Les Noyelle, seigneurs de Flers au XVIe siècle.
  • Les Kessel, seigneurs de Flers au XVIIe siècle.
  • Les Baudequin Sainghin, seigneurs de Flers au XVIIIe siècle.
  • Les Diesbach, seigneurs de Flers jusque 1789, bibliographie: S.Calonne. Ladislas, comte de Diesbach de Belleroche (1747-1822) fut le dernier seigneur de Flers. Ses descendants conservèrent le château de Flers jusqu'en 1927.
  • Jean-Baptiste Bonte, maire de Flers en 1790.
  • L. J. Cardon, maire de Flers nommé par le préfet en 1800.
  • Jean Desmarets, dernier maire de Flers, désigné premier maire de Villeneuve-d'Ascq.

à Villeneuve-d'Ascq

  • Gérard Caudron (1945-), maire de 1977 à 2001, puis maire à nouveau depuis 2008, député européen de 1989 à 2004.
  • Jean-Michel Stievenard (1945-), adjoint au maire de 1977 à 2001, maire de 2001 à 2008.

Vie associative

La ville, en raison de sa forte population jeune et étudiante a une activité associative très importante. On y trouve de nombreuses associations connues au niveau national comme par exemple :

Jumelage

Drapeau de la Belgique Tournai (Belgique)
Écosse Stirling (Écosse)
Grèce Chaïdári (en) (Grèce)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge
Drapeau de l'Allemagne Leverkusen (Allemagne)
Pologne Racibórz (Pologne)
Drapeau de la France La Possession, département de La Réunion (France)
Drapeau du Canada Gatineau (Canada)
Bénin Ouidah (Bénin)
Roumanie Iaşi (Roumanie)


Voir aussi

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Références bibliographiques

Notes et références

  1. De Flers à Annappes, Brochure de l'office de tourisme de Villeneuve d'Ascq, 2009
  2. a  et b http://feb-patrimoine.com/projet/usines/usine_villeneuve_asq.htm
  3. http://feb-patrimoine.com/projet/sommaire_histoire/bull_entites.htm
  4. Source : Compte-rendu du Conseil municipal, sur : villeneuvedascq.fr
  5. Résultats des élections municipales de 2008, sur le site de la préfecture du Nord.
  6. Un square Jean-Desmarets à l'ancienne mairie de Flers, La Voix du Nord, L.W, 26 août 2009; cette citation est celle de André Charlet, neveu de l'ancien maire.
  7. http://www.racingstub.com/page.php?page=forumThread&msg=660324
  8. Une requête whois sur Gandi (https://www.gandi.net/whois/details?search=grandstade-lillemetropole.com) montre que le nouveau domaine a été déposé en avril 2009, alors que l'ancien (https://www.gandi.net/whois/details?search=stadedelille.com) avait été déposé en septembre 2008.
  9. http://www.mairie-villeneuvedascq.fr/localisation/cartes/annappes.htm
  10. a , b  et c A quarante ans, ville vieille ou jeune ?, Nord Eclair, Martin Vanden Bossche, 28 aout 2009.
  11. http://france.meteofrance.com/france/accueil/aide/notre_reseau?page_id=2516&16499.path=reseau%252FN
  12. Site officiel de La Rose des Vents, rubrique présentation, 10-2009
  13. Histoire d'un métro, Autour de l'école. Consulté le 18 février 2009
  14. VAL (abréviation de Véhicule Automatique Léger), Larousse. Consulté le 1er mai 2009
  15. Le réseau, site officiel (page consultée le 20 septembre 2008)
  16. Ligne Ascq - Orchies, http://luc.beaumadier.free.fr/france/ascqorch/ascorchindx.html

Liens externes


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