Willard van Orman Quine

Willard van Orman Quine

Willard Van Orman Quine

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Willard Van Orman Quine (25 juin 1908 - 25 décembre 2000) est un philosophe et logicien américain, principal représentant de la philosophie analytique.

Il est notamment l'auteur de Les deux dogmes de l'empirisme, article célèbre de 1951 qui critique la distinction entre analytique et synthétique et de Le Mot et la Chose en 1960 où il propose sa thèse de l'indétermination de la traduction radicale et une critique du concept de « signification ».

Comme l'écrit Diego Marconi, « la pensée de Quine a été un des facteurs qui ont déterminé l’évolution du courant principal de la philosophie anglo-saxonne depuis le néo-positivisme jusqu’à l’ample et variée koiné, désignée sous le nom de "philosophie analytique" »[1].

Sommaire

Biographie

Après l'obtention de sa thèse de philosophie sous la direction d'Alfred North Whitehead à Harvard, il fit en 1931/1932 un voyage en Europe où il assista au séminaire du cercle de Vienne. Il y rencontra notamment Rudolf Carnap et Alfred Tarski. Ses nombreux voyages, dont un long séjour au Brésil, lui fournirent l'occasion de pratiquer plusieurs langues: l'anglais, l'allemand, le français, le portugais, l'italien...

Il fut professeur de philosophie à Harvard de 1956 à sa mort. Il dirigea ou supervisa les thèses de, entre autres, Donald Davidson, David Lewis, Daniel Dennett, Gilbert Harman, Dagfinn Føllesdal, Hao Wang, Hugues LeBlanc et Henry Hiz.

Travaux

Quine contribua à la logique formelle, à la fondation des mathématiques mais aussi à la philosophie du langage et à l'épistémologie. En logique, il est surtout connu pour avoir "simplifié" la théorie des types de Russell en façonnant en 1937 le troublant système de théorie des ensembles New Foundations (NF), dont la consistance reste un des grands problèmes ouverts en logique mathématique. Sa philosophie trouve son origine dans le pragmatisme américain (Peirce, James et Dewey) et dans la critique de l'empirisme logique et du positivisme du Cercle de Vienne, rendue célèbre par son article de 1951 sur « Les deux dogmes de l'empirisme » [2]

Avec l'« épistémologie naturalisée », Quine, dans un point de vue naturaliste, affirme que la philosophie de la connaissance et des sciences constituent elles-mêmes une activité scientifique, corrigée par les autres sciences, et non pas une « philosophie première » fondée sur une métaphysique.

Ce naturalisme s'accompagne de holisme épistémologique, qu'il reprend à Duhem et Poincaré, la thèse selon laquelle toutes nos connaissances se soutiennent mutuellement sans qu'il y ait une fondation unique (ce qu'il résumait souvent en reprenant l'image du navire d'Otto Neurath selon laquelle la science est un navire déjà en mer et qu'il faut réparer à partir des matériaux disponibles sans le reconstruire sur une terre ferme).

Monisme méthodologique

Quine était un « extensionnaliste » pour laquelle toute la logique doit se réduire à l'extension et exclure toute référence à l'intension (compréhension) à distinguer de l'intention. Il a été jusqu'à nier la possibilité d'une logique modale, par un argument de type slingshot.

Cela le conduisit à critiquer le « Mythe de la signification » et à refuser le clivage net entre propositions analytiques et propositions synthétiques. Dans Les deux dogmes de l'empirisme, il soutient que la notion d'analycité ne peut pas être définie clairement : la notion d'analycité s'explique par celle de synonymie nécessaire entre deux termes dans certains contextes, mais en disant cela on présuppose la notion d'analycité (déjà contenue dans "nécessaire"). L'analyse de la notion d'analycité serait donc circulaire.

Alors que l'empirisme de Rudolf Carnap avait un « dualisme » méthodologique entre les conventions logiques et mathématiques et d'autre part les faits, Quine considère qu'on ne peut pas distinguer de manière tranchée ces deux côtés de l'extérieur sans les présupposer.

Indétermination de la traduction et inscrutabilité de la référence

Article détaillé : Le Mot et la Chose (Quine).

Dans Le Mot et la Chose (1960), Quine réfute l'ontologie de Russell et de Frege au nom du principe d'indétermination de la traduction.

« Les philosophes et les linguistes ont toujours dit que la langue est une institution sociale. Ils l’ont, cependant, immédiatement, oublié et ont adopté des notions de signification qui ne sont pas publiquement accessibles […] Quine semble être le premier à prendre au sérieux la nature publique de la langue et à explorer ses conséquences sur la signification et la communication. »[3]

La thèse de Quine repose sur une conception béhavioriste de l’apprentissage de la langue. Selon Quine, l’établissement, l’apprentissage et l’utilisation de la langue reposent strictement sur des données publiquement accessibles, c’est-à-dire sur l’observation du comportement des autres.

« In psychology one may or may not be a behaviorist, but in linguistics one has no choice. Each of us learns his own language by observing other people’s verbal behavior and having his own faltering verbal behavior observed and reinforced or corrected by others. We depend strictly on overt behavior in observable situations. As long as our command of our language fits all external checkpoints, where our utterance or our reaction to someone’s utterance can be appraised in the light of some shared situation, so long all is well. Our mental life between checkpoints is indifferent to our rating as a master of the language. »[4]

Quine en conclut qu’il n’y a rien dans la signification linguistique au-delà des données sur le comportement langagier publiquement accessible des locuteurs d’une langue. La signification d’une expression linguistique est le produit conjoint de toutes les données comportementales qui aident les apprenants et les utilisateurs de la langue à déterminer cette signification[5].

Mais jusqu’à quel point ces données tendent-elles à déterminer la signification des expressions linguistiques? La thèse de l’indétermination de la signification de Quine vise à répondre à cette question[6]. Pour élaborer sa thèse, il compare un apprenant d’une langue à un linguiste de terrain qui entreprend d’élaborer un manuel pour traduire dans sa langue une langue indigène nouvellement découverte, et il se demande dans quelle mesure les données sur le comportement langagier des indigènes tendent à déterminer la traduction des expressions linguistiques de la langue indigène[7].

Les données ultimes auxquelles a accès le linguiste, comme tout apprenant d’une langue, sont des données sur le comportement langagier publiquement accessible des indigènes. Le linguiste élabore son manuel de traduction de la langue indigène par extrapolation conjecturale de ces données. Les « phrases observationnelles » sont la porte d’entrée du linguiste à la langue indigène. Ce sont des phrases, comme « Ceci est un lapin. » ou « Il pleut. », qui dépendent assez strictement des situations concomitantes publiquement accessibles et sur lesquelles la plupart des membres d’une communauté peuvent s’accorder.

Le linguiste cherche d’abord à traduire de telles phrases. Pour déterminer qu’une phrase indigène est « observationnelle », le linguiste énonce lui-même cette phrase dans diverses situations en présence de divers indigènes et vérifie si ceux-ci donnent leur assentiment ou leur dissentiment à l’énonciation. Si les indigènes donnent leur assentiment ou leur dissentiment à cette énonciation uniquement dans certaines situations publiquement accessibles, le linguiste conclut que cette phrase est observationnelle et il la traduit par une phrase à laquelle il donne son assentiment ou son dissentiment dans des circonstances semblables. Ainsi, les données sur le comportement langagier des indigènes déterminent la traduction des phrases observationnelles.

La plupart des phrases, cependant, ne sont pas observationnelles, c’est-à-dire qu’elles ne font pas l’unanimité dans une communauté et qu’elles ont peu rapport avec les situations concomitantes publiquement accessibles. Ainsi, le linguiste ne peut s’appuyer sur les situations concomitantes pour traduire de telles phrases. Il s’appuie sur sa traduction des phrases observationnelles de l’indigène. Certains segments des phrases non observationnelles, ou phrases théoriques, se trouveront dans les phrases observationnelles de la langue indigène. Il considérera ces segments comme des mots et les traduira en s’appuyant sur la traduction des phrases observationnelles complètes. Ensuite, sur la base de la traduction de ces mots, il interprétera les phrases non observationnelles de la langue indigène dans lesquelles se trouvent les mots. Ainsi, pour traduire ces phrases, le linguiste aura recours à des « hypothèses analytiques ».

Récapitulons. Le point de départ de la traduction de la langue indigène, nous l’avons vu, est la traduction des phrases observationnelles. Pour traduire ces phrases, le linguiste pose des hypothèses reposant directement sur les données disponibles, soit les données sur le comportement langagier des indigènes. Ensuite, afin d’interpréter les phrases théoriques de la langue indigène, le linguiste doit projeter des hypothèses analytiques. Ces hypothèses ne reposent pas directement sur l’observation du comportement des indigènes dans des circonstances publiquement observables. Elles tirent leur justification ultime du fait qu’elles sont compatibles avec les phrases observationnelles.

Or, d’après Quine, si des données ne se rapportent pas directement à une hypothèse, mais uniquement aux conséquences observationnelles de celle-ci, cette hypothèse est sous-déterminée par les données, c’est-à-dire qu’il peut y avoir une autre hypothèse qui est incompatible avec elle et, néanmoins, compatible avec toutes les données concevables[8]. Donc, étant donné que les données sur le comportement langagier des indigènes se rapportent aux conséquences observationnelles des hypothèses analytiques, soit à des phrases observationnelles, il s’ensuit, selon Quine, que les hypothèses analytiques sont sous-déterminées par ces données.

Comme la traduction des phrases théoriques de la langue indigène repose sur des hypothèses analytiques, Quine en conclut qu’elle est aussi sous-déterminée par les données sur le comportement langagier des indigènes. Ces données sont trop pauvres pour fixer la traduction des phrases théoriques de cette langue. Différents manuels pour traduire ces phrases peuvent être élaborés de telle manière qu’ils soient tous compatibles avec les données sur le comportement langagier des indigènes et, cependant, intuitivement incompatibles entre eux. (Dans un nombre incalculable d’endroits, ces manuels sembleront diverger. Les interprétations qu’ils donneront respectivement d’une phrase théorique donnée de cette langue seront des phrases théorique de la langue de fond ne se trouvant les unes envers les autres en aucune sorte de relation d'équivalence intuitivement plausible, pour lâche qu’elle soit.)

Comme nous l’avons vu, les données sur le comportement langagier des indigènes déterminent la traduction des phrases observationnelles. Doit-on en conclure que la traduction des termes qui se trouvent dans ces phrases est également déterminée par ces données? Par exemple, imaginons que « Gavagai » est une phrase observationnelle de la langue indigène qui se traduit par « Voila un lapin ». Selon Quine, il y a beaucoup d’autres phrases de notre langue qui sont toutes compatibles avec les données sur le comportement langagier des indigènes : « Il y a une partie non détachée de lapin. », « Il y a une matérialisation de la lapinitude. », « Il y a une étape de la vie d’un lapin. », « Cet endroit se trouve à deux kilomètres à droite d’un point de l’espace situé à deux kilomètres à gauche d’un lapin. », etc. En effet, chaque fois que l’indigène donne son assentiment à « Gavagai » en présence d’un lapin, il donne simultanément son assentiment à « Gavagai » en présence d’une partie non détachée de lapin, d’une matérialisation de la « lapinitude », d’une étape de la vie d’un lapin, d’un endroit se trouvant à deux kilomètres à droite d’un point de l’espace situé à deux kilomètres à gauche d’un lapin, etc.

Ainsi, si le linguiste arrive à la conclusion que « gavagai » est un terme, alors pour déterminer s’il s’agit d’un lapin, d’une partie non détachée de lapin, d’une matérialisation de la « lapinitude » ou d’une étape de la vie d’un lapin, il sera obligé de demander à l’indigène : « Est-ce que ce gavagai est le même que l’autre? », « Est-ce que ceci est un gavagai ou deux? », etc. Mais, pour pouvoir poser de telles questions, le linguiste doit traduire les particules et les constructions grammaticales de sa langue dans la langue indigène. Et pour les traduire, il doit formuler des hypothèses analytiques. Ces hypothèses, nous l’avons vu, vont au-delà des données et sont donc sous-déterminées par elles. Quine en conclut que les données sur le comportement langagier des indigènes ne suffisent pas à déterminer que « gavagai », en tant que terme, se traduit par « lapin » et non pas par « partie non détachée de lapin », « matérialisation de la lapinitude », « étape de la vie d’un lapin », etc. La traduction des termes de la langue indigène est sous-déterminée par les données sur le comportement langagier des indigènes. Différents manuels pour traduire les termes de la langue indigène peuvent être élaborés de telle manière qu’ils soient tous compatibles avec ces données et cependant intuitivement incompatibles entre eux.

Quine voulait savoir, nous l’avons vu, jusqu’à quel point les données sur le comportement langagier des locuteurs d’une langue tendent à déterminer la signification des expressions de cette langue. Nous sommes maintenant en mesure de voir comment Quine répond à cette question. Selon lui, puisque la traduction des phrases théoriques et des termes de la langue indigène est sous-déterminée par ces données et que les données ultimes qui aident le linguiste à traduire les expressions de la langue indigène sont les mêmes que celles qui aident tout apprenant d’une langue à déterminer la signification des expressions linguistiques, soit des données sur le comportement langagier des locuteurs, il s’ensuit que la signification des phrases théoriques et des termes d’une langue est sous-déterminée par ces données.

Les données sur le comportement langagier des locuteurs sont trop pauvres pour déterminer une seule interprétation correcte des phrases théoriques et des termes d’une langue. En d’autres mots, il y a plusieurs interprétations possibles des phrases théoriques et des termes d’une langue dans une langue de fond (c'est-à-dire la méta-langue dans laquelle nous parlons de la langue objet en question, laquelle méta-langue peut être une extension de la langue objet ou d’une langue complètement différente), ou, en d’autres mots, plusieurs manuels possibles d’interprétation de ces expressions linguistiques (que ce soit un manuel pour interpréter les expressions d’une langue dans la même langue, ou bien dans une autre langue, dans lequel cas il s’agit d’un manuel de traduction), qui sont tous corrects, c’est-à-dire tous compatibles avec les données sur le comportement langagier des locuteurs, et, cependant, intuitivement incompatibles entre eux. À l’exception des phrases observationnelles, toute expression linguistique peut recevoir différentes interprétations dans différents manuels d’interprétation d’une langue qui sont toutes correctes, soit toutes compatibles avec les données sur le comportement langagier des locuteurs, et, cependant, intuitivement incompatibles entre elles. Telle est la thèse de l’indétermination de la signification de Quine[9].

Mais, la thèse de Quine n’est-elle pas alors simplement contradictoire? Il estime que sa thèse est une réduction à l’absurde de notre conception intuitive de la signification[10]. Selon cette conception, la signification serait indépendante des langues et déterminée dans l’esprit des locuteurs au-delà de ce qui peut être implicite dans leur comportement publiquement accessible. Quine nomme cette conception le « mythe du musée »[11]. D’après le mythe du musée, une signification est liée à une expression de la langue de la même façon qu’une peinture exposée dans un musée est liée à son étiquette. Et deux expressions d’une même langue ou de langues différentes sont équivalentes si elles sont liées à une même signification, comme deux étiquettes qui sont liées à la même peinture. Ainsi, dans le contexte de la traduction, il est ordinairement admis qu’une expression possède une signification et qu’une autre expression est sa traduction si elle a la même signification. Cette conception de la signification, nous le voyons maintenant, nous mène directement à une contradiction.

Quine conclut de la thèse de l’indétermination de la signification que parler de l’interprétation correcte ou la signification d’une expression d’une langue, à l’exception des phrases observationnelles, est dépourvu de sens sauf relativement à un manuel d’interprétation de cette langue. À l’exception des phrases observationnelles, nous n’avons que des notions relatives de la signification[12].

Relativité de l'ontologie

Quine a formulé un critère d'engagement ontologique pour toute théorie, quelles que soient les formulations logiques : une théorie est engagée à poser comme « entités » dès qu'elle pose des critères d'identité et de distinction et dès que la formulation en logique du premier ordre quantifierait sur ces termes. Être c'est être la valeur d'une variable liée et on ne doit pas admettre d'entité sans pouvoir donner un critère d'identité. On voit ici tout l'enjeu d'avoir le langage le plus parcimonieux et le moins ambigu possible, puisque notre ontologie dépendra entièrement des formes de notre langage. La notation canonique que Quine cherche à établir dans Le mot et la chose a justement pour but de montrer quels sont les objets dont nous devons nécessairement poser l'existence et ceux dont nous pouvons nous passer, sachant que la suppression de toutes les entités inutiles est la ligne de conduite de Quine. Celui-ci défend en effet l'usage du rasoir d'Ockham: "ne pas multiplier les entités sans nécessité".

Si la signification des phrases et la référence des termes sont indéterminées, cela a pour conséquence que l'ontologie de toute théorie est relative à un « manuel de traduction », à un système global de théories qui se soutiennent mutuellement.

Cette thèse de holisme épistémologique fut défendue par Pierre Duhem et est appelée « Thèse de Duhem-Quine » : il n'est pas possible de réfuter une théorie par un simple fait isolé car il serait possible logiquement d'effectuer d'autres aménagements dans le système. Ici, Quine vise le réductionnisme du Cercle de Vienne, pour qui toute proposition théorique peut être analysée comme portant sur une seule expérience sensible du sujet. Le holisme rejette la correspondance biunivoque entre énoncé théorique et sensation. Une sensation peut déterminer plusieurs énoncés théoriques et réciproquement.

Les théories scientifiques sont « sous-déterminées empiriquement ». Les expériences et les observations sont informatives mais ne sont pas suffisantes pour trancher entre les théories. Il faut ajouter des critères pragmatiques de simplicité, de parcimonie ontologique, de conservation des théories antérieures.

Quine commença son œuvre comme un « nominaliste » (« hyper-extensionaliste » au sens de Nelson Goodman) qui refusait les Ensembles mathématiques au nom de cette parcimonie de l'ontologie. Mais il fut persuadé par son naturalisme que les sciences de la nature avaient besoin de structures mathématiques. Il formula ainsi un argument dit d'« indispensabilité » contre le Nominalisme : la philosophie ne peut imposer aux sciences un critère et si les sciences ont besoin d'ensembles et ne peuvent pas les réduire, alors il faut les accepter.

Œuvres

  • Word and Object, The MIT Press, 1960
  • Le Mot et la Chose, trad. J. Dopp & P. Gochet, Avant-propos de P. Gochet, Paris, Flammarion, coll. "Champs", 1977, 399 p.
  • Relativité de l'ontologie et autres essais, 1977, réédition avec une présentation par S. Laugier, Paris, Aubier, coll. "Philosophie", 2008, 188 p.
  • Elementary Logic, New York, Harper & Row, 1965
  • Éléments de logique
  • Méthode de logique
  • Philosophie de la logique
  • "la signification", dans La poursuite de la vérité, trad . M Clavelin (Paris: Seuil, 1993), chapitre 8 (p. 65-92)
  • Logique élémentaire, trad. J. Largeault & B. Saint-Sernin, Paris, Armand-Colin, coll. "U2", 1972, 224 p.
  • S. Laugier (sous la dir.), Du point de vue logique. Neuf essais logico-philosophiques, Paris, Vrin, coll. "Bibliothèque des textes philosophiques", 2003, 254 p. Ce livre contient:
    • Avant-propos (1980); Avant-propos de la seconde édition; Préface de la première édition
    1. De ce qui est
    2. Deux Dogmes de l'empirisme
    3. Le problème de la signification en linguistique
    4. Identité, ostension et hypostase
    5. Nouveaux fondements pour la logique
    6. La logique et la réification des universaux
    7. Notes sur la théorie de la référence
    8. Référence et modalité
    9. Signification et inférence existentielle
  • « On the reasons for Indeterminacy of translation », The Journal of Philosophy, vol. 67, no. 6, 26 mars 1970, p. 178-183.
  • « Indeterminacy of Translation Again », The Journal of Philosophy, vol. 84, no. 1, janvier 1987, p. 5-10.

Notes et références

  1. Diego Marconi, La philosophie du langage au XXe siècle, L'éclat, 1997, p. 89. [lire en ligne]
  2. Blain, Jean, Gavagai, le lapin!, Lire, avril 2008.
  3. [Traduction] FOLLESDAL, Dagfinn, « Meaning and Experience », Madralin, le 10 au 19 août 1999, [lire en ligne], p. 1
  4. QUINE, W. V. « Indeterminacy of Translation Again », The Journal of Philosophy, vol. 84, no. 1, janvier 1987, p. 5.
  5. FOLLESDAL, Dagfinn, « Indeterminacy and Mental States », dans Robert Barret et Roger Gibson (dir.), Perspectives on Quine, Oxford, Blackwell, 1990, p. 103.
  6. QUINE, W. V. Word and Object, Cambridge Massachusetts, The M.I.T Press, 1960.
  7. GIBSON, Roger, Enlightened Empiricism, Tampa, University of South Florida Press, 1988.
  8. FOLLESDAL, Dagfinn, « Indeterminacy and Mental States », dans Robert Barret et Roger Gibson (dir.), Perspectives on Quine, Oxford, Blackwell, 1990, p. 104.
  9. WEIR, Alan, « Quine on Indeterminacy » dans Ernest Lepore et Barry C. Smith (éditeurs) The Oxford Handbook of Philosophy of Language, Oxford: Oxford University Press, 2006. Chapitre onze, p. 233-249., [en ligne], [1] p. 2-4.
  10. WEIR, Alan, « Quine on Indeterminacy » dans Ernest Lepore et Barry C. Smith (éditeurs) The Oxford Handbook of Philosophy of Language, Oxford: Oxford University Press, 2006. Chapitre onze, p. 233-249., [en ligne], [2] p. 5.
  11. QUINE, W. V. Ontological Relativity and Other Essays, New York, Colombia University Press, 1969, p.27.
  12. WEIR, Alan, « Quine on Indeterminacy » dans Ernest Lepore et Barry C. Smith (éditeurs) The Oxford Handbook of Philosophy of Language, Oxford: Oxford University Press, 2006. Chapitre onze, p. 233-249., [en ligne], [3] p. 5.

Bibliographie

  • Follesdal, Dagfinn, « Indeterminacy and Mental States », dans Robert Barret et Roger Gibson (dir.), Perspectives on Quine, Oxford, Blackwell, 1990, p. 98-109.
  • Follesdal, Dagfinn, « Meaning and Experience », Madralin, le 10 au 19 août 1999. [lire en ligne]
  • Gibson, Roger, Enlightened Empiricism, Tampa, University of South Florida Press, 1988.
  • Gibson, Roger, « Radical translation and radical interpretation » dans E Craig (dir.), Routledge Encyclopedia of Philosophy, London, Routledge, 1998. [lire en ligne]
  • P. Gochet, Quine en perspective: essai de philosophie comparée, Paris, Flammarion, coll. "Nouvelle bibliothèque scientifique", 1978, 229 p.
  • P. Gochet, Ascent to truth. A critical examination of Quine's philosophy, Munich, Philosophia Verlag, 1982
  • Hookway, Christopher, Quine, Cambridge, Polity Press, 1988.
  • S. Laugier, L'apprentissage de l'obvie. L'anthropologie logique de Quine., Paris, Vrin, 1992
  • J.-M. Monnoyer (éd.), Lire Quine. Logique et ontologie, Paris/Tel Aviv, Édition de l'éclat, coll. "Lire les philosophies", 2006, 215 p. Contributions de Pascal Engel, Paul Gochet, Martin Montminy, Denis Vernant, Joseph Vidal-Rosset.
  • Ornstein, Alex, « Quine, Willard Vann Orman » dans E. Craig (dir.), Routledge Encyclopedia of Philosophy, London, Routledge, 1998. [lire en ligne]
  • Weir, Alan, « Quine on Indeterminacy » dans Ernest Lepore et Barry C. Smith (éditeurs) The Oxford Handbook of Philosophy of Language, Oxford: Oxford University Press, 2006. Chapitre onze, p. 233-249. [lire en ligne] [pdf]

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