Économie cubaine

Économie cubaine

Économie de Cuba

Économie sous contrôle étatique, Cuba connaît cependant une ouverture économique accrue depuis 1993.

Les autorités s'efforcent de développer le tourisme international, misant sur les nombreuses possibilités offertes par l'île dans ce domaine. Les statistiques économiques fournies par le régime sont soumises à caution : par exemple, les chiffres de la croissance cubaine donnés par le gouvernement semblent surestimés. La croissance actuelle s’est cependant confirmée en 2005 ; elle est pour l’instant difficile à chiffrer : le gouvernement cubain évoque une croissance de 11,8 %, tandis que divers organismes estiment qu’elle devrait se situer autour de 8 %. Cette différence d’appréciation est due à la diversité des éléments intégrés dans le calcul (notamment paramètres sociaux et ventes de services cubains à l’étranger). Ses principaux moteurs ont été : le tourisme (2,3 M de touristes, pour un revenu de 2,2 Mds $, +12 % ; le tourisme intervient pour plus de 41 % dans la balance des paiements), les transferts de fonds (remesas, environ 1,3 Mds $, en baisse de 15 % après les 1,5 Md $ de 2004, en raison des mesures adoptées par les États-Unis en juin 2004 afin de les restreindre), le nickel (1 Md $ d’exportations), la hausse de la production de pétrole et de gaz (+8,8 %), les exportations de services. La production minière a continué sa progression : Cuba est le 5e producteur mondial de nickel, à un moment où les cours sont à leur plus haut niveau historique ; en raison de la vétusté de ses installations minières, Cuba a cependant des difficultés à répondre à la croissance de la demande et s’engage, avec l’aide d’entreprises de la Chine, du Canada et de l’Allemagne, dans des investissements lourds : le doublement de la production est envisagé pour 2008. Les secteurs pharmaceutique et biotechnologique (recherche et production de médicaments et de vaccins) contribuent à la croissance, ainsi que les télécommunications, avec l’installation de nouveaux réseaux téléphoniques et la digitalisation croissante. Globalement, la reprise s’est ainsi confirmée dans tous les secteurs, hormis le sucre (dont la production a trouvé, avec environ 1,3 Mt, son plus bas niveau depuis près d’un siècle). En matière d’approvisionnement énergétique, Cuba dispose désormais d’une soupape de sécurité, grâce à un accord (remontant au 30 octobre 2000 et complété le 14 décembre 2004) avec le Venezuela, qui est son premier fournisseur (probablement 90 000 barils / jour), pour l’achat de pétrole à des conditions très intéressantes. Cet arrangement est vital pour l’économie cubaine, mais le revers de la médaille est que la dépendance du pays dans le secteur énergétique reste forte, malgré ses efforts de diversification (Cuba consacre près du quart de ses importations à l’énergie).

Les comptes extérieurs demeurent le principal motif d’inquiétude des autorités, avec un commerce extérieur structurellement déficitaire (en général plus de 3 Mds US $ et donc plus 10 % du PIB), en raison d’une forte dépendance pour l’approvisionnement alimentaire et énergétique, ainsi que pour les biens d’équipement. Le déficit commercial s’est en effet creusé, passant de - 2,9 Mds US $ en 2003, à 3,3 Mds US $ en 2004, il pourrait atteindre 4,7 Mds US $ en 2005. Les exportations auraient atteint en 2005 2,5 à 2,6 Mds US $ (+ 15 %), tandis que les importations ont atteint 7,3 Mds US $ (+30 %). Les exportations de services ont connu un véritable boom de croissance (doublement), notamment les services médicaux et sportifs (+ 700 M $) ; le Venezuela est le principal acheteur de ces services (160 000 Vénézuéliens seraient ainsi venus subir une opération des yeux), mais le Honduras, le Panama et, depuis peu, avec l’élection d’Evo Morales, la Bolivie, sont également concernés. Plus des deux tiers des échanges sont par ailleurs assurés par 4 postes : tourisme (42 % des recettes courantes), nickel (13 %), sucre (6 %) et tabac (5%). Face à cette situation, Cuba a cherché, avec succès, à diversifier ses partenaires commerciaux (développements des échanges avec la Chine, le Vietnam, le Venezuela, le Canada). [1]

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Économie de Cuba sous Batista.
Evolution historique du revenu par tête à Cuba et quelques autres pays d'Amérique Centrales et des Caraibes, basé in World Population, GDP and Per Capita GDP, 1-2003 AD.

D’après l'atlas Ginsburg de l'économie mondiale, Cuba est la 22e puissance de la planète (sur 122 pays évalués) ; le revenu par habitant est au même niveau que l’Italie. [1].

La nationalisation de l'économie cubaine

Au lendemain de la prise de pouvoir, le régime castriste nationalise 90% du secteur industriel et 70% des terres agricoles[2]. Le gouvernement cubain met en place une économie centralement planifiée. La plupart des moyens de production sont contrôlés par l'État et la plupart de la main d'œuvre est employée dans le secteur public. L'économie cubaine reposa en partie sur l'exploitation des opposants et des prisonniers. De nombreux détenus politiques ou de droit commun étaient astreints au travail forcé, notamment dans les plantations de canne à sucre. La loi n°32 promulguée en 1971 réprimait l'absentéisme au travail[3]. La colonne juvénile du centenaire (El Ejército Juvenil del Trabajo) était une organisation paramilitaire dans laquelle des jeunes travaillaient pour un salaire de misère et dans des conditions difficiles[3].

Une libéralisation lente

Ces dernières années le secteur privé s'est développé. En 2000, le secteur public représentait 77,5% des emplois et le secteur privé 22,5% alors qu'en 1981 le rapport était de 91,8% et 8,2%[4]. L'investissement est cependant toujours très réglementé et la plupart des prix sont fixés par les autorités publiques.

La fin de l'Union soviétique et du COMECON (donc la fin de la guerre froide) qui priva l'île de ses principaux partenaires commerciaux et l'embargo des États-Unis eurent de lourdes conséquences sur l'économie cubaine, qui dépendait de l'aide et des débouchés du camp soviétique. L'URSS achetait le sucre cubain à un prix supérieur au prix du marché et fournissait du pétrole à bas prix.

En 1992, le niveau des échanges avec les pays de l'ex-COMECON représentait moins de 7% du niveau de 1989. Dans le même temps, le PNB cubain chuta de plus de 35%[5], les revenus par habitant de 39%. Sans pétrole et par manque de matériel, l'agriculture cubaine fut décimée ; les coupures de courant étaient fréquentes, la faim et la sous-alimentation étaient répandues. Le pays subit une profonde désindustrialisation qui toucha fortement la production de sucre. Il est toujours fortement endetté auprès des anciens pays du bloc de l'Est.

Face à cette crise économique, Cuba libéralise un peu son économie.

  • La fondation d'entreprises privées de commerce et de manufactures a été permis sous conditions.
  • Le dollar américain est officiellement accepté dans les commerces. Celui-ci circule depuis longtemps au marché noir.
  • Le tourisme est vivement encouragé comme source de devises étrangères. En 1996, l'activité touristique représentait plus que la culture de la canne à sucre en termes de devises. 1,9 million de touristes ont visité l'île en 2003, pour l'essentiel originaires du Canada ou de l'Union européenne, générant 2,1 milliards de dollars de revenus[6].
  • La construction de maisons individuelles par les particuliers est autorisée par Raul Castro; la réforme est présentée comme une réponse au problème du logement consécutif aux dégâts provoqués par les cyclones; c'est également l'aveu de l'échec du plan de construction de 100 000 logements par an lancé en 2005, réalisé à moitié.[7]

Une économie toujours très contrôlée par l'État

L'économiste Carmelo Mesa-Lago relativise les succès de l'ouverture cubaine : pour lui, la centralisation excessive du régime reste un frein à la croissance. Celle-ci passe par des réformes que le dictateur refuse de mener : possibilité d'ouvrir des PME, convertibilité de la monnaie, libéralisation des investissements (notamment dans l'industrie sucrière), circulation du dollar[5] ...

Secteur primaire

  • Le secteur primaire occupe 23% de la population active. Cuba est le 6e producteur mondial de sucre et la canne à sucre occupe le tiers de la surface cultivée du pays. Viennent ensuite le riz, la patate douce et le tabac, majoritairement cultivé à l'ouest et au centre-ouest, et dont la récolte (50 000 tonnes par an) sert en grande partie à la fabrication de cigares de réputation mondiale. Cuba produit trois cents millions de cigares par an ainsi qu'une bonne douzaine de milliards de cigarettes brunes ou blondes. Les autres productions agricoles sont le café, les agrumes, les ananas, les mangues, le maïs et les cultures maraîchères. Les récoltes dépendent de l'intensité des cyclones : en 2008, 156 000 hectares de canne à sucre ont été détruits et 500 000 ont été inondés[8].

Commerce

Voir aussi Relations entre Cuba et les États-Unis


En 2006, les États-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires de Cuba[5],[9],[10]. En 2008, entre 35 à 45 % des importations alimentaires à Cuba viennent des États-Unis[8]. Le montant des exportations américaines vers Cuba s’élève aujourd’hui à 500 millions de dollars par an[9] et malgré l'embargo officiel, les États-Unis sont le 3e fournisseur de Cuba avec 11% des importations en 2006[11]. En effet, depuis 2001, suite à un allègement de l'embargo, les sociétés américaines peuvent vendre certains produits agroalimentaires et des médicaments à Cuba. Le gouvernement américain a autorisé la mise en vente aux États-Unis de deux vaccins élaborés à Cuba, devenu un grand exportateur de médicaments génériques[12]. Washington possède une Section d’intérêts des États-Unis à La Havane[10]. Enfin, les Cubains exilés en Floride envoient sur l'île des remesas, c'est-à-dire de l'argent sous forme de mandats. L'embargo a été une nouvelle fois assoupli sous la présidence de Barack Obama[13] : en mars 2009, le Congrès autorise les citoyens américains d'origine cubaine à se rendre à Cuba une fois par an[14] ; puis, le 13 avril 2009, le président annonce la fin des restrictions sur les voyages et les transferts d'argent des Américano-Cubains vers l'île[14]. Il est toujours interdit d'envoyer de l'argent à des membres du régime en place ou de l'armée cubaine[14].

La balance des échanges est lourdement déficitaire. L'île exporte surtout du nickel, du tabac (cigares), des agrumes, du sucre, du rhum et des produits de la pêche.

Tourisme

Le tourisme est en passe de devenir la première activité économique du pays. Le cap des 2 millions de visiteurs annuels a été franchi en 2005, avec 2 319 334 visiteurs étrangers, soit le record absolu atteint jusqu’à maintenant, ce qui représente une augmentation de 13,2% par rapport à 2004.

Il est aujourd'hui en constante augmentation et constitue une source de devises particulièrement importante pour le pays. Cependant la première source de devises est l'exportation de nickel dont Cuba est le second producteur mondial, secteur où le Canada a particulièrement investi. Afin de voyager à Cuba, il est nécessaire de se procurer le peso cubain convertible, divisé en 100 centavos, même si le dollar américain est accepté dans de nombreux lieux.

Biotechnologies

Le secteur des biotechnologies et l'industrie pharmaceutique cubains sont en très forte progression et l'on compte de très belles réussites industrielles dans ce domaine. Citons par exemple les coentreprises créées au Brésil (Biocen) ou encore en Inde, qui permettent à Cuba d'exporter des traitements anti cancéreux. La mission économique française a publié en 2006 une étude présentant ce secteur en pleine expansion de l'économie (voir http://www.missioneco.org/Cuba/documents_new.asp?V=7_PDF_120288). Les principaux acteurs du secteur sont l'Institut Finlay, Heber Biotec, Biocen, Servimed, le CNIC, etc.

Industrie

L'industrie est en partie consacrée au traitement des produits agricoles et elle produit également du ciment, des fertilisants, du textile, des immeubles préfabriqués, des machines agricoles et des produits de consommation domestique.

Services

Dans le cadre d'accords économiques basés sur le principe de la coopération, comme l'ALBA ou bien l'opération Milagro, près de 30 000 médecins et infirmiers cubains exercent à travers différents pays du monde (Bolivie, Guatemala, Pakistan, Mexique, Venezuela). Cuba participe par ailleurs à la formation de nombreux médecins sud américains. Cependant, il ne faut pas entendre, ici, le terme service au sens usuel de service marchand. Par exemple, au Pakistan, (Cachemire) -44 % des presque 3 000 médecins déplacés au Pakistan jusqu’en mai 2006- [15] sont Cubains et ne facture pas leurs "services" à qui que se soit.

Hydrocarbures - Pétrole

Cuba produit des quantités non négligeables de pétrole et ce de manière croissante depuis 1984. Alors qu'à cette date la production n'était que de 16 000 barils/jour (soit 800 000 tonnes par an, elle atteignait 69 000 bbl/j en 2004 et 72 000 bbl/j en 2005[16] soit 3 600 000 tonnes par an. Début mai 2006, les autorités cubaines annoncaient 1 244 000 tonnes produites les 120 premiers jours de l'année, soit près de 9 000 000 de barils ou 74 600 bbl/j. D'après l' EIA les réserves prouvées seraient de 750 millions de barils d'un pétrole en général plutôt lourd nécessitant un traitement spécial. Le brut est extrait essentiellement dans la province de Matanzas et en offshore dans le bassin du golfe du Mexique. En juillet 2004 Repsol YPF annonçait qu'un puits exploratoire dans le golfe avait trouvé du pétrole de haute qualité dans une région où les analystes supposent des réserves de l'ordre de 1 milliard 600 millions de barils; mais la société doutait de la rentabilité de cette découverte. Cependant,la hausse du prix du brut aidant, Repsol-YPF annonçait en juin 2005 le forage d'un nouveau puits exploratoire dans la région.

Réserves estimées en très forte hausse

Fin 2008, la Cupet - société pétrolière cubaine - a procédé à une importante revalorisation des réserves pétrolières de l'île. D'après la Cupet, ces dernières se monteraient à pas moins de 20 milliards de barrils (soit quelques 2 milliards 750 millions de tonnes métriques) [17] [18]. À l'horizon 2015, Cuba serait ainsi capable de produire 700.000 barrils quotidiens supplémentaires, c'est-à-dire 35 millions de tonnes métriques annuellement ou encore l'équivalent de la moitié de la production britannique par exemple. D'après Terry Maris, directeur exécutif du Center for Cuban Business Studies à l'Ohio Northern University, il faudrait pour cela investir quelques 20 milliards de dollars, et on attend que des entreprises étrangères investissent dans l'île pour extraire le brut. Les nouveaux gisements qui sont à la base de ces nouvelles estimations sont situées au sein des 112.000 kilomètres carrés de la partie du golfe du Mexique appartenant à Cuba.

La société cubaine n'a cependant fourni aucune preuve ni précision concernant ces importantes nouvelles réserves, et il ne s'agit donc là que d'estimations cubaines. On note que l'U.S. Geological Service n'a pas modifié ses propres estimations indiquant que Cuba possèderait seulement 4,6 milliards de barils de réserve dans cette région. Cependant, d'après le site internet Rigzone.com spécialisé dans l'industrie du pétrole et du gaz, les experts sont dans tous les cas certains que des réserves inexploitées considérables de pétrole sont situées dans cette zone.

Si ces estimations se vérifient, ces réserves de 20 milliards de barils de brut placeraient Cuba dans le peloton de tête des pays possédant les plus fortes réserves de la planète, du moins après les pays du Golfe Persique et le Venezuela. En effet, à titre de comparaison, on notera que l'Energy Information Administration crédite le Mexique voisin - sixième exportateur mondial - de seulement 12,4 milliards de barils de réserves en janvier 2007, et les USA de 21,317 milliards de barils de réserves en 2007, soit à peine plus que le total nouvellement estimé de l'île [19]. Quant à la Norvège - troisième exportateur mondial - il ne recèlerait que 7,7 milliards de barils de réserves prouvées.

Relations avec le Venezuela

Les liens et relations privilégiées développés entre Cuba et le Venezuela depuis l'arrivée au pouvoir de Hugo Chavez ont donné lieu à des accords économiques importants entre les deux pays. Le Venezuela fournit du pétrole brut bon marché (début 2006 : 90.000 barils par jour) en échange de l'envoi de médecins cubains, en vue d'aider à améliorer le système de soins de santé vénézuélien. Cuba, qui possède le plus grand nombre de médecins au monde par habitant, envoie des dizaines de milliers d'entre eux vers d'autres pays, ceci en tant qu'aide, mais aussi dans le but d'obtenir des conditions commerciales les plus favorables possibles. Hugo Chavez et Fidel Castro sont les principaux artisans de la création de l'organisation ALBA, sorte d'organisation d'échanges dont le but principal annoncé est de développer le niveau d'éducation, de santé publique et le commerce équitable.

L'une des premières mesures emblématiques est l'échange pétrole contre médecins, qui aura permis à Cuba de bénéficier de pétrole et à des millions de Vénézuéliens, Boliviens, etc. d'être soignés.

Situation actuelle de l'économie

Depuis 2004, la balance des paiements de Cuba est en léger excédent. Avec un endettement extérieur limité, compris entre 14 et 34% du PIB, selon que l'on intègre ou non la dette dite « immobilisée », qui relève du club de Paris, et une reconstitution des réserves de la Banque centrale de Cuba à un niveau estimé à 4-6 mois d'importations, la situation financière est stabilisée. L'inflation (inférieure à 2% en 2004 estimée à 4,2% en 2005), et le déficit budgétaire - environ 4% du PIB - restent à des niveaux encore corrects. La réorientation stratégique des échanges cubains vers l'Amérique latine, la Chine et le Canada n'a toujours pas permis de surmonter la dichotomie de l'économie cubaine due à son double système de change, découlant de l'existence de deux secteurs, l'un exposé à la concurrence internationale et l'autre protégé, de l'économie domestique.

Statistiques

(source : CIA World Factbook essentiellement )

PIB: parité de pouvoir d'achat - PIB : 42,1 milliards $CAN [20]

PIB - taux d"accroissement: 3,9% (2005 est.) [2] La plupart des analystes prévoient une croissance pour 2006-2007 de l'ordre de 5-6% (voir la fiche de synthèse de l'économie cubaine, publiée par l'ambassade de France à Cuba )

PIB - per capita: - $3,900 (2006.)

Composition par secteur:
agriculture: 4,4%
industrie: 22,8%
services: 72,8% (2008 est.)

Taux d'inflation : 4,2% (2005 est.)

Population active : 4,6 million
note : dont secteur d'état 78% (2005 est.)

Population active - par secteur : agriculture 21,2%, industrie 14,4%, services 64,4%

Taux de non-emploi : 1,9% (officiel, 2005)

Industries : sucre, produits biotechnologiques, pétrole, tabac, textiles, produits chimiques, papier et produits du bois, métaux (gros producteur de nickel), ciment, fertilisants, biens de consommation, machinerie agricole

Taux d'accroissement de la production industrielle: 3,5% (2005 est.)

Électricité - production : 15,650 GWh (2004)

Électricité - production par origine:
énerg. fossile : 89,52%
hydro : 0,65%
nucléaire : 0%
autre: 9,83% (1998)

Electricité - consommation: 13,27 TWh (2004)

Agriculture - produits: sucre de canne, tabac, citrons, café, riz, pommes de terre, haricots; viandes et poissons

Exportations: $2,388 milliards (f.o.b., 2005 est.)

Exportations - rubriques: sucre, produits médicaux, nickel, tabac, poisson, citrons, café

Exportations - vers: Pays-Bas 22,7%, Canada 20,6%, Russie 7,5%, Espagne 6,4%, Chine 7,7%, Venezuela 4,4% (2004)

Importations: $6,916 milliards f.o.b. (2005 est.)

Importations - rubriques: pétrole, alimentation, machinerie, prod. chimiques

Importations - depuis: Espagne 14,7%, Venezuela 13,5%, États-Unis 11%, Chine 8,9%, Canada 6,4%, Italie 6,2%, Mexique 4,9% (2004)

Balance des comptes courants: $-748 millions (2005 est.)

Dette - extérieure: $13,1 milliards (en monnaie convertible); plus $15-20 milliards envers la Russie (2005 est.)

Monnaie: 1 Peso cubain (CUP) = 100 centavos

Taux de change: 1 US$ pour 25 CUP (2005) (non convertible, taux officiel, lié au dollar US)

Information Supplémentaire


PIB par habitant : 2 867 $CAN

Taux d'inflation : 1%

Taux de chômage : 2,2% (2004) taux officiel ; sous-emploi beaucoup plus élevé

Dette extérieure totale : 16,5 milliards de $US en devises convertibles

Créances canadiennes (SEE) : 114 millions $CAN

Budget militaire : 800 000 $ millions (1999) (en 1995 $US)

Voir aussi

Notes

  1. Alain Abellard, « La naissance d'un mythe », dans Le Monde du 31-12-2008, mis en ligne le 30-12-2008, [lire en ligne]
  2. Encarta 2003
  3. a  et b C. Ronsac (dir.), Le Livre noir du communisme, 2000, p.776
  4. http://www.oxfamamerica.org/newsandpublications/publications/research_reports/art3670.html/pdfs/social_policy.pdf
  5. a , b  et c Paulo A. Paranagua, « Cuba n'a pas retrouvé le niveau de 1989 », dans Le Monde du 22/08/2006
  6. Cuba (11/07)
  7. Cuba : Raul Castro autorise la construction de maisons individuelles, Les Échos, 06/01/09, p7
  8. a  et b Paulo A. Paranagua, « La crise mondiale et trois cyclones ont aggravé la pénurie alimentaire à Cuba » dans Le Monde du 05-12-2008, [lire en ligne], mis en ligne le 04-12-2008
  9. a  et b James McKinley, « Ces Américains qui commercent avec Cuba », dans International Herald Tribune, cité dans Courrier international du 14-11-2007, [lire en ligne]
  10. a  et b Sara Roumette, « Pas forcément l’idée que l’on en a… », dans Géo, n°339, mai 2007, p.90
  11. Pascal Boniface L'Année stratégique 2007 : analyse des enjeux internationaux, Dalloz-Sirey, Paris, 7 septembre 2006, 611 pages, (ISBN 2247069517)
  12. Sara Roumette, « Pas forcément l’idée que l’on en a… », dans Géo , n°339, mai 2007, p.92
  13. Il l'avait déjà été sous Jimmy Carter et Bill Clinton
  14. a , b  et c « Barack Obama lève les restrictions de voyage des Américano-Cubains vers Cuba », dans Le Monde du 13-04-2009, [lire en ligne]
  15. Une Internationale de la santé, par Hernando Calvo Ospina pour Le Monde diplomatique
  16. sources: EIA et CIA
  17. Aporrea 4 décembre 2008 - Cuba repuntará su producción petrolera con nuevas reservas (es)
  18. Rigzone.com 3 décembre 2008 - Experts Predict Jump in Cuba Oil Production (en)
  19. EIA - Crude Oil Proved Reserves, Reserves Changes, and Production (en)
  20. http://www.infoexport.gc.ca/ie-fr/DisplayDocument.jsp?did=213&gid=193

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

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