Bande de gaza

Bande de gaza

Bande de Gaza

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قطاع غزة
(Qita' Ghazzah)
רצועת עזה
(Retzuat 'Azza)
Gz-map-fr.png
Administration
Statut politique Territoire administré par l'Autorité palestinienne, de fait par le Hamas, non reconnu internationalement comme faisant partie d'aucun pays
Capitale Aucune
(Gaza plus grande ville)
Gouvernement
- Président
 - Premier ministre

Ismaël Haniyeh
Mahmoud Ezzahar
Géographie
Superficie 360 km²
Démographie
Population  (2008) 1 500 202 hab.
Densité 4 010 hab./km²
Langue(s) Arabe
Économie
Monnaie Shekel
Autres
Fuseau horaire UTC +2

La bande de Gaza (arabe : قطاع غزة, Qita' Ghazzah) est une bande de terre étroite située au sud-ouest de l’État d'Israël, du nom de sa principale ville Gaza. Ses habitants sont appelés les « Gazaouis ».

Territoire palestinien occupé par Israël de 1967 à 2005, isolé depuis par un blocus israélien et la fermeture de sa frontière par l'Égypte, la bande de Gaza a la particularité d'être l'une des zones les plus densément peuplées au monde tout en n'étant juridiquement rattachée à aucun État[1].

Sommaire

Historique

Avant 1948

Article détaillé : Gaza (Antiquité).

La ville de Gaza a vraisemblablement été fondée vers 1500 avant J.-C. Le territoire fut sous la domination de l'Empire ottoman de 1517 jusqu'aux batailles de Gaza, en 1917, où l'Empire britannique chassa l'armée turque.

La bande de Gaza sous contrôle égyptien

À la fin du conflit israélo-arabe de 1948, la bande de Gaza fut occupée par l'Égypte, et le resta jusqu'à l'occupation par Israël pendant la guerre des Six jours (1967). Le territoire vit l'arrivée d'environ 170 000 réfugiés installés dans huit camps.

En 1950, la population était de 254 000 habitants.

En 1956, quand Israël intervint dans la crise du canal de Suez en soutien de l'opération anglo-française contre l'Égypte, l'armée israélienne prit le contrôle de la Bande de Gaza. L'intervention des superpuissances (États-Unis et Union soviétique) conduisit au retour d'Israël derrière ses frontières de 1948, et au retour de l'administration égyptienne sur Gaza.

La bande de Gaza sous l'occupation israélienne

Les forces israéliennes envahirent de nouveau Gaza dès le début de la guerre des Six jours (juin 1967), et aboutit à une longue période d'administration militaire israélienne de 1967 à 2005 soit pendant 38 ans.

Du point de vue de l'idéologie sioniste, Gaza fait partie de la Terre d'Israël (Eretz Israel)[2], et c'est pour cela que vingt-et-une colonies juives y furent implantées.

Mais, le poids démographique de la population palestinienne – 1,5 million d'habitants dont une bonne part issue des populations expulsées d'Israël en 1947/48 – a, dès l'origine, posé un problème majeur aux dirigeants israéliens. Peu après la guerre des Six Jours, certains d'entre eux (Yigal Allon, Abba Eban) tentèrent de négocier des transferts massifs de population vers la Jordanie[3], sur le modèle des mouvements qui avaient été provoqués en 1947-1948. Yitzhak Rabin avait coutume de dire qu’« il souhaitait dans ses meilleurs rêves voir sombrer Gaza dans la Méditerranée »[4],[5]. Dans une perspective strictement réaliste, certains courants de la Gauche travailliste recommandaient, depuis 1974, l’« abandon de Gaza ».

Ce fut le gouvernement d'Ariel Sharon qui s'y résolut et établit un plan de désengagement des territoires occupés, l'administration directe s'avérant toujours plus difficile. Officiellement, Israël agit alors dans le cadre des efforts pour l'application de la feuille de route pour la paix initiée par le quartet États-Unis, ONU, Russie et Union européenne. Ne tenant pas compte des nombreuses recommandations internationales demandant que ce retrait soit conduit par négociation avec l'Autorité palestinienne, Sharon s'en tint à l'exécution unilatérale de sa décision d'évacuation.

Le 17 août 2005, le gouvernement israélien ordonna à l'armée et à la police l'évacuation des quelques 7 000 personnes habitants les colonies juives de la bande de Gaza. Et le 12 septembre 2005 les troupes israéliennes quittaient la bande de Gaza, après 38 ans d'occupation[6],[7].

Cet unilatéralisme laissait présager les difficultés ultérieures.

La Bande de Gaza sous un statut d'autonomie interne

Tout comme certaines localités de Cisjordanie, elle à était administrée d'une part par l'Autorité palestinienne et d'autre part par le Hamas, celui-ci ayant remporté, en janvier 2006, les premières élections municipales tenues depuis avant l'occupation, avec un taux de participation de 85 %.

Toutefois, les frontières terrestres, maritimes et aériennes de ce territoire sont toujours contrôlées par Israël qui a unilatéralement décrété le statut de frontière internationale fin 2005.

La position prédominante du parti Hamas dans ce territoire fit craindre à certains observateurs, une perte d'influence de l'Autorité palestinienne à l'issue de l'évacuation israélienne. Ces craintes furent avérées par les affrontements fratricides qui conduisirent, au mois de juin 2007, à la prise de contrôle complète de la bande de Gaza par le Hamas, à l'issue d'événements qualifiés de guerre civile palestinienne par les médias internationaux. Le 19 septembre 2007, la bande de Gaza a été déclaré « entité hostile » par Israël[8].

En raison des tirs réguliers de roquettes sur les localités israéliennes frontalières particulièrement Sdérot, du blocus sur la bande de Gaza, et des représailles israéliennes, la tension reste importante à la frontière et a d'ailleurs conduit à une opération militaire israélienne le 27 décembre 2008 : l'opération Plomb durci.

Chronologie de 2001 à 2007

  • 17 octobre 2001 : suite à un ultimatum lancé par le gouvernement israélien à l'Autorité palestinienne, celle-ci déclare hors-la-loi l'aile militaire du FPLP et fait procéder à 12 arrestations à Gaza.
  • 7 décembre 2001 : dans la nuit, le quartier général de la police palestinienne est bombardé par des hélicoptères de combat israéliens. puis après l'attentat-suicide contre un autobus israélien ayant fait 11 morts et 30 blessés, Tsahal intensifie du 12 au 15, ses bombardements contre les infrastructures palestiniennes de Gaza et de Cisjordanie, causant la mort de 13 Palestiniens.
Article détaillé : Chronologie de la Seconde Intifada.
  • 8 mars 2002 : lors des batailles, 46 Palestiniens et 6 Israéliens trouvent la mort. Le premier ministre israélien Ariel Sharon se dit prêt à « négocier un cessez-le-feu sous le feu », renonçant à son exigence d'une semaine de calme avant de reprendre les pourparlers. Les 11 et 12 mars, suite aux attentats du 9 mars, Tsahal riposte par la destruction des bureaux de Yasser Arafat à Gaza : 39 Palestiniens sont tués.
  • 8 juin 2003 : suite à une attaque du Hamas à Jérusalem (23 Israéliens tués et 130 blessés), Tsahal effectue immédiatement un raid de représailles sur Gaza : 7 Palestiniens sont tués dont un responsable du Hamas. Le 10, nouveau raid de représailles de Tsahal à Gaza : Abdel Aziz al-Rantissi, numéro 2 du Hamas, est légèrement blessé et 3 Palestiniens sont tués.
  • 21 août 2003 : Israël riposte à l'attentat du 19 août par un raid d'hélicoptère à Gaza, tuant un des fondateurs du Hamas, Ismaïl Abou Chamah, et par le rétablissement du barrage routier coupant en deux la bande de Gaza.
  • 6 septembre 2003 : Tsahal bombarde un bâtiment de Gaza dans lequel se trouvait le cheikh Ahmed Yassine, chef spirituel du Hamas, qui est légèrement blessé.
  • 28 janvier 2004 : lors d'une « opération » de l'armée israélienne, treize Palestiniens sont tués dans des affrontements violents.
  • 27 janvier 2005 et 5 mai 2005 : premier et second tour des élections locales à Gaza : le Hamas remporte la majorité des sièges[9].
Article détaillé : Tensions interpalestiniennes.
  • 25 janvier 2006 : élection législative palestinienne : le Hamas remporte la majorité des suffrages (42,9 % sur l'ensemble du corps électoral). Dans la Bande de Gaza il arrive nettement en tête, notamment à Gaza-Ville
Élection législative palestinienne dans la Bande de Gaza[10].
districts Hamas Fatah Suffrages exprimés
Gaza Nord 35 781 46,95 % 31 559 41,41% 76 212
Gaza 74 816 56,70 % 48 328 36,64 % 131 894
Deir el Balah 26 550 43,87 % 28 681 47,39 % 60 518
Khan Younis 35 070 43,96 % 38 384 48,11 % 79 786
Rafah 20 785 40,39 % 27 395 53,23 % 51 461
Total 193 002 48,27 % 174 347 43,60 % 399 871


  • juin 2007 : Le Hamas prend le pouvoir à Gaza, après plusieurs mois de combats intermittents avec le Fatah. Chacun des deux camps avait auparavant fait des manœuvres pour éliminer l'autre : le Hamas en sort vainqueur.
Article détaillé : Prise de Gaza de juin 2007.
  • août 2007 : Black-out total sur Gaza. L’Union européenne bloque pendant quelques jours les fonds destinés à payer les livraisons de fioul. Alix de Mauny, porte-parole de la Commission européenne à Jérusalem, déclare : « L’Union européenne n´a pas réglé le paiement [de la livraison de fioul]. Nous réexaminons tous les aspects du dossier ».

Le siège de Gaza en 2008

Depuis le 17 janvier 2008, en raison du bombardement de Sderot et de l'accession du Hamas au pouvoir, la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, est soumise à un blocus israélien qui a entraîné des pénuries de la plupart des produits de base et des coupures d'électricité[11],[12],[13]. Le manque de carburant a également paralysé le traitement des eaux usées et l'approvisionnement en eau. 30 000 m² d'eaux usées non traitées se sont écoulées dans la Méditerranée menaçant alors l'aquifère côtier et endommageant aussi les côtes égyptiennes et israéliennes. En outre, les hôpitaux sont en rupture de médicaments, entraînant la mort de nombreux patients non soignés et empêchant les habitants de bénéficier des traitements de base[14].

  • 3 mars 2008 : Au moins 86 Palestiniens ont été tués au 3 mars 2008[15]. Le 27 février 2008, suite à la mort d'un israélien, suite à un tir de roquette revendiqué par la branche militaire du Hamas sur la ville de Sdérot, des raids israéliens font 11 morts dont 5 militants du Hamas et 6 civils. Le 28 février 2008, onze roquettes du Hamas s'abattent sur le sud d'Israël (Sdérot et Ashkelon). De nouveaux raids israéliens font 19 morts, dont 8 militants du Hamas, 11 civils. Le lendemain, un militant du Hamas est tué lors d'un raid israélien dans le camp de Jabaliya et une fillette de 2 ans est tuée par l'explosion d'un obus de char près de Beit Hanoun. Le 1er mars 2008, 63 Palestiniens sont tués et 150 autres sont blessés, lors de raids aériens israéliens et d'une opération terrestre. Deux soldats israéliens sont tués. Le 2 mars 2008, sept autres Palestiniens sont tués lors de bombardements israéliens dans le Nord de la bande de Gaza et contre le camp de Jabaliya.
  • 6 mars 2008 : Plusieurs organisations humanitaires britanniques et françaises ont publié le 6 mars 2008 un rapport de la situation dans la bande de Gaza et estiment qu'il s'agit de la situation « la pire depuis le début de l'occupation israélienne en 1967 »[8]. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), entre juin et septembre 2007, le nombre de familles gagnant moins de 1,2 dollar par jour est passé de 55 % à 70 %[8].
  • 19 juin 2008 : Une trêve entre le Hamas et Israël entre en vigueur, « L’accord, négocié par l’entremise de l’Égypte, prévoit l'arrêt des tirs palestiniens vers Israël et la fin des attaques israéliennes sur la bande de Gaza. Israël s’est également engagé à alléger progressivement son blocus sur la bande de Gaza, en vigueur depuis bientôt un an.[16] »
  • 4 novembre 2008 : les statistiques officielles du ministère des affaires étrangères israélien montrent que durant cette trêve, les tirs sur les civils du Sud d'Israël ont diminué mais n'ont jamais été interrompus[17]. La trêve dégénère gravement le 4 novembre 2008 : « Un cessez-le-feu de 4 mois entre Israël et des militants palestiniens à Gaza est fragilisée aujourd'hui après que les troupes israéliennes tuèrent six hommes armés du Hamas lors d'un raid sur le territoire. »[18].

La guerre de Gaza en 2008 / 2009

Article détaillé : Guerre de Gaza 2008-2009.

De la signature du cessez-le-feu de six mois le 19 juin 2008, à la fin du mois d'octobre 2008, les tirs de roquettes et obus tirés sur Israël, en forte diminution, sont au nombre de trente-huit[17] et non revendiqués par le Hamas[19]. L'armée israélienne fait une incursion le 4 novembre 2008 en territoire palestinien, déclarant vouloir détruire un tunnel inachevé dans le centre de Gaza qui aurait dû traverser la frontière israélienne ; le Hamas n'a pas démenti ces déclarations[20]. Le Hamas considérant cet acte comme la fin de la trêve augmente dès lors les tirs de roquettes en direction d'Israël. Le 19 décembre, contrairement à ce qu'avait demandé le Hamas, Israël refuse de lever le blocus sur Gaza[21]. Les tirs de roquettes s'intensifient, en particulier le 26 décembre 2008 où plus de 80 roquettes sont tirées sur des villes du Sud d'Israël[22].

À partir du 27 décembre 2008, Israël bombarde massivement les installations du Hamas dans une opération appelée Plomb Durci par les israéliens et Massacre du samedi noir par les palestiniens, tuant par la même occasion des centaines de civils sur le territoire — près de 400 morts dans les quatre premiers jours des bombardements dont au moins un quart de civils. trois semaines après le début de l'attaque israélienne, le bilan s'élève à 1 315 Palestiniens et 13 Israéliens tués ainsi que plus de 5 300 blessés côté palestinien.[23].

Différentes propositions de cessez-le-feu sont repoussées par les belligérants. Israël écarte notamment une proposition française du 31 décembre 2008 d'un « cessez-le-feu humanitaire » de 48 heures, Tzipi Livini affirmant au sortir de sa visite à l’Élysée que « la situation humanitaire à Gaza est exactement comme elle doit être »[24]. Le 8 janvier 2009, le Conseil de sécurité de L'ONU appelle à un « cessez-le-feu immédiat » avec la résolution 1860, mais aucune des deux parties ne le respecte[23].

Les autorités israéliennes maintiennent un « black out » sur les informations venues de la bande de Gaza, l'entrée de journalistes étrangers étant interdite depuis le 5 novembre[25], tandis que les deux parties mènent une véritable guerre de l'information[26] pour faire prédominer leur version à travers les grands médias et sur Internet. Malgré cela, de nombreuses manifestations éclatent de par le monde notamment à Istanbul, Paris, Buenos Aires, Caracas, Rio de Janeiro, Kaboul, Djakarta, Bruxelles, Londres, Oslo, Rabat, Tunis, Marseille, Séoul, Sydney, Lille, Beyrouth, Damas, Dakar ou Amman, pour stipendier la « barbarie » israélienne. Dans les territoires occupés de Cisjordanie (Jérusalem, Bethléem, Hébron, et Ramallah), plusieurs manifestations du Hamas rallient de nombreux militants et responsables du Fatah[27].

Depuis le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza, la situation humanitaire s'était déjà fortement dégradée. L’« opération Plomb durci » a encore aggravé la situation malgré l'interruption de trois heures accordée par Israël pour permettre à l'aide humanitaire d'accéder sur le terrain. Mais le 8 janvier 2009, l'ONU suspend toutes ses activités à Gaza, mettant en cause l'armée israélienne après qu'elle a bombardé un de ses convois humanitaires et tué un chauffeur. L'organisation demande aussi une extension de l'interruption des trois heures qu'elle juge en l'état insuffisante. Le CICR de son côté accuse Tsahal d'empêcher l'accès des secours aux victimes[28].

Un million de Palestiniens sont privés d'électricité, 750 000 d'eau courante, les hôpitaux sont surchargés et les services médicaux épuisés manquent de médicaments[28],[29].

Un collectif de 90 organisations humanitaires, françaises pour la plupart, a annoncé, le 12 janvier 2009, son intention de déposer, devant la Cour pénale internationale, une plainte contre l'État d'Israël, accusé par elles de « crimes de guerre » dans la Bande Gaza, en raison du caractère jugé « disproportionné » de la riposte israélienne aux lancers de roquette effectués en direction du sud d'Israël[30].

Démographie

Environ 1,5 million de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, principalement des descendants des réfugiés de la guerre de 1948.

La densité de la population est importante avec environ 4 000 hab/km2.

Après le départ des populations israéliennes en 2005, la majorité des habitants est musulmane avec des minorités chrétiennes (0,7 %).

  • Taux de natalité : 41,85 naissances /1 000 habitants
  • Taux de mortalité : 4,12 morts /1 000 habitants
  • Solde migratoire : 1,73 migrant(s) /1 000 habitants
  • Mortalité infantile : 24,76 morts /1 000 naissances
  • Indice synthétique de fécondité : 6,29 enfants/femme
  • Taux de croissance  : environ 4 % par an.

Géographie

Vue satellitaire de la bande de Gaza

Située au Proche-Orient, la bande de Gaza possède 11 km de frontière environ avec l'Égypte (avec le poste-frontière de Rafah), 51 km de frontière avec Israël (avec le poste-frontière d'Erez), 40 km de côtes le long de la Méditerranée.

L'approvisionnement en eau : un problème crucial

Ressources

L’aquifère de Gaza, dont les limites correspondent à peu près aux frontières de la bande de Gaza, est historiquement la seule source d’eau de ce territoire. On estime sa réserve à 5 000 millions de m3. Mais la qualité de ses eaux est très disparate et sa réserve d’eau douce se limite à 1 400 millions de m3. Encore s’agit-il d’une estimation basée sur une définition de l’eau douce beaucoup plus tolérante que les normes européennes.

La principale source d’eau renouvelable est l’eau de pluie : on estime la recharge à 120 mm/an, soit moins de 50 % de la pluviométrie (environ 300 mm/an[1]). L’infiltration est effectivement assez faible car l’évapotranspiration et le ruissellement sont importants en raison du climat (les pluies sont généralement courtes et torrentielles). Autrefois, le waddi Ghazzâ, principal cours d’eau de la région, apportait une contribution non négligeable à la recharge de l’aquifère, mais sa surexploitation a réduit cet apport à quelque 5 mm annuels. Si l’on ajoute les 10-15 millions de m3/an de flux latéral, la quantité d’eau renouvelable disponible dans la bande de Gaza est au maximum d’une soixantaine de millions de m3/an. L’aquifère est donc largement surexploité vu que les 3 500 puits municipaux et agricoles actuels puisent 150 millions de m3/an. Si l’on tient compte des flux de retour, le déficit net est d’environ 31 millions de m3/an. Cette analyse est corroborée par l’apparition de larges cônes de dépression autour des principaux champs d’extractions et centres urbains, où l’on mesure des niveaux piézométriques inférieurs de plusieurs mètres au niveau de la mer.

En théorie Israël fournit environ 5 millions de m3/an d’eau à Gaza par le biais de l’Israeli Water Carrier, mais « il est difficile de savoir si Israël fournit réellement de l’eau à Gaza ou se contente de pomper de l’eau de Gaza pour la mettre dans le canal » (Brooks et Lonergan, 1992)[réf. incomplète].

Origines de la pénurie

Étant donné que ce type d’information est politiquement très sensible, on manque de données fiables pour chiffrer la pénurie d’eau. Peu nombreux sont cependant ceux qui la contestent. Les origines de cette pénurie sont multiples : elle est bien sûr liée à l’augmentation rapide de la demande et à la diminution concomitante des ressources disponibles, mais elle a aussi une cause structurelle : la répartition inéquitable des ressources.

La bande de Gaza a une forte densité de population, due à l’afflux des réfugiés palestiniens après la guerre de 1948, et une croissance démographique parmi les plus importantes du monde. L’augmentation de la population accélère la surexploitation de l’aquifère, qui a probablement commencé du temps de l’administration égyptienne. Aujourd’hui, le niveau piézométrique de l’aquifère diminue, en moyenne, de 15 à 20 cm par an[31]. Parallèlement, la qualité de l’eau ne cesse de diminuer à cause des intrusions d’eaux salées, des épandages agricoles et des infiltrations d’eaux d’égouts. La salinité moyenne augmente de 15 à 20 ppm par an et on a constaté des intrusions d’eau de mer à plus d’un kilomètre et demi de la côte. Les fertilisants, herbicides, pesticides et eaux d’égouts ont particulièrement contaminé les aquifères peu profonds : l’Institut de Recherche Appliquée de Jérusalem estime même que l’eau de Gaza n’est plus du tout potable aujourd’hui[32]. Les analyses les plus optimistes avancent le chiffre de 23 % de puits contaminés (Beschorner, 1992). Une étude menée sur 60 puits par une agence de l’ONU a montré que pas un ne correspondait aux normes de potabilité pour les nitrates et le pH[33].

Le déséquilibre entre les ressources et les besoins a été amplifié par la politique de répartition discriminatoire imposée par Israël avant l'évacuation de la bande de Gaza. Entre 1967 et 2005, les ressources en eau ont été placées sous juridiction militaire et de sévères restrictions ont été imposées par l'arrêté militaire 158 afin de préserver l'aquifère. Les quotas palestiniens ont été gelés entre 1967 et 2005 et les installations hydrauliques détruites ou confisquées. Les couvre-feux prolongés empêchaient également un accès normal à l'eau. Dans le même temps, les colons israéliens accédaient sans restrictions à une eau subventionnée qu'ils payent jusqu'à 10 fois moins cher que les Palestiniens. Comme l'écrivait en 2002 l'intellectuel américain Noam Chomsky : « Dans la bande de Gaza, quelques milliers de colons vivent dans le luxe, avec piscines et mares à poissons, se livrant à des activités agricoles florissantes après s'être approprié une bonne part des maigres ressources en eau de la région. Un million de Palestiniens survivent péniblement dans la misère, emprisonnés derrière des murs et se voyant refuser tout accès à la mer ou à l'Égypte [...][34]. »

Menace croissante des pollutions

Une grande partie de la pollution est due au chaos d’une Palestine qui reste toujours plus ou moins un champ de bataille où se débat une autorité manquant totalement de moyens. Il en va ainsi des pollutions chimiques dues à l’activité agricole, presque entièrement dérégulée. L’usage de DDT est courant mais, de toutes les façons, même les produits phytosanitaires classiques sont une véritable calamité, dans la mesure où ils sont souvent mal employés (ils ne sont généralement pas étiquetés en arabe). De même, il n’existe pas de réseau d’égout digne de ce nom, voire pas d’égout du tout pour 10 % de la population (Roy, 1995). Par manque d’infrastructures, les rejets liquides (eaux d’égouts et lixiviats de décharges) ne sont même pas rejetés dans la mer, ce qui serait un moindre mal dans la mesure où les moyens manquent pour les traiter. Les conséquences humaines sont à la hauteur des conséquences sur l’environnement : la population de Gaza souffre de maladies des reins et du foie, d’un fort taux de mortalité infantile, de cancers, de parasites intestinaux et de maladies d’origine hydrique comme le choléra.[réf. nécessaire]

Aussi graves et regrettables soient les conséquences de cette anarchie, elles ne constituent pas le problème majeur. Le phénomène le plus inquiétant est la salinisation de l’eau, qui résulte fondamentalement de la surexploitation de l’aquifère : le déficit d’eau douce a tendance à être comblé par de l’eau salée provenant soit de la mer, soit d’aquifères saumâtres situés sous la nappe d’eau douce ou en bordure de la bande de Gaza. Si la surexploitation n’est pas endiguée, tout l’aquifère pourrait se saliniser sans réversibilité à court terme. Cette salinisation de l’eau menace directement l’agriculture : en effet, quand un sol est irrigué avec une eau de salinité élevée, une partie de celle-ci disparaît par évapotranspiration et le sel cristallise, formant une croûte qui rend le sol improductif. On peut toujours lutter contre ce phénomène en adoptant des cultures plus résistantes au sel ou en ajoutant du gypse et des matières organiques sur les sols, mais ces techniques ne permettent pas de résister indéfiniment.

Économie

L'économie gazaouite est traditionnellement agricole et n'a connu quasiment aucun développement industriel sous l'occupation égyptienne.

Depuis 1967, elle s'est totalement intégrée au marché israélien dont elle est devenue totalement dépendante. Gaza exportait essentiellement des produits agricoles vers Israël mais aussi des produits finis fabriqués sous licence israélienne dans la zone industrielle frontalière d'Erez. La principale source de revenus restait cependant sa main d’œuvre non qualifiée qui était utilisée dans l'industrie du bâtiment et l'agriculture israéliennes.

Depuis le début de la Seconde Intifada, les frontières entre la bande de Gaza et Israël ont fait l'objet de fermetures répétées au passage des biens et des personnes pour des motifs sécuritaires. Les postes frontière ainsi que la zone industrielle de Erez ont été particulièrement la cible de nombreuses attaques armées des groupes palestiniens. En conséquence, l'ensemble de l'économie gazaouite s'est écroulée.

L'Autorité palestinienne a assuré la survie artificielle de l'économie en hypertrophiant le secteur public, principalement les services de sécurité, grâce aux subventions internationales, surtout de l'Union européenne[35]. Près d'un Gazaoui sur trois serait rémunéré par l'Autorité palestinienne.[réf. nécessaire]

Suite à la prise du pouvoir par le Hamas, les bailleurs de fonds internationaux ont cessé les transferts financiers directs aux autorités publiques de la bande de Gaza qui ne sont plus en mesure de payer leurs employés. Le taux de chômage atteindrait alors la barre des 60 % en 2007.

La bande de Gaza reste totalement dépendante d'Israël pour la fourniture de son électricité et de son carburant, et même si elle dispose de réserves de gaz offshore, elles ne peuvent être exploitées sans accès au marché international[36].

Quand le Hamas a pris le pouvoir par la force le 15 juin 2007, tous les points de passage ont été fermés ce qui a entraîné une restriction des approvisionnements en provenance d'Israël, qui est l'unique fournisseur. Ainsi, le nombre de camions de livraison s'est réduit de 250 à 45 par jour. Sur les 3 900 fabriques de toute nature recensées en juin 2005, il n'en reste plus que 195 employant seulement 1 750 personnes au lieu de 35 000. Le taux de chômage est d'environ 40 %. D'après un rapport de la Banque mondiale, 95 % de l'activité industrielle ont été stoppés[8]. Suite à ce blocus Israélien le territoire a subi une dégradation humanitaire et sanitaire.

Transports et communication

Depuis les années 1990, afin de stopper la vague d'attentats-suicides commis suite à des incursions jihadiste depuis la bande de Gaza sur le territoire israélien, une clôture délimitant strictement les frontières de 1967 enclave la bande de Gaza du côté israélien.

Les voies de communication avec l'extérieur qui restent pour la population palestinienne sont :

  • le point de passage de Erez au nord pour accéder à Israël.
  • la frontière sud à Rafah avec l'Égypte un couloir long de 14 km, dit Couloir de Philadelphie contrôlé par l'Autorité palestinienne depuis septembre 2005, point sensible où Israël cherchait à endiguer les trafics d'armes qui transitaient par des tunnels construits par les contrebandiers. La sécurité de la frontière est désormais également de la responsabilité des soldats égyptiens.
  • le port de Qarni est réservé au transport de marchandises.
  • l'aéroport de Gaza qui avait été construit après la signature des accords d'Oslo n'est plus utilisable depuis les premiers mois de la Seconde Intifada où l'armée israélienne a labouré le tarmac au bulldozer et a détruit la tour de contrôle et les radars de l'aéroport. Aucun accord ne prévoit sa reconstruction pour le moment.

Les restrictions que subit la population palestinienne devraient progressivement diminuer depuis le retrait d'Israël en août 2005. Un accord signé le 15 novembre 2005 doit permettre rapidement l'ouverture plus large du point de passage de Rafah vers l'Égypte. L'Autorité palestinienne s'est engagée en contre-partie à lutter contre les trafics d'armes et l'Union européenne contrôlera la surveillance vidéo de ce poste frontière. Avant la fin de l'année 2005, Israël s'est engagé à permettre une plus grande circulation des biens depuis la bande de Gaza, l'exportation de tous les produits de l'agriculture, et la mise en place de lignes de bus palestiniennes qui traverseraient Israël. Un port à Gaza est également envisagé favorablement par les deux parties.

Toutefois, les réactions hostiles à ces négociations rappellent les préoccupations des tendances les plus dures de chaque camp : le Hamas rejette cet accord qui renforce le pouvoir de Mahmoud Abbas, et certains hommes politiques israéliens comme Benyamin Netanyahou craignent que des missiles puissent être importés par le futur port de Gaza et servir à abattre des avions israéliens au moment de leur décollage et atterrissage à l'aéroport Ben Gourion.

Chronologie de l'implantation des colonies israéliennes dans la bande de Gaza

Les premières colonies y avaient été implantées dans les années 1970 et utilisaient 80 % des faibles ressources hydrauliques de ce territoire[37]. En 2005 ,les colonies sont démantelées suite au Plan de désengagement des territoires occupés.

  • 1946 un kibboutz établi à Kfar Darom.
  • Juin 1967 : Israël conquiert la bande de Gaza, territoire occupé et administré par l'Égypte depuis 1949.
  • Fin 1967 : Le premier ministre Levi Eshkol décide de créer une zone tampon au sud-ouest d'Israël en installant des implantations israéliennes en Égypte. L'idée est très vite écartée par la crainte du gouvernement d'avoir des attaques palestiniennes dans cette zone et pointe aussi le manque de ressources en eau. [réf. nécessaire]
  • Juin 1970 : La décision du gouvernement d'établir des colonies de peuplement et des implantations dans la bande de Gaza est approuvée par la Knesset.
  • 1972 : Israël installe deux postes armés, qui deviendront par la suite les colonies de Netzarim et de Kfar Darom.
  • 1977 : Une nouvelle vague de colons israéliens ont l'autorisation de rejoindre les installations de l'armée israélienne et par la suite de nouvelles colonies de peuplement se développent.
  • 1982 : Après l'accord de paix conclu entre l'État d'Israël et l'État Égyptien, l'implantation de Yamit qui se trouvait dans la péninsule du Sinaï est évacuée. Certains occupants sont envoyés vers Gaza.
  • 1987 : Soulèvement palestinien à Gaza, le gouvernement israélien réagit immédiatement en établissant de nouvelles colonies de peuplement. [réf. nécessaire]
  • 13 septembre 1993 : Les accords d'Oslo signés entre les Israéliens et les Palestiniens prévoient l'évacuation israélienne de certaines zones de la bande de Gaza.
  • Décembre 2003 : Ariel Sharon présente son plan de retrait de la bande de Gaza où vivent 8 000 Israéliens, et également le démantèlement de quatre implantations israéliennes en Cisjordanie.
  • 15 août 2005 : Début officiel des opérations de retrait.
  • 12 septembre 2005 : Israël se retire entièrement mais ne met pas fin à l'occupation de la bande de Gaza étant donné que l'espace aérien, maritime et la quasi-totalité des frontières restent sous occupation sur l'étroite bande de désert surpeuplée[38].
  • 16 septembre 2005 : l'ONU reconnaît officiellement l'application par Israël du retrait de la bande de Gaza mais pas la fin de l'occupation militaire suite au contrôle frontalier du territoire par Israël.[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. a  et b « Gaza strip « dans l’Encyclopædia Britannica, version en ligne consultable au 12/04/2009
  2. « Gaza fait partie de la terre d'Israël, selon le verdict de la Torah » selon l'avis rendu par le Rabbin Gedliahu Axelrod, ancien président du tribunal religieux de Haïfa [1]
  3. Reuven Pedatzur, «  Gaza : Problèmes non résolus » sur The International Solidarity Movement, 7 novembre 2003, [lire en ligne (page consultée le 12 janvier 2009)].
  4. Yan Cuau, « Histoire secrète d'une négociation » dans L'Express, 2 septembre 1993, mis à jour 17 septembre 2004, [lire en ligne (page consultée le 12 janvier 2009)].
  5. « Je voudrais voir Gaza sombrer dans la mer, mais comme cela ne se produira pas, il faudra bien trouver une solution » par Luc Lemonnier, « La malédiction de Gaza » sur France Inter, 22 novembre 2000, [lire en ligne (page consultée le 12 janvier 2009)].
  6. [2]
  7. AFP
  8. a , b , c  et d « La pire situation depuis l'occupation de 1967 » à Gaza, selon des humanitaires, Le Monde, publié le 8 mars 2008
  9. Résultats officiels du premier tour [pdf] et du second tour [pdf].
  10. Résultats officiels par district [pdf] NB : Les neuf autres listes obtiennent des résultats inférieurs à 1,5 pour cent dans chacun des districts, sauf une autre liste islamiste qui atteint 3 %
  11. Proche-Orient - Gaza étranglée par le blocus israélien, LCI.fr, publié le 19 janvier 2008
  12. Gaza : une chaîne humaine contre le blocus israélien, Le Figaro, publié le 25 février 2008
  13. Le blocus israélien est maintenu à Gaza, où les coupures d'électricité se multiplient, Le Monde, publié le 20 janvier 2009
  14. CARE demande l'arrêt du blocus de Gaza, News Press, publié le 5 février 2008 (consulté le 2 mars 2008)
  15. Ehud Barak : le Hamas "paiera le prix" à Gaza, Nouvel observateur, publié le 23 juin 2008 (consulté le 2 mars 2008)
  16. La trêve entre le Hamas et Israël entre en vigueur, France 24, publié le 19 juin 2008
  17. a  et b (en)The Hamas terror war against Israel - Statistics of rocket and mortar fire, sur le site mfa.gov.il daté du 30 novembre 2008
  18. (en)Gaza truce broken as Israeli raid kills six Hamas gunmen, par Rory McCarthy dans The Guardian daté du 5 novembre 2008
  19. Catherine Gouëset, « Chronologie d'Israël (1947-2009) » dans L'Express, 24 mars 2009 [lire en ligne (page consultée le 22 avril 2009)].
  20. Christophe Ayad, « Israël rompt la trêve à Gaza, le Hamas réplique par des roquettes » dans Libération, 6 novembre 2009 [lire en ligne (page consultée le 9 mars 2009)].
  21. Michel Bôle-Richard, « Un conflit provoqué par les tirs de Qassam sur Israël et par le blocus israélien de Gaza », dans Le Monde, 6 janvier 2009, [lire en ligne (page consultée le 6 janvier 2009)].
  22. Delphine Matthieussent, « Les roquettes du Hamas achèvent la trêve dans la bande de Gaza », dans [[3]], 26 décembre 2008 [texte intégral (page consultée le 23 mars 2009)] .
  23. a  et b « Malgré la résolution, les combats continuent » dans Le Monde, 9 janvier 2009, [lire en ligne (page consultée le 9 janvier 2009)].
  24. Dépêche AFP - Nadège Puljak du 2 janvier 2009 [4].
  25. [5]
  26. Atrocités et désinformation
  27. [6]
  28. a  et b « L'armée israélienne mise en cause par l'ONU et le CICR » dans Le Monde, 9 janvier 2009, [lire en ligne (page consultée le 9 janvier 2009)].
  29. http://info.rsr.ch/fr/news/Gaza_Isra_l_maintient_la_pression_sur_le_Hamas.html?siteSect=2010&sid=10184789&cKey=1231753841000
  30. Source : dépêche « Gaza : des associations portent plainte pour "crimes de guerre" devant la CPI » (Agence France-Presse, 12 janvier 2009), reproduite par Google.
  31. (en) Stephen Colnon Lonergan et David B. Brooks, Economic, Ecological and Geopolitical Dimensions of Water in Israel, British Columbia Centre for Sustainable Regional Development, Victoria, 1992.
  32. (en) Hisham Zarour, Jad Isaac et Violet Qumsieh, Hydrochemical Indicators of the Severe Water Crisis in the Gaza Strip in Final Report on the Project Water Resources in the West Bank and Gaza Strip: Current Situation and Future Prospects, Applied Research Institute in Jerusalem, 1994.
  33. Zaher Kuhail and Zaki Zoarob, ''Potable Ground Water Crisis in the Gaza Strip, 1987-1994, UNRWA, 1994.
  34. Noam Chomsky, Pirates et empereurs, Fayard, 2003, p. 25.
  35. lefigaro, « L'Europe lasse de financer la reconstruction palestinienne ». Consulté le 16 janvier 2009.
  36. (en)The World Bank, « West Bank & Gaza Energy Sector Review ». Consulté le 12 janvier 2009.
  37. Géopolitique du Maghreb et du Moyen Orient, p. 172
  38. Appel pour la fin de l’isolement de la bande de Gaza

Voir aussi

Articles connexes

Palestine (région, terminologie, histoire générale)
Palestine (arabe)
Israël
Conflits israélo-arabe et israélo-palestinien

Bibliographie

Sur la situation de la ressource en eau

  • (en) Fadia Daibes, Water, the blue gold of the Middle East, bulletin spécial de la Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs (PASSIA), Jerusalem, juin 2002.
  • (en) John Bulloch and Adel Darwish, Water Wars: Coming Conflicts in the Middle East, Victor Gollancz, London, 1993.
  • (en) Sara Roy, The Gaza Strip: The Political Economy of De-Development, The Institute for Palestine Studies, Washington D.C., 1995.
  • (en) David Brooks and Stephen Lonergan, Economic, Ecological and Geopolitical Dimensions of Water in Israel, British Columbia Centre for Sustainable Regional Development, Victoria, 1992.
  • (en) Natasha Beschorner, Water and Instability in the Middle East, International Institute for Strategic Studies, London, 1992.
  • (en) Zaher Kuhail and Zaki Zoarob, Potable Ground Water Crisis in the Gaza Strip, 1987-1994, UNRWA, 1994.
  • (en) Hisham Zarour, Jad Isaac et Violet Qumsieh, Hydrochemical Indicators of the Severe Water Crisis in the Gaza Strip in Final Report on the Project Water Resources in the West Bank and Gaza Strip: Current Situation and Future Prospects, Applied Research Institute in Jerusalem, 1994.

Liens externes

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