Écoquartier

Écoquartier
Page d'aide sur l'homonymie Ne pas confondre avec Éco-quartier, programme environnemental de la ville de Montréal.

Un écoquartier est un quartier urbain qui s'inscrit dans un objectif de développement durable et de réduction de l'empreinte écologique, généralement associés à une implication des habitants.

Le terme écoquartier (parfois orthographié éco-quartier, selon une graphie impropre) est un néologisme associant le substantif « quartier » au préfixe « éco », en tant qu'abréviation de l'adjectif « écologique ». Controversé par les linguistes francophones en raison de cette formation hasardeuse (éco- n'est pas, en français, le préfixe distinctif de l'écologie mais aussi bien celui de l'économie ; cf sciences-éco), ce néologisme est promu par le ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement pour désigner un projet d'aménagement urbain visant à intégrer des objectifs dits « de développement durable » et à réduire l'empreinte écologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l'ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d'exigence ambitieux[1].

Sommaire

Caractéristiques de l'écoquartier

Selon les promoteurs de ce terme, un écoquartier concilierait autant que possible les différents enjeux environnementaux dans le but de réduire l'impact du bâti sur la nature :

  • réduction des consommations énergétiques : les bâtiments, notamment, répondent à des exigences très strictes avec des consommations au m² aussi faibles que possible. Les écoquartiers remarquables recourent tous aux énergies renouvelables (solaire, le plus souvent).
  • meilleure gestion des déplacements avec limitation de la voiture et incitation à l'utilisation de transports doux (transports en commun, vélo, marche à pied) : les écoquartiers favorisent l'usage du vélo grâce à des pistes cyclables, la présence de parking à vélo sécurisé, des voies piétonnes permettent de circuler en toute sécurité, des arrêts de bus parcourent le quartier, etc.
  • réduction des consommations d'eau : les eaux pluviales sont récupérées et utilisées pour arroser les espaces verts, nettoyer la voie publique ou alimenter l'eau des toilettes.
  • limitation de la production de déchets : la collecte sélective des déchets est de rigueur, mais les déchets verts peuvent également être facilement compostés grâce à des emplacements prévus à cet effet - le compost pouvant ensuite être utilisé pour les jardins et espaces verts.
  • favoriser la biodiversité : suivant les écoquartiers, des mesures peuvent être prises ou encouragées pour permettre à une flore et une faune locale de s'épanouir.
  • les matériaux de construction utilisés et les chantiers peuvent faire l'objet d'une attention particulière (meilleure gestion des déchets de chantier, réutilisation d'éléments dans le cadre d'une réhabilitation…)

Dans un écoquartier, les habitants seraient impliqués dès la conception du quartier ou au démarrage du projet de réhabilitation. Fidèle aux principes de développement durable qui place la concertation au cœur du processus, la conception de tels quartiers attache une importance particulière à la mixité socio-économique, culturelle et générationnelle. Le quartier durable promeut un accès plus facile à des activités sportives et culturelles. Du point de vue économique, les services et les commerces se voudront multi-fonctionnels.

Enfin, un accompagnement est souvent mis en place tout au long de la vie de l'écoquartier pour éduquer les nouveaux arrivants et leur permettre une intégration en adéquation avec les objectifs de développement durable.

Concepteurs et usagers

De l’élaboration à la phase d’exploitation, tout quartier est le résultat de l’action entreprise par une multitude d’acteurs aussi variés que nombreux. L'idée de parer une opération d'urbanisme du label écoquartier émane généralement de la collectivité concernée ; parfois, d'un collectif de citoyens.

Une équipe de maîtrise d'œuvre pluridisciplinaire est sollicitée pour articuler les enjeux entre eux : architectes, urbanistes, sociologues, consultants en environnement… Lesquels doivent se montrer particulièrement ouverts à la protection de l'environnement.

Un écoquartier ne pourrait pas se faire sans grands acteurs du bâtiment. On retrouve donc des promoteurs, investisseurs et gestionnaires de réseaux. En France, les bailleurs sociaux se sont beaucoup impliqués dans les quartiers puisqu'ils ont tout intérêt à voir les factures énergétiques diminuer. Ils sont devenus un moteur majeur dans le lancement de telles opérations.

La participation des habitants doit s’établir très en amont de la construction ou de la rénovation du quartier. En prenant ainsi part à la conception de leur futur lieu de vie, les habitants sont incités à respecter les principes de fonctionnement (notamment les taux de tri ou de possession d'une voiture, deux indicateurs souvent révélateurs du succès d'un écoquartier). On peut souligner l’originalité des démarches développées pour encourager cette participation : réseau intranet au quartier, forum internet, publication de revue de quartier, débats, séminaires, expositions… Les associations de défense de l’environnement sont étroitement impliquées, ayant des intérêts évidents dans la mise en place de tels quartiers. La participation citoyenne couplée au principe de subsidiarité est un élément essentiel d’un quartier durable. Ainsi, dans une école primaire de Beckerich au Luxembourg, il a été demandé aux élèves d’imaginer la forme des parterres autour des arbres de leur école. Résultat : ils ont imaginé des parterres en forme d’étoiles là où les architectes tracent généralement de simples ronds ou carrés…

Éducation et sensibilisation

Un écoquartier ne peut correctement fonctionner que si ses habitants participent à sa réussite et jouent le jeu. A cette fin, l'éducation environnementale est incontournable et se poursuit tout au long de la vie de l'écoquartier car la population, comme ailleurs, se renouvelle. Ainsi, la plupart des quartiers ont mis en place des structures de promotion du développement durable uniquement à destination des habitants : agence de communication, achat collectif d’ampoules basses consommations, site web, prospectus, conférences, animations pour enfants… Une forme de gouvernance interne au quartier se met souvent en place, sur un mode participatif (phénomène plutôt observé dans les quartiers scandinaves et anglo-saxons). À Vesterbro au Danemark, chaque immeuble élit un représentant pour le « conseil d’îlots »[réf. nécessaire], instance consultative pour tous les aménagements du quartiers.

Les quartiers durables mettent souvent en œuvre des processus audacieux et innovant tant au niveau de la participation que de la sensibilisation.

Service, commerce et culture

Dans l’optique de réduction des distances, le quartier écologique tente d’établir un zonage multifonctionnel. Réunissant évidemment du logement, mais aussi des entreprises, des services, des commerces (souvent au rez-de-chaussée des immeubles), des salles de spectacle,… Un exemple de ce genre d’installation est par exemple le centre Krokus à Hanovre, qui réunit sous le même toit : une bibliothèque, un centre d’arts, des salles de réunions, un studio, un atelier et une maison de quartier ! Dans ce zonage multifonctionnel se trouvent également de nombreux espaces verts. Ici aussi, les quartiers durables marquent leur originalité par le fait d’éviter la séparation entre les jardins privés et les espaces publics, ceci afin de constituer un continuum vert et d’augmenter le bien-être.

Action sociale et santé

La mixité intergénérationnelle, culturelle et socio-économique est une priorité dans l’élaboration d’un quartier durable. Pas toujours facile à réaliser concrètement, celle-ci est nettement encouragée par divers moyens : en variant la taille de l’appartement, en aménageant des appartements pour certaines catégories de personnes (personnes à mobilité réduite, personnes âgées) et en fixant une limite maximale aux revenus des locataires… À Hammarby, en Suède, le sport a aussi été mis à l’honneur avec des pistes de jogging et des terrains de sport en plein air au cœur du quartier.[réf. nécessaire]

Exemples

On trouve des écoquartiers dans de grandes métropoles comme :

Critiques

La notion d'écoquartier ne prend son sens que lorsqu'il est question d'urbaniser ou de modifier l'urbanisation d'un quartier au sein d'une ville.
Certains s'étonnent[réf. nécessaire] de voir apparaître des projet d'écoquartiers ruraux[2],[3], parfois déconnectés des services (transports en commun ou gare, école, alimentation, santé). Si la concentration de l'habitat et des activités humaines est moins écologique que la répartition de la population dans des villes plus petites[réf. nécessaire] (immeubles énergivores, importation alimentaire), le comportement des habitants influence la qualité finale du quartier (écocitoyenneté, avec utilisation de transports propres, tri des déchets, développement de l'auto-énergie et mise en commun des moyens).

Des voix s'élèvent aussi pour dénoncer la récupération du concept par des « promoteurs architectes » dont les projets ne respectent qu'en partie la notion d'écoquartier et peuvent même à terme contribuer à augmenter l'empreinte écologique (déplacements non raisonnés, commerces de proximité non prévus)[4],[5],[6].

Par ailleurs la création de ces quartiers nouveaux ne doit pas masquer la nécessité de rénover nos villes entièrement et surtout de faire évoluer le comportement des habitants en favorisant les échanges et la concertation (écologique, politique, économique) dans les quartiers existants[5].

En France

Ecoquartiers aménagés

  • Grenoble (Isère) : La ZAC de Bonne, 850 logements[7] . Ecoquartier sur le site de l'ancienne caserne de Bonne[8],[9] et récompensé par le grand prix national Écoquartier décerné par le ministère de l'Écologie le 4 novembre 2009[10]. Ce quartier s'est distingué des autres candidats par l'intégration de toutes les dimensions du développement durable : l'axe social et sociétal, l'axe économique et l'axe environnemental[11].
  • Mulhouse (Haut-Rhin) : écoquartier Wagner, démarré en 1999 ; 168 logements existants, 30 autres devant être achevés en septembre 2011[12],[13].

Projets

Jean-Louis Borloo a confié au député Bruno Bourg-Broc, président de la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM), la mission d'être président de la Commission d’analyse et d’appui du Plan Ville durable en 2010, qui a procédé à l’étude des candidatures des appels à projets Écoquartier et Écocité (pour le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer).

394 projets ont postulé au second appel à projet Écoquartiers (2011), dont près de 90 proviennent de communes de moins de 2 000 habitants, et environ 180 dossiers de communes de 2 000 à 20 000 habitants. Plus de 100 projets étant en phase opérationnelle, 140 en phase pré-opérationnelle. 50 % sont en ville renouvelée (sans extension urbaine, pour partie sur friches urbaines).L es résultats sont attendus pour l'automne 2011[14].

En France, il existe d'innombrables projets d'écoquartiers, parmi lesquels :

  • Auxerre (Yonne) : Le quartier des Brichères a été rénové pour être transformé en écoquartier. Ainsi, trois tours ont été détruites, laissant place a des habitations de 1, 2 ou 3 étages et les barres ont été rénovées. La ville d'Auxerre reste dans l'optique de l'économie dans la rénovation de ses différents quartiers et ses quais.
  • Bordeaux : trois écoquartiers en cours de développement. L'écoquartier de Bordeaux Lac est une création complète d'aménagement d'un nouveau quartier, en bord de lac, intégrant habitat collectif HQE et BBC, transports collectifs, pistes cyclables, commerces de proximité, mixité sociale. Un autre écoquartier est en phase de projet : la rénovation de l'ilôt Niel (quartier Bordeaux-Bastide), ancienne caserne qui va devenir une zone pilote autour de concepts environnementaux ambitieux. L'écoquartier « Les Akènes » (Quartier La Ramade) à Lormont, également en cours de construction sur l'ancienne friche industrielle de Siemens, propose un projet d’aménagement à forte qualité environnementale alliant mixité sociale et fonctionnelle : logements réalisés sous le label BBC, implantation d’une chaufferie biomasse (bois/gaz), cheminements doux, desserte de transports en commun en site propre, bureaux, commerces et services de proximité,un parc,un écosystème varié.
  • Bourges (Cher) : écoquartier Baudens sur le site d'un ancien hôpital militaire.[réf. souhaitée]
  • Cabestany (Pyrénées-Orientales) : Premier écoquartier du département des Pyrénées-Orientales. Le quartier est actuellement en construction, il se situe sur la zone « Les Hauts du Moulinas »[15].
  • Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais) : la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, la ville de Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais) et Nexity Foncier Conseil (certifié ISO 14001) développent un écoquartier Le Domaine de la Marlière sur un espace de 6,8 km² qui accueillera à terme environ 1 230 logements. Cette opération d'envergure nationale permettra de gérer les eaux pluviales, améliorer la biodiversité du site, préserver les sols, utiliser les énergies renouvelables, mettre en œuvre des constructeurs de haute qualité environnementale (HQE). Les aspects sociaux et économiques de l'opération seront mis en avant avec la création de logements pour primo-accédant auxquels s'ajouteront 20 % de logements sociaux, la création de locaux de services et de commerces de proximité, la réalisation d'une partie des travaux par des jeunes en réinsertion, etc.
  • Douai (Nord) : la ZAC du Raquet en 2006, très vaste écoquartier de 12 000 habitants, mêlant préoccupations sociales et écologiques car il est associé à un secteur ANRU et sera desservi par la seconde ligne de tram et 15 km de pistes cyclables ; un canal et une trame verte et bleue permettront la gestion des eaux pluviales sur site (0 rejet) et de maintenir et restituer les corridors écologiques ; la CAD (communauté d'agglomération du Douaisis), sous la présidence de Jean-Jacques Delille, pilote ce projet avec Florence Bougnoux, architecte-urbaniste associée de l'agence Seura, mandataire de l'équipe de maîtrise d'œuvre. Les premiers espaces publics et bâtiments répondant aux normes de très haute performance énergétique, associées au recours à des énergies renouvelables, devraient être livrés en 2009.
  • Dunkerquois : projet d'écoquartier de plus de 400 logements, à Grande-Synthe, avec maisons selon les conseils de Bill Dunster (inventeur de Bedzed) zéro carbone préfabriquée livrée en kit, (maison RuralZED conçue par ZEDfactory), à ossature en bois lamellé certifié FSC, avec 25 m2 de panneaux solaires intégrés et « ventilation naturelle à récupération de chaleur sans besoin électrique »[16] ; ZAC de Bonne (Grand Prix national des écoquartier). Le surcoût apparent initial devrait être remboursé en dix ans par les économies d'énergie et de fonctionnement. Pour encourager la généralisation des écoquartier, l'AGUR (Agence d'urbanisme) a en 2009 diffusé des fiches conseil[17].
  • Lille (Nord) a annoncé en mars 2006 la création à partir de 2007 d'un écoquartier. Peu après une charte éco-quartiers de Lille Métropole Communauté urbaine était proposée par la communauté urbaine[18]. L'écoquartier de la Zone de l'Union (80 ha) sera zone pilote ; son retour d'expérience et celui d'autres projets soutenus par LMCU servira à établir le contenu de la charte[19]. Fin 2009, la communauté urbaine annonce qu'une quinzaine d’écoquartiers sont en projet[20].
  • Merville (Nord) : en partenariat avec Nexity Foncier Conseil a lancé la commercialisation en mars 2007 de l'écoquartier Les jardins de Flandres qui accueillera 350 logements dans un souci de mixité sociale et de développement durable.
  • Mulhouse, (Haut-Rhin) : écoquartier Wagner, démarré en 1999 ; 168 logements existants, 30 autres achevés en septembre 2011[21],[13].
  • Nantes (Loire-Atlantique), deux futurs écoquartiers sont actuellement en cours de construction : « Bottière-Chénaie » bâti sur d'anciennes friches maraîchères (aménagé jusqu'en 2014) et Saint-Joseph-de-Porterie aménagé 45 hectares avec à terme de 1 400 logements.
  • Paris est en train de suivre le même mouvement avec la zone d'aménagement concerté occupant le site de l'ancien hôpital Boucicaut (ZAC Boucicaut) ; les architectes Philippe Ameller, Jacques Dubois et associés d'une part, Philippe Guthmann d'autre part, sont déjà à l'œuvre.
  • Perpignan (Pyrénées-Orientales), trois projets d'écoquartiers [22], dont un sur la zone du Pou de les Colobres qui concerne 2000 logements, et distingué par le label national « Projets d'Avenir »[23].
  • Rouen (Seine-Maritime) : notamment 2 projets, le futur écoquartier Flaubert de 92 hectares à l'Ouest de la ville sur la rive gauche de la Seine[25],[26] et Luciline de 9 ha, également à l'Ouest de la ville sur la rive droite du fleuve[27].
  • Saint-Étienne (Loire) : l'écoquartier Desjoyaux s'inscrit dans le cadre du programme de rénovation urbaine financée par l'ANRU. La Société d'équipement du département de la Loire (SEDL[28]), maître d'ouvrage délégué, a confié à l'architecte Frank Lebail de l'agence NOVAE[29], la conception de ce projet implanté dans un tissu urbain existant en lieu et place de friches industrielles et de logements insalubres. Il est à noter que ce projet est remarquable d'une part du fait de son implantation en flanc de colline globalement orienté plein nord (nécessitant une réflexion poussée et sur l'implantation, l'organisation et l'orientation du bâti) et d'autre part de sa proximité du centre ville (renouvellement d'un tissu ancien dégradé permettant une réinvestissement d'un quartier délaissé et développement de modes de déplacement diversifiés).
  • Strasbourg (Bas-Rhin) est engagée dans deux projets d'écoquartier. Le premier est l'écoquartier Danube qui prévoit 700 logements pour une livraison en 2013, se situant à proximité de la ZAC Étoile, dans une zone de « requalification » urbaine allant du centre-ville à la frontière allemande. Le deuxième concerne l'écoquartier des brasseries se situant sur d'anciennes friches industrielles ; il comportera 450 logements pour une livraison fin 2012[30].
  • Tours (Indre-et-Loire) : l'écoquartier de Monconseil, en cours de réalisation depuis 2005 traversé par la 1ère ligne de tramway, accueillera à terme 1 000 logements et 1 300 emplois sur 20ha. Commencés en 2006, les travaux de viabilisation ont porté en premier lieu sur la création d'un jardin public d'un hectare, élément structurant du plan d'aménagement global. Les logements doivent tous être certifiés Habitat & Environnement. Situé au cœur de la partie nord de la ville et de l'agglomération, ce quartier est voulu comme un nouveau centre de gravité permettant de diminuer les déplacements urbains. Il se caractérise par ses équipement publics (Gymnase, EHPAD, Espace Petite Enfance, jardin public, place centrale...) et par sa mixité sociale (33% de logements sociaux et vente à des primo-accédants), intergénérationnelle et fonctionnelle (commerces, bureaux, logements, équipements publics...). Les thèmes majeurs concernent la forme urbaine en relation avec les quartiers environnants, les différents modes de transports doux, la gestion de l'eau, la gestion des déchets et la maîtrise des dépenses énergétiques. L'aménageur est l'OPAC de Tours (OPH), dans le cadre d'un traité de concession passé avec la Ville de Tours.

Le 3 mars 2009, Daniel Canepa, préfet de Paris et d'Île-de-France, et plusieurs élus des communes de la région ont signé les premiers contrats-cadre « écoquartiers franciliens », permettant le lancement des huit projets suivants[31] :

En 2010, neuf communes supplémentaires ont été désignées pour la mise en place de nouveaux projets d'écoquartiers [32]:

En Suisse[33]

  • Lausanne : un écoquartier de 2000 logements est prévu sur une surface de 30 hectares au nord de la ville (l'écoquartier Pontaise-Blécherette[34]. Début du processus participatif en 2008. Une initiative populaire est déposée en 2008 contre une partie du projet de la municipalité lausannoise. Elle concerne une partie du périmètre prévu pour l'écoquartier. L'initiative est rejetée par près de 56% de la population lausannoise le 27 septembre 2009[35]. Le concours d'urbanisme pour l'écoquartier pourra être lancé en 2010.
  • Lausanne, Renens et Prilly : L'écoquartier Malley[36] prévoit d'accueillir 2 800 logements et 8 000 habitants-emplois sur 70 hectares répartis sur les trois communes. Travaux prévus de 2010 à 2020.
  • Neuchâtel : Ecoparc, quartier Minergie (42 kWh/m²/an) regroupant 91 logements. Terminé en 2007.
  • Zurich : L'écoquartier Sihlbogen[37] abritera 200 logements. Surface du projet: 2,1 hectares.
  • Berne : l'écoquartier Oberfeld prévoit 200 logements sur 7,5 hectares de terrains agricoles proches de la ville. Début probable des travaux en 2010[38].
  • Genève : Actuellement, l'ancien site d'Artamis dans le quartier de La Jonction est en phase d'assainissement pendant 4 ans pour pouvoir construire un écoquartier sur le lieu dit Carré Vert. La ville de Genève a lancé un concours d'architecture, terminé en février, remporté par le bureau lausannois Dreier Frenzel Architecture & Communication pour le projet SOCIAL LOFT[39].

Annexes

Bibliographie

Notes, sources et références

  1. Appel à projets sur ecoquartiers.developpement-durable.gouv.fr
  2. valmeo.blogspot.com Exemple d'écoquartier rural
  3. [PDF] -naturels-regionaux.fr Exemple d’accompagnement vers le développement d'écoquartiers ruraux.
  4. ecoattitude.org
  5. a et b « L'écoquartier ne doit pas être une enclave écologique pour bobos », lemoniteur.fr
  6. « Le piège des écoquartiers », lyoncapitale.fr
  7. grenoble.fr
  8. debonne-grenoble.fr
  9. www.grenoble.fr
  10. (fr) « Visite de la Caserne de Bonne, Grand Prix national EcoQuartier 2009 » sur www.urbamedia.com, 29 mars 2011
  11. developpement-durable.gouv.fr
  12. [PDF] L'Echo mulhousien, Mars 2011
  13. a et b fr.ekopedia.org
  14. Batiactu, 13 mai 2011.
  15. Cabes'info, journal de la ville de Cabestany, voir en page 6
  16. blog.bmykey.com
  17. [PDF] 15 fiches-conseil sur les écoquartiers (par l’AGUR, agence d’urbanisme et de développement de la zone Flandre-Dunkerque)
  18. À propos de la Charte éco-quartiers de Lille Métropole Communauté urbaine, consulté le 29/11/2009.
  19. [PDF] www.lillemetropole.fr voir p2/3 du doc : Extrait du Registre aux délibérations du conseil de la communauté ; réunion du conseil du 30 juin 2006
  20. page de la Métropole lilloise, sur le développement durable et le débat du 27 novembre 2009, avant le sommet de Copenhague
  21. L'Echo mulhousien, mars 2011
  22. [PDF]Grenelle 2015 Archipel Perpignan, projet de 3 écoquartiers sur Perpignan
  23. La semaine du Roussillon, Article sur l'écoquartier du Pou de les Colobres
  24. Site Vers une plus ville durable... de la ville de Pont-Audemer.
  25. écoquartier Flaubert
  26. la-crea.fr
  27. écoquartier Luciline
  28. SEDL
  29. NOVAE
  30. (fr) « Nouvel éco-quartier sur le site de la brasserie Kronenbourg » sur lavieimmo.com, 4 février 2009
  31. (fr) « Eco-quartiers, un label, une exigence de qualité » sur www.ile-de-france.pref.gouv.fr,3 mars 2009
  32. (fr) « Faire la ville autrement : Écoquartiers contre Nouveaux Quartiers Urbains » sur www.urbamedia.com, 27 janvier 2011
  33. (fr) Voir notamment LaRevueDurable n° 28, février-mars-avril 2008; Dominique ROTEN, Les écoquartiers : davantage qu’un ensemble de bâtiments écobiologiques in Moneta n° 4, 2008, 26.11.2008.
  34. l'écoquartier Pontaise-Blécherette
  35. (fr) Voir l'article de Michaël Rodriguez, paru dans Le Courrier du 27/09/2009
  36. L'écoquartier Malley
  37. Sihlbogen
  38. (de) Site de la coopérative Wohnbaugenossenschaft Oberfeld
  39. [PDF] www.carre-vert.ch

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