Afonso Lopes Vieira

Afonso Lopes Vieira
Afonso Lopes Vieira
Afonso Lopes Vieira, retrato (Biblioteca Municipal).png
Nom de naissance Afonso Lopes Vieira
Activités Poète
Naissance 16 janvier 1878
Leiria, Flag Portugal (1830).svg Royaume de Portugal
Décès 25 janvier 1946
Lisbonne, Drapeau du Portugal Portugal
Langue d'écriture Portugais
Mouvement Renascença portuguesa Néogarretisme Modernisme

Afonso Lopes Vieira, poète portugais, né le 16 janvier 1878 à Leiria, mort à Lisbonne le 25 janvier 1946.

Sommaire

Contexte historique, vie et formation

Photo d'Afonso Lopes Vieira, étudiant en première année de droit à Coimbra, en 1894. Autographe de l'auteur.

Originaire de la région de Leiria, Afonso Lopes Vieira est issu d'une famille aisée de la bourgeoisie provinciale apparentée aux Charters de Azevedo et aux Cordeiro. Son père, le Dr. Afonso Xavier Lopes Vieira (1849-1932), est un avocat cultivé, issu de la haute bourgeoisie provinciale[1]. Sa mère, Mariana Lopes de Azevedo (née en août 1847), est issue d'une des plus grandes familles nobles[2] de la région de Leiria, en pleine ascension, apparentée aux vicomtes de São Sebastião[3]. Conformément à une tradition endogame locale, les familles paternelles et maternelles du poète sont très liées, et présentent des ancêtres communs[4].

Nous savons peu de choses sur les rapports qu'Afonso Lopes Vieira entretient avec ses parents. Si l'on se base sur ce qui transparaît de ses écrits, on peut supposer qu'il a grandi dans un milieu protecteur et aimant. Il attache en tous cas une grande attention au patrimoine familial, dont il connaît bien l'histoire. Dans son entourage proche, son grand-oncle, le poète António Xavier Rodrigues Cordeiro, semble avoir eu une influence décisive sur le jeune poète[5]. Vers la fin de sa vie, Lopes Vieira affirme avoir " appris à lire les classiques et à chanter " avec son grand-oncle[6], chez qui il faisait de nombreux et longs séjours. Dans son testament, Rodrigues Cordeiro, mort sans enfants, lui a légué sa vaste bibliothèque et sa superbe résidence principale à Cortes (1896).

Le jeune Afonso Lopes Vieira quitte le domicile familial en 1894. Après avoir étudié le droit à l'université de Coimbra, où il obtient un bacharel en 1900, il s'installe à Lisbonne, à l'âge de 22 ans, où il obtient un poste de rédacteur à la Chambre des députés. Il quitte cet emploi en 1916, pour se consacrer entièrement à l'écriture.

La toute jeune République portugaise, proclamée en 1910-1911, entre à l'époque dans la Première Guerre Mondiale aux côtés des alliés. Le but du Gouvernement portugais est d'assurer ses positions en Afrique, menacées par l'Allemagne, et d'obtenir la reconnaissance politique de ses voisins européens.

Couverture du n.º 4 (1912) de A Águia, revue de la Renaissance Portugaise à laquelle a collaboré Afonso Lopes Vieira.
Afonso Lopes Vieira et son ami l'écrivain Alberto Cosa (Pad'Zé), juste avant que ce dernier soit expulsé de l'université de Coimbra et poursuivi par la police.

La vie culturelle portugaise est en pleine effervescence, traversée encore par le mouvement de la Renaissance Portugaise (Renascença Portuguesa), qui s'enracine dans le Grand XIXe Siècle post-romantique européen. On assiste à l'apparition de revues avant-gardistes futuristes, saudosiste et sébastianiste, parfois éphémères, mais qui marqueront profondément tout le XXe siècle lusophone, telles que A Aguia ou Orpheu, auxquelles participe Lopes Vieira.

Alors que la génération de Eça de Queiros et Guerra Junqueiro disparaît, les grands noms de la littérature nationale du XXe siècle prennent le relais : Fernando Pessoa, Mário de Sá-Carneiro, Almada Negreiros, et Afonso Lopes Vieira.

L’œuvre d'Afonso Lopes Vieira est aujourd'hui largement sous-estimée. Ses livres sont très difficiles à trouver dans les bibliothèques et les librairies portugaises (pas de rééditions récentes), y compris dans les bibliothèques de la région de Leiria alors même que la bibliothèque municipale porte son nom, et que son immense bibliothèque personnelle léguée a servi de fonds de base pour constituer le fonds municipal actuel.

Figure de premier plan de la première moitié du XXe siècle, il a été relégué par les affres de l'histoire, les maladresses des programmes scolaires et la censure salazariste au rang de poète régional et d'écrivain pour enfants. Il est en réalité probablement un des plus grands créateurs et promoteurs de la Littérature nationale que le Portugal ait connu. Historiquement, il fait le lien entre les poètes du XIXe siècle (Almeida Garrett, Antero de Quental, etc.) et des poètes plus contemporains, comme Miguel Torga. C'est un auteur charnière.

Une vaste photobiographie publiée en 2008[7] au Portugal a permis de redécouvrir l'homme, original à la limite du dandysme, esthète élégant, à tous points de vue : dans son écriture, mais aussi son comportement, sa façon de s'habiller, de vivre, de décorer ses maisons, de concevoir les autres et le monde.

Maison d'Afonso Lopes Vieira à Cortes, héritée de son grand-oncle Antonio Xavier Rodrigues Cordeiro.

Fernando Pessoa, assidu lecteur et contemporain du poète (ils participaient aux mêmes revues), considérait Afonso Lopes Vieira comme un des rares écrivains encore absolument nationaux, purement lusitanien, parce que totalement exempt d'influences étrangères, tant du point de vue stylistique que de la thématique. Carolina de Michaëlis de Vasconcelos le qualifiait de " noble porte-voix et conservateur du Lyrisme de l'âme portugaise et évocateur de ses plus pures manifestation.[8] " Sa poésie est à la fois étonnamment douce et d'une précision remarquable, populaire parce qu'extrêmement abordable d'un point de vue thématique et lexical, encore classico-romantique dans la forme, malgré des hardiesses stylistiques et une vraie liberté rythmique dans la versification.

Artiste protéiforme, Afonso Lopes Vieira est également un pionnier de la photographie. Il est possible de voir une partie de son œuvre de photographe dans sa Maison-Musée de São Pedro de Moel (exposition permanente).

Grand voyageur, fin connaisseur de l'Europe et du monde lusophone, Lopes Vieira a séjourné en Espagne, en France, en Italie, en Belgique, en Afrique du Nord, en Angola et au Brésil.

Décédé sans enfants, il a fait don de sa vaste bibliothèque à la ville de Leiria, et il a légué sa maison de São Pedro de Moel aux enfants pauvres, afin de leur permettre de passer des vacances dans un cadre privilégié, en bord de mer.

Il est considéré comme l'un des premiers et principaux représentants du néogarretisme et a été lié au mouvement de régénération nationale " la Renaissance portugaise " (Renascença portuguesa).

Œuvre poétique et engagement politique

Couverture de la première édition des Canções do Vento e do Sol, publiées en 1911.

Dès ses années de bohème étudiante, Afonso Lopes Vieira participe à la rédaction de journaux ou feuillets manuscrits, à faible diffusion, tels que A Vespa, et O Estudante.

Afonso Lopes Vieira dans son cabinet de travail en 1921 (entrevue d'Artur Portela).

Mais c'est en 1897, alors qu'il n'est âgé que de 19 ans, qu'il fait son entrée formelle dans le monde littéraire en faisant paraître son premier recueil Para Quê?. Immédiatement, commence une période d'intense activité créatrice, qui ne s'arrêtera qu'à sa mort, avec la publication de poèmes, pièces de théâtres (autos), d'articles, et surtout de six grands recueils de poèmes : Ar Livre en 1906, O Pão e as Rosas en 1908, Canções do Vento e do Sol en 1911, Poesias sobre as Cenas infantis de Schumann en 1915, Ilhas de Bruma en 1917, et enfin País Lilás, Desterro Azul en 1922. Il a alors 44 ans, une situation confortable et un nom prestigieux. En 1927, il pense mettre un terme à son œuvre poétique en publiant l'Anthologie Versos de Afonso Lopes Vieira.

Il continue néanmoins à écrire, gagnant en maîtrise et en expérience.

En 1937, alors que la dictature a fini de s'implanter au Portugal et que l'Espagne a tout juste basculé dans le fascisme, il se démarque clairement du régime salazariste, avec la publication du recueil Églogas de Agora. Le livre est saisi par la censure et est interdit jusqu'à la Révolution des Œillets, le 25 avril 1974.

Suite à l'arrestation d'un ami, il se présente un jour à la porte de la prison, en costume, une valise à la main, demandant à être incarcéré. Au gardien qui le reçoit, il demande : " C'est bien ici que l'on enferme les hommes de bien ? " Notable, trop riche et connu pour être inquiété, il est néanmoins, dès lors, considéré comme un opposant latent au régime. Tour à tour qualifié de traditionaliste, de nationaliste, d'anarchiste[9], de moderniste, de panthéiste, de catholique, populaire et bourgeois, inclassable, Lopes Vieira explore en les faisant siennes toutes les sensibilités de son pays et de son époque.

Il continue à écrire jusqu'à ses dernières années et grandit sans cesse. Son style gagne en intensité et en musicalité. Ses dernières années sont celles de la maturité, et sa poésie culmine incontestablement avec le recueil tardif, mais innovant et sublime Onde a Terra se Acaba e Onde o Mar Começa, publié en 1940.

Une poésie de l'Estremadure : entre terre et mer

Afonso Lopes Vieira vers 18 ans, photographié près de son grand-oncle, le poète António Xavier Rodrigues Cordeiro.

" Je suis un marin, condamné à rester à terre. "

(Afonso Lopes Vieira, extrait de Bloco de Notas, 1, frag. 10)

Massif de la Senhora do Monte, dans la région de Leiria.

Illustrant le propos de Tolstoï, qui disait : " Si tu veux parler de l'universel, parle de ton village ", Lopes Vieira puise, sa vie durant, une énorme partie de son inspiration dans sa région d'origine, Leiria, qu'il célèbre partout dans son œuvre. Mettant au goût du jour une sensibilité populaire et rurale, il fait se succéder paysages bucoliques lumineux, entourés de massifs verdoyants plantés de vignobles, déchirés par le fleuve Lis.

Son inspiration s'ancre également dans la façade maritime qui borde sa région, et en particulier dans la petite plage de pêcheurs de São Pedro de Moel, refuge, mais également source fondamentale et clé dans la genèse de son œuvre. Il y vit une partie de l'année dans la maison familiale, s'y lit d'amitié avec les familles de pêcheurs. Il y reçoit ses amis écrivains.

Au croisement de ses deux sources d'inspiration, son pays devient une " caraque verte ", chargée d'histoire.

Dans son voyage, ce qui nourrit l'homme nourrit l'œuvre. La mer et les pinèdes infinis sont deux des fils conducteurs de son œuvre. Dans sa région d'origine et dans ses paysages, le poète affirme qu'il se sent " […] plus en osmose avec le sol et les gens. " Il exploite les rythmes et les motifs des chansons traditionnelles et des dictons populaires. Panthéiste, il a su " lire et fixer les hommes, les croyances, les coutumes et les paysages de l'Estremadure "[10] qu'il considérait comme " le cœur du Portugal, où le sol même, des plages, des forêts, des plaines ou des monts, exhale le fluide évocateur de l'histoire nationale ; province héroïque, peuplée de monastères et de châteaux [...]. " (Nova demanda do Graal, 1942).

São Pedro de Moel, vue sur l'océan depuis l'avenue Marginal
Onde a terra se acaba e o mar começa
 
Onde a terra se abaca e o mar começa
é Portugal;
simples pretexto para o litoral,
verde nau que ao mar largo se arremessa.

Onde a terra se abaca e o mar começa
a Estremadura está,
com o Verde Pino que em glória floreça,
mosteiros, castelos, tanta pátria ali há!

Onde a terra se acaba e o mar começa
há uma casa onde amei, sonhei, sofri;
encheu-se-me de brancas a cabeça
e, debruçado para o mar, envelheci...

Onde a terra se acaba e o mar começa
é a bruma, a ilha que o Desejo tem;
e ouço nos búzios, té que o som esmoreça,
novas da minha pátria - além, além!...

             Afonso Lopes Vieira, 1940.

La campagne Vicentina et le retour aux fondamentaux de la culture portugaise

Gil Vicente

Grand explorateur et promoteur du patrimoine littéraire national, Afonso Lopes Vieira s'engage en 1914 dans une véritable campagne de réhabilitation et de promotion du poète et homme de théâtre Gil Vicente, alors presque totalement oublié. Il inaugure une série de publications visant à remettre à jour et faire connaître l’œuvre majeure de son prédécesseur, condamné par l'Inquisition et mort dans une demi-disgrâce au XVIe siècle : il publie Gil Vicente-Monólogo do Vaqueiro en 1910, il réactualise et adapte la farce Auto da Barca do Inferno en 1911, sort la magistrale A Campanha Vicentina en 1914, pour finir avec une publication des Autos de Gil Vicente en 1917.

O Romance de Amadis, reconstitué par Afonso Lopes Vieira et publié en 1923.

Avec cette campagne, menée à bout de bras, et à ses frais, Lopes Vieira s'inscrit dans la continuité directe de la démarche du Romanceiro d'Almeida Garrett, qui visait à faire revenir les Portugais aux fondamentaux de leur propre culture, dans son essence populaire et ancienne. Grâce à elle, Gil Vicente est aujourd'hui étudié dans les collèges et les lycées de l'ensemble du monde lusophone, joué régulièrement dans tous les théâtres portugais, et reconnu comme l'un des plus grands auteurs de théâtre nationaux et fondateur de la farce lusitanienne.

Parallèlement à ce combat ciblé, Lopes Vieira multiplie les conférences au nom des valeurs artistiques et culturelles nationales, recueillies dans Em demanda do Graal (1922) et Nova demanda do Graal (1942). Il publie un ouvrage sur le rapport entre le peuple et les poètes : O Povo e os Poetas Portugueses (1911), reconstitue les légendes chevaleresques européennes, avec par exemple O Romance de Amadis (1923). Il reprend et réactualise l'œuvre lyrique et Les Lusiades de Luis de Camões, permettant une relecture plus claire et plus fluide de l'œuvre fondatrice de la langue portugaise moderne, obligatoire au programme de littérature des lycées au Portugal, toutes filières confondues. Son travail, à bien des égards, s'apparente à de l'archéologie littéraire, avec un travail de diffusion massive en aval.

Donnant un rôle clé au langage, et donc à la littérature dans l'apprentissage de l'identité nationale et dans l'appréhension du monde, son action passe aussi par l'éducation populaire, avec la publication d'un grand nombre de livres pour enfants et adolescents, depuis Animais Nossos Amigos (1911) jusqu'à O Conto De Amadis De Portugal Para Os Rapazes Portugueses (1940).

Avant-gardiste féru de cinéma, il écrit et participe à la réalisation du film pour enfants O Afilhado de Santo António (1928), et il coécrit un des grands films portugais des années 40, Camões, avec le réalisateur José Leitão de Barros[11].

Bibliographie complète

Afonso Lopes Vieira vers la fin de sa vie.
  • Para quê? (1898)
  • Naufrago-versos lusitanos (1899)
  • Auto da Sebenta (1900)
  • Elegia da Cabra (1900)
  • Meu Adeus (1900)
  • Ar Livre (1901)
  • O Poeta Saudade (1903)
  • Marques - História de um Peregrino (1904)
  • Poesias Escolhidas (1905)
  • O Encoberto (1905)
  • O Pão e as Rosas (1910)
  • Gil Vicente-Monólogo do Vaqueiro (1910)
  • O Povo e os Poetas Portugueses (1911)
  • Rosas Bravas (1911)
  • Auto da Barca do Inferno (adaptação) (1911)
  • Os Animais Nossos Amigos (1911)
  • Canções do Vento e do Sol (1912)
  • Bartolomeu Marinheiro (1912)
  • Canto Infantil (1913)
  • O Soneto dos Tûmulos (1913)
  • Inês de Castro na Poesia e na Lenda (1914)
  • A Campanha Vicentina (1914)
  • A Poesia dos Painéis de S.Vicente (1915)
  • Poesias sobre as Cenas de Schumann (1916)
  • Autos de Gil Vicente (1917)
  • Canções de Saudade e de Amor (1917)
  • Ilhas de Bruma (1918)
  • Cancioneiro de Coimbra (1920)
  • Crisfal (1920)
  • Cantos Portugueses (1922)
  • Em Demanda do Graal (l922)
  • País Lilás, Desterro Azul (1922)
  • O Romance de Amadis (1923)
  • Da Reintegração dos Primitivos Portugueses (1924)
  • Diana (1925)
  • Ao Soldado Desconhecido (1925)
  • Os Versos de Afonso Lopes Vieira (1928)
  • Os Lusíadas (1929)
  • O Poema do Cid (tradução) (1930)
  • O livro do Amor de João de Deus (1930)
  • Fátima (1931)
  • Poema da Oratória de Rui Coelho (1931)
  • Animais Nossos Amigos (1932)
  • Santo António (1932)
  • Lírica de Camões (1932)
  • Relatório e Contas da Minha Viagem a Angola (1935)
  • Églogas de Agora (livre interdit jusqu'au 25 avril 1974) (1937)
  • Ao Povo de Lisboa (1938)
  • O Conto de Amadis de Portugal (1940)
  • Poesias de Francisco Rodrigues Lobo (1940)
  • A Paixão de Pedro o Cru (1940)
  • Onde a Terra se Acaba e o Mar Começa (1940)
  • O Carácter de Camões (1941)
  • Cartas de Soror Mariana (tradução) (1942)
  • Nova Demanda do Graal (1947)
  • Branca Flor e Frei Malandro (1947)

Références

  1. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~charters/p46.htm#i555 Page consultée le 23 juillet 2011.
  2. Les Charters de Azevedo. Voir : http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~charters/p46.htm#i556 Page consultée le 23 juillet 2011.
  3. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~charters/p41.htm#i190 Page consultée le 23 juillet 2011.
  4. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~charters/ui01.htm#a182 Page consultée le 23 juillet 2011.
  5. António Xavier Rodrigues Cordeiro est le frère de sa grand-mère paternelle Maria J. X. Rodrigues Cordeiro (1826-1885).
  6. Poème Memorial, dans le recueil Onde a terra se acaba e o mar começa, édition de 1940: 25-8.
  7. Fotobiografia Afonso Lopes Vieira, 1878-1946 Ed. Imagens & Letras, 2008
  8. http://colipoleiria.blogspot.com/2011/07/afonso-lopes-vieira.html
  9. Afonso Lopes Vieira, anarquista, publié par Edições A. Ramos, Distribuição exclusiva, Casa do Livro Editora in Lisboa, 1980.
  10. http://pt.wikipedia.org/wiki/Afonso_Lopes_Vieira
  11. http://en.wikipedia.org/wiki/Cam%C3%B5es_%28film%29

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Afonso Lopes Vieira de Wikipédia en français (auteurs)

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