Yéti

Yéti
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Illustration d'un yéti.

Le yéti ou « abominable homme des neiges » est une créature anthropomorphe du folklore de la région himalayenne, en particulier du Népal, de l'Inde et du Tibet. Il est considéré au sein de la communauté scientifique comme un être légendaire du fait de l'absence de preuve matérielle incontestable de son existence. Il a de nombreux équivalents dans d'autres régions du monde, dont le bigfoot en Amérique du Nord ou l'almasty dans le Caucase.

Sommaire

Étymologie et noms alternatifs

Photo supposée d'un yéti datant de 1986

Le mot « yéti » vient du tibétain གཡའ་དྲེད་ (en wylie, g.ya' dred), un mot composé de གཡའ་ (en wylie, g.ya'), « rocheux » et དྲེད་ (en wylie, dred) « ours[1],[2],[3],[4],[5] ». Selon Pranavananda[1], les mots « ti », « te » et « teh » dérivent du mot du langage oral « tre » (écrit « dred »), qui signifie « ours » en tibétain, le « r » étant prononcé si doucement qu'il est quasiment inaudible[1],[5],[6].

D'autres termes utilisés par les peuples de l'Himalaya n'ont pas exactement la même traduction mais font également référence à des espèces animales réelles ou légendaires de la région :

  • meh-teh (en tibétain མི་དྲེད་, en wylie mi dred) signifie « homme-ours[3],[5],[7] »
  • dzu-teh, de « dzu », bovin, le tout signifiant « ours-bovin » et désignant l'ours Isabelle[2],[5],[6],[8],[9].
  • migoi ou mi-go (en tibétain མི་རྒོད་, en wylie mi rgod, prononcer « migou ») signifie « homme sauvage[6],[9] ».
  • mirka, un autre mot pour « homme sauvage » ; selon une légende rapportée par les Sherpas de Frank Smythe en 1937, « tout ceux qui en voient un meurent ou sont tués[10] ».
  • kang admi, « homme des neiges[9] ».
  • jobran, « mangeur d'homme[9] ».

L'expression « abominable homme des neiges » est apparue en 1921, année au cours de laquelle le Lieutenant-Colonel Charles Howard-Bury conduisit une expédition conjointe entre le Club alpin et la Royal Geographical Society pour l'exploration de l'Everest[11],[12] qu'il relata dans Mount Everest The Reconnaissance, 1921[13].

Dans ce livre, il rend compte de la traversée du Lhakpa-la à 6 400 m, où il observa des empreintes de pas qu'il considéra comme « probablement causées par un grand loup gris qui formait, dans la neige molle, une double trace semblable à celle d'un homme aux pieds nus ». Il ajoute que ses guides Sherpa « révélèrent spontanément que les traces devaient être celles de « l'homme sauvage des neiges », auquel ils donnaient le nom de metoh-kangmi[13] ». Metoh signifie « homme-ours » et Kang-mi « homme des neiges[1],[3],[9],[14] ».

Il existe une confusion entre l'expression metoh-kangmi employée par Howard-Bury[11],[13] et celle utilisée par Bill Tilman dans son ouvrage Mount Everest, 1938[15]. Tilman utilise les mots metch, qui ne peut exister en tibétain[16], et kangmi quand il rapporte la création de l'expression « abominable homme des neiges[3],[9],[15],[17] ». Il existe d'autres éléments prouvant que metch est une appellation impropre : pour David Snellgrove, professeur à la School of Oriental and African Studies, University of London, et spécialiste du Tibétain, le mot metch ne peut pas exister, les consonnes « t-c-h » ne pouvant être accolées dans cette langue[16]. La documentation suggère que l'expression metch-kangmi dérive d'une unique source datant de 1921[15] et que le mot metch résulte d'une erreur de transcription de metoh.

L'expression « abominable homme des neiges » apparaît lorsque Henry Newman, un contributeur régulier du journal The Statesman de Calcutta, signant sous le nom de Kim[4], interroge les porteurs de l'Everest Reconnaissance expedition à leur retour à Darjeeling[15],[18],[19],[20]. Newman traduit par erreur le mot metoh par « répugnant », « abominable[21] ». D'après Bill Tilman, « longtemps après [Newman] écrivit dans une lettre au Times : l'histoire semblait être une si heureuse création que je l'ai envoyée à un ou deux journaux[15] ».

Historique

L'existence d'homme sauvages est mentionnée dans des textes asiatiques anciens tels que le poème « Rama et Sita », datant du IVème siècle av. J.-C., ou le 26ème chant de Milarepa (1038 à 1122 après J.-C.)[22].

B.H. Hodgson est le premier européen à faire référence explicitement au yéti[23]. Les premières observations d'empreintes évoquant des pieds humains par des européens datent de 1905[22]. En 1936, le géologue suisse Augusto Gansser effectue un voyage d’exploration pendant 8 mois au Garhwal, entre le Nanga Parbat et l’Everest, au cœur de l’Himalaya. Il a alors la révélation de cet être, mythique ou réel : le yéti.

En avril 1942, Slavomir Rawicz, qui fait route vers les Indes septentrionales après s'être évadé du goulag dix-huit mois plus tôt, croise quelque part à la frontière du Tibet et du Sikkim deux créatures dont la silhouette rappelle « l’ours ou un de ces grands singes du type de l’orang-outang ». L’information paraîtra dans un récit controversé dont la version française sera publiée en 1957[24].

Si le yéti est mentionné en Europe dès le XIXe siècle, ce sont les photos d'empreintes supposées rapportées par l'expédition Shipton sur l'Everest de 1951 qui l'ont révélé au public occidental.

En mars 1976, à 5 300 mètres d'altitude, dans le Rolwaling (Himalaya du Népal), René de Milleville photographie une trace de pas dans la neige très distincte. Il aura l'occasion de rapporter de nombreux récits de paysans népalais témoignant avoir vu le yéti. Par ailleurs, René de Milleville a mis à disposition du Muséum national d'histoire naturelle des poils attribués au yéti. Michel Tranier a étudié ces poils et considère qu'ils appartiennent à « un primate roux proche de l'orang-outan » mais distinct de ce dernier[réf. nécessaire].

En juillet 1986, dans une vallée perdue de l’Himalaya, Reinhold Messner croise pour la première fois une créature effrayante qui lui rappelle les récits colportés par les sherpas sur le yéti[25].

En 1997, comme d'autres occidentaux avant eux, deux aventuriers français, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, découvrent, en franchissant la Bobang pass au Cachemire indien, de mystérieuses traces dans la neige qui ne seraient selon eux ni celles d'un homme, ni celles d'un ours. Elles montent droit dans la pente : « Une prouesse extraordinaire… et absurde à cette altitude (4 600 mètres)[26] ».

En 2008, l'AFP a relayé l'information selon laquelle des aventuriers japonais partis à la recherche du yéti auraient photographié des empreintes de pas de celui-ci dans l'Himalaya[27].

Caractéristiques et variantes régionales

Le yéti serait un primate velu, ayant un visage ressemblant à celui de l'homme. Sa taille se situerait entre 1,50 et 3,75 mètres. Selon certains témoins[réf. nécessaire], la démarche bipède ressemblerait plus à celle d'un ursidé qu'à celle d'un primate. Ceci est en contradiction avec le fait que les traces supposées ont pu être suivies sur de très longues distances ; un ours ne peut en effet marcher debout que sur quelques mètres.

L'existence d'êtres simiesques légendaires est rapportée dans de nombreuses régions du monde :

Interprétations

Pour la plupart des scientifiques, anthropologues ou sociologues, le yéti est une créature légendaire relevant de la mythologie des groupes himalayens. Les arguments contre l'existence réelle du yéti, comme de la plupart des autres cryptides, sont nombreux :

  • absence de fossile ou de cadavre d'individu susceptible d'être étudié scientifiquement,
  • impossibilité pour une population vivante de se maintenir au cours du temps avec moins de 200 à 500 individus (et donc de passer quasiment inaperçue, y compris pour des expéditions parties à sa recherche),
  • légèreté de la plupart des témoignages et des observations, d'autant que l'authenticité de certaines preuves a été contestée[29],
  • cohérence entre les descriptions et les mythes liés aux hommes sauvages qui semblent constituer un universel chez les sociétés humaines montagnardes (cf. Almasty, Basajaun, etc.)[30].

Les hypothèses concernant l'origine et la nature du yéti sont nombreuses. L'une d'elle le fait descendre d'un grand singe connu en Chine du sud au Pléistocène, le gigantopithèque[22]. D'autres le rapprochent de primates fossiles de l'Inde ou de l'orang-outang, et certaines de l'homme de Néandertal[31]. Selon Bernard Heuvelmans, docteur en zoologie de l'Université libre de Bruxelles, les traditions qui tournent autour de l'homme-des-neiges pourraient renvoyer à trois types de primates dont les aires de répartition se recoupent quelquefois.

En dehors des nombreux témoignages, les principaux indices qui semblent accréditer la thèse de l'existence du yéti sont des traces de pas caractéristiques dans la neige, des excréments dont l'étude parasitologique aurait révélé la présence d'espèces de parasites intestinaux encore inconnues[réf. nécessaire] et des poils dont l'étude par un scientifique du Muséum national d'histoire naturelle semble indiquer qu'ils proviennent d'un primate proche de l'orang-outang[réf. nécessaire]. Certains cryptozoologues comme Richard D. Nolane pensent que le gigantopithèque serait vraisemblablement l'ancêtre probable du yéti et du Bigfoot, l'équivalent nord-américain du yéti : le gigantopithèque aurait traversé le détroit de Béring pour atteindre le continent américain[32] .

Selon ces croyances, il existerait en Asie trois espèces de yétis[réf. nécessaire]. L'une de ces espèces correspondrait plutôt aux « hommes sauvages » (notamment en Chine). Selon Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev, il s'agirait de néandertaliens ayant survécu[31] ou, selon d'autres auteurs, il s'agirait de représentants de l'espèce Homo erectus ou Homo sapiens ayant évolué parallèlement à notre espèce[33]. Ce problème se rapproche de l'étude de Marie-Jeanne Koffman sur l’Almasty du Caucase.

Restes attribués au yéti

Scalp de yéti au monastère de Khumjung.

Une main momifiée attribuée au yéti est conservée dans le temple de Pangbotchi.

Les « scalps » de yéti conservés dans le monastère de Pangbotchi sont en réalité fabriqués par les sherpas à partir de la peau et des poils du garrot d'une chèvre sauvage locale, le serow (Naemorhedus sumatraensis), ainsi que l'a démontré Bernard Heuvelmans en 1961. Ils s'en servent lors de cérémonies pour jouer le rôle du yéti, après avoir couvert leur tête avec ce scalp. Ils trempent ensuite la tête du yéti dans du vin mélangé à de l'huile qui servira à faire une peinture dite « joulienne » [réf. nécessaire].

En juillet 2008, deux poils attribués au yéti découverts en Inde ont été soumis à des analyses microscopiques qui n'ont permis de les rattacher à aucune espèce connue de primate. Des analyses d'ADN furent mises en œuvre, tout en gardant à l'esprit que « le risque [était] grand de devoir attribuer ces poils à une chèvre ou un ours, comme ce fut le cas lors de précédentes analyses[34] ». Elles prouvèrent effectivement que les poils appartenaient à une espèce de chèvre apparentée au chamois nommée goral de l'Himalaya, une espèce rare mais déjà répertoriée[35].

À nouveau en 2011, des poils de yéti auraient été découverts dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, d'après les autorités locales, et feraient l'objet prochainement d'analyses ADN[36],[37]. Plus prosaïquement, cette annonce est perçue comme la conséquence d'une volonté de développer le tourisme dans la région [38].

Le yéti dans la culture populaire

"Empreinte" du Yéti dans l'attraction Matterhorn Bobsleds à Disneyland, Californie.

Bande dessinée

  • Dans Tintin au Tibet, le yéti fait sa plus célèbre apparition dans la bande dessinée francophone. L'abominable homme des neiges y est décrit comme une créature capable de sentiments.
  • Dans la bande dessinée Mandrake le magicien, le héros enquête sur les yétis au Népal. Il découvre que ces créatures sont des extra-terrestres à l'apparence humaine, déguisés, qui ont vécu sur Terre depuis des millénaires et secrètement aidé l'humanité à progresser. Le thème des yétis extra-terrestres se retrouve dans une multitude de bande dessinées de science-fiction.
  • Dans Blondin et Cirage découvrent les soucoupes volantes de Jijé (1955), les deux héros découvrent que les yétis sont une espèce évoluée vivant cachée au Tibet et voyageant en soucoupe volante.

Littérature

  • L'œuvre fantastique de Howard Phillips Lovecraft évoque des créatures malfaisantes nommées Mi-go ou Abominables Hommes des Neiges, cachées dans les glaces et les rochers de l'Himalaya (notamment en 1930 dans la nouvelle Celui qui chuchotait dans les ténèbres).
  • Dans Himalaya (1992) du romancier anglais Nicholas Luard, Iona une petite anglaise de 12 ans, perdue au cours d'une expédition au Népal, est recueillie par un yéti et vit quatre mois parmi son peuple, nourrie et protégée avant de revenir parmi les humains.

Jeux vidéo

  • Le Yéti est un héros des jeux Yetisports, créés par Chris Hilgert.

Musique

  • Le mot « yéti » se retrouve dans le second album d'Amon Duul II en tant que titre principal de l'œuvre et dans deux chansons : Yeti et Yeti talks to yogi.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie et sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yeti » (voir la liste des auteurs)
  • Boëtsch, G. et Gagnepain, J. (2008) - Du Bigfoot au Yeti, anthropologie de l'imaginaire, Catalogue de l'exposition, Actes du colloque "L'Humain, entre réalité et imaginaire", Quinson, 1er juillet 2007, 139 p. (ISBN 978-2-9517261-5-4).
  • Gansser, A., 2003, Le Yeti....si...no...Forse.
  • Haldat, S. de,Le Secret sauvage, Actes Sud / Terres d'aventure (1996) (ISBN 978-2-7427-1016-4).
  • Messner, R., 2000, Yéti : du mythe à la réalité, Glénat, (ISBN 978-2-7234-3294-8).
  • Poussin, A. et Tesson, S., 1999, La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pieds à travers l'Himalaya, France-Loisirs (ISBN 978-2-7441-2237-8).
  • Rawicz, S., 1957, À marche forcée, Albin Michel, (ISBN 978-2-85940-830-5).

Liens externes

Notes et références

  1. a, b, c et d Rev. Swami Pranavananda, « The Abominable Snowman », dans Journal of the Bombay Natural History Society, vol. 54, 1957 
  2. a et b Stonor, Charles, 1954, The Statesman in Calcutta
  3. a, b, c et d Swan, Lawrence W.,, « Abominable Snowman », dans Science New Series, vol. 127, No. 3303, April 18, 1958, p. 882–884 
  4. a et b Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », dans Hodder and Stoughton, 1955, p. 21–22 
  5. a, b, c et d (en) Bernard Heuvelmans, On the Track of Unknown Animals, Rupert Hart-Davis, 1958, p. 164 
  6. a, b et c Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », dans Hodder and Stoughton, 1955, p. 199 
  7. Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », dans Hodder and Staoughton, 1955, p. 22 
  8. Rev, Swami Pranavananda, 1955, Indian Geographical Journal vol. 30, p. 99.
  9. a, b, c, d, e et f (en) John A. Jackson, More than Mountains, George G. Harrap & Co. Ltd), 1955 
  10. Tilman H.W, 1938, Mount Everest 1938, isbn 81-7769-175-9, Pilgrim Publishing, 131 p.
  11. a et b Charles Howard-Bury, « Some Observations on the Approaches to Mount Everest », dans The Geographical Journal, The Geographical Journal, Vol. 57, No. 2, vol. 57, no no. 2, février 1921, p. 121–124 [texte intégral, lien DOI] 
  12. Francis Yourghusband; H. Norman Collie; A. Gatine, « Mount Everest" The reconnaissance: Discussion », dans The Geographical Journal, The Geographical Journal, Vol. 59, No. 2, vol. 59, no no. 2, février 1922, p. 109–112 [texte intégral, lien DOI] 
  13. a, b et c Charles Howard-Bury, 1921, Mount Everest The Reconnaissance, 1921, Edward Arnold, 141 p., ISBN=1-135-39935-2.
  14. Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », dans Hodder and Staoughton, 1955, p. 21 
  15. a, b, c, d et e Tilman H.W, 1938, Mount Everest 1938, Pilgrim Publishing, isbn = 81-7769-175-9.
  16. a et b Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », dans Hodder and Staoughton, 1955, p. 24 
  17. William L. Straus Jnr.,, « Abominable Snowman », dans Science, New Series, vol. 123, no No. 3206, June 8, 1956, p. 1024–1025 
  18. Bacil F. Kirtley, « Unknown Hominids and New World legends », dans Western Folklore, Western Folklore, Vol. 23, No. 2, vol. 23, no No. 1304, avril 1964, p. 77–90 [texte intégral, lien DOI] 
  19. John Masters, 1959, The Abominable Snowman, p. 31, Harpers, vol. CCXVIII, n° 1304.
  20. (en) Bernard Heuvelmans, On the Track of Unknown Animals, Rupert Hart-Davis, 1958, p. 129 
  21. Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », dans Hodder and Stoughton, 1955, p. 23 
  22. a, b et c Aquaron, M. (2008) - « Le Yeti », in: Du Bigfoot au Yeti, anthropologie de l'imaginaire, Boëtsch, G. et Gagnepain, J., (Éds.), Catalogue de l'exposition, Actes du colloque "L'Humain, entre réalité et imaginaire", Quinson, 1er juillet 2007, p. 37.
  23. Hodgson, B.H. (1832) - « Rencontre avec le Yeti », Journal de la société asiatique du Bengale.
  24. Rawicz, Slavomir (1957). À marche forcée, Les Éditions Albin Michel, p.291-303.
  25. Reinhold Messner : Yeti – Legende und Wirklichkeit. Frankfurt, S. Fischer, 1998, (ISBN 978-3-596-14737-3).
  26. La marche dans le ciel : 5 000 km à pied à travers l'Himalaya (1998), Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, éditions Robert Laffont, pages 229 et 230.
  27. Des Japonais affirment avoir trouvé des empreintes du yéti dans l'Himalaya
  28. AFP 27 juillet 2008
  29. Sasquatch (et autres géants velus mythiques)
  30. Demoule, J.-P. (1992) - « Sciences de l'Homme : le retour de l'irrationnel ? », La Recherche, no 246, vol. 23, p. 1036-1040.
  31. a et b Heuvelmans, B. et Porchnev, B., 1974, L'Homme de Néanderthal est toujours vivant, Librairie Plon.
  32. Richard D. Nolane, Sur les traces du yéti et autres créatures clandestines, Collection Plein Sud, 1998.
  33. Jean Roche, Sauvages et velus, éditions Exergue, 2000.
  34. Jean-Luc Goudet, « A-t-on trouvé des poils de yéti ? », Futura-sciences.
  35. Jean-Luc Goudet, « Les poils supposés du yéti appartenaient à une chèvre… », Futura-sciences.
  36. Des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti en... Russie
  37. Découverte de poils de Yéti par une expédition internationale en Sibérie ?, 10 octobre 2011
  38. Pour développer le tourisme, une région russe affirme avoir découvert le yéti

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