Ginkgo biloba

Ginkgo biloba
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 Ovules de Ginkgo biloba
Ovules de Ginkgo biloba
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Ginkgophyta
Classe Ginkgopsida
Ordre Ginkgoales
Famille Ginkgoaceae
Genre Ginkgo
Nom binominal
Ginkgo biloba
L., 1771
Classification phylogénétique
Ordre Ginkgoales
Famille Ginkgoaceae
Statut de conservation UICN :

EN B1+2c : En danger
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'UICN.

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Le Ginkgo biloba ou « arbre aux quarante écus » ou « arbre aux mille écus » (银杏 yínxìng en chinois) est la seule espèce actuelle de la famille des Ginkgoaceae. Il est la seule espèce actuelle de la division des ginkgophyta. On en connaît sept autres espèces maintenant fossiles et le ginkgo est considéré comme une forme panchronique. C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 Ma. Elle existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures.

Sommaire

Historique

Ginkgo biloba, lithographie de Philipp Franz von Siebold et Joseph Gerhard Zuccarini

Le Ginkgo biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine dans les Monts Tianmushan. Il s'agit d'une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparu[1]. De là, il arrive au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle.

Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand séjourna au Japon de 1690 à 1692 en mission pour la Compagnie des Indes néerlandaises. Il fut le premier Européen à avoir fait une description de cet arbre dans son mémoire Amoenitatum exoticarum (publié en 1712)[2].

Il rapporta des graines de Ginkgo en Hollande et c’est dans le jardin botanique d’Utrecht que le premier Ginkgo européen aurait été semé en 1730[2].

Un amateur français, le chevalier de Pétigny, acheta à la fin du XVIIIe siècles les premiers pieds de ginkgo pour la somme considérable de 200 livres, soit 40 écus d’or d'ou le nom de l'"arbre aux 40 écus". Aujourd'hui, on estime que la plupart des vieux gingkos bilobas qui poussent en France sont issus des arbres du chevalier de Pétigny dont la propriété de famille ; Le château de la Touche-Hersant (28200 LANNERAY)est toujours détenu par ses descendants.[réf. nécessaire]

Le premier pied de Ginkgo biloba en France a été apporté par Auguste Broussonnet (1761-1807) qui l'avait reçu en présent de Sir Joseph Banks (1743-1820). Broussonnet le donna alors à Antoine Gouan (1733-1821) qui le planta dans le jardin botanique de Montpellier[3] en 1778[2]. Il donna pour la première fois des graines le 12 avril 1812. En 1795, une bouture prise sur ce ginkgo de Montpellier est plantée au Jardin des plantes de Paris. Ces deux arbres sont toujours vivants à ce jour.

Origine du nom

Le nom latin ginkgo vient de l'ancienne lecture japonaise ginkyō du mot chinois 銀杏, notée ぎんきょう avec la notation rekishiteki kanazukai dans l'atlas botanique « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai (1629 - 1702)[4].

En chinois moderne, se prononce yín et signifie « argent », tandis que se prononce xìng et signifie « abricot ». Le composé 銀杏 se prononce alors yínxìng : « abricot d’argent ».

En japonais moderne, ces caractères chinois se prononcent ginnan ぎんなん, en réservant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommé ichō (イチョウ). La forme du « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai n'est plus usitée.

Carl von Linné a suivi la notation ginkgo faite par Engelbert Kaempfer dans son livre Amoenitates exoticae publié en 1712. Cette notation est également présente dans les notes manuscrites de Kaempfer, ce qui exclut une erreur de typographie. Kaempfer aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec les autres mots japonais qu'il écrivait[4]. La romanisation Hepburn qui utilise un « y », et transcrit « ginkyō » l'ancienne lecture japonaise, ne fut inventée que beaucoup plus tard, en 1887. L'utilisation de la lettre « g » par Kaempfer demeure donc inexpliquée.

Le mot biloba vient quant à lui de la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.

Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 200 livres, soit 40 écus d’or.

Le nom d’« arbre aux mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.

Description

Ginkgo biloba en automne.

Appareil végétatif

Le Ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 35 m. La durée de vie est très importante, celui du jardin botanique de l'Université de Sendai est âgé de 1 250 ans[5]. Selon le principe de coloniarité de Francis Hallé, le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel; il n'a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l'homme, les aléas telluriques ou climatiques[6].

L’écorce des jeunes Ginkgo est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.

Ses feuilles sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes. Dotées d'un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 4[7] et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques.

Appareil reproducteur

Le Ginkgo biloba est rangé dans l'embranchement des Ginkgophytes ou des Préspermaphytes, proche de ceux des plantes à graines, avec le suffixe en -spermes. En effet, le Ginkgo biloba ne possède pas de graines, mais les individus mâles portent des chatons de forme cylindrique, et les femelles des ovules (individus dioïques). Un ovule fécondé par le pollen d'un autre plant de ginkgo mâle germera immédiatement, donnant naissance à une jeune pousse, généralement située au pied du plant mère.

Les ovules de Ginkgo sont souvent nommés, à tort, graine ou fruit. Les graines et les fruits n'apparaissent qu'avec les gymnospermes (ou conifères). L'ovule de Ginkgo germera dès que les conditions seront favorables, à la différence d'une graine où l'on peut mettre la pousse du nouveau plant entre parenthèses en la conservant au sec.

L'ovule est couvert d'un tégument de couleur jaune-brun, charnu extérieurement et coriace intérieurement, ce qui fait qu'on confond souvent cet ovule avec un fruit, notamment avec une drupe. L'ovule mesure de 2 à 3 cm de diamètre. Avant l'automne, il est lisse et attirant mais toxique, notamment la partie charnue du tégument, car elle contient de l'acide butanoïque. Ce dernier est à l'origine de l'odeur de beurre rance ou de vomissure que dégage l'ovule à l'automne lorsqu'il commence à se rider.

Reproduction

Ovules et feuilles en automne.
Cônes polliniques mâles.

Le Ginkgo est un arbre dioïque, c'est-à-dire que chaque arbre est soit mâle soit femelle. Sa reproduction présente certaines caractéristiques communes avec la reproduction des fougères et d'autres communes avec celle des conifères et plantes à fleurs[8].

En effet, après avoir produit ses ovules, le Ginkgo femelle reçoit du pollen que le ginkgo mâle produit en énorme quantité. Arrivé sur l'ovule, le grain de pollen germe et forme un tube pollinique libérant deux spermatozoïdes qui nagent dans le liquide de fécondation, vers le gamète femelle. (Ce mode de fécondation est appelé siphonozoïdogamie.) La fécondation peut encore s'effectuer même si l'ovule est tombé à terre. Une fois cette fécondation effectuée, la jeune plante se développe sans passer par le stade de la graine au sens botanique du terme.

La différence essentielle avec les conifères et plantes à fleurs se fait essentiellement au niveau de la production de l'ovule. Chez les conifères et plantes à fleurs, l'ovule est très petit et grossit une fois la plante fécondée en accumulant des réserves de nourriture pour la future graine. Chez le Ginkgo, l'ovule est déjà plein de réserves nutritives même si celui-ci n'est pas fécondé, et dans ce cas, "elles auront été produites en pure perte" (A première vue, mais ce qui semble être un gaspillage finit par profiter à la plante, et doit faire partie d'un cycle bio-géochimique du sol, tout comme la rhizo-accumulation : si tout ces sucres issus de la photosynthèse -la plante en a à profusion- sont recyclés dans le sol, c'est-à-dire qu'ils le nourrissent, alors le sol nourrira à son tour la plante, et ce qui apparaît comme une organisation primitive, sous-évoluée, est une symbiose très astucieuse)[réf. nécessaire]. Une autre caractéristique du ginkgo est que l'ovule une fois fécondé n'a pas le pouvoir d'hibernation d'une graine et doit germer sans attendre.

À ce titre, on peut comparer l'ovule du Ginkgo à un œuf de poule qui ne donnera un poussin que si la poule a été fécondée par le coq mais qui, dans le cas contraire aura été produit en pure perte.

La seule autre plante à ovules est le cycas.

Le sexe d'un arbre est difficile à déterminer avant la production des organes de reproduction (ovules ou pollen). En effet, seules les femelles produisent des ovules (et donc des graines). La plupart des Ginkgo plantés en ville sont des mâles obtenus par bouturage pour être sûr qu'ils ne produiront pas d'ovules nauséabonds au milieu de l'hiver.

La plante arrive à maturité sexuelle entre 20 et 30 ans et sa durée de vie peut excéder 1 000 ans[1].

Autre caractéristique biologique

Le ginkgo vit en symbiose avec une algue monocellulaire de type coccomyxa, endosymbiotique, découverte en 1992 et identifiée en 2000 dans la quasi-totalité des arbres et de leurs tissus[1].

Culture

Le ginkgo est peu exigeant pour la qualité du terrain. Il aime cependant les sols siliceux ou silico-argileux frais.

Les arbres sont faciles à obtenir par germination des ovules[9].

Un exemple extrême de sa résistance est le fait qu'il fut l'une des rares espèces à ne pas avoir souffert de l'explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima. Un ginkgo biloba situé à moins d'un kilomètre de l'épicentre a survécu, les études scientifiques réalisées par la suite ont prouvé sa résistance aux agents mutagènes[10].

Utilisation

Adopté en Juin 1989, le symbole officiel de Tōkyō est une feuille de Ginkgo biloba verte stylisée, en forme de T pour Tōkyō. Elle est un signe de croissance, prospérité, charme et tranquillité.

Médecine

Le ginkgo a de très nombreuses applications médicales (circulation capillaire, vasodilatateur, circulation veineuse, etc.) [11] découvertes depuis plusieurs millénaires.

Riche en flavonoïdes, l'extrait de feuilles de ginkgo est un puissant antioxydant[12]. Son utilisation pharmaceutique a été proposée pour ses capacités vaso-dilatatrices ce qui permettrait de traiter les problèmes de mémoire, la sénilité, les problèmes de peau. Mais aussi pour les varices, hémorroïdes, jambes lourdes. Il est également utilisé dans la maladie d'Alzheimer malgré l'absence d'efficacité démontrée[13],[14]. De même, il n'y a pas d'effets démontrés sur les troubles cognitifs du sujet âgé[15].

Il permettrait aux personnes atteintes du syndrome de Raynaud de supporter le froid[16].

Il contient également des terpènes, isolés en 1932 par Furakawa et appelés ginkgolides. Leur structure est identifiée dans les années 1960. Elias James Corey, Prix Nobel de chimie, fait la synthèse de l'un d'eux, le ginkgolide B.

Le fait que l'extrait de G. biloba soit un antiagrégant plaquettaire semble relié à certains cas d'accidents vasculaires[17],[18],[19],[20].

Alimentation

La « graine » de ginkgo entre dans la composition du chawanmushi japonais. Les « graines », comparables aux pistaches, sont une nourriture traditionnelle en Chine, souvent servie aux mariages ; elles sont parfois aussi considérées comme aphrodisiaques.

Ornement

Ginkgo bonsaï

On trouve des ginkgo aujourd'hui dans de nombreuses rues et parcs des grandes villes en raison de sa résistance à la pollution et du caractère ornemental de ses feuilles. L'arbre est cultivé intensivement (en particulier pour l'usage médicinal de ses feuilles) en Europe, au Japon, en Corée et aux États-Unis[réf. nécessaire].

À cause de l'odeur rance désagréable des fruits (la paroi externe des ovules se décompose en dégageant une odeur d'acide butyrique)[21], les ginkgos plantés ont plutôt tendance à être des arbres mâles. Un Ginkgo biloba femelle d'origine japonaise a également été planté au centre ville de Toulouse, avant d'être enlevé[22].

Il existe aussi sous forme de bonsaï.

Symbole

La feuille de ginkgo est le symbole de la ville de Tōkyō au Japon. L'arbre est fréquemment cité dans les romans japonais de l'époque Meiji et contemporains (moins que les cerisiers en fleurs et les érables de l'automne, cependant).

Le Ginkgo biloba est également l'arbre fétiche de la ville de Weimar (Allemagne) dans laquelle Goethe résida.

Manuscrit original du poème de Goethe

« Dieses Baums Blatt, der von Osten
Meinem Garten anvertraut,
Giebt geheimen Sinn zu kosten,
Wie's den Wissenden erbaut,

Ist es Ein lebendig Wesen,
Das sich in sich selbst getrennt?
Sind es zwei, die sich erlesen,
Daß man sie als Eines kennt?

Solche Frage zu erwiedern,
Fand ich wohl den rechten Sinn,
Fühlst du nicht an meinen Liedern,
Daß ich Eins und doppelt bin? »


Traduction :

« La feuille de cet arbre, qui, de l’Orient,
Est confiée à mon jardin,
Offre un sens caché
Qui charme l’initié.
 
Est-ce un être vivant,
Qui s’est scindé en lui-même,
Sont-ils deux qui se choisissent,
Si bien qu’on les prend pour un seul ?
 
Pour répondre à ces questions,
Je crois avoir la vraie manière :
Ne sens-tu pas, à mes chants,
Que je suis à la fois un et double ? »

— Johann Wolfgang von Goethe, Le Divan oriental-occidental, Ginkgo biloba, (traduction de Henri Lichtenberger)

On peut voir la lettre de Goethe avec son poème et les deux feuilles collées en herbier au Goethe-museum de Düsseldorf.

Le Ginkgo est aussi le symbole et le nom d'une société de transport en commun de la ville de Besançon.

Toxicité

La « noix » de G. biloba contient quelques substances actives pouvant s'avérer toxiques. Les feuilles peuvent aussi en contenir, mais en concentrations négligeables seulement.

Voir aussi

Galerie de photos

Notes et références

  1. a, b et c Jocelyne Trémouillaux-Guiller, « Ginkgo biloba : le rescapé et son algue », dans Pour la Science, no 364, février 2008, p. 76–81 [texte intégral] .
  2. a, b et c Pierre-François Michel, Ginkgo biloba, l'arbre qui a vaincu le temps. Editions du Félin, WWF, 1999.
  3. Cet arbre est encore visible dans le jardin des plantes de Montpellier.
  4. a et b Wolfgang Michel, « On Engelbert Kaempfer's "Ginkgo" », 6. Dec 2005, http://www.flc.kyushu-u.ac.jp/~michel/serv/ek/amoenitates/ginkgo/ginkgo.html
  5. Le ginkgo Biloba, Beaufour, préface de Jean-Marie Pelt, p.87
  6. Selon Francis Hallé, "Eloge de la plante", 1999, p.124, il existerait en Chine un Ginkgo de 3 000 ans.
  7. R. Auger, J. Laporte-Cru, Flore du domaine atlantique du Sud-ouest de la France et des régions des plaines, CNDP, 1982, 516 p. (ISBN 2 86617 225 6), p. 45 
  8. Le Ginkgo et les Cycas ont des spermatozoïdes à cils vibratiles, comme les fougères. Les conifères et les plantes à fleurs n'ont pas de spermatozoïdes à cils vibratiles. De même, le gamétophyte femelle du Ginkgo contient de la chlorophylle et effectue de la photosynthèse, comme celui des fougères, alors que ce n'est pas le cas du gamétophyte femelle des conifères et des plantes à fleurs. http://www.xs4all.nl/~kwanten/franpropagation.htm
  9. Cultiver le Ginkgo biloba
  10. L'indestructible ginkgo, Documentaire d'Eric Gonzalez (France, 2003) http://television.telerama.fr/tele/documentaire/super-plantes,4520288,episode3.php
  11. Listing de références sur le ginkgo
  12. Pietri S, Maurelli E, Drieu K, Culcasi M, Cardioprotective and anti-oxidant effects of the terpenoid constituents of Ginkgo biloba extract (EGb 761), J Mol Cell Cardiol, 1997;29:733-742
  13. Ginko et maladie d'Alzeimer. Entre placebo et efficacité très modeste. in Prescrire : Bien utiliser les plantes en situations de soins, numéro spécial été 2007, T. 27, n0 286
  14. DeKosky ST, Williamson JD, Fitzpatrick AL, Ginkgo biloba for prevention of dementia, a randomized controlled trial, JAMA, 2008;300:2253-2262
  15. Snitz BE, O’Meara ES, Carlson MC et Als. Ginkgo biloba for preventing cognitive decline in older adults, JAMA, 2009;302:2663-2670
  16. Le ginkgo sur eutraco.com
  17. Rowin, J., Lewis, S. L., Spontaneous Bilateral Subdural Hematomas Associated with Chronic Gingkgo biloba Ingestion, Neurology, 1996, 46,1775-1776
  18. Vale, S., Subarachnoid Haemorrhage Associated with Ginkgo biloba, Lancet, 1998, 352, 36
  19. Mathews, M. K., Association of Ginkgo biloba with Intracerebral Hemorrhage, Neurology, 1998, 50, 1933-1934
  20. Fong, K. C. S., Kinnear, P. E., Retrobular Haemorrhage Associated with Chronic Ginkgo biloba Ingestion, Postgrad. Med. J., 2004, 79, 531-532
  21. Le Ginkgo Biloba, Beaufour, préface de Jean-Marie Pelt, p.41
  22. http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/22/1198992-capitole-on-a-abattu-l-arbre-qui-pue.html

Liens externes


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