Yann Fouéré

Yann Fouéré

Yann Fouéré, né le 26 juillet 1910 à Aignan dans le Gers, mort le 21 octobre 2011 à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor[1], de son nom en français, Jean-Adolphe Fouéré, est un indépendantiste breton qui a été successivement propagandiste, haut fonctionnaire pour peu de temps, homme de presse et fondateur de partis politiques. Dans ses nombreux ouvrages, il se pose en théoricien de la séparation politique de la Bretagne et de la France dans le cadre d'une Europe fédérale dans laquelle « les Nations sans État » auraient le statut des États de taille petite et moyenne.

Sommaire

Biographie

Jeunesse

Son père, devenu fonctionnaire des impôts, a quitté sa Bretagne natale et obtient diverses affectations. Jean, son deuxième fils, est , en partie, élevé à Rennes, à Callac (Côtes d'Armor) par son arrière-grand-mère, enfin à Saint-Brieuc par sa grand-mère.

Ses études secondaires, entamées à Saint-Brieuc, sont poursuivies au Lycée Montaigne, à Paris et achevées au Lycée de Clermont-de-l'Oise (Oise), au gré des affectations de son père.

Faisant des études de droit, puis en sciences politiques, il devient président de l'Association des étudiants bretons de Paris (1933-1937).

Avec son père, il fréquente les milieux bretons de la capitale et finit par s'intéresser à la situation politique de sa région et à étudier son histoire, ainsi que la pensée fédéraliste de Proudhon.

Une fois diplômé en lettres, en droit et en sciences politiques, il réussit le concours de rédacteur du Ministère de l'Intérieur.

Militant breton et fonctionnaire

Parallèlement à sa carrière de fonctionnaire, il s'investit dans la cause de l'enseignement du breton dans les écoles et fonde Ar Brezoneg er Skol (1934-1945), avec le concours de gens très différents comme Yann Sohier et Roparz Hemon. En 1934, 346 communes bretonnes adoptent le vœu de Ar Brezhoneg er Skol rédigé par Yann Fouéré, en faveur de l'enseignement du breton.

Il devient vice-président de l'Union régionaliste bretonne (1939-45), mais il s'implique aussi dans les activités de l'Union fédérale, une importante association d'anciens combattants, ce qui lui permet de voyager en Europe.

Il prend, à la suite d'Olivier Mordrelle, la direction de l'ancien Bulletin des minorités nationales de France, devenu Peuples et Frontières, où sont présentées les revendications des autonomistes bretons et des principales minorités nationales européennes.

Il avoue avoir rédigé de nombreux articles sous différents pseudonymes pour remplacer un collaborateur défaillant.

Seconde Guerre mondiale

Sous-préfet par intérim de Morlaix d'octobre à novembre 1940[2],[3], il fonde à Rennes le 21 mars 1941 le quotidien brestois La Bretagne qui tire à 15 000 exemplaires, afin de développer un courant d'opinion favorable au régionalisme[4] ; il le dirige de 1941 à 1945. À sa tête, il cherche, selon Yann Fournis, à « mener un jeu complexe de fidélité stratégique à la France et à l'Allemagne, en vue d'affirmer les droits de la nation bretonne quelles que soient les conditions politiques »[5]. Il a été prouvé[réf. nécessaire] que ce double jeu ne visait qu'à faciliter un même projet d'autonomie dans le cadre du Reich : les mêmes journalistes passaient de La Bretagne à L'heure bretonne, organe du PNB nazi. C'est souvent dans La Bretagne que se trouvaient les articles antisémites les plus violents, comme l'éditorial paru le 27 juin 42 et intitulé « Notre tradition antisémite », dans lequel Olier Guyon se félicite de l'édit d'expulsion promulgué contre les juifs par le duc Jean II de Bretagne au début du XIIIe siècle. De même, le 24 mars 1941, dans un article protestant contre la projection du film Bécassine, le journal proclame : « Boutez dehors les cinéastes et acteurs israélites »[6].

Ce quotidien est financé par le service nazi qui contrôle tous les médias, la Progaganda Abteilung, ainsi que par l'industriel Jacques Guillemot, ancien membre de l'Action française et fervent partisan de la Révolution nationale, et quelques industriels quimpérois. Il affiche dans le premier numéro de ce journal un visage susceptible de gagner les Bretons à la cause autonomiste : « Il n'y a pas chez nous de haine de la France. Trop d'épreuves, trop de jours de deuils et de joies vécues en commun ont forgé notre union pour que, malgré des dissentiments passagers ou des rancœurs légitimes, nous pensions à la rompre. On peut être bon Breton sans négliger du même coup d'être bon Français ». Mais les campagnes anti-françaises sont permanentes dans ce journal. »

Au cours de l'année 1941, sous l'impulsion de Yann Fouéré, La Bretagne prend part avec d'autres journaux comme L'Heure Bretonne ou L'Œuvre, organe du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, à une violente campagne de déstabilisation du préfet de la région de Rennes François Ripert, coordonnée par les autorités allemandes[7].

C'est dans La Bretagne que paraissent, en 1942, au moment de la grande rafle du Vel'd'Hiv, les chroniques antisémites les plus violentes jamais écrites en langue bretonne, dans la rubrique dirigée par Xavier de Langlais, Lan hag Herve[8], où l'auteur prétend qu'il n'y a pas de juif en Bretagne, et que ceux que les allemands prennent pour des juifs sont en réalité de bons bretons de souche.

Grâce à sa capacité à s'entremettre entre le contrôle allemand de la presse et les journaux régionaux — il offre ses services à deux reprises pour limiter la prise de contrôle ou la suppression des plus puissants journaux de la région, Ouest-France et La Dépêche de Brest et de l'Ouest —, il acquiert un rôle majeur dans le paysage médiatique régional dès 1941-1942[5]. La Bretagne connaît des difficultés qui l'amènent à envisager un changement de rythme de parution, de quotidien à hebdomadaire, quand La Dépêche de Brest et de l'Ouest, journal tirant à 70 000 exemplaires, est menacée de suppression par l'occupant. Fouéré en prend le contrôle en mars 1942[4],[9]. Ayant éliminé l'ancienne direction radicale-socialiste[10], il la dirige en qualité de directeur politique de 1942 à 1945.

Lorsque Vichy crée en octobre 1942 le Comité consultatif de Bretagne (CCB) auprès du préfet de région[5], Fouéré en devient membre puis secrétaire général, après la démission de Prosper Jardin, de janvier à août 1944[11].

Il est rappelé dans l'essai Miliciens contre maquisards paru en 2010 aux éditions Ouest-France[réf. insuffisante] que Yann Fouéré figure sur la liste des agents de la Gestapo en Bretagne sous le numéro SR 715. Il déclare à ce propos dans son livre La Patrie interdite (p. 238) : « Je n'avais pas plus de sympathie pour le gouvernement de Vichy que je n'en avais eu pour les gouvernements qui les avaient précédés. Ils étaient tous pour moi de simples faits dont il fallait tenir compte dans mon action. La présence des Allemands ne me paraissait qu'un autre incident de parcours. »

Il exprime pourtant très clairement des sympathies nazies dans un article publiée dans la revue nationaliste Ar Vro en 1962. Il y écrit en effet, à propos du Bezen Perrot, unité de supplétifs bretons de la Waffen-SS qui a participé à la lutte des Allemands contre les maquis avant d'être versée au SD[12], que cette milice « s'efforce de protéger les militants bretons menacés dans leurs vies par la Résistance française et combat les terroristes des maquis aux côtés des Allemands. Elle continue cette action jusqu'à l'évacuation de la Bretagne par les Allemands en août 1944. » (Ar Vro, n°16, p.33).

À la Libération, Yann Fouéré est arrêté le 10 août 1944 et libéré un an après. Il décide, quelques jours avant son jugement, de s'enfuir au Pays de Galles, où il est accueilli par Gwynfor Evans) et divers nationalistes gallois qui lui procurent des postes d'enseignant.

Jugé par contumace, il est condamné le 28 mars 1946 aux travaux forcés à perpétuité et à la dégradation nationale.

Dans la Maison du Connemara (p. 273) paru à la Coop Breizh en 1995, Yann Fouéré explique comment il a monté une filière de faux passeports pour permettre aux militants bretons de fuir au Pays de Galles ou en Irlande où il est contraint lui-même de se réfugier en 1948.

Dès 1947, écrit-il, « la filière des vrais-faux passeports était parfaitement au point ». C'est lui qui a permis à Olivier Mordrelle de gagner l'Argentine. Il a surtout[réf. nécessaire] permis à des membres de la Bezen Perrot de se retrouver en Irlande autour de lui : ces miliciens sont énumérés dans l'essai Miliciens contre maquisards[réf. insuffisante], où Yann Fouéré figure aux côtés de Célestin Lainé, fondateur du Bezen Perrot.

Il reprend, à Cleggan, dans le Connemara, en (Irlande), une entreprise de mareyage des crustacés, ce qui lui permet d'obtenir des moyens de vivre.

À la suite d'un changement de compétence des juridictions et du fait que les condamnations sont de plus en plus légères à mesure que la guerre s'éloigne dans le temps, il revient en France, fait appel de sa condamnation et est acquitté et réhabilité en 1955.

Dans certains livres, il répond avec beaucoup d'énergie aux accusations d'Henri Fréville, qui était membre de la commission régionale d'épuration des journaux et met en cause Marcel Coudurier, actionnaire dormant de la Dépêche pendant la guerre et bénéficiaire d'une mesure de réintégration dans le quotidien qui succède, Le Télégramme de Brest.

Séparatisme

Yann Fouéré est resté en relation avec Joseph Martray qui fut, sous l'Occupation, son « adjoint le plus direct à la direction politique de ses journaux » (la Maison du Connemara). Après son acquittement, il reprend ses activités politiques en Bretagne.

Son but exprimé est de « démanteler l’État français » :

« L’intérêt de la Bretagne et du peuple breton était toujours de démanteler cette forteresse. [...] J’avais essayé de le faire avant la guerre, de même que pendant l’Occupation, car Vichy ne faisait que continuer Paris avec moins de moyens. [...]. Il n’en restait pas moins qu’en 1956, c’était encore dans le cadre de l’État français que le combat d’émancipation devait se poursuivre. Ce cadre était archaïque et dépassé, mais il existait toujours. Seuls les combats nationaux de nos peuples étaient capables de le briser : avec l’aide, si possible et en compagnie, de tous ceux qui, en Europe, menaient des combats similaires. Martray le pensait aussi, et ceux qu’il animait. Il avait, grâce à l’appui du mouvement français, "La Fédération", que dirigeait André Voisin, repris le combat [... ] Il s’était en même temps efforcé d’élargir le combat en créant en 1949 l’Union fédéraliste des communautés ethniques européennes. C’étaient bien là les deux aspects, les deux faces du combat qu’il fallait conjointement reprendre et poursuivre. » (La maison du Connemara, p. 292).

En 1957, il lance avec Ronan Goarant et Yann Poupinot le Mouvement pour l'organisation de la Bretagne (MOB), dont il est un des animateurs et financiers, ainsi que L’Avenir de la Bretagne, journal dont il est propriétaire jusqu'en 1974. Cette organisation se proclame apolitique, comme le plus souvent dans la mouvance traditionnelle de l'Emsav, jugeant les notions de « droite » et de « gauche » trop « françaises », mais se révèle dans les faits de droite[13] ; elle défend le fédéralisme et l'unité européenne. Par ailleurs, de tendance séparatiste et ethnique[14], elle popularise la notion d’exploitation coloniale de la Bretagne par la France alors que le mouvement d’émancipation des peuples colonisés se développe en Afrique et en Asie[15].

Contrairement à ce qui est souvent dit, c'est le MOB, et non pas sa scission de gauche de 1964, l’Union démocratique bretonne (UDB), qui lance le slogan « Bretagne = colonie ».

En 1961, avec Alan Heusaff, Gwynfor Evans et J. E. Jones, respectivement président et secrétaire général du Plaid Cymru, parti nationaliste gallois, il fonde à Rhosllannerchrugog, au Pays de Galles, la Celtic League (Ligue celtique), mouvement dans lequel les différents partis nationalistes des 6 états et régions celtiques (Bretagne, Cornouailles, Écosse, île de Man, Irlande, Pays de Galles) sont représentés.

Dans les années 1970, il anime le parti Strollad ar Vro. En 1975, suspecté d'être inspirateur et complice, il est arrêté dans le cadre de l'enquête sur les attentats du FLB-ARB et est libéré, sans avoir été jugé, en décembre 1976. Il relate sa détention dans son livre En prison pour le FLB publié aux Nouvelles éditions latines, liées à l'extrême droite[16].

Il devient président d'honneur du parti Parti pour l'organisation d'une Bretagne libre (POBL), dont l'Avenir de la Bretagne est devenu l'organe d'expression.

Des hommages lui sont rendus aussi bien par des militants nationalistes bretons de gauche ou d'extrême-gauche que de droite ou d'extrême-droite, même si c’est si c’est dans les milieux identitaires que se trouvent ses héritiers les plus directs[2].

Une analyse critique de son itinéraire peut être trouvée dans l'essai Miliciens contre maquisards (Ouest-France, 2010).

Il a créé la Fondation Yann Fouéré, de droit jersiais, et dont l'un des buts est de créer une « bibliothèque nationale de Bretagne », à partir de sa bibliothèque personnelle.

Il est le père de l'actrice irlando-française Olwen Fouéré (en).

Notes et références

  1. Philippe Argouarch, « Yann Fouéré, le patriarche de la cause bretonne, est décédé à l'âge de 101 ans » sur Agence Bretagne Presse, octobre 2011. Mis en ligne le 21 octobre 2011, consulté le 21 octobre 2011
  2. a et b Jean-Yves Camus, « Mort à 101 ans de Yann Fouéré, figure de l’autonomisme breton », dans Rue89, 21 octobre 2011 [texte intégral] .
  3. Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne, 1940-1944, Ouest-France, 1985, 244 p., p. 158 .
  4. a et b Jean-Jacques Monnier, Toute l'histoire de Bretagne: des origines à la fin du XXe siècle, Skol Vreizh, 1997, 800 p., p. 689 .
  5. a, b et c Yann Fournis, Les régionalismes en Bretagne: la région et l'État (1950-2000), Peter Lang, 2006, 252 p., p. 56-57 .
  6. Jerry White, The radio eye: cinema in the North Atlantic, 1958-1988, Wilfrid Laurier University Press, 2009, 281 p., p. 178, note 26 
  7. « Yann Fouéré, qui fut un adversaire acharné de François Ripert, fut de ceux qui affectèrent d'avoir efficacement contribué au départ du préfet [...]. On a vu dans quelles conditions celles-ci est en réalité intervenue », Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne, 1940-1944, Éd. Ouest France, 1985 (réed. 2004), p. 244. Sur le rôle joué par La Bretagne et les autorités allemandes dans l'affaire, voir les chapitres VI et VII de l'ouvrage.
  8. Certains de ces textes ont été traduits dans le dossier « Réécriture de l'histoire en Bretagne » de Marie-Madeleine Flambard, André Hélard, et Françoise Morvan et la section de Rennes de la Ligue des Droits de l’Homme.
  9. Jacqueline Sainclivier, La Bretagne dans la guerre, 1939-1945, Éditions Ouest-France, 1994, 218 p., p. 89 .
  10. Commission « Histoire » de Skol vreizh, Histoire de la Bretagne et des pays celtiques, vol. 5, Éditions Skol Vreizh, 1983, p. 152 .
  11. Hervé Le Boterf, La Bretagne dans la guerre: 1942-1943-1944, Éditions France-Empire, 1984, p. 124 .
  12. Alain de Benoist, Vu de droite: anthologie critique des idées contemporaines, Éditions du labyrinthe, 2001, 647 p., p. 516-517 .
  13. Erwan Chartier, Ronan Larvor, Malo Louarn, La France éclatée?: enquête sur les mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes en France, Coop Breizh, 2004, 348 p., p. 131 .
  14. Kisito Owona, Kant et l'Afrique: la problématique de l'universel, L'Harmattan, 2007, 386 p., p. 195 .
  15. Vincent Porhel, Ouvriers bretons: conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968, 2008, 325 p., p. 105 .
  16. Thierry Maricourt, Les Nouvelles passerelles de l'extrême droite, Éditions Syllepse, 1997, 199 p., p. 41  qualifie les Nouvelles éditions latines d'« apologistes du nazisme et du fascisme ».

Publications

  • Enseigner le breton, exigence bretonne : La campagne et les efforts d'Ar Brezoneg Er Skol, un programme minimum, le rapport Desgranges, textes et documents. Ar Brezoneg er Skol = Union pour l'enseignement du breton - Rennes . 1938. Préface de Yann Fouéré.
  • De la Bretagne à la France et à l'Europe. Éditions du C.O.B. - Lorient, Imprimerie de Bretagne. 1956
  • L'Europe aux Cent Drapeaux, essai pour servir à la construction de l'Europe , 1968, Presses d'Europe - Paris : Nice 1976. Essai politique préconisant l'organisation de l'Europe sur une base fédérale, fédération basée non plus sur les États-nations historiques qui ont atteint leur apogée au XIXe siècle, mais qui, au XXè, ont outrepassé leur rôle, leurs pouvoirs et leur utilité, mais sur les communautés humaines fondamentales que sont les régions et les "nations vraies" de notre continent; cet ouvrage a profondément marqué la pensée fédéraliste européenne et sert de base commune à la philosophie politique fondamentale des mouvements de contestation et de libération qui agitent les régions et les peuples de l'Europe à la recherche de leur identité; il a conduit, plus récemment, à la création à Bruxelles du Bureau permanent des Nations européennes sans État.
  • La Bretagne écartelée  : essai pour servir à l'histoire de dix ans (1938 - 1948), Nouvelles éditions latines, 1962.
  • Une Bretagne libre est elle viable ?, traduction-adaptation de Is Wales viable ? de Leopold Kohr
  • En prison pour la libération de la Bretagne. [En prison pour le F.L.B.]. Nouvelles Éditions Latines, (Les Cahiers de l'Avenir de la Bretagne; 3), 1977.
  • Histoire résumée du mouvement breton, du XIXe siècle à nos jours (1800-1976). Quimper: Éditions Nature et Bretagne, (Les Cahiers de l'Avenir de la Bretagne; 4), 1977. ISBN 2-85257-027-0.
  • L'Histoire du quotidien La Bretagne et les silences d'Henri Fréville (avec la coll. de Youenn Didro). Les Cahiers de l'Avenir - Saint-Brieuc. 1981.
  • La Bretagne : la période moderne. Les Éditions d'organ - Paris. 1982
  • Problèmes bretons du temps présent. Les Éditions d'Organisation - Paris. 1982
  • La Patrie interdite : Histoire d'un Breton, France Empire, 1987.
  • Ces Droits que les autres ont …, Les Cahiers de l'avenir de la Bretagne.
  • La maison du Connemara, éd. Coop Breizh, 1995.
  • Europe ! Nationalité bretonne… Citoyen français ?, Coop Breizh, 2000.
  • Projet de loi portant statut d'autonomie pour la Bretagne par Yann Fouéré, Thierry Jigourel, Jean Cevaër... [et al.] , Saint-Brieuc, Parti pour l'organisation d'une Bretagne libre]2001, (les Cahiers de l'Avenir).
  • Vérite sur l'affaire de la Bretagne, journal accusé de collaboration. s.d.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Yann Fouéré de Wikipédia en français (auteurs)

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