Évo Morales

Évo Morales

Evo Morales

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Evo Morales
79e président de la République de Bolivie
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Actuellement en fonction
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Biographie
Nom de naissance Juan Evo Morales Ayma
Naissance 26 octobre 1959
Flag of Bolivia.svg Orinoca, Oruro (Bolivie)
Décès {{{décès}}}
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Nature du décès {{{nature}}}
Nationalité Bolivienne
Conjoint(s) {{{conjoint}}}
Enfant(s) {{{enfants}}}
Diplômé {{{université}}}
Profession Syndicaliste, politicien
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Résidence(s) Palacio Quemado
Religion Catholicisme romain
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Présidents de la République de Bolivie

Juan Evo Morales Ayma est un leader syndical et homme politique de Bolivie né le 26 octobre 1959 dans l'altiplano bolivien. Il est né dans une famille Aymara à Orinoca, une ville de mineurs du département d'Oruro en Bolivie. Leader du Mouvement vers le socialisme, il a remporté l'élection présidentielle du 18 décembre 2005. Entré en fonction le 22 janvier 2006, il est considéré comme étant le premier président bolivien d'origine améridienne, mais on sait qu'Andrés de Santa Cruz, fils d'une princesse indigène, et d'autres présidents tels que Mariano Melgarejo, Carlos Quintanilla, Juan José Torres et Luis García Meza Tejada avaient une origine indigène presque pure et la plupart des présidents boliviens au cours de l'histoire furent des métis.

Sommaire

Période préprésidentielle

Issu d'une modeste famille de paysans amérindiens, il doit rapidement mettre un terme à sa scolarité pour gagner sa vie. Il exerce alors des emplois aussi divers que maçon, boulanger ou bien encore trompettiste, avant d’effectuer son service militaire obligatoire[1]. Il prend finalement le chemin du Chapare, la zone de colonisation des migrants andins dans les basses-terres du département de Cochabamba. Face aux injustices dont lui semblent être victimes les habitants locaux, dont les revenus principaux sont générés par la production de coca, il décide de s'engager dans le combat politique et la lutte syndicale. En 1988, le gouvernement décide sous la pression internationale de détruire les récoltes et de les remplacer par d'autres cultures. La politique d'éradication de la coca, financée pour une grande part par la Drug Enforcement Agency provoquera sa rancœur vis-à-vis des États-Unis[2]. Elle nuirait selon lui aux petits exploitants sous couvert de lutte contre les narcotraficants. Il ne parle ni l'aymara de sa région d'origine, ni le quechua de sa région d'adoption[3]. Ainsi à chaque fois que Felipe Quispe (un rival politique et leader indigéniste) l'a mis au défi de débattre avec lui en public et en aymara, il a refusé. Le cas d'Evo Morales n'est pas un cas particulier, nombre d'indigènes ne parlent pas, ou mal, leur langue traditionnelle à cause en partie de leur urbanisation et de leur déconnexion avec leur communauté. Certains pays d'Amérique latine dont le plus important est le Mexique ne considèrent comme indigènes que ceux qui savent parler une langue autochtone l' INEGI ne l'aurait donc pas considéré comme tel. En 2006 lors du dernier recensement, un peu plus de 50% des boliviens s'identifient comme indigènes aymara ou quechua et seul 40% d'entre eux maîtrisent leur langue traditionnelle
Voir à ce sujet l'article : Langue/Disparition des langues.

Contrairement à nombre de dirigeants syndicaux dont la rhétorique est la principale arme, Evo Morales est d'un tempérament plus discret et s'est parfois révélé être un piètre orateur.

L'émergence politique des cocaleros

Apparue pour la première fois lors d'un congrès extraordinaire de la Confédération syndicale unique des travailleurs paysans de Bolivie (CSTUCB) en 1988, la thèse dite de « l'instrument politique » défend la création d'un parti politique qui permettrait la participation des syndicats paysans au jeu électoral[4]. À partir de 1991, elle devient l'une des revendications portée par les représentants des cocaleros[5], et, en 1994, elle est majoritaire au sein de la CSTUCB.

Pendant l'ensemble de la décennie 1990, les nombreuses divisions persistant au sein des syndicats de planteurs de coca poussent cependant certains cocaleros à opter pour des stratégies d'alliance avec des partis politiques existants tandis que les fractions les plus radicales du mouvement paysan, comme certains kataristes, refusent tout bonnement le jeu électoral classique. Partagés entre la Gauche Unie (Izquierda Unita) et le MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire) de Jaime Paz Zamora, les syndicats paysans rejoignent aussi progressivement les groupes indigènes émergents tandis que se consolide un nationalisme cimenté par l'opposition à une politique anti-coca vécue comme une ingérence américaine.

L'axe Pachakuti constitue en 1993 une première tentative de candidature autonome, qui obtiendra un élu au parlement bolivien[réf. nécessaire]. En 1995, une grande partie du mouvement social se fédère autour de l'Assemblée pour la souveraineté des peuples (ASP). Elle fait campagne lors des élections législatives de 1997 avec la Gauche Unie qui obtient quatre sièges. Evo Morales fait partie des élus.

Il est devenu, au cours de la décennie, une des figures reconnues du mouvement des planteurs de coca. Élu en 1996 à la tête des six fédérations de syndicats paysans de la région du Chapare, son implantation locale se concrétise en 1997 par une confortable élection au Parlement bolivien[6].

Sa notoriété grandissante lui permet de doter le mouvement social paysan de son « instrument politique » avec la création en 1998 de l'Instrument politique pour la souveraineté des peuples (IPSP)[7]. La difficulté administrative de créer un parti le pousse, à l'occasion des élections municipales de 1999, à rejoindre le MAS qui bénéficie déjà d'une personnalité juridique. Autour de ce petit parti ouvrier à la faible audience va progressivement se fédérer une grande partie du mouvement social bolivien.

L'expulsion du Parlement

Morales siège au parlement sous les présidences de Hugo Banzer et Jorge Quiroga, alors que la campagne d'éradication de la culture de la coca s'intensifie avec le Plan Dignidad, lancé en 1998. La région d'origine de Morales, le Chapare, est particulièrement visée. Morales dénonce au Parlement ce qu'il estime être une « militarisation » du conflit. Il affirme en retour le droit des paysans à résister militairement aux troupes boliviennes qui tireraient sur les manifestants.

En janvier 2002, des affrontements opposent durant quatre jours des cultivateurs de coca à des policiers et des militaires dans la région de Cochabamba. Au total, le conflit fera neuf victimes (cinq paysans, trois militaires et un policier)[8]. Au regard des propos tenus par Morales[Quoi ?], la commission d'éthique du parlement le destitue peu après de son mandat législatif. En mai de la même année, il dépose un recours devant le tribunal constitutionnel pour violation de ses droits : selon lui, la présomption d'innocence, son droit à la défense et son immunité parlementaire aurait été injustement ignorées[9].

Le leader de l'opposition

En 2002 il se présente aux élections présidentielles et obtient plus de 20% des voix, ne comptabilisant au premier tour que 2 points de retard sur le candidat élu (le libéral Sánchez de Lozada). Il s'impose alors comme une personnalité capable de fédérer l'opposition sociale et politique bolivienne au gouvernement de Gonzalo Sánchez de Lozada.

Dans le contexte de la guerre du gaz, on le voit à l'origine de diverses révoltes sociales ; on lui attribue avec d'autres groupes syndicaux la chute du gouvernement de Gonzalo Sánchez de Lozada en 2003 et de Carlos Mesa en 2005, notamment sur la question des réserves de gaz naturel (les secondes plus grandes du continent après celles du Venezuela). C'est aussi l'époque où le MAS devient première force politique du pays : en 2004, les municipales attribuent au parti quelques 18% des suffrages.

Evo Morales est proche de Hugo Chávez dans sa vision socialiste de l'Amérique latine, toutefois avec une conception indigéniste plutôt que bolivarienne, et aussi de Fidel Castro. Ses adversaires lui reprochent sa proximité avec Felipe Quispe, un leader indigéniste particulièrement virulent envers les « Blancs », qui ont détenu le pouvoir depuis la colonisation bien que ne représentant que 15% de la population du pays.[réf. nécessaire]

Élection présidentielle de 2005

Candidat à l'élection présidentielle bolivienne de 2005 du 18 décembre 2005, plusieurs sondages le donnent vainqueur dès le premier tour. Le 19 décembre, il obtient plus de 53% des voix et devient le premier Aymara à accéder à la plus haute fonction de l’État. Il a pu compter sur le soutien d'Álvaro García Linera, sociologue qui a théorisé le mouvement social bolivien, et qui occupe maintenant le poste de vice-président. Symboliquement intronisé par les représentants indigènes sur le site archéologique de Tiwanaku, il prête serment devant le Congrès en présence d’une dizaine de chefs d’États d’Amérique latine comme d’Europe.

Ses premières annonces concernent :

  • la production de coca : il a affirmé sa volonté de lutter contre le trafic de drogue et que l'une des lignes de son futur gouvernement sera : « zéro cocaïne, zéro trafic de drogue ». Mais il a précisé : « il ne peut y avoir, sous prétexte de lutte contre la drogue, zéro coca ou zéro cocaleros (le nom des cultivateurs de coca), il faut changer ces politiques ». Et désire dans cette optique voir dépénalisée au niveau international la culture de la coca. La mastication de la feuille de coca est une tradition millénaire [10] en Bolivie, et l'effet, bien que procurant une stimulation, n'a que fort peu à voir avec celui de la cocaïne [11].
  • la présence militaire étrangère : concernant les États-Unis, il estime que sous couvert de lutte contre la culture de la coca, les États-Unis installent des bases militaires. Il estime qu'actuellement : « dans le cadre de politiques de lutte contre le trafic de drogue, les forces armées et la police sont subordonnées à des forces étrangères armées et en uniforme ». S'y opposant, il a ajouté : « nous mènerons la lutte contre le trafic de drogue, mais sans aucune intervention policière ni militaire d'un pays étranger ».
  • la gestion des ressources naturelles : il ne compte pas chasser les multinationales du pétrole de son pays, mais nationaliser les sociétés boliviennes exploitant les ressources naturelles, notamment l'industrie gazière et éventuellement pétrolière. La Bolivie possède les deuxièmes réserves sud-américaines de gaz naturel.

Présidence

Article détaillé : Présidence de Evo Morales.
Evo Morales et Lula da Silva le 13 janvier 2006

Le 21 janvier 2006, lors d'une cérémonie traditionnelle sur les ruines pré-incas de Tiwanaku, Evo Morales est intronisé par des représentants indigènes, principalement aymaras, qui font symboliquement de lui la plus haute autorité indienne du pays. Le 22 janvier 2006, en présence notamment de onze chefs d'États de la région et d'Europe, il prête serment devant le Congrès.

Le lendemain, il nomme son gouvernement composé de seize ministres, issus du MAS et des mouvements indigènes, paysans et syndicaux. Une femme, Alicia Munoz Ale, est nommée ministre de l'intérieur, devenant la première à ce poste en Bolivie. Lors du discours accompagnant les différentes nominations, le nouveau Président a réaffirmé sa volonté de « changer le modèle néolibéral » et de combattre la corruption, exigeant des membres de son gouvernement un « niveau zéro de corruption et de bureaucratie »[12].

Notes et références

  1. « Evo Morales », Les Échos, 11 août 2008, p. 28.
  2. Le Devoir, 31 juillet 2006.
  3. (en)"Coca grower gets presidency", New York Daily News, 6 juin 2007
  4. Sur la thèse de l'instrument politique, voir Hervé Do Alto et Pablo Stefanoni, Nous serons des millions. Evo Morales et la gauche au pouvoir en Bolivie, Raisons d'agir, 2008, pp. 54-68.
  5. Kevin Healy, « Political ascent of bolivia's peasant coca leaf producer », Journal of interamerican studies and world affairs, vol. 33 (1), 1991.
  6. 70% des voix se portent sur son nom dans sa circonscription. Do Alto et Stefanoni, op. cit., p. 60.
  7. Do Alto et Stefanoni, op. cit., p. 61.
  8. Do Alto et Stefanoni, op. cit., p. 71.
  9. « From coca to congress. An Interview With Evo Morales », The ecologist, 11 novembre 2002.
  10. Voir le mythe inca de Mama Coca
  11. (fr) Les fédérations et les syndicats de cocaleros en Bolivie
  12. « Evo Morales nomme un cabinet de changement », Le Devoir,24 janvier 2006, p. a5.

Voir aussi

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