Étalement urbain

Étalement urbain

L'étalement urbain est une expression désignant le phénomène de développement des surfaces urbanisées en périphérie des villes. On parle aussi de périurbanisation.

Exemple d'étalement pavillonnaire dans la banlieue de Levittown, Pennsylvanie, USA

En Amérique du Nord, en raison d’« une planification et une occupation des sols peu contraignantes, alliées à une progression des populations affluant », le développement urbain représente moins d’un pour cent de la surface du Canada (OCDE 2004) et 3,1 pour cent de la surface des USA [1]. C'est un des sujets de préoccupation du PNUE. Ce sujet était soulevé dans le rapport GEO-3 et selon le rapport GEO-4 de 2007 « reste un des défis les plus intimidants qui se posent à la qualité de l’environnement en Amérique du Nord »[2]. La taille des maisons et les lotissements grandit, alors que le nombre moyen d’habitants par maison a chuté [2].

Ceci a entrainé une augmentation du nombre de voitures, de kilomètres parcourus et de routes imperméabilisées en Amérique du Nord au cours des 20 dernières années. En effet, vitesse et longueur de déplacement et étalement urbain sont intimement liés : depuis 1960, l’explosion des mobilités a engendré une dilatation croissante des espaces urbains et des territoires. Cet étalement, qui est lié au développement démographique des agglomérations, se fait avec une densité du bâti d'autant plus faible que l'on s'éloigne du cœur des villes. La faible densité est due au caractère pavillonnaire de cette urbanisation, qui prend le plus souvent la forme du lotissement, la surface occupée par un foyer (maison + jardin privatif) étant plus importante que celle d'un appartement en immeuble, ainsi qu'à l'importance des espaces naturels conservés dans les communes concernées. Mais l’étalement urbain n’est pas le seul fait de l’habitat pavillonnaire : plus de la moitié des mètres carrés construits chaque année sont consacrés aux activités économiques[3]. Au final, les sols artificialisés ne cessent de se développer, tout comme la consommation énergétique liée aux transports, l’une des principales sources de l’aggravation de l’effet de serre.

Sommaire

Historique

Déjà au XIXe siècle, les théories hygiénistes préconisent, à une époque où la ville s'industrialise (avec toutes les conséquences que cela entraîne), une faible densité afin de « faire circuler l'air ». Ce mouvement s'accompagne des premières formes de transports en commun, qui accroissent la mobilité des populations : le chemin de fer. C'est aussi pour pallier les inconvénients de la ville qu'Ebenezer Howard (urbaniste anglais) imagine le concept des cités-jardins, entraînant une urbanisation à faible densité.

Le développement de l'automobile et sa démocratisation permettent un fort accroissement de l'étalement urbain, car les déplacements se sont affranchis de la dépendance liée aux transports en commun et ont ainsi permis la multiplication de ces urbanisations de très faible densité, essentiellement desservies par le réseau routier. L'accroissement de l'étalement urbain est de ce fait chronologiquement lié à cette démocratisation de l'automobile. Il se développe massivement dès le milieu du XXe siècle aux États-Unis et dans le dernier quart du XXe siècle en Europe occidentale.

Le concept

Les déterminants économiques de l'étalement urbain : les spécialistes des études foncières, comme Joseph Comby et Olivier Piron, urbanistes, ont montré que « beaucoup des ménages s’installent dans le périurbain pour se rapprocher de leur travail, à savoir les nouveaux pôles d'activités économiques de périphérie. Prendre en compte le coût de leurs déplacements vers le centre-ville n’a aucun sens »[4].

La principale motivation des personnes choisissant ce mode d'habitat est d'échapper au coût élevé, parfois prohibitif, du logement urbain, en raison essentiellement de la forte demande pour les quartiers centraux. Choisir les banlieue permet souvent, pour le prix d'un appartement en ville, l'achat d'une maison plus vaste avec jardin. Le principal inconvénient est l'éloignement du lieu de travail (le télétravail n'ayant pas encore permis de remplacer significativement et efficacement la concentration physique des individus dans des locaux afin de produire une activité économique collective) qui provoque les migrations pendulaires et les embouteillages, sans compter l'impact écologique d'un tel développement.

De plus, le bénéfice induit par le coût plus faible du logement est réduit par les coûts entraînés par l'éloignement. Deux voitures par foyer sont quasiment indispensables dans les zones pavillonnaires, elles représentent à long terme une part très importante du budget familial.

Une autre motivation importante est le choix d'un cadre de vie plus agréable car plus proche de la campagne, plus calme, et qui permet d'échapper à l'« entassement urbain », qui serait source de stress et d'agressivité. La ville a souffert de son image négative et en souffre encore, malgré les nettes améliorations du cadre de vie en ville.

L'étalement urbain peut être mis en parallèle avec le développement du parc automobile et des infrastructures routières, de zones d'activités commerciales et industrielles, qui nécessitent des surfaces importantes et qui sont rejetées des centres-villes à la fois à cause du coût de l'immobilier et du fait du rejet de certaines nuisances liées à ces activités.

S'agit-il en fait d'un concept ou plutôt d'un constat lié à plusieurs phénomènes, tant individuels que collectifs ? Il n'y a pas eu rationalisation, mais plutôt tendance naturelle, que les discours sur la maîtrise n'ont pas enrayé :

– à titre individuel, la volonté de bénéficier des services de la grande ville sans en supporter les contraintes, la difficulté de choisir un logement proche de son travail alors que l'on travaille à deux ou plus et que les mobilités professionnelles rendent vite caduc le premier choix, suivant l'âge des enfants, le souhait de leur offrir des espaces de calme et de verdure ;
– à titre collectif, l'attraction des métropoles et donc les besoins d'expansion, le souhait des communes de la périphérie de bénéficier aussi de l'apport de population qui permet de maintenir écoles et services de base, enfin l'absence claire de politique cohérente et de limites fermes à l'extension de la ville (absence largement liée à la faible densité réelle ou supposée du territoire).

Limites et critiques

Les gestionnaires de services d'intérêt général subissent une hausse des dépenses nécessaires à la construction et l'entretien des réseaux (eau, gaz, électricité, lignes téléphoniques, transport de personnes, que ce soit des transports collectifs ou des routes, etc.). Ces dépenses ne sont pas à négliger, car elles ne sont pas liées à l'augmentation de la population, en croissance faible dans les pays occidentaux : l'essentiel des nouveaux réseaux sont établis pour desservir une population dispersée et peu dense, ce qui rend problématique à terme l'amortissement des dépenses, qui sont supérieures pour l'ensemble de la collectivité. Symétriquement, dans les territoires déjà urbanisés, la sous utilisation croissante des équipements publics dégrade les conditions financières de leur gestion courante, de leur maintenance et de coûteuses mises aux normes.

L'étalement urbain est localement associé à la constitution de « villes dortoirs » et de fortes migrations pendulaires, ce qui demande de plus grands investissements en infrastructures routières, et de plus grandes dépenses énergétiques[5], ainsi qu’une plus grand pollution au gaz carbonique[6]. De plus, l’augmentation des surfaces artificielles augmente la gravité et la rapidité des inondations.

Au-delà de ces aspects techniques, l'étalement urbain peut occasionner une perte de naturalité, ainsi que de la ruralité, à la fois comme élément paysager et comme mode de vie.

Impacts sur la naturalité des paysages et les services écosystémiques

La périurbanisation contribue à la destruction de milieux et à la fragmentation écologique des paysages et de l'environnement nocturne (à cause de l'éclairage public qui accompagne les lotissements). L'étalement des lotissements, des espaces commerciaux et énergétiques aux lisières de zones naturelles ou protégées, menacent souvent leur intégrité[7] et favorisent l'introduction de nouvelles espèces (éventuellement susceptibles de devenir invasive).

En Amérique du nord, Au début des années 2000, le réseau routier occupe environ 1% cent de la surface des terres mais on estime qu'il « altère » directement les structures et fonctions écologiques de 22 % de l'espace [8]. « Là où la périurbanisation est rapide, la richesse et l’endémisme des espèces diminuent à mesure que la couverture urbaine augmente, menaçant la biodiversité »[8]. La fragmentation écopaysagère menace d’extinction au moins 500 espèces aux USA[8]. « Elle procure également de nouveaux points d’entrée aux espèces invasives déjà introduites par d’autres moyens » [8]

La constitution de lotissements et maisons en lisière de forêts et prairies vulnérables au feu est un facteur d'augmentation du nombre d’incendies accidentels aux USA (Hermansen 2003, CFS 2004). Les feux et le drainage favorisent ensuite les espèces allogènes pathogènes des arbres, avec un coût croissant (CFS 2004).
À titre d'exemple, aux États-Unis en 2000, les installations urbaines et suburbaines couvraient environ 126 000 km² et le logement exurbain occupait sept fois plus de place (avec 11,8% de tout le territoire américain). Les zones les plus touchée (début des années 2000) sont les zones rurales des Montagnes Rocheuses, les États du Sud et la Californie[9]. Aux États-Unis toujours, l’étalement croissant des ceintures urbaines augmente la fragmentation forestière, et à la disparition de forêts et prairies ainsi que des sols agricoles, zones humides et d’autres ressources telles que les habitats naturels et la biodiversité  ; sur 36 400 km² construits de 1997 à 2001, 20 % étaient antérieurement des terres agricoles, 46 % des forêts et 16 % des pâturages (NRCS 2003). L'étalement urbain est une menace de plus pour la grande prairie du centre de l'Amérique du Nord, autrefois immense et devenue en deux siècles « l'un des écosystèmes les plus menacés, tant à l’échelle du continent qu’au niveau mondial  »[10]; Près de 50 % du recul des prairies de 1982 à 1997 aux États-Unis est due au développement urbain [11].

L'imperméabilisation et le ruissellement urbain sont des sources de transferts de pollution et de moindre réapprovisionnement des nappes phréatiques (Marsalek et al. 2002). La population rurbaine importe des véhicules tout-terrain dont les pistes contribuent aussi à la fragmentation écologique des milieux, à l'aggravation de de l’érosion et au dérangement (pollution sonore notamment) et à la pollution de l'air en particulier aux États-Unis [12].

Les périurbains sont plus exposés à certains risques sanitaires[13](ex : Maladie de Lyme et autres véhiculés par les tiques dont les populations sont en extension)

Un impact sur la ruralité

La population rurale tend a être remplacée par des rurbains. Ainsi, au Canada, l'étalement exurbain a été la cause majeure de l’augmentation de la population rurale de 1991 à 1996, en particulier à l’Ouest [14].

Aux USA, de 1990 à 2000, en 10 ans la population « exurbaine » des 22 États situés à l’ouest du fleuve Mississippi a augmenté de 17,3 pour cent (Conner et al. 2001). La croissance de la population dans la vallée centrale de Californie, qui fournit un quart des produits alimentaires du pays, menace dorénavant des terres agricoles [15].

Au Canada, environ 50 % des zones urbaines construites de 1975 à 2005 étaient de bonnes terres agricoles (Hoffmann 2001).

En France, la Fédération nationale des SAFER a déjà tiré la sonnette d'alarme en 2004 en publiant un livre blanc intitulé La fin des paysages. "Il faut cesser de considérer la terre agricole comme une terre inutile ou inutilisée", expliquait-elle. La FNSAFER exposait que le pouvoir d'attraction touristique de la France (gastronomie, paysages, traditions rurales) ne peut pas se maintenir en même temps que la campagne s'urbanise et disparaît. Or, la France a vu le territoire urbain augmenter de 10 % entre 1990 et 2004, passant de 10 à 11 millions d'hectares, ajoutant que sur 198 000 maisons construites en 2003, plus de 152 000 l'ont été en secteur diffus (mitage) plutôt qu'en secteur concentré.
Le 24 mai 2007, la FNSAFER a renouvelé son avertissement : « les espaces ruraux sont encore considérés comme le réservoir de l'extension urbaine ».

Une entrave au développement durable

D'après l'IFEN, 60 000 hectares de terres naturelles ou agricoles disparaissent chaque année en France sous l'effet de l'urbanisation[16]. Les surfaces artificielles (routes, bâtiments, parkings, etc.) augmentent trois fois plus vite que la population (en France, la population a augmenté de 8 % de 1982 à 1999, les surfaces artificielles de 42 %[17]). Dans certaines régions, les surfaces artificielles ont même doublé durant la même période (cas du Pas-de-Calais[18]).

En artificialisant de plus en plus de sols (routes, habitations individuelles plus vastes...), ce sont sans cesse plus d'espaces agricoles, forestiers, pastoraux ou des espaces naturels qui disparaissent, et avec eux leur faune et leur flore. En jargon biologiste, le biotope disparaissant, la biocénose associée disparait, et en conséquence, l'écosystème n'existe plus.

Outre la faune et la flore, les sols artificialisés nuisent à l'infiltration des eaux de pluie et favorisent le ruissellement, facteur d'érosion sur les terres — cultivées ou non — mitoyennes. L'étalement urbain peut ainsi entraîner la raréfaction — voire la disparition — de certaines espèces animales (comme la tortue d'Hermann ou certaines grenouilles) ou végétales. Le morcellement de l'habitat naturel, qui peut constituer une barrière aux flux de gènes entre les différentes populations d'une même espèce, peut ainsi être à l'origine d'une réduction de la diversité génétique.

Enfin, le coût énergétique de ce type de développement est élevé, du fait de l'accroissement des déplacements qu'il induit et de la plus grande difficulté à chauffer et isoler thermiquement les constructions de faible densité qui accompagnent l'étalement urbain.

Quelques questions à se poser :

  • Chaque village peut-il exiger d'être désenclavé par une nouvelle construction de voirie ?
  • Chaque Français peut-il construire son pavillon sur 500 ou 1 000 mètres carrés de terrain ?
  • Chaque commune peut-elle repousser ses paysans et les remplacer par des zones industrielles ou artisanales, des supermarchés et des ferrailleurs ?
  • Chaque société commerciale désireuse d'implanter un magasin ou un restaurant peut-elle se voir accorder un hectare de terre arable pour construire un parking et un cube de 10 m de haut, surplombé d'une enseigne de 20 m ?
  • Chaque société commerciale peut-elle être autorisée à construire au moins cher, en créant des mètres carrés horizontalement plutôt qu'en étages ou en sous-sol, ce qui consommerait moins d'espace ?

Un impact sur le tourisme

Le 15 octobre 2007, l'Institut français de l'environnement (Ifen) a indiqué qu'entre 1990 et 2000, trois fois plus de terres avaient été « artificialisées » dans les communes littorales que dans la moyenne du pays, surtout dans la zone comprise entre 500 mètres et 2 000 mètres de la côte. L'Ifen ajoutait que la construction de logements avait plus que doublé depuis 1990 et que le bétonnage du littoral entraînait la disparition progressive des terres agricoles, l'appauvrissement des milieux naturels et la modification des paysages de bord de mer sous l'effet du "mitage".

Des ghettos?

On peut aussi s'interroger sur le phénomène de ségrégation de ce mode de développement et sur l'absence de mixité sociale.

Les lotissements pavillonnaires neufs sont construits en très peu de temps et rapidement peuplés de foyers très similaires : jeune couple avec des enfants en bas âge ou projetant d'en avoir (peu de célibataires, de personnes âgées, de couples sans enfant).

De plus, la construction ou l'agrandissement d'un village traditionnel avec des rues et des constructions du type R+1 ou R+2 créait une proximité entre voisins et une vie sociale groupée qui disparaît avec la zone pavillonnaire. Chaque maison est cachée derrière une haie et une clôture, avec une façade de 30 ou 50 mètres sur la voie publique. Tout déplacement à pied devient long et inutile. Long car la façade sur rue de chaque habitation n'est plus de 8 ou 15 mètres mais de 30 à 50 mètres, et inutile car il n'est plus question de faire des courses autrement qu'en sortant la voiture. D'où éventuellement un impact négatif en termes de santé publique (sédentarité accrue). De plus, la circulation à pied dans ces rues désertes crée pour le promeneur une ambiance inquiétante. Chacun est retranché dans un terrain grillagé, à l'écart de la voie, souvent défendu par un chien menaçant qui accompagne le passant derrière la clôture.

L'évolution de la législation

En France, le législateur tente aujourd'hui de limiter le processus d'étalement urbain, surtout depuis la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) du 31 décembre 2000. Les objectifs premiers de cette loi sont de limiter l'étalement urbain et, en parallèle, de redensifier les centre-villes en favorisant notamment le renouvellement urbain. Cependant, la France compte encore de très nombreux projets d'urbanisation par étalement, au détriment des zones naturelles.

Notes et références

  1. Lubowski, R., Vesterby, M. and Bucholtz, S. (2006). Land use. Dans Wiebe, K. and Gollehon, N. (eds.) Agricultural Resources and Environmental Indicators, 2006 Edition. US Department of Agriculture, Economic Research Service http://www.ers.usda.gov/ publications/arei/eib16/eib16_1-1.pdf (Consulté 2007/07/01)
  2. a et b PNUE ; Rapport GEO-4, PDF, Version francophone
  3. source : Etudes Foncières
  4. Piron, 2007
  5. Direction régionale de l’environnement - Centre. Territoire, population et développement urbain. [PDF], disponible en ligne www.centre.ecologie.gouv.fr, consulté le 27 octobre 2006. p 2
  6. Laurent Hiver et François Lecouvey. Incidence de l’étalement urbain sur les émissions de CO2 dans la région Île-de-France et l’arrondissement de Lille. Document au format MS Word. En ligne : www.onmi.org. Consulté le 27 octobre 2006
  7. Bass et Beamish (2006), cités par l'ONU dans son Rapport GEO-4 (voir p290/574 de la version française PDF)
  8. a, b, c et d Allen 2006, Ewing et al. 2005, Ricketts et Imhoff 2006, USGS 2005a cités par le Rapport GEO4, voir page 292/574 de la version française
  9. Theobald 2005, cité par l'ONU dans son Rapport GEO-4 (voir p290/574 de la version française PDF)
  10. Gauthier et al. 2003, cités par l'ONU dans son Rapport GEO-4 (voir p290 et suivantes/574 de la version française en PDF)
  11. NRCS, 1999, cité par l'ONU dans son Rapport GEO-4 (voir p290 et suivantes/574 de la version française en PDF)
  12. Bosworth, 2003, cité par l'ONU dans son Rapport GEO-4 (voir p290 et suivantes/574 de la version française en PDF)
  13. PNUE, Rapport GEO-4 (voir p290 et suivantes/574 de la version française en PDF)
  14. Azmier et Dobson 2003, cités par l'ONU dans son Rapport GEO-4 (voir p290/574 de la version française PDF)
  15. Hammond 2002, cité par l'ONU dans son rapport GEO-4 (voir p290/574 de la version française PDF)
  16. La France plutôt moyenne en environnement, Alexandra Schwartzbrod, dans Libération du 17/10/2006
  17. Direction régionale de l’environnement - Centre. Territoire, population et développement urbain. [PDF] www.centre.ecologie.gouv.fr, consulté le 27 octobre 2006. p 5
  18. Direction régionale de l’environnement - Nord-Pas-de-Calais. Démographie et dynamique urbaine. [PDF] www.nord-pas-de-calais.ecologie.gouv.fr, consulté le 27 octobre 2006. p 4, avec une augmentation de 95 % des surfaces artificielles pour une croissance de quelques points de la population

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Les déterminants économiques de l’étalement urbain, Piron Olivier, in Études foncières, no 129, septembre-octobre 2007
  • L'étalement urbain dans les pays développés. Désurbanisation ou post-urbanisation ?, Ferrier Jean-Paul, Guieysse Jean-Albert, Rebour Thierry, Saarbrûcken : Éditions Universitaires Européennes, 2010.
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