Anders Behring Breivik

Anders Behring Breivik
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Anders Behring Breivik
Nom de naissance Anders Behring Breivik
Surnom Andrew Berwick[1] (anglicisation de « Anders Breivik »), Sigurd Jorsalfar[2], Morg[3]
Naissance 13 février 1979 (1979-02-13) (32 ans)
Londres[note 1], Royaume-Uni
Nationalité Norvégien
Pays de résidence Norvège
Diplôme École de commerce d'Oslo[4]
Profession Gérant d'une « ferme biologique » fondée en 2009 (Breivik Geofarm)[4]
Autres activités Préparation des attentats de 2011 en Norvège
Ascendants Jens David Breivik, Wenche Behring
Famille Parents divorcés

Anders Behring Breivik, né le 13 février 1979[5] à Londres[note 1], est un citoyen norvégien, en cours de jugement pour les attentats de 2011 en Norvège qui ont fait 77 morts, perpétrés initialement à Oslo, puis sur l’île d’Utøya. Le vendredi 22 juillet 2011, à l’issue du second attentat, il est appréhendé par la police norvégienne.

Sommaire

Biographie

Famille

Anders Behring Breivik naît à Londres[note 1], le 13 février 1979[9]. Jens David Breivik, son père, exerce le poste de Siviløkonom[note 2], au sein de l’ambassade royale de Norvège à Londres. Sa mère, Wenche Behring, est infirmière. Les parents divorcent en 1980 : Anders Behring Breivik est alors âgé d’un an[10]. Sa mère retourne vivre à Oslo et emmène son fils avec elle.

Le père se remarie et s'installe à Paris, où il est en poste à l'ambassade de Norvège en France[11],[note 3]. Dès lors, les contacts et liens père-fils s’espacent peu à peu, puis cessent définitivement à partir de 1995[note 4].

En 2006, alors qu’Anders Breivik cherche à revoir son père, ce dernier lui fait savoir « qu’il n’est pas mentalement prêt pour une rencontre[12] ».

Activité politique

Breivik se joint au Parti du progrès[note 5],[13], formation norvégienne sociétalement nationalo-conservatrice, économiquement libérale, développant une rhétorique essentiellement axée sur la nécessité d’un drastique contrôle des flux migratoires qui, d'après elle, mettraient en péril, l’identité et l’ordre social du pays. Selon les organisations locales de défense des droits de l'homme, ce discours, empreint de forte distanciation à l’encontre de la population extra-européenne et, plus particulièrement, à l'endroit des musulmans, n'aura pas manqué d’exercer un impact psychologique marquant sur Anders Breivik.

En 2007, après avoir quitté le FrP[note 5], il en critique les fondements politiques ; il les juge trop libéraux à l’égard des immigrants issus des pays musulmans, compare ce type de stratégie à celle prévalant déjà chez d’autres partis influents[14] et leur reproche de s’afficher comme trop « politiquement correct[14] ».

Attentats de 2011 en Norvège

Article principal : Attentats de 2011 en Norvège.
Recueillement devant la cathédrale le lendemain des attentats

Le 22 juillet 2011, il provoque l’explosion ayant dévasté le centre d’Oslo. Revêtu d’un uniforme de policier, il tire à l’arme automatique sur une assemblée de jeunes sociaux-démocrates norvégiens assistant, sur l’île d’Utøya[15], à l’université d’été de leur mouvement.

Le 29 juillet 2011, les services hospitaliers estiment le nombre de morts[16] imputables à ces deux actes à 77, soit : 8 décès, directement liés aux conséquences de l’attentat à la bombe perpétré à Oslo[17], auxquels s’ajoutent les 69 victimes de la tuerie d’Utøya[note 6].

Breivik détenait une ferme biologique nommée "Breivik Geofarm", fondée en 2009 dans la ville de Rena, au nord de la capitale. Cela aurait pu lui donner accès à des engrais chimiques susceptibles d'être utilisés pour la fabrication d'explosifs qui auraient pu être impliqués directement dans l'attentat à la bombe du 22 juillet[19].

Procès

Bien que revendiquant son implication et sa responsabilité dans la tuerie, Breivik décide néanmoins de plaider « non coupable[20] ». Il est défendu par l'avocat Geir Lippestad[21], membre et élu du parti travailliste.

Le 29 juillet 2011, deux psychiatres norvégiens sont mandatés pour procéder à l’expertise psychiatrique d’Anders Behring Breivik[22], afin d’évaluer sa faculté de discernement[22].

Le 13 août 2011, lors de la reconstitution de la fusillade de l'île d'Utoya, Breivik ne montre aucun remords[23].

Opinions et croyances

Profil

Les éléments postés sur le réseau social Facebook[24],[25] indiquent, selon le Figaro[26], « des goûts en phase avec les jeunes gens de son âge[26] ». L’homme, à la chevelure blonde mi-longue et aux yeux bleu clair, s’y décrit comme « conservateur », « chrétien », célibataire. Il vivrait chez sa mère, dans une banlieue aisée d’Oslo. Il serait adepte de la série télévisée Dexter et des jeux vidéo World of Warcraft et Modern Warfare 2. Ses livres favoris seraient Le Procès de Franz Kafka, Le Léviathan de Thomas Hobbes et 1984 de George Orwell. Ses films préférés seraient, toujours d'après sa page Facebook, Gladiator, 300 et, en troisième position, Dogville, ce qui a bouleversé le réalisateur, Lars von Trier, qui reconnaît : « La dernière scène de Dogville présente de pénibles similitudes avec Utøya[27] ».

Lors d’un point de presse, Roger Andresen, responsable des forces de l'ordre, indique que, sur la foi d’informations postées sur Internet[28],[29], l’homme incriminé, Norvégien de souche, se qualifie de « fondamentaliste chrétien[30] », dont les opinions politiques pencheraient « à droite ». En revanche, Tore Bjørgo, de l'École de police de Norvège, pense que cette caractérisation est incorrecte : selon lui, bien qu’Anders Breivik se considère comme étant « chrétien », il n’en revêt pas pour autant la stature d’une personne particulièrement spirituelle[31].

D’après Nicolas Lebourg, chercheur à l’Université de Perpignan, le cas Anders Behring Breivik relève au moins partiellement de l’imaginaire « lone wolf », inventé par l’Américain Joseph Tommasi, fondateur, en 1974, du National Socialist Liberation Front[32].

Philosophie et religion

Selon François-Bernard Huyghe, chercheur à l'IRIS, l’action de Breivik est « la mise en œuvre d’une pensée politique[33] ». Souvent décrit comme un « fondamentaliste chrétien », il se qualifiait de « protestant traditionnel », « ne citait pas la Bible à tout bout de champ et se disait lui-même modérément croyant[33] ». Il a été membre quelque temps de l’Ordre norvégien des francs-maçons, avant d'en être radié immédiatement après le drame[34], et il manifestait une attirance pour ce qui est occulte[33].

Manifeste 2083

Sous le pseudonyme « Andrew Berwick »[35], Breivik rédige, en anglais, un manifeste de 1 518 pages, intitulé : 2083 – Une Déclaration d’indépendance européenne[note 7].

Environ une heure et demie avant le premier attentat, il fait parvenir une copie de son réquisitoire, par courrier électronique, à 1 003 personnes[36].

Dans la préface, il déclare avoir consacré neuf ans de sa vie à écrire ce livre, dont les trois dernières années à plein temps[35]. Il se réfère également aux attaques comme à « (…) des sacrifices — qui constituent eux-mêmes une véritable opération de marketing — voués à la distribution de cet ouvrage[35] ».

Le contenu de ce document fait état de ses antécédents et de ses opinions politiques[37],[38],[39] ; Breivik y fait usage du concept conspirationniste d'Eurabia[note 8] ; il détaille sa planification des attaques, dont notamment la préparation de l’ANFO[note 9],[52], les méthodes d’acquisition des ingrédients chimiques, ainsi que la description circonstanciée de son état mental durant les jours qui ont précédé ses actes. Le journal The New York Times mentionne, parmi les influences de Breivik, d'une part l'écrivain Robert Spencer, cité 64 fois dans le manifeste, lequel fait abondamment référence aux travaux de ce spécialiste anti-islam[46], et d'autre part Bat Ye'or, principal promoteur du terme « Eurabia », citée aussi des dizaines de fois. Le magazine Foreign Policy insiste également sur l'importance des écrits de Bat Ye'or[45]. Daniel Pipes, figure connue du néoconservatisme anti-islam, est également cité comme source d'inspiration pour Breivik[40] ainsi que le blogueur Fjordman[53].

Le texte retranscrit en outre des passages du manifeste d'Unabomber[40], sans lui en attribuer la paternité, tout en y remplaçant les termes « gauchistes » par « marxistes culturels » et « noirs » par « musulmans »[44].

La publication de ce pamphlet[note 10] n’a toutefois pas attiré l’attention de la police norvégienne, la raison pouvant être que Breivik n’a publié ses écrits qu'environ une heure et demie seulement avant le déclenchement des attentats[55],[56].

Site document.no

Breivik rédige également de nombreux billets sur le site Web document.no[57], décrit par le journal Aftenposten comme « critique face à l’islam et bienveillant à l’égard d’Israël ». Il assiste également aux réunions des « Documents Venner[note 11] », eux-mêmes affiliés à ce site Web[58].

D’après le Dagens Næringsliv, Breivik essaie de démarrer une version norvégienne du Tea Party Movement, en coopération avec les propriétaires du document.no, mais ceux-ci — bien qu’ayant initialement exprimé leur intérêt — finissent par renoncer à toute perspective de collaboration avec lui, après avoir constaté l’inexistence flagrante des contacts qu’il avait pourtant promis d’établir[59].

Après les attaques de 2011 et suite à l'attention portée par les médias aux activités de Breivik sur Internet, document.no compile une liste complète de tous les commentaires qu'il a postés sur le site entre septembre 2009 et juin 2010[28].

Notes et références

Notes

  1. a, b et c L’identification du lieu de naissance est encore incertaine : alors que la plupart des médias indiquent Oslo[6], d'autres sources — telles que le Belfast Telegraph[7] ou la BBC[8] — mentionnent la ville de Londres[7],[8], laissant entendre que ce n’est qu’ensuite — peu après la séparation parentale, survenue à l’âge d’un an — qu’Anders Breiwik est retourné vivre en Norvège, avec sa mère.
  2. Le terme « Siviløkonom » se réfère à un titre professionnel norvégien qui, littéralement, pourrait se traduire par : « Économiste au civil ».
  3. Le père d’Anders Behring Breivik est actuellement à la retraite ; en 2010, il s’installe en France, dans l’Aude, à Cournanel, près de Limoux, avec sa seconde épouse : Wanda Breivik[10].
  4. Pour expliquer l'absence de contacts entre son père et lui, Anders Breivik écrit : « Quand j’ai eu entre 13 et 16 ans, il n’a pas trop aimé ma période “graffiti[10]”. Durant cette période « graffiti »[10], Anders Breivik signe ses œuvres du nom de Morg[3], tout en se revendiquant du « B Gang » ou « GSV »[3].
  5. a et b En langue norvégienne : Fremskrittspartiet[13].
  6. Les munitions utilisées au cours de la fusillade sont des balles dum-dum[18].
  7. Titre anglais : 2083 – A European Declaration of Independence[35].
  8. Anders Behring Breivik s'inspire notamment des thèses de Bat Ye'or et du blogueur norvégien Fjordman[40],[41],[42],[43],[44],[45],[46],[47],[48],[49],[50],[51].
  9. L’ANFO ou AN/FO est un acronyme qui, en anglais, signifie : « Ammonium Nitrate Fuel Oil » ; il désigne le nitrate d'ammonium, allié au gazole ; cet assemblage, ciblé, engendre un fertilisant explosif.
  10. Celle-ci illustrerait le principe selon lequel « les terroristes laisseraient toujours filtrer des signes annonciateurs tangibles, préfigurant ainsi la nature des actes qu’ils seraient sur le point de commettre[54] ».
  11. En français : « les amis des documents ».

Références

  1. (en) Steven Erlanger et Scott Shane, « Christian Extremist Charged in Norway », The New York Times, 23 juillet 2011.
  2. (no) « Skulle drepe 4848 nordmenn », dagbladet.no, 24 juillet 2011. « Sigurd Jorsalfar » fait référence à Sigurd Ier de Norvège (no)ref : Skulle drepe 4848 nordmenn.
  3. a, b et c (en) « redmindk », « Oslo », Graffsite « alpha », 24 juillet 2011.
  4. a et b (fr) « Norvège : le suspect est un “fondamentaliste chrétien” proche de l'extrême droite », lemonde.fr, 23 juillet 2011.
  5. (en) Date d'anniversaire d'Anders Behring Breivik, birthday.no, consulté le 24 juillet 2011.
  6. (fi) « Epäilty on 32-vuotias oslolaismies », hs.fi, 24 juillet 2011.
  7. a et b (en) Jerome Taylor, « Anders Behring Breivik should have turned the gun on himself, says father », The Belfast Telegraph, 26 juillet 2011.
  8. a et b (en) « BBC Profile: Norway attacks suspect Anders Behring Breivik », BBC News Europe, 25 juillet 2011.
  9. (no) « Dagens navn », Aftenposten, morgen, 15 février 1979, p. 10 : « Aker sykehus, 13. ds.: En gutt. Wenche og Jens Breivik » (en français : « Hôpital d’Aker, Oslo, 13 février 1979 : un garçon »).
  10. a, b, c et d (fr) « Norvège : le père du tueur sous le choc », Le Figaro.fr, 24 juillet 2011.
  11. (en) « Norway Killer: Father horrified by Anders Behring Breivik killing spree », The Telegraph, 23 juillet 2011.
  12. (en) « he said he was not mentally prepared for a reunion » ; « Norway killer: Anders Behring Breivik was a 'mummy's boy' », The Telegraph, 25 juillet 2011.
  13. a et b (fr) « Le tueur d’Oslo : un extrémiste opposé au multiculturalisme », L’Express.fr, 24 juillet 2011.
  14. a et b (no) « Dette mener Anders Behring Breivik », aftenposten.no, 23 juillet 2011.
  15. (fr) « Un attentat, une fusillade : la Norvège sous le choc », L'Express, 22 juillet 2011.
  16. (fr) « Norvège : le bilan du carnage s'alourdit à 77 morts », Le Parisien, 29 juillet 2011.
  17. « Attentats en Norvège : l'intervention de la police en question », lemonde.fr, 26 juillet 2011.
  18. (en) « Norway killer used dum-dum bullets », breakingNEWS.ie, 24 juillet 2011.
  19. Chloé Woitier, « Norvège : le tueur présumé détestait le multiculturalisme », dans Le Figaro, 23 juillet 2007 [texte intégral] 
  20. (fr) « Attentats d'Oslo : Anders Behring Breivik est prêt à passer sa vie en prison », 20minutes.fr, 25 juillet 2011.
  21. (fr) Marie Simon, « Norvège : qui est l'avocat d'Anders Behring Breivik ? », L'express.fr, 27 juillet 2011.
  22. a et b (fr) [audio] [vidéo] « Anders Breivik va subir une expertise psychiatrique », tsrinfo.ch, 29 juillet 2011.
  23. Anders Behring Breivik ne montre « aucun remords », LeMonde.fr, avec AFP, 14 août 2011, 14:36 ; mise à jour : 15 août 2011, 15:09.
  24. (no) Page Facebook d’Anders Behring Breivik, issue du cache Google (copie de sauvegarde), 22 juillet 2011.
  25. (en) [PDF] Page Facebook d’Anders Behring Breivik : version complète, en anglais.
  26. a et b « Norvège : le tueur présumé détestait le multiculturalisme », Le Figaro, 23 juillet 2011.
  27. « Massacre d'Oslo : les regrets de Lars von Trier », TF1 News, 30 juillet 2011.
  28. a et b (no) « Anders Behring Breiviks kommentarer hos Document.no », Document.no, 23 juillet 2011.
  29. (fr) « Les mots du Tueur d’Oslo », Pour ceux qui aiment le Net, 23 juillet 2011.
  30. (fr) [vidéo] [audio] « Double attentat en Norvège : le profil du tueur », tsrinfo.ch, 23 juillet 2011 ; mis à jour le 24 juillet 2011.
  31. (no) « Vi har bare sett starten på vold fra denne høyreekstreme gruppen », vg.no, 25 juillet 2011.
  32. « Le cas Anders Behring Breivik : un imaginaire de “lone wolf” ? », Droite(s) extrême(s), 24 juillet 2011.
  33. a, b et c (fr) François-Bernard Huyghe, « Le massacre d'Oslo est un crime idéologique », Le Monde, 29 juillet 2011.
  34. (fr) « Norvège : la franc-maçonnerie exclut l’assassin », Le Salon Beige, 25 juillet 2011.
  35. a, b, c et d (en) [PDF] 2083 – A European Declaration of Independence, site du Washington Post ; le texte est aussi disponible en version PDF sur le site Schizodoxe et sur le site archive-host. Le document peut être également consulté sur Google Docs. La croix rouge figurant sur la première page du manifeste est une croix de saint Georges.
  36. (fr) « Plus de 70 Français auraient reçu un mail d’Anders Behring Breivik », ouest-france.fr, 28 juillet 2011.
  37. (en) « Norway Shooting and Explosion Suspect Admits Firing Weapons on Youth Camp Island », ABC News, 23 juillet 2011.
  38. (en) « Global Terror. Police: Norway Suspect Admits Bombing, Shootings, but Denies Breaking Law », FoxNews.com, 24 juillet 2011.
  39. (en) « Oslo Bombing: Anders Breivik Confesses to Releasing YouTube Video, 1,500 Page “Declaration of Independence” », International Business Times, 24 juillet 2011.
  40. a, b et c (fr) Marwan Chahine, « “2083 – Une déclaration européenne d’indépendance” ou le petit manuel du néo-croisé », Libération, 25 juillet 2011.
  41. (no) Fredrik Mandal, Kenneth Nodeland, « Terroristen ville bruke atomvåpen », Bergens Tidende, 24 juillet 2011.
  42. (en) Doug Saunders, « Norway gunman's manifesto calls for war against Muslims », The Globe and Mail, 25 juillet 2011.
  43. (en) Doug Saunders, « “Eurabia” opponents scramble for distance from anti-Muslim murderer », The Globe and Mail, 26 juillet 2011.
  44. a et b (no) « Massedrapsmannen kopierte “Unabomberen” ord for ord », Nrk.no, 24 juillet 2011.
  45. a et b (en) Toby Archer, « Breivik's Swamp », Foreign Policy, 25 juillet 2011 (traduction en français).
  46. a et b (en) Scott Shane, « Killings in Norway Spotlight Anti-Muslim Thought in U.S. », The New York Times, 24 juillet 2011.
  47. (en) Andrew Brown, « Anders Breivik is not Christian but anti-Islam », The Guardian, 24 juillet 2011.
  48. (en) Seumas Milne, « In his rage against Muslims, Norway's killer was no loner », The Guardian, 28 juillet 2011.
  49. (fr) Abel Mestre et Caroline Monnot, « L'inspiration des extrémistes post-11-Septembre », Le Monde, 26 juillet 2011.
  50. (en) Jostein Gaarder, Thomas Hylland Eriksen, « A Blogosphere of Bigots », The New York Times, 28 juillet 2011.
  51. (en) Timothy Rutten (en), « The Norway attacks illustrate once again the danger posed by hate-laced propaganda », Los Angeles Times, 27 juillet 2011.
  52. (en) « Oslo bomb suspect bought 6 tonnes fertiliser: supplier », Reuters, 23 juillet 2011.
  53. Ettore Rizza, « Le manifeste de Breivik au détecteur de plagiat » sur Le Soir.be, 30 juillet 2011
  54. (fr) « Breivik, attentats de Norvège et son idéologie – Loup solitaire, islamophobie contre multkulti », huygue.fr, 24 juillet 2011.
  55. (fr) « Le long manifeste d'Anders Behring Breivik contre l'islamisation », lepoint.fr (avec Reuters), 24 juillet 2011.
  56. (fr) « Norvège : Breivik “prêt à passer toute sa vie en prison” », leJDD.fr, 25 juillet 2011.
  57. (no) « 32-åringen skal tilhøre høyreekstremt miljø - Norge », nrk.no, 23 juillet 2011.
  58. (no) « Som en liten gutt », bt.no, 23 juillet 2011.
  59. (no) « Tungt å bli rost av den terrorsiktede », dn.no, 23 juillet 2011.

Annexes

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