- Anciennes portes de Liège
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Les anciennes portes de Liège sont aménagées dans les anciennes fortifications de Liège. Elles sont toutes démolies sauf une, la Porte des Bégards.
Porte des Bégards
Proche de l'ancien couvent des Bégards, seule porte de Liège qui reste debout, édifiée contre le Publémont et derrière le postiche de la Sauvenière, la porte des Bégards est le point de passage obligé entre le pied du Thier de la Fontaine et la Basse-Sauvenière. Elle a été restaurée en 1974. Elle est toujours visible par la rue des Bégards[1], ou par la Basse-Sauvenière. Elle est flanquée d'un "vide-bouteille" du XVIIIe siècle, occupé par un restaurant.
Hoche-porte
Hoche-porte[2], autrefois porte du Saint-Esprit, est située vers Tongres et Hasselt ; un des trois premiers cimetières hors de la Cité ouvert en 1805, fermé en 1816[3]. Construite en 1596, démolie en 1824, reconstruite et enfin démolie en 1852.
Porte Sainte-Walburge
- vers Tongres, en 1527, l'évêque Érard de La Marck fortifie d'un bastion dit du clergé parce que ce corps contribua pour quelque chose dans la dépense et d'un ouvrage en maçonnerie d'une épaisseur extrême que l'on appelait le balloir[4] la porte elle même fut rebâtie à neuf[5]. Construite en 1543, démolie en 1816.
Porte Sainte-Marguerite
- porte du faubourg Sainte Marguerite. Construite en 1595, reconstruite en 1772, démolie en 1821, reconstruite de nouveau et démolie en 1844.
Porte (de) Vivegnis
- vers Maestricht le long de la colline. Construite en 1520, réédifiée en 1550 et démolie en 1844.
Porte Saint-Léonard
- vers le faubourg Saint-Léonard
- vers Maestricht entre la porte de Vivegnis et la Porte à la Meuse.
- un tympan en forme de triangle isocèle à sommet obtusangle de la porte Saint Léonard représentant les armoiries des écuyers Jean de Loncin et Raes Dans. Elle porte la date de 1555. Le beau boulevard de la Meuse aux Vignes porte Saint-Léonard et la porte Vivegnis fut commencé en 1541 sous la direction de l'architecte et ingénieur militaire Paul de Ryckel, qui fut assassiné dans l'église Saint-Martin. Construite en 1554, démolie en 1851.
Porte au Bayar ou Porte à la Meuse, Porte de Hongrie, Porte du pont Maghin
Elle n'était jadis qu'une sorte de pont-levis nommée Porte de Hongrie qui interceptait le chemin de halage sur cette partie de la rive gauche de la Meuse. Sur la représentation des bateliers, la magistrature de 1594 acheta la propriété de Maghin[6]. Le nouveau pont et la porte furent construits sur ce terrain qui en retint le nom de Maghin. Les bateaux passaient sous ses arches pour arriver à un accostage creusé le long des remparts jusqu'à la porte Saint-Léonard. Ce bassin a été comblé et orné d'une plantation d'arbres, on construit ensuite la prison Saint-Léonard de 1847 à 1850[7]. En 1832, le pont Maghin est démoli. Son emplacement fait maintenant suite au quai de la Batte qu'il relie à celui de Saint-Léonard[8]. On donnera son nom à un nouveau pont qui enjambera la Meuse.
- vers Maestricht le long de la Meuse
Porte de Beaurepart
- en face de la Tour de Bèche,
Porte Saint-Martin
- construite en 1483, démolie en 1813, reconstruite peu après et démolie fin du XIXe siècle.
Porte d'Amercœur
vers le faubourg d'Amercœur
- vers Aix-la-Chapelle construite par Corneille de Bergue. Construite en 1540, réédifiée en 1550 et démolie en 1819, reconstruite peu après et démolie en 1846.
Fausse porte de Saint-Nicolas
- porte ménagée dans la tour de l'église Saint-Nicolas
Porte d'Avroy ou Porte du Pont-d'Avroy
- vers le faubourg Saint-Gilles. Construite en 1549, démolie en 1812.
Payen-Porte ou Fausse Porte de Pierreuse
- du nom d'une famille patricienne[9] à la garde de laquelle elle fut sans doute confiée.
Articles connexes
Références
- quand les grilles sont ouvertes les visiteurs peuvent la contourner
- du nom de l'abbaye de Hocht qui reçut les revenus de passage consacrés par Hugues de Pierpont
- avec le Bayard fermé en 1821 et Robermont
- ancien mot signifiant: chemin de ronde entre deux tours de guet, il y avait plusieurs balloirs à Liège: balloir de Bèche, et le balloir de Gravioûle qui porte toujours ce nom actuellement
- Paul Bovy, p. 40
- famille mentionnée par Hemricourt
- de Joseph-Jonas Dumont (1811-1859)
- Jean Pierre Paul Bovy, Promenades historiques dans le pays de Liége, Volume 1, 1838, p.4
- Hemricourt Miroir des nobles de Hesbayes p. 212 ou pagani porta (?) vide: Liège, Loyens Histoire héraldique etc page 42
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