Villepiniste

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Villepinisme

Dominique de Villepin en mai 2008.

Le villepinisme est une tendance ou un courant politique existant au sein de la droite française.

Ce néologisme, apparu dans la presse française en 2005, désigne l'action politique et la sphère d’influence parlementaire de Dominique de Villepin, Premier ministre français de 2005 à 2007 et candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2012[1].

Sommaire

L'étiquette : apparition du terme en 2005

Logo de l'UMP (le slogan a été rajouté en 2009).

Les néologismes « villepinisme » et « villepiniste » apparaissent dès juin-juillet 2005 dans un article de L'Express sur le premier ministre[2] et dans un article du Figaro sur le parlementaire Jean-Pierre Grand, qui revendique cette « étiquette »[3]. Cette dernière est désormais appliquée aux partisans de Dominique de Villepin, alors chef du gouvernement, par opposition aux « sarkozystes », plus nombreux, qui se déclarent partisans du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Fin 2005, on dénombre une vingtaine de députés « villepinistes »[4].
Les deux ministres faisant partie de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), formation politique majoritaire, ces néologismes sont utilisés par la presse pour décrire les tiraillements de la majorité de droite face aux différences politiques des deux hommes, à leur rivalité personnelle, et à la concurrence de leurs projets présidentiels pour 2007[5]. Malgré l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Élysée et le remplacement de Villepin par le sarkozyste François Fillon à Matignon, le terme survit et reste d'actualité pour désigner une fraction de la majorité sous la treizième législature.

Les idées : héritages politiques et place dans la typologie des droites

Les racines gaullistes, chiraquiennes et libérales du mouvement

Avatars républicains de la droite bonapartiste, le chiraquisme et le gaullisme sont au cœur du villepinisme.

Contrairement aux sarkozystes, qui prônent la « rupture » avec le système chiraquien, les villepinistes se réclament de l’héritage du « chiraquisme », c’est-à-dire de la politique menée par Jacques Chirac, président de la république de 1995 à 2007. Ils sont ainsi quelquefois qualifiés de « chiraco-villepinistes »[6]. Cette association se fonde non seulement sur les affinités personnelles entre le président et son ancien conseiller ou sur la proximité idéologique des deux hommes, mais aussi sur leur inimitié commune à l'égard de Nicolas Sarkozy[7].

Jacques Chirac a connu un sommet de popularité lors de son refus d’engager la France aux côtés des Américains dans la guerre d'Irak. Ce refus, exposé par Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, dans son discours à l’ONU du 14 février 2003, est devenu une référence pour les partisans d’une indépendance stratégique et diplomatique de la France.
Cette doctrine de politique étrangère hostile à l’alignement sur les positions américaines rapproche le villepinisme du mouvement gaulliste dont l’UMP est issu. Elle constitue d’ailleurs un des principaux motifs de divergence entre le villepinisme et le sarkozysme, ce dernier étant souvent présenté comme atlantiste et pro-américain (même si le villepinisme compte aussi quelques atlantistes, comme Hervé Mariton[8]). En mars 2009, Dominique de Villepin s'oppose ainsi à la réintégration de la France dans le commandement de l'OTAN, voulue par Sarkozy[9].

Les partisans de Chirac et de Villepin revendiquent également le caractère social et dirigiste du gaullisme contre le libéralisme prôné par Nicolas Sarkozy[10], même si, dans les faits, la politique menée à Matignon par Dominique de Villepin était largement compatible avec les principes du libéralisme économique (privatisation des autoroutes et de différentes entreprises de transport et d'énergies, bouclier fiscal à 60%), et ce malgré les appels du premier ministre à un « patriotisme économique ».
Certains villepinistes, souvent issus de Démocratie libérale, n'hésitent pas à revendiquer cet esprit libéral, qu'ils considèrent compatible au gaullisme[11].

Un courant issu de la « droite bonapartiste » ou de la « droite orléaniste » ?

Selon Christophe Barbier, « c'est chez Napoléon, mais le n° 3, que le villepinisme se cache peut-être[12]. »

Selon l’ancien premier ministre Édouard Balladur, rival de Chirac et mentor de Sarkozy, la rivalité entre les villepinistes et les sarkozystes est l’aboutissement de divergences historiques encore plus anciennes, qui complètent la typologie des droites françaises établie par René Rémond :
« La droite française, depuis le XIXe siècle, est riche de deux courants : un courant jacobin et un courant libéral. Cette ligne de partage existe toujours. En 1995, j’avais insisté sur le fait que la France devait s’ouvrir au monde, à la liberté économique, se réformer. Chirac avait insisté davantage sur la protection, le rôle de l’État »[13].

Cette distinction doit toutefois être nuancée : si le villepinisme est l'héritier, via le gaullisme, de la droite bonapartiste décrite par René Rémond (ce que Balladur appelle le « courant jacobin »), il est toutefois marqué, dans la réalité du pouvoir, par le libéralisme.
De même, la droite orléaniste (celle que Balladur, son représentant en 1995, appelle le « courant libéral ») est moins souvent évoquée pour qualifier la politique sarkozyste que le bonapartisme[14], plusieurs observateurs décelant cette dernière tendance dans l'attitude du président Sarkozy à l'égard du parlement, dans sa méfiance à l'égard des corps intermédiaires et dans sa volonté de contrôler les médias[15].
Or, c'est ce même caractère autoritaire de la droite, inhérent au bonapartisme défini par Rémond, que les commentateurs[12] évoquent à propos de l'obstination villepiniste à vouloir inclure le libéralisme contemporain dans un étatisme intransigeant (obstination constatée notamment lors de la tentative d'imposition du CPE). Sans parler de la passion pour l'époque napoléonienne[16] ou du lyrisme romantique et fantasque très « bonapartiste » de l'ancien premier ministre[17].

Le villepinisme et le sarkozysme, héritiers d'un néo-gaullisme chiraquien conciliant bonapartisme et libéralisme, sont donc plus proches dans leur conception et leur exercice du pouvoir que dans leur rhétorique de positionnement. L'opposition de ces deux courants de la droite réside par conséquent davantage dans les choix stratégiques et les rivalités politiques.

La stratégie : une opposition de droite à Nicolas Sarkozy ?

Des voix discordantes au sein de la majorité

Le député François Goulard est un des principaux animateurs du courant villepiniste à l'Assemblée nationale.

Affaibli par l’échec du CPE et par son opportune mise en cause dans l’Affaire Clearstream, Dominique de Villepin renonce à s’opposer à la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de la république en 2007[18].
Cependant, certains des plus proches partisans du premier ministre, tels le ministre François Goulard (UMP) et le secrétaire d’État Azouz Begag (société civile), refusent de se rallier à Sarkozy et préfèrent soutenir la candidature centriste de François Bayrou (UDF).

Après son départ de Matignon, Dominique de Villepin reste présent sur la scène politique et médiatique, apparaissant dans les médias pour donner son opinion, souvent assez critique, sur la politique de « rupture » mise en œuvre par Nicolas Sarkozy. Il déclare ainsi, en mars 2009 : « La rupture était une erreur. Elle a été un moyen de conquête mais elle ne correspond pas à la réalité du pays et, aujourd'hui, en temps de crise, elle est devenue dangereuse. On a le sentiment qu'il y a une idéologie au pouvoir qui obscurcit la capacité à avancer en rassemblant. Seul doit prévaloir l'intérêt de la France et des Français »[9].

Restés dans le giron de la majorité UMP, les parlementaires villepinistes réélus en 2007 adoptent également cette attitude critique et indépendante à l'égard du chef de l'Exécutif et du gouvernement. Ainsi, un des fidèles de l'ancien premier ministre, le député François Goulard, n'hésite pas à assister au rassemblement contre l'amendement Mariani (tests ADN dans le cadre de la loi sur l'immigration) au Zénith de Paris le 14 octobre 2007[19]. Le 14 février suivant, Dominique de Villepin lui-même signe, aux côtés des grandes figures de l’opposition (Ségolène Royal et François Bayrou), « l'appel républicain » lancé par la revue Marianne contre la politique de Nicolas Sarkozy. Il est suivi dans cette démarche par Jean-Paul Bled et François Goulard[20]. Ce dernier fait partie des six parlementaires UMP (avec les villepinistes Jean-Pierre Grand et Jacques Le Guen, les chiraquiens Henri Cuq et Guy Geoffroy, et le souverainiste Jacques Myard) ayant voté contre la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008. Par leurs prises de position, les villepinistes suscitent l'irritation des amis du président Sarkozy, tel Patrick Balkany qui les décrit avec mépris comme « trois ou quatre connards qui existent seulement à la salle des Quatre Colonnes[21] ».

Une volonté de dissidence au sein de la majorité ?

Le député villepiniste Hervé Mariton, intervenant lors d'une réunion du club « Réforme et Modernité ».

Malgré l'esquisse d'une politique de détente entreprise par Sarkozy dès la fin de l'année 2008 (entrée du villepiniste Bruno Le Maire au gouvernement), la « fronde » villepiniste se réveille en mars 2009 sur la question de la réintégration de la France dans le commandement de l'OTAN : après un dîner parisien le 3 mars à la Maison des polytechniciens réunissant vingt parlementaires de droite autour de Dominique de Villepin[22], dix députés de la majorité refusent, le 17 mars, de voter la confiance au gouvernement Fillon sur cette question de défense et de politique étrangère[23]. Deux semaines plus tard, le 1er avril 2009, cette même question fait l'objet d'un colloque organisé par les villepinistes à l'Assemblée nationale, donnant l'occasion à l'ancien premier ministre de critiquer le sarkozysme et de reprendre une stature de présidentiable dans la perspective de 2012[24], annonçant : « L'élection, ce sont des circonstances qui font qu'elle devient naturelle. Croyez bien, je serai à ce rendez-vous »[25]. Ces intentions semblent se préciser au mois de juin suivant, quand l'ancien premier ministre fait publier chez Plon un essai aux allures de manifeste politique, intitulé La Cité des hommes[26], avant d'annoncer la création de son propre club politique, baptisé « Villepin.fr » puis « Club Villepin » et présidé par l'ancienne ministre chiraquienne Brigitte Girardin[27].

Minoritaire au sein de l’UMP dont il anime le club « Réforme et Modernité », le villepinisme apparaît donc à droite comme un courant d'opposition interne ou une « alternative » à Nicolas Sarkozy.
Il y a peu de risque qu'un groupe parlementaire « villepiniste », dissident du groupe UMP, puisse voir le jour à l'Assemblée nationale, car les partisans de l'ancien premier ministre revendiquent leur place au sein de la majorité[28] en même temps que leur liberté de parole. Néanmoins, l'agrégation des gaullistes mécontents et des déçus du sarkozysme pourrait leur permettre d'atteindre le seuil de quinze (vingt jusqu'en mai 2009[29]) parlementaires, nécessaire à la constitution d'un nouveau groupe[30]. En juin 2009, Dominique de Villepin lui-même a tenu à préciser qu'une dissidence parlementaire de ses partisans ne lui semble pas souhaitable pour le moment : « Si demain il fallait faire un groupe, nous ferions un groupe. Mais c'est parce que nous n'avons pas envie de diviser que nous ne le faisons pas »[31].
L'hypothèse d'une candidature UMP dissidente à la présidentielle de 2012 reste, quant à elle, soumise à l'avenir judiciaire de Dominique de Villepin, qui comparaît à partir du 21 septembre 2009 devant le tribunal correctionnel de Paris pour être entendu sur son rôle dans l'Affaire Clearstream. Dénonçant un procès politique instrumentalisé par Nicolas Sarkozy et destiné à éliminer un rival du président, les Villepinistes soutiennent l'ancien premier ministre[32].

Les partisans : personnalités villepinistes

Les noms en gras sont ceux des six parlementaires les plus fréquemment présentés comme villepinistes et qui ont organisé le colloque du 1er avril 2009.

Références

  1. Bastien Hugues, « Villepin espère être candidat à la présidentielle en 2012 », lefigaro.fr (Le Figaro), 24 avril 2009.
  2. Christophe Barbier et Éric Mandonnet, « Villepin au banc d'essai », L'Express, 13 juin 2005.
  3. Bruno Jeudy, « Jean-Pierre Grand, “villepiniste” déclaré », Le Figaro, 4 juillet 2005.
  4. a , b  et c Bruno Jeudy, « Les porte-voix de Dominique de Villepin à l'Assemblée », Le Figaro, 27 décembre 2005. Parmi une vingtaine de députés soutenant Dominique de Villepin, alors à Matignon, cet article mentionne notamment Hervé Mariton « le libéral », Jean-Pierre Grand « la grande gueule », Georges Tron « l'ex-balladurien », Marie-Jo Zimmermann « la recrue », et Jean-Luc Warsmann « l'expert ».
  5. Stéphane Sahuc, « Le carnet politique », L’Humanité, 17 septembre 2005.
  6. Philippe Goulliaud et Bruno Jeudy, « Résignés, les chiraco-villepinistes se cherchent une place dans la campagne », Le Figaro, 15 février 2007.
  7. Franz-Olivier Giesbert, La Tragédie du président, 2006, p. 379.
  8. a  et b Un des villepinistes les plus médiatisés, Hervé Mariton, s'était déclaré favorable à une intervention américaine en Irak en 2003. Cf. J.F., « Guerre - La condamnation française », L'Humanité, 21 mars 2003. En mars 2009, Mariton se démarque à nouveau des autres villepinistes en votant en faveur de la réintégration de la France dans le commandement de l'OTAN.
  9. a  et b Françoise Fressoz et Patrick Roger, « OTAN : “Le risque, c'est un rétrécissement de notre ambition” », Le Monde, 16 mars 2009.
  10. En janvier 2009, Villepin a évoqué « l'exception sociale française ». En mars 2009, il n'hésite pas à réclamer le retrait, au nom de la « justice sociale », du bouclier fiscal de la loi TEPA, mesure phare du sarkozysme. Cf. Patrick Jarreau, « Villepin et “l'exception sociale française” », Rue89, 29 janvier 2009, et AFP, « Villepin: "un geste de justice sociale" », dépêche du 17 mars 2009.
  11. France info : Émission Parlons Net, « Hervé Mariton entre droite rigide et gauche stupide », interview par David Abiker et d'autres journalistes du député Hervé Mariton, 23 janvier 2009. Lors de cet entretien, Hervé Mariton définit le villepinisme d'une manière très ouverte, voire floue : « C'est un optimisme. C'est une volonté de rassemblement ». À propos du bilan du gouvernement Villepin : « Le villepinisme, c'est aussi une efficacité ». À propos des critiques de Villepin à l'égard de Sarkozy : « Le villepinisme, c'est aussi une franchise ». Dans le même entretien, Hervé Mariton reconnaît, en parlant du club Réforme et Modernité, l'héritage libéral du courant : « Nous sommes des libéraux, historiquement ... et nous le sommes toujours. Il y a d'ailleurs au sein de notre club tout un tas de ce que j'appellerais des “orphelins de Madelin” [...] Et vous avez un certain nombre de gaullistes qui ne se retrouvent pas dans un certain nombre de choix du président de la république ... et l'alliance des deux ne se fait pas si mal. C'est aussi cela le villepinisme ».
  12. a  et b Évoquant la synthèse villepiniste de l'étatisme et du libéralisme, Christophe Barbier estime : « C'est chez Napoléon, mais le n° 3, que le villepinisme se cache peut-être. L'empereur libéral, celui des banques, fut aussi l'auteur de De l'extinction du paupérisme et le thuriféraire de l'action publique, des “grandes infrastructures” ». Cf. Christophe Barbier et Éric Mandonnet, « Villepin au banc d'essai », L'Express, 13 juin 2005.
  13. Stéphane Sahuc, « Tensions exacerbées au sein de la majorité », L’Humanité, 18 octobre 2005.
  14. Selon le villepiniste François Goulard, « Nicolas Sarkozy n’est ni gaulliste, ni libéral, ni centriste : c’est un bonapartiste. ». Cf. Anna Borrel, « François Goulard, le tonton flingueur anti-Sarko », Marianne2.fr, 8 novembre 2007.
  15. Alain Duhamel, La marche consulaire, Plon, 2009.
  16. Dominique de Villepin a écrit une trilogie d'ouvrages historiques sur l'épopée napoléonienne, parue chez Perrin : Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice (2001) - Le soleil noir de la puissance, 1796-1807 (2007) - La chute ou l'Empire de la solitude, 1807-1814 (2008). Sa réflexion sur le pouvoir - et sur l'échec quelquefois héroïque, voire sacrificiel de ce dernier - et sa fascination pour le conquérant corse y transparaissent.
  17. Maurice Szafran, « Villepin ou le bonapartisme chiraquisé », Marianne, 20 mai 2002.
  18. Malgré un affaiblissent dans l'opinion consécutif à l'Affaire Clearstream, Villepin avait annoncé le 6 septembre 2006 au chiraquien Jean-Louis Debré son intention de se présenter à l'élection présidentielle. Or, la levée tardive de l'hypothèse d'une candidature de Chirac et la montée en puissance de la candidature de Sarkozy avait amoindri les chances du premier ministre, qui dut finalement se rallier à contre-cœur à la candidature de son rival le 12 mars 2007. Cf. Philippe Cohen, Richard Malka et Riss, Sarko 1er, Fayard/Vents d'Ouest, 2007, pp. 22-23.
  19. Cyriel Martin, « Les villepinistes : l'opposition dans la majorité ? », Le Point, 23 octobre 2007.
  20. L'Appel républicain de Marianne, sur le site Marianne2.fr.
  21. Bruno Jeudy, « Les villepinistes toujours prêts à manifester leur différence », Le Figaro, 2 novembre 2007.
  22. Jérôme Florin, « Le dîner UMP des anti-Sarkozy », RTL info, 5 mars 2009. Parmi les convives, on retrouve les villepinistes Mariton, Goulard, Grand et Tron ainsi que les députés UMP Guy Geoffroy, Michel Raison, Pierre Morel-A-L'Huissier, Jean-Pierre Giran, Marie-Jo Zimmermann, Jean Ueberschlag, les sénateurs UMP Pierre Jarlier et François-Noël Buffet, et les députés non-inscrits Nicolas Dupont-Aignan et Daniel Garrigue.
  23. « Otan : dix députés UMP refusent la confiance à Fillon », Nouvelobs.com, 18 mars 2009. Si neuf d'entre eux ont manifesté leur désaccord en ne prenant pas part au vote (il s'agit des villepinistes Goulard, Grand et Tron ainsi que de Lucien Degauchy, Guy Geoffroy, Christian Patria, Béatrice Pavy, André Wojciechowski et Yanick Paternotte), le dixième, Franck Marlin, a même voté contre.
  24. Judith Waintraub , « Villepin durcit encore le ton contre Sarkozy », Le Figaro, 1er avril 2009. Outre les six députés villepinistes ayant organisé l'événement, les anciens ministres Yves Guéna, Henri Cuq, Nelly Olin et Brigitte Girardin, ainsi que les députés Yves Censi et Nicolas Dupont-Aignan étaient présents parmi les trois-cent personnes que pouvait contenir la salle Victor-Hugo du sous-sol de l'Assemblée nationale.
  25. AFP, « Otan : Villepin fait salle comble à l'Assemblée et parle ... d'élection », 1er avril 2009.
  26. Samir Tounsi, « Avant Clearstream, Villepin se pose en principal opposant à Sarkozy », AFP, 18 juin 2009.
  27. Sophie Huet, « Villepin crée son propre club politique, baptisé Villepin.fr », lefigaro.fr, 25 juin 2009.
  28. Malgré l'abaissement du seuil requis pour la constitution d'un groupe (de vingt à quinze députés), adopté en mai 2009, Mariton a déclaré que la constitution d'un groupe villepiniste « n'est pas d'actualité ». François Goulard a également déclaré : « On ne fait pas un groupe par humeur. Et nous ne contestons pas le fonctionnement du groupe UMP, qui nous donne une grande liberté ». Voir Sophie Huet, « À l'Assemblée, les nouveaux groupes attendront », lefigaro.fr, 15 mai 2009.
  29. Amendement, présenté le 6 mai 2009 par les députés communistes et verts, qui permet la constitution d'un groupe à partir de 15 députés.
  30. Julien Martin, « L'UMP craint-elle une dissidence villepiniste ? », Rue89, 31 octobre 2007.
  31. Dépêche AP, « Dominique de Villepin crée son club "Villepin.fr" », 24 juin 2009.
  32. Alain Auffray, « Les villepinistes serrent les rangs », Libération.fr, 21 septembre 2009.
  33. Fondateur, le 9 avril 2009, du club « Les Français pour l’Europe », Daniel Garrigue a quitté l'UMP en décembre 2008. Voir Le député de Dordogne Daniel Garrigue quitte l'UMP sur nouvelobs.com, 5 décembre 2008. Consulté le 5 décembre 2008

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