Volonne

Volonne

44° 06′ 42″ N 6° 00′ 54″ E / 44.1116666667, 6.015

Volonne
Église Saint-Martin de Volonne
Église Saint-Martin de Volonne
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Volonne
Code commune 04244
Code postal 04290
Maire
Mandat en cours
Jacques Bonte
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Moyenne Durance
Site web mairie-volonne.fr
Démographie
Population 1 648 hab. (2008)
Densité 67 hab./km²
Gentilé Volonnais
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 42″ Nord
       6° 00′ 54″ Est
/ 44.1116666667, 6.015
Altitudes mini. 433 m — maxi. 1 244 m
Superficie 24,61 km2

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Voir la carte administrative

Volonne est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Volonnais.[1]

Sommaire

Géographie

Le village est situé à 440 m d'altitude[2].

Communes limitrophes

Accès

Volonne est desservie par la route départementale D 4 et par la route nationale 85 via la route départementale D 404. La commune est à proximité de l'autoroute A51 Val de Durance sortie sortie 21 Aubignosc.

Gares SNCF à Château-Arnoux-Saint-Auban à 5,7 km et Sisteron à 10,4 km, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble).

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Volonne par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[3] :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Strasbourg Bordeaux Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

104 km

(S)

110 km

(S-E)

180 km

(S-O)

205 km

(N)

371 km

(O)

515 km

(N-E)

531 km

(O)

600 km

(N)

685 km

(N-O)

741 km

(N-0)

759 km

(N)

Sismicité

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Les cantons de Banon, La Motte-du-Caire, Noyers-sur-Jabron sont classés en zone 1a (risque très faible), ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Forcalquier, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron, Turriers et Volonne, en Zone 1b (risque faible) et ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis, en zone 2 (risque moyen)[4].

Géologie

Article connexe : Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[5] :

  • la nappe de Digne à l'est[6], au niveau du lobe de Valavoire[7] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Hydrographie

Volonne est traversée par la rivière Le Vanson[8] (ou Le Vançon) en provenance de de Sourribes et se jette dans la Durance[9],[10].

La Durance borde la commune à l'ouest. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[11]) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.

Climat

Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

Volonne est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent heureusement rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à 12,8 °C avec une moyenne maximale de 22,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 30 °C en juillet et 0 °C en décembre et janvier. L'ensoleillement record s'établit à 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inégalement réparties avec un peu plus de vingt-et-un millimètres en juillet et plus de cinquante-quatre millimètres en octobre.

Relevé météorologique de Volonne
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -0,0 0,5 3,0 5,4 8,9 12,8 15,4 15,2 12,0 8,2 3,8 1,1 7,2
Température moyenne (°C) 4,3 6,2 8,2 11,1 15,1 19,3 22,4 22,0 18,0 13,4 8,2 5,2 12,8
Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 15,4 16,9 21,4 25,8 29,3 28,9 24,0 18,5 12,7 9,3 18,5
Précipitations (mm) 26,9 24,3 23,8 44 40 27,9 20,9 32,7 45,9 53,5 52,4 31,7 424
Source : Relevé météo de Volonne[12]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
26.9
 
8.6
-0.0
 
 
24.3
 
10.9
0.5
 
 
23.8
 
15.4
3.0
 
 
44
 
16.9
5.4
 
 
40
 
21.4
8.9
 
 
27.9
 
25.8
12.8
 
 
20.9
 
29.3
15.4
 
 
32.7
 
28.9
15.2
 
 
45.9
 
24.0
12.0
 
 
53.5
 
18.5
8.2
 
 
52.4
 
12.7
3.8
 
 
31.7
 
9.3
1.1
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Urbanisme

Logement

Volonne comptait 943 logements en 2007 (783 en 1999[13]. Les résidences sont de constructions assez anciennes : en 2007 35,3 % des résidences principales dataient d'avant 1949 et 25 % achevées entre 1949 et 1974.

Les résidences principales représentent 742 logements, soit 78,7 % du parc, réparties à 81,4 % en maisons individuelles (86,5 % en 1999) et à 17,8 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[14]. Les propriétaires de leurs logements constituent 66 % des habitants, contre 30 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[15].

Plan d'aménagement

Depuis la séance du conseil municipal du 25 septembre 2009 un Plan Local d'Urbanisme (P.L.U) a été mis en place[16] conformément à l'article R123-1 du code de l'urbanisme. L'élaboration du PLU de Volonne durera au moins deux ans à partir de la prescription par le Conseil Municipal. Il nécessite des études approfondies pour évaluer les hypothèses à retenir afin de définir les choix d'orientations stratégiques pour le territoire de Volonne. Ces choix engageront l'avenir de la commune sur une durée minimale de 10 ans. Ce document est instauré par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000.

Plan de prévention des risques naturels

La commune s'est doté d'un Plan de prévention des risques naturels (PPRN) approuvé, après enquête d'utilité publique, par arrêté préfectoral en date du 7 juin 2004 en application de la loi 87-565 du 22 juillet 1987[17]. La commune n'étant pas à l'abri des risques naturels tels que, incendie, feu de forêt, glissement de terrain ou inondation. De plus la commune n'échappe pas au risque industriel du fait de la proximité de l'usine Arkema de Saint-Auban, site classé SEVESO[18].

La commune a connu de deux inondations et coulées de boue en 1994 qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel[19].

Type de catastrophe Début Fin Arrêté Parution au J.O.
Inondations et coulées de boue 5 janvier 1994 8 janvier 1994 27 mai 1994 10 juin 1994
Inondations et coulées de boue 8 septembre 1994 8 septembre 1994 20 avril 1995 6 mai 1995

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1030 (Ysnardus de Volona), auparavant Volumna, est issu du nom de personne romain Volumnius[20],[21].

Étymologiquement, Volonne viendrait du mot latin Volones (volontaires, aventuriers) surnom qui fut donné aux soldats romains qui s'enrôlèrent volontairement dans l'armée romaine, lors de l'invasion des Gaules par Jules César. D'autres prétendent que Volonne vien de Vallis, qui indiquerait le positionnement du bourg dans la vallée[22].

Histoire

Moyen Âge

En 1125, le territoire fait partie du comté de Provence.

Le nom de la localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030[2].

Au Moyen Âge, l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez) possédait une église à Volonne, peut-être l’église Saint-Martin. Elle percevait les revenus attachés à cette église[23]. Le fief de Volonne est rattaché à la vicomté de Reillanne en 1379 ; il appartenait aux Baux, puis aux d’Agoult (XIVe et XVe siècles, puis aux Valavoire au XVIe siècle et enfin aux Maurel du XVIIe siècle à la Révolution[24]. Ces seigneurs prélevaient un péage sur la route longeant la Durance et reliant Sisteron à Digne[25].

La communauté de Châteauneuf, qui comptait neuf feux au dénombrement de 1315, disparaît au XIVe siècle puis est annexée par celle de Volonne au XVe siècle[24].

Époque moderne

La ville est prise, pillée et incendiée durant les guerres de religion entre 1562 et 1598.

Les siècles suivant furent ceux des constructions. Début du XVIe siècle, la Tour de l'horloge est bâtie, en 1609 construction du Château de Volonne et première moitié du XVIIe siècle, création de l'aqueduc.

Époque contemporaine

La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792[26], les femmes y étaient admises[27].

En 1851, suite au coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés[28]. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement.

En 1885, la commune est touchée par une épidémie de choléra infantile qui cause la mort de douze enfants[29].

Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale. Elle subit également un long exode rural, de 1836 à 1931, perdant plus de la moitié de sa population.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. À cette date, la ville de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du débarquement de Provence. Sisteron et Digne sont libérées le 19.

A partir des années 1930, mais surtout dans les années 1970 et les années 1990, Volonne connait une forte croissance démographique. L'agriculture reste présente et se labellise (AOC).

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[30]). Lors du scrutin de 2008 il y deux tours (tous les conseillers ont été élu au second tour) Jacques Bonte a été réélu conseiller municipal au second tour avec le second total de 473 voix soit 44,16 % des suffrages exprimés . La participation a été de 86,58 % . il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[31].

Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1795 Jérôme Mégy[32]    
         
1806 1810 Joseph Charles Richaud[33]    
         
25 juillet 1849 11 mai 1850 Jean Joseph Pons Béraud[34]   révoqué par arrêté préfectoral
pour avoir assisté à un banquet républicain
         
1870 1870 André Jacques Paulon[35]    
mars 1980 2001 Jacky Mansuy PS  
mars 2001 en cours Jacques Bonte[36] UMP  

Intercommunalité

Volonne est une des huit communes de la communauté de communes de la Moyenne Durance. Le 1er janvier 2005 la communauté de communes de la Moyenne Durance et la commune des Mées se sont regroupés pour former le Pays Durance-Provence[37].

Environnement

La commune dépend du syndicat mixte intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) du canton de Volonne. Le SMIRTOM gère la collecte des ordures ménagères, les colonnes de tri sélectif (cinq à Volonne) et la déchetterie de Château-Arnoux-Saint-Auban[38].

Instances administratives et judiciaires

Volonne est une des neuf communes du canton de Volonne qui totalise 10 397 habitants en 1999 Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du 17 février 1800 au 10 septembre 1926, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Volonne fait partie du canton de Volonne depuis 1793[39]. Volonne fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[40].

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Volonne en 2009[41]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 6,24 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 18,34 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 66,37 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 13,47 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[42]).

Population et société

Démographie

Évolution démographique
Années 1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
Population 73 feux 76 feux 1 095 1 109 980 1 135 1 176 1 278 1 366 1 269
Années 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
Population 1 222 1 129 1 106 1 056 1 038 988 926 927 914 942
Années 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 882 761 778 722 654 683 627 658 747 823
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008 - -
Population 1 039 1 070 1 253 1 309 1 387 1 514 1 643[43] 1 648[44] - -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale à partir de 2006
Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[24] ; Insee[45], EHESS[39] pour les chiffres issus des recensements légaux

Enseignement

La commune dispose d'une école maternelle et d'une école primaire publique[46]. Ensuite les élèves sont affecté au collège Camille Reymond à Château-Arnoux[47],[48]. Ensuite les élèves sont dirigés vers le Lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron[49],[50].

Sports

La commune dispose d'équipements et d'association sportives assez variées : le Football club Volonnais crée en 1948, Judo club de Volonne, société de chasse, Rando'Aéro (planeur), Association Nature, Neige et Loisirs de Volonne (ANNL), Les Raquettes Volonnaises, Association Gymnastique Volontaire, la boule Volonnaise, Association Sportive des Pieds Cassés.

L'équipe du FC Volonne utilise le stade Richaud Tamietti d'une capacité de 1 500 spectateurs et éclairé[51].

Culture

La commune dispose d'une bibliothèque, la Bibliothèque du Château. Les adhérents peuvent aussi emprunter des ouvrages à la Médiathèque de Château-Arnoux-Saint-Auban[52].

Santé

Volonne dispose de médecins, d'un cabinet d'infirmiers, d'un cabinet dentaire, d'un Kinésithérapeute et d'une pharmacie. L'hôpital le plus proche est l'hôpital local des Mées distant d'environ 9 km[53].

Culte

Le culte catholique est pratiqué, le secteur paroissial de Volonne regroupe les paroisses de Volonne et Sourribes, dans le diocèse de Digne Riez et Sisteron[54].

Économie

Revenus de la population et fiscalité des ménages

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 161 € pour 967 foyers fiscaux, seul 53,4 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 30 431 € représentant un impôt moyen de 1 194 € [13],[55].

Population active

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 991 personnes (938 en 1999), parmi lesquelles on comptait 71,2 % d'actifs dont 63,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs (contre 9,2 % en 1999)[56]. En 2007, 24,9 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Volonne, 68,1 % dans une autre commune des Alpes-de-Haute-Provence, 5,8 % dans un autre département et 1 % dans une autre région[57].

Agriculture

La commune de Volonne posséde trois labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence) et huit labels Indication géographique protégée (IGP) (Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de méditérranée blanc, rouge et rosé)[58].

Fromage de Banon

Fromage AOC banon

Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse.

C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[59]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.

Agneau de Sisteron

Agneau de Sisteron élevé sous sa mère

L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[60], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[61],[62].

Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[63].

Huile d'olive de Provence AOC

Huile de Provence AOC

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le 14 mars 2007[64]

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentent au sein de l'oliveraie[64],[65].

Miel de Provence

Miel de lavande

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée tant pour le miel toutes fleurs et que pour le miel de lavande et lavandin[66]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500 dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 T/an soit 8% de la production nationale[67]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au Nord par une ligne Montélimar / Digne avec au Sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[68].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Volonne constitue un point de passage ancien de la Durance, et son pont sur la Durance a une histoire. Le premier pont suspendu est construit en 1846 : il a une seule travée de 99 m de long[69] et large de 3,9 m[70]. Le pont étant construit par un entrepreneur privé, il est soumis à péage jusqu’en 1857[70]. Le pont reste ensuite en usage sans modification majeure jusqu’en 1928 (avec de grosses réparations en 1857, 1885, 1886, 1898 et 1918[70]). Le pont qui le remplace est détruit par la Résistance en août 1944[70]. Un troisième pont est construit en 1949, avec un tablier de 102 m de long et 4,4 m de large. Ce pont a été remplacé par un pont à haubans en 2006, avec un tablier de la même longueur (102 m), mais de 11 m large. Lors de la construction, les ingénieurs se sont servi de l’ancien pont comme point d’appui pour le nouveau[71].

Une partie du système défensif subsiste : il s’agit du chemin de ronde (rue de la Liberté). Il s’élève en rampe à partir de la rue, puis passe à travers les maisons ou entre la maison et l’enceinte. Les deux tours qui dominent le village faisaient aussi partie de l’enceinte fortifiée[72].

La mairie est installée dans un château des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est orné de magnifiques gypseries, des toutes premières années du XVII siècle : croisées d’ogives à culots et consoles ornés de feuillages du hall d’entrée, frontons ornés de monstres à têtes de femmes au-dessus des portes, ainsi que les voûtes en berceau au-dessus des escaliers ornées d’entrelacs, de vases de fleurs, de figures diverses ; enfin, un tableau en relief[73]. Le château est un monument inscrit, alors que ses décors de gypseries sont monument classé[74].

Un aqueduc part du village pour franchir un ravin ; sa datation est difficile (XIe siècle ou XVIe/XVIIe siècles)[75]. Chemin de Salignac, une pierre funéraire date de l’époque antique et porte une épitaphe[76].

L’église Saint-Martin, au cimetière[24], est un spécimen de l’architecture du XIe siècle. Probablement construite après 1050, son histoire est mal connue : il est possible qu’elle ait d’abord été un prieuré (son nom serait Saint-Martin-de-Cornillon à cette époque), dépendant de Saint-Victor de Marseille, puis de la prévôté de Chardavon. Elle sert en tout cas d’église paroissiale au XVe siècle. Pendant les guerres de religion, elle est privée de couverture ; elle n’est refaite que dans la première moitié du XVIIe siècle. En 1830, un incendie détruit à nouveau la toiture, et elle reste dans cet état, la nef encombrée de débris, jusqu’à son signalement par Raymond Collier en 1965. Son classement comme monument historique[77] a permis sa sauvegarde.

De plan basilical (très rare dans le département), elle possède une nef de cinq travées, avec deux bas-côtés de même longueur, qui conduisent à une abside et deux absidioles. Les dimensions dénotent une monumentalité inhabituelle : 24,6 m de long, 10,6 m de large. Elle n’a probablement jamais été voûtée, à la différence des absides, voûtées en cul-de-four, et probablement construites au XIIe siècle. Les pierres utilisées sont de toutes sortes : galets, moellons, grès vert ; les pierres d’angle sont parfois bien taillées. Les claveaux et les pierres des piliers sont soigneusement taillés[78].

La chapelle Saint-Jean-de-Taravon, très petite (elle est presque carrée), a une construction originale : la première travée, très courte, forme une tribune ; les piliers qui la séparent de la travée suivante sont à chapiteaux corinthiens (peut-être des remplois) ; la travée suivante forme le chœur, entouré de trois murs plats à arcatures aveugles. Les murs sont du XIIe siècle, et la chapelle a été remaniée en 1768 (pour diminuer sa taille), lorsque sa voûte a été refaite[79], et en 1889[2]. La chapelle et le sol des parcelles qui l’entourent sont des monuments inscrits[80].

L’église Notre-Dame-des-Salles, qui appartenait au monastère augustin, est l’église paroissiale depuis 1700. Bien que l’établissement soit ancien, dans son état actuel, il est le résultat de la reconstruction qui a suivi l’incendie allumé par les protestants en 1564, reconstruction dont l’essentiel s’est fait au début du XVIIe siècle[81]. La nef, de trois travées, n’est plus couverte par une voûte (effondrée)[82]. Le chœur et une travée du collatéral nord conservent des voûtes sous croisée d’ogives qui peuvent dater de l’ancienne église[81]. Le clocher date peut-être lui aussi de l’ancien état, dans son style alpestre caractéristique (flèche en pierre, encadrée de quatre pyramidions et de quatre gargouilles)[82].

La chapelles des Pénitents, dans le village, est construite dans les premières années du XVIII siècle : voûtée d’arêtes, l’appareillage imite la croisée d’ogives[83].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason Volonne.svg

Blasonnement :
de gueules à deux lettres capitales V dont l'une renversée, entrelacées d'or, enfermant une croisette d'argent posée en cœur[84].

Pour approfondir

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
  • Christian Maurel, André Ailhaud, dit de Volx, héros de l’insurrection républicaine bas-alpine de 1851, p 34-81 de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le 150e anniversaire de la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, Les Mées, 2000
  • Victor Lieutaud, Les Cloches de Volone (sic), 1898), [lire en ligne]
  • Victor Lieutaud, Le Commerce du bois à Volonne sous Louis XIII, 1910, [lire en ligne]
  • Jules Corriol (abbé), Les Cantons de Volonne et de Château-Arnoux pendant la grande Révolution, 1934, [lire en ligne]
  • Saint-Marcel Eysseric, Les Justices de paix des cantons de Volonne et de Château-Arnoux, 1902, [lire en ligne]
  • Camille Reymond, Volonne : sa géographie, son histoire, 1961, [lire en ligne]
  • Jules Corriol (abbé), Comment les familles montent et disparaissent, 1937, [lire en ligne]. Cette étude généalogique concerne, entre autres, la famille des Valavoire (seigneurs de Volonne, Sigonce, Volx, Montlaux et Mallefougasse).
  • Mémoire pour les consuls, habitants et communauté du lieu de Volonne, 1727, [lire en ligne]
  • Normant, Sommaire pour les maire, consuls et habitants de Volonne contre Monsieur Pierre de Maurel, seigneur de Volonne, 1701, [lire en ligne]

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. (fr) Nom des habitants des communes françaises, Volonne sur le site habitants.fr de la SARL Patagos. Consulté le 10 juin 2011
  2. a, b et c Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  3. (fr) Distance entre Volonne et les plus grandes villes Françaises sur le site annuaire-mairie de la société commerciale Advercity. Consulté le 16 juin 2011
  4. Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
  5. Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  6. Carte géologique de la France au 1/1 000 000
  7. La Nappe de Digne et les structures connexes, par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  8. rivière Le Vançon sur le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau SANDRE. Consulté le 16 juin 2011
  9. (fr) Fiche rivière la durance (X---0000) sur le site du service d’administration national des données et référentiels sur l’eau SANDRE. Consulté le 16 juin 2011
  10. (fr) Cours d'eau à Volonne sur le site annuaire-mairie de la société commerciale Advercity. Consulté le 16 juin 2011
  11. La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix
  12. (fr) Relevé météo de Volonne, MSN Météo
  13. a et b (fr) [PDF] Statistiques de la Commune de Volonne, INSEE, juin 2010
  14. (fr)Catégories et types de logements en France Métropolitaine, INSEE, 2007
  15. (fr)Résidences principales selon le statut d'occupation en France Métropolitaine, INSEE, 2007
  16. (fr) PLU de Volonne sur plu-volonne.fr
  17. (fr)[PDF] PPRN de Volonne sur Mairie de Volonne
  18. (fr) Information sur les risques technologiques liés à la proximité de l'usine de Saint-Auban sur Mairie de Volonne
  19. (fr) Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle sur le site de la direction générale de la prévention des risques / ministère du développement durable en partenariat avec Réseau Ideal, Sciences Frontières Production et l´Institut francais des formateurs risques majeurs éducation., 27 mai 2011
  20. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 375
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 10414, p 630
  22. Jean-Joseph-Maxime Féraud, Histoire géographique et statistique du département des Basses-Alpes, Digne, Vial, 1861, 744 p., p. 694 
  23. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72
  24. a, b, c et d Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 208
  25. Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 86 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  26. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
  27. Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 148
  28. René Merle, conférence donnée à l'Escale le 17 février 2008
  29. Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, 3e trimestre 1992, p 210
  30. (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
  31. Résultats élections municipales 2008 à Volonne sur linternaute.com
  32. Christian Maurel, « André Ailhaud, dit de Volx, héros de l’insurrection républicaine bas-alpine de 1851 », p 34-81 de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le 150e anniversaire de la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, Les Mées, 2000, p 43
  33. André Lombard, « Les cannibales de Volonne», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 185
  34. Christian Maurel, op. cit., 46-47
  35. André Lombard, op. cit.
  36. Site de la préfecture des AHP
  37. (fr)Le Pays Durance-Provence sur Mairie de Volonne
  38. (fr) Smirtom du Canton de Volonne sur smirtom04.fr
  39. a et b EHESS, notice communale de Volonne sur la base de données Cassini, consultée le 1er août 2009
  40. (fr) Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence, Ministère de la Justice et des Libertés
  41. (fr) Impots locaux à Volonne, taxes.com
  42. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  43. Insee, population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 9 janvier 2009
  44. (fr) Populations légales 2008 de la commune de Volonne, INSEE
  45. Volonne sur le site de Insee
  46. (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
  47. (fr) Sectorisation des collèges des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 8 novembre 2004
  48. (fr) Site du collège ’Camille Reymond, Académie Aix-Marseille, 2010
  49. (fr) Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence, Académie Aix-Marseille, 2010
  50. (fr) Site de la cité scolaire Paul Arène, Académie Aix-Marseille, 2010
  51. (fr)Fiche et photos du stade Richaud Tamietti sur france.stades.free.fr
  52. (fr)Bibliothèque du Château sur Mairie de Volonne
  53. (fr) Hopitaux proches de Volonne sur actuacity.com
  54. Volonne sur Diocèse catholique de Digne Riez et Sisteron. Consulté le 17 juin 2011
  55. (fr) CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee
  56. Résultats du recensement de la population - 2007 - Emploi - Population active sur site de l'INSEE
  57. (fr) Résultats du recensement de la population - 2007 - Formes et conditions d'emploi sur site de l'Insee
  58. (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Volonne sur INAO
  59. Bernard Teyssandier, Connaître les fromages de France du terroir à la table, éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 63.
  60. (fr) Site officiel de l'agneau de Sisteron sur agneaudesisteron.fr
  61. (fr) Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005 sur agneaudesisteron.fr
  62. (fr) Fiche de l'IGP Label Rouge Agneau de Sisteron, INAO, 20 février 2007
  63. Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
  64. a et b Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC, INAO
  65. Les variétés d'olives
  66. Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
  67. Les apiculteurs en Provence
  68. La transhumance des ruches provençales
  69. le premier pont est également cité par Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 423
  70. a, b, c et d Josette Chambonnet, « Routes, bacs, ponts et chemins de fer », in Chroniques de Haute-Provence : Château-Arnoux, Bulletin de la Société scientifique littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 303, 1987, p 178
  71. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 127-128
  72. Raymond Collier, op. cit., p 317
  73. Raymond Collier, op. cit., p 496
  74. Arrêté des 8 septembre 1987 et du 14 décembre 1992, Notice no PA00080509, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 5 mars 2009
  75. Raymond Collier, op. cit., p 430
  76. Arrêté du 15 juin 1944, Notice no PM04000502, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 5 mars 2009
  77. Arrêté du 20 octobre 1971, Notice no PA00080510, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 5 mars 2009
  78. Raymond Collier, op. cit., p 52-54
  79. Raymond Collier, op. cit., p 149
  80. Arrêté du 30 janvier 1992, Notice no PA00080513, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 5 mars 2009
  81. a et b Raymond Collier, op. cit., p 179
  82. a et b Raymond Collier, op. cit., p 216
  83. Raymond Collier, op. cit., p 190
  84. Banque du Blason

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