Vivenza

Vivenza

Jean-Marc Vivenza

Jean-Marc Vivenza
Philosophe, écrivain
Époque contemporaine
Naissance : 26 décembre 1957, Vinay (F)
Principaux intérêts : Philosophie, métaphysique et ésotérisme
Idées remarquables : Ontologie négative, mal, vacuité, non-être
Influencé par : Joseph de Maistre, Boehme, Nâgârjuna, René Guénon, Louis-Claude de Saint-Martin, Jean-Baptiste Willermoz, Martinès de Pasqually


Jean-Marc Vivenza, né en 1957 à Vinay (Isère), est un philosophe, écrivain, et musicologue français dont les travaux se sont orientés vers l'ésotérisme. S'étant consacré tout d’abord à la musicologie, il fut également compositeur, chercheur en électroacoustique et théoricien du « bruitisme futuriste ». Il est à présent, après avoir étudié la pensée du docteur bouddhiste indien Nâgârjuna et l'œuvre de René Guénon, plus particulièrement intéressé au martinisme, à la pensée de Jacob Boehme, Joseph de Maistre, Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin et Jean-Baptiste Willermoz.

Sommaire

Expériences musicales

Après des études de philosophie, de musicologie et d'histoire de l'art, Jean-Marc Vivenza travaille dans un premier temps au Musée d'Art Moderne de la ville de Grenoble[1]. Cependant, alors qu'il développait depuis 1976 une étude des principes spécifiques de l'art sonore [2] , en 1983 il fonde l'Electro-Institut, où il poursuit une recherche musicologique centrée sur les conceptions du bruitisme futuriste. [3]

Cet Institut devient à Grenoble [4] , une sorte de centre expérimental de la matière sonore ; c'est là où seront pensées et réalisées les oeuvres fondamentales qui marqueront fortement de par leur radicalité la « musique industrielle » de 1980 à 1990 [5], faisant à l'époque de Vivenza une référence unique à l'intérieur du milieu musical contemporain [6]. Il développe une activité internationale où il donne à entendre et à voir le résultat de ses conceptions sonores et visuelles [7]. Sous son nom patronymique, Vivenza, ce dernier se livrant parfois à des expériences sonores surprenantes [8] , sera plusieurs fois programmé dans de nombreux festivals internationaux de musique d'avant-garde aux côtés de Iannis Xenakis, Brian Eno, Hans-Joachim Roedelius, Laibach, Test Dept, etc. [9]

Il réalise, en 1985, les « Servomécanismes », qui incorporent les notions « bruitistes » du futuriste italien Luigi Russolo (1885-1947)[10], avec les techniques contemporaines d'asservissement acoustique conjuguées à un souci du formalisme visuel. Ces pièces sont aujourd'hui la propriété du Musée d'Art Contemporain de Lyon[11]. Elles ont fait l'objet de nombreuses installations dans plusieurs pays (Allemagne, Hollande, Italie, Japon et États-Unis).

Recherche théorique

Vivenza a toujours cherché à fournir un corpus théorique à sa pratique du bruitisme futuriste. Il a ainsi élaboré une problématique, selon son expression, de « l'essence futuriste de la technique ». Il a engagé depuis ses premiers travaux une réflexion portant sur le sens philosophique de la puissance du négatif. Elle porte sur l'être de la technique, compris comme « forme du devenir dialectique » ; il considère que "la technè est au coeur du Logos, au cœur du dynamisme vital de la matière" [12] , de ce fait pour lui "l'homme ne domine pas la nature par la technique"[13] , il porte simplement à jour des virtualités, des puissances, des forces nocturnes, des principes propres à la substance de « l'être ». [14]

À compter de 1990, alors même qu'il prenait de plus en plus ses distances d'avec le monde de la création contemporaine jusqu'à finalement s'en éloigner presque totalement, Vivenza réoriente son activité vers une réflexion métaphysique dans laquelle il intègre les principales données de ses conceptions antérieures portant sur les forces telluriques et le devenir dialectique de la nature, dans une analyse générale de la puissance du négatif qu'il résume en édifiant une théorie de « l'ontologie négative » qui devient l'objet principal de son activité intellectuelle. Ceci le conduit, après avoir animé pendant quelque temps le cercle philosophique « Hélios » très inspiré par l'œuvre de Julius Evola et de Martin Heidegger, avec son ami le philosophe et poète italien Omar Vecchio (1962-2000)[15], à entamer une étude du nihilisme [16] , en passant par un questionnement du sens de la négation chez les néoplatoniciens, en particulier Jamblique, Proclus et Damascius, sans oublier la théologie négative de Denys l'Aréopagite, qui l'amène à s'intéresser à l'idée de « non-être », de « rien », de « néant », de pure « vacuité » (sûnyatâ) et à se mettre à l'école de celui qui en fut le plus grand théoricien, le docteur bouddhiste indien Nâgârjuna (IIIe siècle).

Ésotérisme

Vers 1993 Jean-Marc Vivenza réincorpore dans son étude la notion de « tradition » se consacrant au passage, par l'écriture d'un dictionnaire, à un examen de l'œuvre de René Guénon et de Jacob Boehme puis, s’apercevant de la pertinence des thèses de l'ésotérisme occidental à propos de la question de l'anthropologie, repense les grands axes de sa métaphysique à la lumière de la pensée de Joseph de Maistre. Cela l’amène à s'intéresser à l'oeuvre de Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin [17] et Jean-Baptiste Willermoz, trouvant dans les principes de l’illuminisme initiatique du XVIIIe siècle, une source doctrinale capable de véritablement « penser » la notion de « chute » (ou « péché originel » selon la terminologie de la théologie chrétienne) et de se confronter aux idées de « corruption » et de « dégradation », thèmes qui reprennent, en l'éclairant, la problématique de « l’ontologie négative », portant à une authentique confrontation avec les racines mêmes du mal par le biais de l'ésotérisme.

Travaux et publications

Livres

  • Nâgârjuna et la doctrine de la vacuité, Éditions Albin Michel, 2001, (2e édition 2009, coll. Spiritualités vivantes).
  • Le Dictionnaire de René Guénon, Le Mercure Dauphinois, 2002 (2e édition 2005), traduction italienne : Arkéios, 2007.
  • Qui suis-je ? Maistre, Éditions Pardès, 2003.
  • Qui suis-je ? Saint-Martin, Pardès, 2003.
  • François Malaval (1627-1719) et la contemplation de la « Divine Ténèbre », Arma Artis, 2004.
  • La Métaphysique de René Guénon, Le Mercure Dauphinois, 2004.
  • B.A.-BA, des Rose+Croix, Pardès, 2005 (2e édition, 2006).
  • Qui suis-je ? Boehme, Pardès, 2005.
  • Le Martinisme, l’enseignement secret des maîtres : Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin, et Jean-Baptiste Willermoz, Le Mercure Dauphinois, 2006.
  • La Prière du cœur selon Louis-Claude de Saint-Martin dit le « Philosophe Inconnu », Arma Artis, 2007.
  • René Guénon et le Rite Ecossais Rectifié, Éditions du Simorgh, 2007, traduction espagnole : Editorial Manakel – Colección Martinista, 2009.
  • La Sophia et ses divins mystères, Arma Artis, 2009.

Articles

  • Le Delta rayonnant au Régime Ecossais Rectifié : « Et Tenebrae eam Non Comprehenderunt », Vers la Tradition, n° 65-67, 1996-1997.
  • Les signes de la désespérance, Colloque, Unesco, 1997.
  • Analyse du Traité sur l’inépuisable Lampe du zen de Torei (1721-1792) et sa vision de l’Eveil, Institut belge des Hautes études chinoises, d’après la traduction de Michel Mohr, Connaissance des Religions, n° 60, 1999.
  • Nâgârjuna : la doctrine de la vacuité (sûnyatâvadâ) comme dialectique de la non-substance, Connaissance des Religions, n° 61-64,2000.
  • Logique et métaphysique dans la pensée de Frithjof Schuon, Dossier H, l'Âge d’Homme, 2002.
  • Le Règne du nominalisme financier, Vers la Tradition, n° 92-93, 2003.
  • Le Mystère de « l'Abîme infini » chez François Malaval (1627-1719), Connaissance des Religions, n° 67-68, 2003.
  • Le sens spirituel de la mort selon la doctrine de l'Illuminisme mystique, La sœur de l'ange, n°3, 2005.
  • Joseph de Maistre et le Régime Ecossais Rectifié, Dossier H, l'Âge d’Homme, 2005.
  • Une réponse selon l'Esprit à la crise spirituelle du monde moderne: exil intérieur et providentialisme, Vers la Tradition, n° 104-105, 2006.
  • Nature déchue de l'homme et essence de la souveraineté, Dualpha, 2006.
  • De l'Image à la Ressemblance selon la perspective métaphysique de la « réintégration » des êtres, Les Cahiers Verts, n°2 nouvelle série, 2007.
  • La Science initiatique de l'homme, Les Cahiers Verts, n°4 nouvelle série, 2009.

Essais

  • Essai d’ontologie négative, vol. I : « l'essence du nihilisme », Hélios,1993.
  • L'Être, La pensée fondatrice, Hélios, 1993.
  • Racines grecques et modernité, Hélios, 1993.
  • Essai d’ontologie négative, vol.II : « Le Rien l'abîme de l'être », Hélios,1995.
  • Nuit, Vérité, Silence, Hélios, 1997.
  • L'Existence, la domination réelle de l’être, Hélios,1998.
  • Le Dévoilement de la réalité, la vérité de la présence, Hélios, 1999.

Études musicologiques

  • La matérialité objective du bruit, Electro-Institut,1983.
  • Espaces sonores collectifs, Electro-Institut,1983.
  • Fondements bruitistes d’action, Electro-Institut,1984.
  • Le Bruit et son rapport historique, l'Oeuvre bruitiste,1984.
  • De la domination formelle à la domination réelle, FER, 1991.
  • Le bruitisme futuriste et sa théorie, Electro-Institut, 1994.
  • Une abstraction subjective : la musique dite « concrète », Electro-Institut, 1994.
  • L’essence futuriste de la technique, Electro-Institut,1997.
  • L'essenza futurista della tecnica, Simultaneita, n°1, 1997.
  • La matérialié dynamique du devenir, Electro-Institut,1999.

Publications

  • L'Oeuvre Bruitiste, n°1 à 3, (1987-1989).
  • Volonté Futuriste, n°1 à 27, (1989-1993).
  • Hélios, n°1 à 13, (1994-2000).

Annexes

Liens externes

Notes et références

  1. museedegrenoble.fr
  2. "Depuis la fin des années 70, Jean-Marc Vivenza met à l'oeuvre un ambitieux processus de réactivation de la pensée bruitiste futuriste. S'inspirant des intuitions fondatrices de l'Art des Bruits, publié en 1913 par Luigi Russolo, cet artiste sonore théoricien (...) ne cesse encore aujourd'hui, d'élargir son champ d'influence sur la musique dite "industrielle"." (David Cantin, Le Devoir, Québec, 14.XI. 1999.)
  3. "La postérité du futurisme est perceptible dans d’autres domaines. En musique Cage affirme que le manifeste de Russolo l’Art des bruits, par la richesse de ses propositions, a été pour lui, dès les années trente, « d’un grand encouragement ». (…) L’Anglais Trevor Horn, qui fonde le groupe The Art of Noise, ou les français Nicolas Frize, Jean Voguet et Jean-Marc Vivenza se réclament d’un héritage idéal du bruitisme futuriste." (Giovanni Lista, Le Futurisme, Editions Saint-André des Arts, 2000, p . 202.)
  4. "L'exploration de ce terrain encore non balisé de l'art devait amener Vivenza soixante dix ans plus tard [après les avant-gardes constructivistes et futuristes des années 1920], à poursuivre les recherches bruitistes dans le cadre de l'Electro-Institut. Etonnant bidouillage opéré sur les sons bruts, auxquels des servomécanismes impriment des trajectoires en boucle, des rotations aléatoires et des fractures. Se découvrent alors de nouvelles capacités dynamiques du son." (Gilles Picard, Quais, n° 6/7, 1987.)
  5. "Actuellement, les recherches et les travaux effectués par le mouvement artistique futuriste au début du siècle sur le bruit, constituent un centre d’intérêt pour certains artistes, dont l’un des principaux représentants est, de mon point de vue, Jean-Marc Vivenza.(...) Les travaux de Vivenza constituent pour moi le prolongement de l'idéologie futuriste recherchant une reconstruction de l'univers par une fusion de l'Art et de la vie où l'Art détermine le contenu de cette fusion selon des critères esthétiques qui lui sont propres." (Michel Sévigny, « Sculpture et Bruits », Université de Québec à Chicoutimi, 1994, p. 28-30.)
  6. "Vivenza reprend l'expérimentation futuriste là où elle s'était arrêtée. Il bénéficie de tout l'apport de la technologie actuelle du son. (...) Bien que ne revendiquant pas l'étiquette de la musique industrielle, il produit pourtant une des seules, pour ne pas dire la seule véritable musique industrielle quant à son matériau sonore (usines, aciéries, etc.)... il en ressort la stylisation d'une méga-usine qui combinerait en un tout unique la multiplicité et la diversité de mille bruits dispersés dans la réalité. De même qu'un film peut en deux heures raconter deux ans d'histoire, par le même raccourci concentrant, Vivenza réunit en une seule mesure de sa musique la totalité de l'univers sonore disséminé dans notre espace industriel.(...) Il est vrai que cette musique est difficilement abordable en dehors de son contexte théorique." (Bernard Gueffier, Notes, n°27, 1985, p. 27.) "La spécificité du travail de Vivenza lui donne une place toute particulière à l'intérieure de la musique industrielle (...) se réclamant de l'héritage historique des Constructivistes russes et Futuristes italiens, il se place sur le terrain du lien théorique avec ces courants. Il est d'ailleurs assez clair au regard des titres et déclarations de Vivenza de se rendre compte de cette prise de position qui, il faut bien le reconnaître, reste unique dans sa radicalité. (...) Principe théorique de guidage indispensable à la compréhension de son travail, il définit la "Matérialité objective du bruit" comme la base fondamentale et centrale de son processus d'élaboration acoustique." (J.-M. Lombart, Des fondements bruitistes à la matérialité objective du bruit, Catalogue du Musée d'Art Contemporain de Lyon, mai 1985, p. 68-69.)
  7. "Vivenza est un "musicien bruitiste" de réputation internationale qui travaille à Grenoble. Ars Electronica [à Linz en Autriche] nous a permis de nous rencontrer. (...) La musique de Vivenza peut être qualifiée de "musique industrielle", et se situe sur un arrière fond théorique très élaboré, celui du futurisme italien et russe, et de la théorie bruitiste de Luigi Russolo. La performance est impressionnante par son radicalisme même. C'est un opéra de la modernité, un hymne tellurique à la machine, au moteur et à l'énergie technologique. (...) Autant ses concerts semblent apocalyptiques, autant sa musique offre un incroyable travail sur la matérialité du son et du bruit. Ce sont des rythmes mécaniques et métalliques à côté desquels Kraftwerk fait de la vales-musette, c'est un monde bio-mécanique, d'une beauté inhumaine et froide." (Christian Jacob, Crystal Lake, 1988, p. 15.)
  8. "Une chose est certaine quand, plus tard, les voûtes romanes ont résonné de la musique « industrielle» échangée entre le compositeur Vivenza à Thaon et l’Américain Croiners à New York, I’impression était plus que curieuse. Plus encore, au fur et à mesure qu’on s’éloignait du bâtiment, d’où débordaient force décibels comme des rotatives tournant à plein régime. On aurait cru l’église comme prise de frénésie, s’encanaillant avec les sons industriels du XXe siècle. Elle d’habitude si paisible dans sa verdure. S’il y a eu parfois ruptures de son ou d’images, malgré une impressionnante machinerie, l’ensemble du programme a pu se dérouler de façon correcte devant un public allant et venant, surpris, enthousiaste ou déconcerté." (Alexandre Xavier, « L’imaginaire par satellite », 23 juin 1987, in Stéphane Barron, Université Paris VIII , Esthétiques, Sciences et Technologies des Arts, 2002, p. 17.)
  9. (Ellen Fullman, Alvin Lucier, Vivenza) Het Apollohuis, Eindhoven, nov. 1985 ; Festival Divergence/Division DMA2 (Esplendor Geométrico, DDAA, Laibach, Vivenza,) Bordeaux, mars 1986 ; Festival Beeldende musik (Max Estly, Terry Fox, Julius, Peter Vogel, Paul Panhuysen, Vivenza), Hasselt avril 1986 ; Festival des Arts Electroniques (François Bayle, Iannis Xenakis, Bernard Zsajner, Vivenza) Rennes, juin 1986 ; Freunde Guter Musik (Étant Donnés, Vivenza) Berlin, oct. 1986 ; Festival "En La Frontera"(Brian Eno, Test Dept, Club Moral, V2 Organisation, "Movement-Time-Space" installation en collaboration avec Vivenza [1] ) Saragoza, juin 1987 ; Audio Art Symposium (Arnold Dreyblatt, Gordon Monahan, Nicolas Collins, Peter Cusack, Lorenç Barber, Vivenza) Ars Electronica im Linzer Brucknerhaus, Linz, sept. 1988 [2] ; Studiecentrum, Cultuurwetenschappen, Eramus Universiteit (Xenakis ensemble, Het Stuttgarter klavier-duo speelt Stockhausen, Ligeti, Messiaen, Vivenza) Rotterdam, nov. 1988 ; Festival Internacional de las Nuevas musicas (Roedelius, Polonio, Neuronium, Vivenza), San Sebastian, avril 1990 ; Shaffy Theater (Bow Gamelan ensemble, Vivenza) Time Based Arts, Amsterdam avril 1990 ; Nouvel Art Européen (Laibach, Vivenza) Bordeaux juin 1990 ; Sound Symposium (Die Audio Gruppe, Atlantic String quartet, Iva Bittova, Gordon Monahan, Richard Martel, Vivenza) St. John's Canada juil. 1990 ; Interzone (Giovanni Fontana, Paul Panhuysen, Bartoloméo Ferrando, Istvan Kantor / Monty Cantsin, Kirsteen Justesen, Orlan, Vivenza) Le Lieu, Québec, oct. 1992 ; etc.
  10. Création sonore de Luigi Russolo sur UbuWeb
  11. Les « Servomécanismes », exposés pour la première fois en mai 1985, font parfois l'objet de présentations ponctuelles au Musée d’Art Contemporain de Lyon.
  12. Cf. J.-M. Vivenza, Une abstraction subjective : la musique dite "concrète", Electro-Institut, "L'oeuvre bruitiste", 1994, p.3.
  13. Ibid. "La technique écrit Vivenza, n'est pas un outil, mais un sujet qui s'inscrit à l'intérieur du mouvement dialectique de la nature." (op. cit., p. 3).
  14. "La révélation de la vérité de l'être passe par la compréhension de l'essence de la technique comme transposition réelle du devenir dialectique de la nature." (Cf. J.-M. Vivenza, L'ontologie de la technique, Conférence, Paris Sorbonne, 1989.)
  15. O. Vecchio, Essenza nichilistica dell'Occidente cristiano, Barbarossa, Milano,1988.
  16. « On connaissait le Vivenza de la musique industrielle, ou celui spécialiste du futurisme, ou celui de la pensée nihiliste, mais [avec Nâgârjuna et la doctrine de la vacuité] c’est le Vivenza philosophe. Vivenza a passé plusieurs années à analyser la pensée de Nâgârjuna, moine bouddhiste des IIe et IIIe siècles, renommé pour être le fondateur de l’école philosiophique dite du ‘‘Milieu’’. On le considère comme la quatorzième patriarche indien dans la succession du Bouddha. » (Richard Martel, Inter, n°79, 2002, p. 79.)
  17. Voir l'analyse critique par Michel Michel de La Prière du Coeur selon Saint-Martin dit le "Philosophe Inconnu", Arma Artis, 2007, dans la Revue en ligne Symbole [3]
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