1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler

1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler

En attendant la fin du recyclage, il peut être utile de consulter, pour replacer cette unité dans son contexte :

Article détaillé : Waffen-SS.

1re Division SS Leibstandarte
Adolf Hitler
1divss.gif

Période 1933Mai 1945
Pays Flag of the NSDAP (1920–1945).svg Allemagne
Branche Schutzstaffel SS SVG1.1.svg Waffen SS
Guerres Seconde Guerre mondiale
Commandant 1939 : général Sepp Dietrich

La 1.SS Panzer-Division Leibstandarte Adolf Hitler, (littéralement : « division garde du corps d’Adolf Hitler »), abrégée LSSAH ou encore LAH, était une unité des Waffen-SS. Elle tint le double rôle d’unité de protection du Führer et de formation de combat. À ce titre, elle fut présente sur tous les théâtres d’opérations, à l’exception de l’Afrique du Nord.

Comme son nom le suggère, la Leibstandarte est née aux débuts du parti Nazi, en tant que garde personnelle d’Hitler. Comme la Waffen SS évolua et devint de plus en plus grande et importante au fil des années 1930, la Leibstandarte se développa à fur et à mesure jusqu'à devenir une Panzer-Division, et reçut sa désignation finale le 22 octobre 1943. Un détachement de la LSSAH était en permanence avec Hitler et assurait sa sécurité.

Connue pour s'être illustré à de nombreuses reprises sur le plan militaire, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses exactions et crimes de guerre. En particulier, son nom reste associé au massacre de Baugnez-Malmedy.

Sommaire

Histoire

Naissance

La LSSAH est officiellement fondée le 17 mars 1933 par l’officier SS Josef "Sepp" Dietrich, garde du corps personnel d’Adolf Hitler, sous le nom de SS-Stabswache Berlin[1].

Le 10 novembre 1933, dix ans après l’échec du putsch de la brasserie d’Hitler, les soldats de deux kommandos de la garde personnelle du Führer du Parti nazi font individuellement le vœu de toujours le servir, et reçoivent officiellement l’appellation de Leibstandarte Adolf Hitler[2].

Il est à noter que le blason de la Leibstandarte Adolf Hitler représente un passe partout, qui se dit "dietrich" en allemand.

L’élimination de la SA et la montée en puissance de la LSSAH

Troupes de la Leibstandarte en 1939.

Début 1934, Himmler, le Reichsführer-SS renomme la Leibstandarte en Leibstandarte SS Adolf Hitler.

Le 30 juin 1934, deux compagnies de la LSSAH sous le commandement de Jürgen Wagner et d’Otto Reich sont envoyées à Munich, en préparation de l’élimination de la SA.

Avec des unités de la Landespolizeigruppe d’Hermann Goering et des SS-Totenkopfverbände, elles participent à la Nuit des Longs Couteaux, ordonnée par Hitler, pour déjouer un prétendu complot de la SA, monté de toutes pièces par Goering, Himmler et Heydrich. Le 30 juin, Hitler rejoint Dietrich et un détachement de la Leibstandarte pour se rendre à Bad Wiessee et commander personnellement l’arrestation de Röhm, le chef de la SA, qui est assassiné par Theodor Eicke. Les unités de la LSSAH participent activement à la répression qui fait plus de 150 victimes.

En récompense de son action, la Leibstandarte SS Adolf Hitler est portée à la taille d’un régiment et motorisée.

La LSSAH assure la garde d’honneur de la Chancellerie du Reich à Berlin, du Berghof à Berschtesgarden ainsi que de tous les lieux où se rend le Fuhrer lors de ses déplacements, nombreux à cette époque de même que lors des grands rassemblements du Parti nazi à Nuremberg ou Munich.

Elle participe à la remilitarisation de la Rhénanie, puis à l’Anschluss, à l’invasion du territoire des Sudètes et à celle de la Tchécoslovaquie.

En janvier 1939, elle organise le Leibstandarten-Ball au zoo de Berlin. Sepp Dietrich y accueille des artistes célèbres comme Hans Albers, Heinrich George et Käthe von Nagy et l’invité d’honneur est le commandant-en-chef de l’armée, Walther von Brauchitsch.

Quand Hitler ordonne la formation de divisions SS à la mi-1939, la Leibstandarte garde sa spécificité et n'est donc pas réorganisée.

Campagne de Pologne

La LSSAH est intégrée à la 17e division d'infanterie du XIIIe corps d’armée, au groupe d’armées Sud. Elle combat aux côtés des troupes de la Wehrmacht, mais aussi de celles de la SS-Division Verfügungstruppe (SS-VT), la future 2e Panzerdivision SS Das Reich.

Campagne des Pays-Bas

La Leibstandarte est à nouveau engagée dans la campagne de mai 1940.

Le 10 mai, sans déclaration de guerre, les troupes allemandes envahissent le territoire des Pays-Bas. La surprise est totale et l’armée néerlandaise ne peut opposer qu’une résistance désespérée mais héroïque. La LSSAH a reçu pour objectif de s’emparer du port de Rotterdam; le 14 mai celui-ci est bombardé par la Luftwaffe malgré la reddition de la ville quelques heures auparavant.

Campagne de France

Himmler inspectant un char de la 1re SS Division, Metz (7 septembre 1940).

Lors de cette campagne, des membres de la LSSAH assassinent 85 prisonniers britanniques à Wormhout dans le Nord en mai 1940[3]. Au mépris de la Convention de Genève[4], les SS enferment les prisonniers dans une grange et y jettent des grenades. Seule une quinzaine de prisonniers en réchappera. La division se rassemble ensuite à 40 km de Cambrai, le 4 juin 1940. Elle atteint Soissons le 9 juin, et Villers-Cotterêts le 14 juin. La division poursuit sa percée vers Nevers. Le 19 juin 1940, elle atteint Moulins dans l'Allier. Le 21 juin, la Leibstandarte prend Clermont-Ferrand. Elle se dirige ensuite vers Saint-Étienne. Le 22 juin 1940, l'Armistice est conclu entre le IIIe Reich allemand et la France. Une parade militaire est prévue à Paris mais le projet est bientôt abandonné[5].

La Leibstandarte SS Adolf Hitler stationne à Metz à partir du 13 août 1940. La division SS, dont les pertes s'élevaient à près de 500 hommes[6] (environ 110 tués et 390 blessés), est réorganisée à Metz. Elle est renforcée de quelques bataillons et compte maintenant 6500 hommes (1 SS-Artillerie-Regiment, 1 SS-Pionier-Bataillon, 1 SS-Aufklärungs-Abteilung, 1 SS-Nachrichten-Kompanie, 1 SS-Bataillon). La division reçoit un nouvel étendard le 7 septembre 1940, au fort de Plappeville sur les hauteurs de Metz, en présence de Sepp Dietrich et du Reichsführer SS Heinrich Himmler[7]. Des éléments du régiment recevront un entraînement spécial dans le cadre de l’opération Seelowe. La division s'entraîne dans la vallée de la Moselle et les coteaux alentours. Une fois cette opération annulée, la Leibstandarte est dirigée au début de février 1941[8] vers un autre théâtre d’opération, à savoir les Balkans.

Campagne des Balkans

L’opération Marita débute le 6 avril 1941. Son objectif est d’aider les Italiens qui n’ont pas réussi à s’emparer de la Grèce bien que Mussolini la jugeait comme un adversaire de seconde zone. Contre toute attente, les Grecs non seulement ont tenu, mais sont passés à l’offensive et menacent ainsi de conquérir l’Albanie, ce qui serait pour Mussolini une catastrophe militaire et politique.

L’Obersturmbannführer Kurt Meyer se fit remarquer lors de cette campagne par la prise de Patras et son avancée éclair dans le Péloponnèse au sein du bataillon de reconnaissance .

Après la campagne des Balkans la LSSAH fut à nouveau réorganisée pour atteindre une taille équivalente à celle d'une brigade.

Opération Barbarossa

Le 22 juin 1941 marque le début de l’opération Barbarossa. Le régiment progresse sur près de 960 km à travers le territoire soviétique, en atteignant et s’emparant de Rostov à la fin 1941. L’hiver russe l’obligera à se replier et abandonner la ville qui sera reprise par la Wehrmacht au printemps 1942.

Formation de la division

Le 15 juillet 1942, la LSSAH fut à nouveau réorganisée et redésignée SS-Division (mot.) Leibstandarte SS-Adolf Hitler. Avec ordre du 25 novembre et effet du 9 novembre, la division fut à nouveau redésignée en Panzergrenadier-Division Leibstandarte SS-Adolf Hitler. Au contraire des divisions de ce type de la Wehrmacht, la LSSAH avait après cette reforme l'organisation d'une division blindée à trois régiments avec toutes les troupes de supports habituelles à ce type de formation.

Occupation de la ligne de démarcation

Bataille de Kharkov & Belgorod

Lors de la bataille de Kharkov, après une résistance acharnée et malgré un ordre de Hitler, la Leibstandarte se replie et va reprendre Karkhov un mois plus tard.

Campagne d’occupation du Nord de l’Italie

En 1943, la division est transférée en Italie du Nord pour participer au désarmement de l'armée Italienne. À cette occasion, Joachim Peiper commandant un détachement de la Leibstandarte se rend responsable dans le village de Boves de l’exécution de 23 civils, en représailles de la capture de deux de ses hommes. Peiper fait mandater deux émissaires italiens en promettant qu’en échange des deux sous-officiers il n’y aura pas de représailles. Or quand vers 15 h les deux SS sont rendus à leur chef, celui-ci décide d’abattre les civils et fait brûler les deux émissaires afin de les rendre méconnaissables. Leur identification fut rendue possible grâce aux prothèses dentaires du curé ainsi qu'aux clés de la sacristie qu’il portait sur lui[9].

Numérotation des unités des Waffen-SS

Le 22 octobre 1943, toutes les unités des Waffen-SS étaient numérotées. Avec cette réforme, la division était à nouveau redésignée, cette fois en 1. SS-Panzer-Division "Leibstandarte-SS-Adolf-Hitler". Ses régiments eux aussi étaient redésignés en SS-Panzer-Grenadier-Regiment 1 "LSSAH", SS-Panzer-Grenadier-Regiment 2 "LSSAH" et SS-Panzer Regiment 1. Il en allait de même pour toutes les autres unités divisionnaires qui prenaient le numéro 1. Cette réforme ne comportait aucune réorganisation puisque la division avait de fait l'organisation d'une division blindée depuis juillet 1942.

Front de l’Est (Kharkov, Koursk, Jitomir)

En 1943, la Leibstandarte est engagée dans les trois grandes manœuvres offensives de l'armée allemande. Elle y démontre encore une fois sa remarquable qualité et détruit plus de 1000 blindes soviétiques entre mars et décembre 1943 sur les trois théâtres.

Au début de l'hiver, la division (alors Panzergrenadier-Division Leibstandarte SS-Adolf Hitler) arrive a Jitomir. Elle y livre des combats si furieux qu’à la fin de février 1944, la Leibstandarte SS Adolf Hitler n’a plus que trois chars opérationnels. Elle échappe de peu à l’anéantissement après avoir été bloquée dans la poche de Kamenets-Podolski, mais les survivants sont secourus par l’intervention des 9. Hohenstaufen et 10. Frundsberg SS-Panzer Division.

La Leibstandarte SS Adolf Hitler est décimée, tous ses chars lourds sont détruits et ses meilleurs équipages perdus ; en avril elle est retirée du front et envoyée en Belgique pour y stationner et y être reconstituée. Elle sera redéployée à l'Ouest pour affronter les Alliés qui viennent de débarquer.

Bataille de Normandie

Chars Tiger I de la Leibstandarte près de Villers-Bocage (juin 1944)

Alors qu'elle est stationnée en Belgique, la division reçoit début juin l’ordre de rejoindre la Normandie et plus précisément la région de Caen afin d'essayer de repousser les alliés à la mer. La route vers le front est longue et soumise aux attaques incessantes de l’aviation anglo-américaine.

La division luttera avec férocité contre les forces britanniques.

La Leibstandarte prend part à l’opération LüttichMortain lui est assigné comme objectif. L’opération se révèle un échec puisque la division fut effectivement détruite dans la poche de Falaise. L'unité avait alors perdu quelque 5 000 hommes et la presque totalité de son équipement lourd.

Reconstitution à Siegburg

En septembre 1944, la division est reconstituée à Siegburg en Allemagne.

Offensive des Ardennes

Pendant l’offensive des Ardennes la Leibstandarte avait pour mission de s’emparer des ponts de la Meuse et permettre ainsi à l’offensive de poursuivre son objectif principal qui était le port d’Anvers.

Le colonel Joachim Peiper se trouva à la tête d’un Kampfgruppe à l'avant-garde de la percée que son corps d'armée était supposé réaliser. Le 17 décembre 1944, au carrefour de Baugnez à 4 kilomètres au sud de Malmédy, le Kampfgruppe Peiper se rendit coupable de l'exécution de sang-froid de plus de 70 soldats américains qui avaient été faits prisonniers et désarmés.

En fait, durant toute son avance, le Kampfgruppe Peiper va se rendre coupable de nombreux massacres de prisonniers de guerre. En outre, l'assassinat de 130 civils belges lui a été imputé dans la région de Stavelot et de Trois-Ponts.

Dans son avance à tout prix vers la Meuse, Peiper fit l'erreur de ne pas protéger ses arrières. C'est pour cette raison que les troupes américaines parvinrent le 19 décembre 1944 à reprendre le pont qui permet de franchir l'Amblève à Stavelot. Ce fait condamnait à terme l'offensive du Kampfgruppe Peiper puisque le pont de Stavelot était le seul qui permettait de faire passer l'approvisionnement en carburant et en munitions. En outre, cette action empêchait Peiper d'obtenir des renforts.

Par ailleurs, les troupes américaines du génie firent sauter tous les ponts qui auraient pu permettre à Peiper d'emprunter des routes lui offrant un accès rapide aux pont de la Meuse. En conséquence, il fut contraint de faire route dans la vallée sinueuse et encaissée de l'Amblève en aval de Stavelot où, en outre, l'aviation alliée lui infligea de lourdes pertes. Dans ces conditions, l'offensive ne pouvait que s'enliser, contraignant les SS à abandonner tout leur matériel roulant et à regagner leurs lignes à pied. Bien qu'impressionnante, la chevauchée de Peiper n'eut en fait aucune incidence sur le sort de la bataille, la sixième armée SS de Sepp Dietrich n'ayant pas pu percer comme prévu le front allié dans la région d'Elsenborn.

Bataille du lac Balaton

La division, qui fait toujours partie de la sixième armée SS, se voit assigner comme objectif la libération de la ville de Budapest alors encerclée par l’Armée rouge lors de l'opération Frühlingserwachen.

Les divisions faisant partie de l’opération ne s'étaient pas encore remises de la bataille des Ardennes. En outre, l’offensive se heurta à une météo défavorable, la pluie ayant transformé les routes en véritables bourbiers. Budapest ne fut pas reconquise et aucune attaque supplémentaire ne pouvant être envisagée, la division se replia donc sur Vienne où Hitler lui donna l’ordre de défendre la ville coûte que coûte.

La défense de Vienne & Wiener Neustadt

Le Brigadeführer Kumm, bien conscient de l’incapacité dans laquelle se trouvait son unité de remplir la mission qui lui avait été confiée, à savoir défendre Vienne où sa division se trouvait face à toute une armée, décida d'abandonner la ville malgré l’ordre de Hitler.

La division reçut alors les nouveaux officiers promus de l’école de Bad Tölz pour renforcer ses effectifs. Les hommes de la Leibstandarte menèrent de durs combats pour défendre la ville de Wiener Neustadt.

Capitulation

La Leibstandarte, ayant perdu ce qui lui restait de potentiel offensif à Wiener Neustadt, prit la fuite vers l’Ouest pour ne pas tomber aux mains des Soviétiques qui risquaient de faire payer chèrement à ses membres les exactions dont elle s’était rendue coupable sur le front russe. Elle mena encore quelques simulacres de combats défensifs contre l’armée américaine avant de se rendre en avril 1945 à Steyr.

Liste des commandants successifs

Début Fin Grade Nom
1er septembre 1939 7 avril 1943 Obergruppenführer Joseph Sepp Dietrich
7 avril 1943 20 aout 1944 Brigadeführer Theodor Wisch
20 aout 1944 6 février 1945 Brigadeführer Wilhelm Mohnke
6 février 1945 8 mai 1945 Brigadeführer Otto Kumm

Ordre de bataille

Au 30 juin 1941

Leibstandarte SS-Adolf Hitler

  • Regimentstab (SS-Gruppenführer Josef Dietrich)
  • I.Infanterie-Bataillon (mot) - (SS-Sturmbannführer Fritz Witt)
  • II.Infanterie-Bataillon (mot) - (SS-Sturmbannführer Theodor Wisch)
  • III.Infanterie-Bataillon (mot) - (SS-Sturmbannführer Weidenhaupt)
  • IV.Infanterie-Bataillon (mot) - (SS-Sturmbannführer Jahnke)
  • V.Infanterie-Battaillon (mot) - (SS-Sturmbannfuhrer Van Bibber) détaché à Berlin
  • schweres Infanterie Bataillon (mot) - (SS-Sturmbannführer Steineck)
  • FlaK-Abteilung Leibstandarte SS Adolf Hitler - (SS-Hauptsturmführer Bernhard Krause)
  • Panzer-Abteilung Leibstandarte SS Adolf Hitler - (SS-Sturmbannführer Georg Schönberger)
  • SS-Pionier-Abteilung Leibstandarte SS Adolf Hitler (mot) - (SS-Sturmbannführer Christian Hansen)
  • SS-Aufklärungsabteiling Leibstandarte SS Adolf Hitler - (SS-Sturmbannführer Kurt Meyer)

En 1942

  • Infanterie-Regiment 1 LSSAH
  • Infanterie-Regiment 2 LSSAH
  • Panzer-Abteilung LSSAH
  • Artillerie-Regiment LSSAH
    • Aufklärungs-Abteilung LSSAH
    • Panzerjäger-Abteilung LSSAH
    • Sturmgeschütz-Abteilung LSSAH
    • Flak-Abteilung LSSAH
    • Pionier-Bataillon LSSAH
    • Panzer-Nachrichten-Abteilung LSSAH
    • Versorgungs-Einheiten LSSAH


En 1944 sur le front ouest

  • SS Panzer-Regiment 1 qui formera en partie le Kampfgruppe Peiper
  • SS Panzer-Grenadier-Regiment 1 L. A. H.
  • SS Panzer-Grenadier-Regiment 2 L. A. H.
  • SS Panzer-Artillerie-Regiment 1
    • SS Flak Artillerie-Abteilung 1
    • SS Nebelwerfer-Abteilung 1
    • SS Sturmgeschütz-Abteilung 1
    • SS Panzer-Aufklärungs-Abteilung 1
    • SS Panzerjäger-Abteilung 1
    • SS Panzer-Pionier-Bataillon 1
    • SS Panzer-Nachrichten-Abteilung 1
      • SS Versorgungs-Einheiten 1
    • SS Feldersatz-Bataillon 1

Théâtres d'opération

A compléter L’unité devient l’équivalence d’un Régiment d'Infanterie Motorisé en octobre 1938 et participe à :

En août 1940 elle devient léquivalent d'une brigade et participe à :

L’unité devient Panzer Grenadier Division en septembre 1942 et reçoit une compagnie de Tigre I.

L’unité devient Panzer Division en octobre 1943 et reçoit ses premiers Panther.

Exactions

Cette unité commet notamment le meurtre de 85 prisonniers à Wormhout en mai 1940. Sepp Dietrich bien qu’ayant été considéré comme coupable car au courant des faits lors de la campagne de France n’a jamais été condamné[réf. nécessaire].

Sur le front de l’Est lors de l’hiver 1941-1942, la Leibstandarte est responsable de nombreuses exécutions de prisonniers soviétiques. Ces crimes n’étaient pas des actes isolés, le commandant de la division Sepp Dietrich ayant demandé d’abattre les commissaires politiques (Kommissar Befehl de Hitler) quand ils tombaient aux mains de ses hommes, il fut prouvé que l’ordre s’étendit régulièrement à tous les prisonniers. La liste exacte des victimes de la division n’est pas connue.

En septembre 1943, les SS de la Leibstandarte sont responsables de meurtres de civils à Boves, dans le Piémont. Après la guerre les responsables plaideront que ces exécutions ont été commises dans le cadre de la lutte anti-partisane ; or il a été prouvé lors du procès qu'il n’y avait aucune justification légitime étant donné que les exécutions eurent lieu après des négociations ayant permis la libération des SS détenus par les résistants italiens.

Si le massacre de Baugnez peut être considéré comme une transposition à l’Ouest des pratiques courantes sur le front de l’Est (ce qui ne justifie rien), où les prisonniers de guerre soviétiques, considérés comme des Untermensch par l’idéologie nazie, étaient généralement massacrés ou condamnés à périr par la faim et les mauvais traitements, l’assassinat des prisonniers britanniques à Wormhoudt est largement antérieur aux comportements observés sur le front de l’Est : il résulte vraisemblablement de l’endoctrinement des troupes pour qui un combattant ennemi est aussi un adversaire du Reich, et donc de la nation allemande, qui mérite d’être éliminé.

Notes et références

  1. Georges H. Stein, Histoire de la Waffen SS, Paris, Sock, Le Livre de Poche, 1977, p 18
  2. G. Stein, op. cit., p 29
  3. Guido Knopp, Les SS, un avertissement de l’histoire, Paris, Presses de la Cité, 2006, p. 286
  4. Convention de Genève du 27 juillet 1929 relative au traitement des prisonniers de guerre.
  5. George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945 (page 89, note 81)
  6. George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945 (page 88) : Selon l'auteur, les pertes de la division s’élèvent à 132 tués, 527 blessés et 45 disparus le 20 juin 1940.
  7. George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945, 1984 (page 28, note 4:Ansprache des Reichsführers SS aus Anlass der Übergabe der Führer-standarte an die Leibstandarte 'Adolf Hitler', Metz, Fort Alvensleben, am 7. September 1940, RFSS/T-175, 90/2612641ff.)
  8. George H. Stein, The Waffen SS: Hitler's elite guard at war, 1939-1945 (page 114)
  9. Roger_Martin, p. 50-51

Bibliographie

  • Bibliographie en langue française consacrée à la 1. SS-Panzer-Division "Leibstandarte SS Adolf Hitler"
  • (fr) Roger Martin, L'affaire Peiper, Editions Dagorno, 173 p. (ISBN 2-910019-07-1).
    Contient quelques extraits mineurs de la déclaration de Peiper, avec des coupures non signalées, p.81-83
     
  • Georg Tessin, Verbände une Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS 1939-1945, Biblio Verlag, Osnabrück 1973- . (ISBN 978-3-7648-0871-6) (deuxième volume sous cet ISBN)
  • Heinz Höne, L’Ordre noir, histoire de la SS, Casterman, Tournai, 1972.
  • Guido Knopp, Les SS, un avertissement de l’histoire, Paris, Presses de la Cité, 2006.(ISBN 978-2-258-06417-1)
  • Jean-Luc Leleu, La Waffen-SS. Soldats politiques en guerre, Paris, Perrin, 2007 (ISBN 978-2-262-02488-8)
  • J-Ph. Mavournel, Dossier spécial: Leibstandarte, revue Ligne de Front no.7, 2007
  • Georges H. Stein, Histoire de la Waffen SS, Paris, Sock, Le Livre de Poche, 1977 (1e édition (en) 1966) (ISBN 978-2-253-01763-9)
  • Charles Trang, Leibstandarte tome 1 1933-1942, Bayeux, Editions Heimdal, 2007
  • Charles Trang, Leibstandarte tome 2 1943-1945, Bayeux, Editions Heimdal, 2009
  • Charles Trang, Leibstandarte Archives, Bayeux, Editions Heimdal, 2009
  • Charles Trang, Dictionnaire de la Leibstandarte, Bayeux, Editions Heimdal, 2011
  • Charles Trang, Kriegsberichter Augustin, Bayeux, Editions Heimdal, 2009
  • Charles Trang, Kriegsberichter Roth, Bayeux, Editions Heimdal, 2008
  • Mathieu Longue, Kampfgruppe Knittel Leibstandarte Ardennes 1944 : L'odyssée de la SS-Aufklärungs-Abteilung 1 en terre ardennaise (16-27 décembre 1944), Bayeux, Editions Heimdal, 2010
  • Ouvrage collectif, Leibstandarte SS, La garde personnelle d'Adolf Hitler au combat, Bayeux, Editions Heimdal, 1996
  • Jean Mabire, Les Panzers de la Garde Noire, Paris, Témoignages pour l'histoire, 1999

Voir aussi

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