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Baniyas (port)
Pour l’article homonyme, voir Banias. Baniyas
(ar) بانياس
Le Margat (Qalaat Marqab)Administration Pays 
SyrieMuhafazah (محافظة) Tartous Géographie Latitude Longitude Altitude 0 m Démographie Population 43 151 hab. (2009[1]) Localisation 
BaniyasBaniyas[2], Banias ou Banyas est un port de Syrie sur la Méditerranée entre Lattaquié et Tartous.
Sommaire
Le port pétrolier
Construit dans les années 1970 avec l'aide de la Tchécoslovaquie communiste, ce port était destiné à l'exportation du pétrole irakien vers la Méditerranée. Les installations comprennent un important centre de stockage du pétrole, une raffinerie Ces installations sont au nord de la ville en direction de Lattaquié. Une centrale thermique est au sud en direction de Tartous.
L'invasion du Koweït par l'Irak en août 1989, la prise de position de la Syrie contre l'Irak, ont causé la fermeture des pipelines par les Irakiens. Le port de Baniyas a perdu de son importance en n'exportant plus que le pétrole syrien. Cette situation a continué jusque après l'invasion de l'Irak par la coalition autour des USA en 2001.
Le port a repris de l'activité depuis que les pipelines venant d'Irak ont été remis en fonction même s'ils ont subi de nombreux sabotages.
La ville
Baniyas est un très ancien site d'occupation humaine déjà connu comme port du temps des Phéniciens. Il y avait quelques pécheurs dans les années 1980. Actuellement il y a une assez grande marina de plaisance.
La région était connue pour ses vergers de citronniers, maintenant largement transformés en cultures sous serre.
Histoire
Les origines de la ville remontent à l'époque phénicienne. Elle est appelée Balanea [3] par Pline l'Ancien[4] ou Leucas[5].
Les Croisés s'y établirent en 1098 et la nommèrent Valénie , on trouve parfois Balanée, c’était une ville fortifiée. Elle appartenait à la principauté d'Antioche et le ruisseau qui passe au sud la séparait du comté de Tripoli. Il construisent alors la forteresse du Margat.
La famille qui la possédait la céda aux Hospitaliers avec le château de Margat en 1186. Deux ans après Saladin ne parvint à prendre ni la Valénie, ni le Margat. Un mur allait de Margat à la côte pour rejoindre le lieudit “la tour du Garçon[6]”. Ce bastion au bord du rivage faisait fonction de poste de douane entre les deux principautés croisées. À la fin du siècle, l'évêque de Baniays déplaça sa résidence à l'intérieur du Margat.
En 1285, Margat tomba aux mains du sultan mamelouk bahrite Qala'ûn. Baniyas ne fut plus qu'un village. En 1864, des voyageurs purent encore voir quelques restes de Valénie, mais depuis les pierres ont servi à des constructions nouvelles et Valénie a disparu totalement[7].
Notes
- ↑ Calcul de la population d’après Bāniyās sur Word Gazetteer.
- ↑ arabe : bānyās, بانياس
- ↑ latin : Balanæa ou Balanea
- ↑ Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, V, xviii
- ↑ grec : Leucas, Λευκάς
- ↑ arabe : burj aṣ-ṣabīy, برج الصبي
- ↑ Georges Pillement, Liban, Syrie et Chypres inconnus, Éd. Albin Michel, Les guides Pillement, 1971, p. 266
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- Georges Pillement, Liban, Syrie et Chypre inconnus, Éd. Albin Michel, Les guides Pillement, 1971.
- Les forteresses de Syrie
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