Wiglaf de Mercie

Wiglaf de Mercie

Wiglaf (mort en 839) est roi de Mercie de 827 à 829, puis de 830 à sa mort. Il est d'ascendance incertaine : les années 820 en Mercie sont marquées par des luttes dynastiques, et la généalogie de plusieurs rois de l'époque est inconnue. Son petit-fils Wigstan est par la suite qualifié de descendant de Penda de Mercie, et il est donc possible que Wiglaf soit lui-même issu de la lignée de Penda, l'un des plus puissants rois que la Mercie ait connus.

Wiglaf succède à Ludeca, tué en affrontant l'Est-Anglie. Son premier règne est marqué par l'ascension continue du royaume de Wessex, dont le roi Egbert chasse Wiglaf du trône en 829, assumant lui-même le pouvoir pendant une année. Wiglaf reprend le contrôle du pays en 830, probablement par la force, même s'il est possible qu'il soit resté vassal d'Egbert. La Mercie ne reprend jamais le contrôle des petits royaumes du sud-est de l'Angleterre, tombés au pouvoir du Wessex, mais la région du Berkshire revient dans son giron, et peut-être également l'Essex. Les causes sous-tendant les gains et pertes de la Mercie et du Wessex sont incertaines, mais il est possible que le soutien carolingiens se soit porté alternativement des deux côtés. L'indépendance reconquise par Wiglaf ne dure pas : avant le début du IXe siècle, la Mercie est divisée entre le Wessex et les Vikings.

Wiglaf meurt vers 839, et son successeur est probablement Beorhtwulf, bien qu'une tradition indique que son fils Wigmund a brièvement régné. Wiglaf est inhumé à Repton, près de Derby.

Sommaire

Contexte

L'Angleterre à l'époque de Wiglaf

La Mercie a dominé les autres royaumes anglo-saxons durant l'essentiel du VIIIe siècle : Offa, mort en 796, était en son temps le roi le plus puissant de Grande-Bretagne[1]. Coenwulf, qui s'empare du trône peu après la mort d'Offa, parvient à préserver l'influence mercienne sur les royaumes de Kent, d'Est-Anglie et d'Essex[2], opérant de fréquentes incursions au-delà de l'Offa's Dyke, en territoire gallois[3]. Toutefois, la mort de Coenwulf, en 821, marque le début d'une redistribution des cartes en Angleterre[4].

Le successeur le plus vraisemblable de Coenwulf, son frère Ceolwulf, ne règne que deux ans avant d'être déposé[5]. Son successeur, Beornwulf, n'appartient à aucune lignée connue ; il partage son initiale avec les rois ultérieurs Beorhtwulf et Burgred, ce qui marque peut-être leur appartenance à une même famille[6]. La Mercie reste une puissance militaire importante : une chronique galloise, le Brut y Tywysogion, relate une victoire mercienne (probablement remportée par Beornwulf) sur le royaume de Powys en 823, suivie de la destruction de la forteresse de Deganwy. Mais en 825, Egbert de Wessex remporte une victoire décisive sur Beornwulf à la bataille d'Ellendune ; ce dernier meurt l'année suivante lors d'une invasion manquée de l'Est-Anglie. Son successeur, Ludeca, d'ascendance inconnue, envahit à son tour l'Est-Anglie, et meurt lui aussi en bataillant dans ce pays, en 827. Ces défaites successives semblent avoir exacerbé les luttes pour le trône mercien, tandis qu'au sud, la puissance du royaume de Wessex ne cesse de croître. C'est dans ce contexte que Wiglaf monte sur le trône[5].

Ascendance

L'ascendance de Wiglaf est incertaine : deux théories s'affrontent concernant les origines des rois merciens durant cette période. Selon l'une d'elles, le trône est disputé entre différentes branches de la famille royale. À l'appui de cette thèse, on sait qu'au milieu du VIIe siècle, Penda a placé ses parents à la tête des provinces conquises, parmi lesquels peut-être un certain Wigheard, qui apparaît comme témoin d'une charte de la fin du VIIe siècle[6]. Selon l'autre théorie, ce sont des chefs locaux qui s'affrontent pour la succession. Il est possible que les rois soient portés au pouvoir par des magnats locaux, appelés dux ou princeps dans les chartes, auquel cas les rois de Mercie ne seraient rien de plus que des meneurs nobles[7].

Une tradition médiévale conservée à Evesham[8] indique que Wigstan, le petit-fils de Wiglaf, est un descendant de Cenred, le petit-fils de Penda. Wigstan est le petit-fils de Wiglaf et de Ceolwulf Ier ; cette tradition peut être interprétée comme sous-entendant que Wiglaf est un descendant de Penda, mais il est également possible que ce soit en fait son épouse Cynethryth qui provienne de cette lignée[9]. Le nom de Cynethryth apparaît sur deux chartes de Wiglaf, datées de 831 et 836[10],[11], et l'historienne Pauline Stafford note que son nom « paraît rappeler la parentèle de Coenwulf, voire de lignées royales plus anciennes » : une autre Cynethryth était l'épouse d'Offa et la mère d'Ecgfrith, le prédécesseur de Coenwulf. Néanmoins, comme pour Wiglaf, on ne sait rien de certain sur son ascendance[12]. Une autre parenté est mentionnée dans une Vie de Saint Wigstan médiévale, qui affirme que les lignées merciennes en « B » (Beornwulf, Beorhtwulf, Burgred) et en « W » (Wiglaf, Wigmund, Wigstan) sont apparentées[13].

Le fils de Wiglaf, Wigmund, et son petit-fils, Wigstan, ont tous un nom commençant par Wig-[9]. Les dynasties anglo-saxonnes présentent de nombreux exemples de personnes dont les noms présentent cette caractéristique, ce que l'on considère généralement comme impliquant un lien de parenté possible[14]. Les chartes merciennes de la fin du VIIIe – début du IXe siècle présentent de nombreux duces ou praefecti (ealdormen) aux noms similaires, parmi lesquels Wigbald, Wigberht, Wigcga, Wigferth et Wigheard, mais rien ne prouve que ces nobles aient été apparentés hormis la ressemblance de leurs noms[15] Le dernier roi de Mercie, Ceolwulf II, est un autre descendant possible de Wiglaf[16].

Premier règne

L'entrée 825 de la Chronique anglo-saxonne note l'avènement de Wiglaf

L'avènement de Wiglaf est mentionné dans la Chronique anglo-saxonne à l'entrée 827 (datée à tort 825)[17]. L'entrée indique : « Ici Ludeca, roi de Mercie, fut tué, et ses cinq ealdormen avec lui, et Wiglaf lui succéda à la tête du royaume ».

En 829, Egbert de Wessex envahit la Mercie et chasse Wiglaf du trône[18]. La défaite de Beornwulf face à Egbert en 825 avait eu pour conséquence immédiate la disparition de la mainmise mercienne sur les royaumes du sud-est (Kent, Sussex, Essex et Est-Anglie) ; l'échec des expéditions de Beornwulf et Ludeca contre l'Est-Anglie en 826 et 827 consacrent cette perte d'influence[5],[19]. La victoire d'Egbert sur Wiglaf en 829 lui permet d'achever la domination de tout le sud de l'Angleterre[5] ; plus tard la même année, Egbert reçoit également la soumission du roi Eanred de Northumbrie à Dore, sur la frontière nord de la Mercie[20]. Ces événements ont conduit l'auteur anonyme de la Chronique à faire d'Egbert le huitième bretwalda, ou « Seigneur de Bretagne »[18].

La domination d'Egbert sur la Mercie dure jusqu'en 830. Elle dure suffisamment longtemps pour qu'il fasse frapper des monnaies à Londres portant le titre « Rex M », soit « Rex Merciorum », « Roi de Mercie »[21].

Deuxième règne

La Chronique indique qu'en 830, Wiglaf « obtint de nouveau le royaume de Mercie[22] ». Les historiens considèrent généralement le retour de Wiglaf comme marquant la fin de la suzeraineté d'Egbert sur la Mercie[23]. Selon l'historien Frank Stenton, la formulation employée par la Chronique implique probablement que Wiglaf a repris le pouvoir par la force ; en outre, si Egbert avait donné le royaume à Wiglaf, elle en aurait sans doute fait mention[24]. Une charte de 836 prouverait également que Wiglaf est à cette date un souverain indépendant : elle retrace un conseil tenu à Croft, dans le Leicestershire, auquel assistent l'archevêque de Cantorbéry et onze évêques, dont certains venus du Wessex. Wiglaf s'adresse à l'assemblée en disant « mes évêques, duces et magistrats », ce qui implique non seulement un contrôle entièrement rétabli sur son propre royaume, mais aussi un certain degré d'autorité sur les évêques du sud[25]. Il est également significatif que Wiglaf puisse réunir une telle assemblée : si tant est qu'ils en soient capables, les souverains du Wessex ne tiennent pas de tels conseils à l'époque[26],[27].

L'Essex, qui était une dépendance mercienne, retombe peut-être sous le joug du royaume : un roi Sigeric des Saxons de l'Est, décrit comme minister de Wiglaf, est témoin d'une charte dans le Hertfordshire entre 829 et 837[28]. Egbert semble avoir perdu le contrôle des émissions de monnaie de Londres, qui restera mercienne tout au long du second règne de Wiglaf et au-delà[25]. Le Berkshire semble également être repassé dans le giron de la Mercie, bien que cela se soit peut-être produit uniquement après le règne de Wiglaf[5]. Plus surprenant, compte tenu de la puissance nouvelle du Wessex, il semble que la moyenne vallée de la Tamise, qui avait formé le noyau des Gewisse, soit restée fermement aux mains des Merciens[25]. À l'ouest, les Gallois sont à nouveau soumis à une date inconnue avant 853, soit par Wiglaf, soit par son successeur Beorhtwulf[5].

Une charte de 831, qualifiée par Wiglaf de « première année de mon second règne », est émise à Wychbold, près de Droitwich. Il est significatif que Wiglaf n'y fasse aucunement allusion à une quelconque suzeraineté d'Egbert, alors qu'il n'a repris le pouvoir que depuis un an[25] et qu'il y reconnaît sa déposition temporaire[29]. En Est-Anglie, le roi Athelstan émet des monnaies, peut-être dès 827 mais plus vraisemblablement vers 830, après quie le retour au pouvoir de Wiglaf a réduit l'influence d'Egbert. Cette démonastration d'indépendance de la part de l'Est-Anglie n'a rien de surprenant : les défaites de Beornwulf et Ludeca sont probablement à mettre au crédit d'Athelstan[5].

L'ascension subite du Wessex à la fin des années 820 et son incapacité à préserver par la suite sa position dominante ont été étudiées par les historiens à la recherche de causes sous-jacentes[5]. L'effondrement de la Mercie a été attribué à des problèmes dynastiques ; les années 820 ont assurément été une période instable pour la lignée royale[26]. Le manque de détails concernant l'administration de la Mercie et du Wessex rend l'examen d'autres facteurs difficile : on a par exemple suggéré que le Wessex disposait d'un système de tributs stable qui contribua à son succès, ou bien que d'autres éléments jouèrent un rôle capital, comme la population mixte saxonne et bretonne du Wessex, ses frontières naturelles ou des administrateurs compétents[5].

Une autre explication propose que la fortune du Wessex ait été liée à un certain degré au soutien des Carolingiens. Les réseaux commerciaux rhénans et francs s'effondrent dans les années 820-830, et en outre, une rébellion éclate contre Louis le Pieux en février 830, première d'une série qui durera toute la décennie et au-delà. Ces éléments ont pu empêcher Louis de soutenir efficacement Egbert. Ainsi, le retrait de l'influence franque aurait laissé l'Est-Anglie, la Mercie et le Wessex face à face, à la recherche d'un équilibre ne dépendant pas de facteurs extérieurs[5].

Toutefois, le rétablissement de Wiglaf n'est pas total. Egbert a clairement perdu en influence après 830, mais la Mercie ne reprendra jamais le contrôle du sud-est de l'Angleterre, à l'exception possible de l'Essex ; l'Est-Anglie conserve quant à elle son indépendance[5]. Wulfred, archevêque de Cantorbéry au moment de la victoire d'Egbert, semble être resté fidèle à la Mercie : ses monnaies s'arrêtent au moment où débutent les monnaies kentiques d'Egbert. En outre, une charte de 838 montre Egbert acceptant de rendre des terres à l'église de Cantorbéry, ce qui implique qu'il a auparavant saisi ces terres[26]. Le fils d'Egbert, Ethelwulf, règne sur le Kent jusqu'à la mort de son père, et la crainte d'un regain de l'influence mercienne sur le Kent explique peut-être pourquoi il fait don de domaines à l'église de Cantorbéry[5].

Monnaies et chartes

Les monnaies du règne de Wiglaf sont très rares. On peut les diviser en portraits et non-portraits ; parmi ces dernières, seules deux peuvent dater du second règne de Wiglaf. En dehors de cela, il n'existe aucune preuve d'une frappe mercienne avant le règne de Beorhtwulf, le successeur de Wiglaf, qui débute vers 840[30]. Cela pourrait indiquer que Wiglaf est resté soumis à la suzeraineté d'Egbert après 830, même si la plupart des historiens considère que Wiglaf a repris son indépendance[31].

Des chartes du règne de Wiglaf subsistent. L'une d'elles, qui octroie des privilèges au monastère de Hanbury en 836, n'exempte pas les moines de la tâche de construire des remparts, indiquant un souci de défense. Les chartes du Wessex ne montrent pas de telles exemptions avant 846. Ces clauses s'expliquent par l'accroissement de la présence viking en Grande-Bretagne : leurs attaques commencent dès 793, des armées attaquent le Kent en 811, et à partir de 835, les offensives des Vikings commencent à inquiéter les rois du Wessex[32].

Cette même charte de 836 contient l'une des premières références à la trimoda necessitas, l'ensemble de trois obligations que les rois exigent de leurs sujets : la construction de résidences royales, le paiement du feorm, et l'hébergement des serviteurs du roi[33]. Les privilèges accordés ont un prix : Wiglaf et un ealdorman reçoivent des intérêts sur un domaine à vie, et un autre ealdorman reçoit six cent shillings en or[27],[34]. Il est peut-être significatif que, comme pour de nombreuses autres chartes merciennes du IXe siècle, celle-ci octroie des privilèges plutôt que des terres : un siècle auparavant, le chroniqueur Bède le Vénérable remarquait que les dons excessifs de terres aux monastères laissait les rois sans terres à accorder aux nobles ; les rois de Mercie ont pu avoir à réagir à ce problème[27].

Succession

La crypte de Repton où Wiglaf est inhumé (gravure du XIXe siècle)

La date de décès de Wiglaf n'est pas indiquée directement dans nos sources primaires, mais peut être déterminée à l'aide de la chronologie de ses successeurs. La Chronique anglo-saxonne indique que Burgred est chassé de Mercie par les Vikings en 874, après vingt-deux années de règne, et des chartes confirment que Burgred devient roi durant la première moitié de l'année 852. Une liste de rois accorde à son prédécesseur Beorhtwulf un règne de treize années, ce qui est cohérent avec les dates de ses chartes. Il semblerait donc que le règne de Wiglaf s'achève en 839. Une tradition date la mort de Wigstan de 849 et indique que son père Wigmund, le fils de Wiglaf, est monté sur le trône, mais rien ne permet de confirmer cette affirmation, qu'il faut donc prendre avec précautions. L'ascendance de Beorhtwulf est inconnue, mais les tensions dynastiques semblent avoir été un élément constant des successions merciennes, ce qui contraste avec le Wessex, où Egbert fonde une dynastie qui durera sans incident majeur tout au long du IXe siècle[35].

Wiglaf est inhumé à Repton, dans une crypte encore visible aujourd'hui[36]. L'église qui occupait le site à l'époque est probablement bâtie sur ordre d'Æthelbald de Mercie pour héberger la nécropole royale ; Wigstan y est également inhumé[37],[38]. La voûte et les colonnes de la crypte ne sont pas d'origine ; elles datent peut-être de l'époque de Wiglaf plutôt que de celle d'Æthelbald[36].

Annexes

Notes et références

  1. Blair, Roman Britain, p. 274
  2. Yorke, Kings and Kingdoms, p. 121
  3. Kirby, Earliest English Kings, p. 187–189
  4. Kirby, Earliest English Kings, p. 185
  5. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Kirby, Earliest English Kings, p. 189–193
  6. a et b Barbara Yorke (Kings and Kingdoms, p. 119) considère cette allitération comme significative, par exemple.
  7. Voir Keynes, « Mercia and Wessex in the Ninth Century », p. 314-323, dans Brown & Farr, Mercia ; voir aussi Williams, « Military Institutions and Royal Power », p. 304-305.
  8. Macray, Chronicon Abbatiae de Evesham, 1863, cité dans Kirby, Earliest English Kings, p. 191 note 26.
  9. a et b Kirby, Earliest English Kings, p. 190–192
  10. Anglo-Saxons.net: S 188, Sean Miller. Consulté le 21 novembre 2009
  11. Anglo-Saxons.net: S 190, Sean Miller. Consulté le 21 novembre 2009
  12. Stafford, « Political Women in Mercia », p. 42–43, dans Brown & Farr, Mercia.
  13. Yorke, Kings and Kingdoms, p. 120
  14. Par exemple, Barbara Yorke (Kings and Kingdoms, p. 120) étudie les occurrences des éléments Beorn, Berht, Cen, Ceol, Cuth et Wig.
  15. Keynes, « Mercia and Wessex in the Ninth Century », p. 319, dans Brown & Farr, Mercia.
  16. Walker, p. 208, table 1
  17. La plupart des entrées entre 754 et 845 présentent le même décalage de deux années. Voir Swanton, Anglo-Saxon Chronicle, p. 46, note 6.
  18. a et b Swanton, Anglo-Saxon Chronicle, p. 60–61
  19. Yorke, Kings and Kingdoms, p. 122
  20. Stenton, Anglo-Saxon England, p. 95
  21. Blackburn & Grierson, Medieval European Coinage, p. 268
  22. Swanton, Anglo-Saxon Chronicle, p. 62–63
  23. Par exemple, Blair (Roman Britain, p. 219) indique que la Mercie « recouvrit son indépendance », et Yorke (Kings and Kingdoms, p. 122), que la Mercie de Wiglaf était « assurée par [son] contrôle [des] Midlands ».
  24. F. M. Stenton, Anglo-Saxon England, p. 233 et suivantes
  25. a, b, c et d Stenton, Anglo-Saxon England, p. 233–234
  26. a, b et c Patrick Wormald, « The Age of Offa and Alcuin », p. 128, dans Campbell et al., The Anglo-Saxons
  27. a, b et c Patrick Wormald, « The Ninth Century », p. 138-139, dans Campbell et al., The Anglo-Saxons
  28. Yorke, Kings and Kingdoms, p. 51
  29. Kelly, « Wiglaf », Oxford Dictionary of National Biography
  30. Blackburn & Grierson, Medieval European Coinage, p. 292
  31. Williams, « Mercian Coinage and Authority », p. 223–224, dans Brown & Farr, Mercia ; « Military Institutions and Royal Power », p. 305–306
  32. Kirby, Earliest English Kings, p. 210
  33. Stenton, Anglo-Saxon England, p. 289.
  34. Whitelock, English Historical Documents, p. 479.
  35. Kirby, Earliest English Kings, p. 194
  36. a et b Patrick Wormald, « The Age of Bede and Æthelbald », dans Campbell, The Anglo-Saxons, p. 95
  37. Fletcher, Who's Who, p. 98–100, 116
  38. Swanton, The Anglo-Saxon Chronicle, p. 48–49

Bibliographie

  • Mark Blackburn & Philip Grierson, Medieval European Coinage, Cambridge University Press, Cambridge, rééd. 2006 (ISBN 0-521-03177-X)
  • Michelle P. Brown, Carole A. Farr, Mercia: An Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Continuum, 2001 (ISBN 0-8264-7765-8)
  • James Campbell, Eric John, Patrick Wormald, The Anglo-Saxons, Penguin Books, Londres, 1991 (ISBN 0-14-014395-5)
  • Richard Fletcher, Who's Who in Roman Britain and Anglo-Saxon England, Shepheard-Walwyn, Londres, 1989 (ISBN 0-85683-089-5)
  • Peter Hunter Blair, Roman Britain and Early England: 55 B.C. – A.D. 871, W.W. Norton & Company, New York, 1966 (ISBN 0-393-00361-2)
  • S. E. Kelly, « Wiglaf (fl. 827–c.840) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, Oxford, 2004
  • D. P. Kirby, The Earliest English Kings, Routledge, Londres, 1992 (ISBN 0-415-09086-5)
  • Frank M. Stenton, Anglo-Saxon England, Clarendon Press, Oxford, 1971 (ISBN 0-19-821716-1)
  • I. W. Walker, Mercia and the Making of England, Stroud, Sutton, 2000 (ISBN 0-7509-2131-5)
  • Barbara Yorke, Kings and Kingdoms of Early Anglo-Saxon England, Seaby, Londres, 1990 (ISBN 1-85264-027-8)



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