Autisme infantile en psychanalyse

Autisme infantile en psychanalyse

La Genèse de l'autisme infantile fait l'objet de controverses entre les tenants d'une étiologie organique et ceux d'une origine psychologique. En fait la genèse de cette affection est probablement multifactorielle et il n'est pas possible de séparer de manière simpliste les facteurs organiques et psychologiques, les uns et les autres entrant en interaction lors du développement de l'enfant. Le nourrisson, étant un immature par essence même.

A ce clivage, il faut ajouter des apports successifs en psychanalyse, de plusieurs analyste anglophones et francophone, notamment liée au premières analyses pour enfants et à la notion de psychose infantile Anna Freud, Mélanie Klein,Donald Winnicott Ce qui nous renvoie à l' histoire de la psychanalyse et de ses écoles Il est donc impossible de décrire une position unique de la psychanalyse sur les états autistiques, chaque psychanalystes pouvant avoir divers modèles théoriques. Il est globalement admis par les psychanalystes spécialistes du sujet que l'autisme infantile ne se limite pas à ce qui peut en être théorisé en psychanalyse[1].[interprétation personnelle]

Sommaire

Autisme "processus" ou "état(s)"

Pour certains analystes freudiens, l'autisme infantile n'était pas assimilable aux habituels troubles psychiques de l'enfant. Ainsi, Jean Bergeret l'explique dans son abrégé, à propos de ce qu'il appelle les « états autistiques » il écrit: « Il m'est toujours apparu nécessaire d'exclure l'autisme du cadre strict des psychoses infantiles parce que leur apparition et leur extrême gravité ne semblent pas résulter d'un véritable processus. On ne peut les considérer que comme des "états" plus ou moins précoces, à l'étiologie très mystérieuse et sans doute multifactorielle »[2]. Le même auteur, et à propos de la mise en cause des parents dans l'étiologie des états autistiques, a critiqué quelques-uns de ses collègues : « (...) certains psychanalystes sont allés un peu trop loin sur le compte de la condamnation des familles »[3]. A noter que cette « condamnation » était le fait de différents courants, qu'ils soit psychanalyste ou tenants des théories systémiques familiales, comme ceux de l'école de Paolo Alto, ou des mouvements antipsychiatriques représentés par Ronald Laing ou David Cooper.

Autismes : origines organiques ou psychogènes

La plupart des psychanalystes qui, contrairement à ceux qui sortaient d'emblée les états autistiques du champ de la psychanalyse,[réf. nécessaire][4], ont tous évoqués l'interaction d'étiologies organiques et psychogénétiques (Tustin 1970 puis 1981, Mahler 1958, etc.) .

Pour les lacaniens, l'autisme se différencie de la psychose infantile par le fait que c'est une perturbation encore plus précoce que la psychose infantile, la psychose étant une problématique du la symbiose ( donc à la séparation d'avec l'objet ), l'autisme est un état antérieur à l'individualisation d'un self ayant constitué une séparation d'avec les objets, et une relation préalable à l'identification projective : - l'identification adhésive[5].

Ce qui est en jeu dans l'autisme profond, c'est l'expression d'une vie psychique, Dans la psychose même archaïque, elle s'exprime. Les psychanalystes ont par ailleurs utilisés la dénomination "psychose" dans un double sens, soit pour y inclure l' autisme infantile (ce qui est contesté actuellement) soit pour signifier que la "psychotisation" d'un enfant souffrant d'autisme ouvrait, en réponse à un état pathologique, la possibilité d'un processus thérapeutique avec son propre pronostic ou d'amélioration ou de guérison. Pour ces auteurs, d'un "état" proche du handicap cérébral constitutionnel plus ou moins chronique et figé, l'enfant passait à un "processus" psycho-dynamique tel qu'il est en œuvre dans toutes les psychoses (Haag 1981, etc.). Ce qui oppose la vision des psychanalystes impliqués dans le traitement des enfants autistiques et les tenants de l'autisme vu comme un handicap, ça n'est pas l'étiologie mais la possibilité ou non pour certains d'eux d'évoluer dans un une direction plus processuelle, c'est-à-dire plus mobile et donc plus porteuse d'espoirs. La question qui se posait et se pose encore aujourd'hui, est de savoir si cette évolution est possible, envisageable et réaliste ou si tout simplement elle est une illusion source de découragements, pour les parents en premier lieu et pour les soignants qui s'y impliquent, notamment par le biais d'une approche psychothérapeutique[6].[réf. insuffisante]

Quelques théories psychanalytiques

Exemple de points de vues de différents psychanalystes

Toutes ces expressions visent à représenter une défaillance dans la façon dont le psychisme de l'enfant se structure par le rapport à son environnement (environnement parfois appelé symboliquement la mère, le sein, ou l'objet primaire). L'autisme est lié par ces modèles aux toutes premières bases de cet organisation psychique (on parle parfois de forte carence en termes de symbolisation primaire).

« La psychanalyse bien comprise et les hypothèses qu’elle permet de faire sur la psychopathologie de l’autisme n’ont aucune prétention causale. Elles cherchent à élucider les mécanismes qu’utilise un enfant, privé, pour toutes sortes de raisons, en grande partie biologiques, d’une communication normale avec son environnement, afin d’organiser sa représentation du monde[8]. »

Premiers liens, polémiques sur les causes

Avant de trancher sur la fin de sa vie pour une étiologie génétique, le psychiatre Léo Kanner, un des précurseurs de la recherche sur l'autisme et créateur de na notion d'autisme infantile, avait d'abord privilégié une origine psycho-affective en évoquant une froideur maternelle susceptible selon lui d'entraîner des difficultés de contact avec le bébé.

Ce changement important de perspective n'a pas eu un écho médiatique comparable à la popularisation des idées de Bruno Bettelheim qui s'est davantage effectuée par les médias (émissions de télévision) que par ses livres, ce qui a pu entretenir certaines confusions. La création de l'Orthogénic School en 1947 sous la forme d'un internat où lui seul rencontrait les familles avec l'hypothèse d'une fonction psychotisante du milieu (les situations extrêmes) a probablement aussi alimenté l'idée selon laquelle les parents pourraient être directement responsables de l'apparition des troubles autistiques chez leur enfant. Il faut cependant préciser que dans son approche de l'autisme infantile, Bettelheim était beaucoup plus "éducateur" que psychanalyste et que son cadre théorique faisait intervenir des éléments extérieurs ce qui n'est pas du tout la piste privilégiée de la psychanalyse qui met en avant le monde fantasmatique, donc intrapsychique. Le lien à la psychanalyse n'est donc pas évident, y compris pour les psychanalystes. Par exemple on peut lire « Il importe de remarquer que la conception de B. Bettelheim n’est aucunement d’origine psychanalytique, mais provient de son observation que certains déportés en camp de concentration étaient en retrait autistique[9]. »

Le manque de manque

Cette théorie repose sur l'idée que les communications sociales, et en particulier par l'échange verbale, nécessitent de mettre de côté certains éléments pour être intelligible par l'autre. Pour cela il faut avoir appris à mettre de côté, à présenter de l'incomplet, ce qui est parfois traduit en psychanalyse par « l'apprentissage du manque ».

Le troisième temps pulsionnel oral

Le groupe de recherche et de prévention de l’autisme (P.R.E.A.U.T.) a proposé de relier plus précisément l'établissement du trouble autistique au « troisième temps pulsionnel oral » qui n'aurait pas pu se faire normalement[10].

Cette étape s'inscrit dans l'interprétation théorique selon laquelle dans un premier temps l'enfant cherche à obtenir une satisfaction qui provient de l'extérieur ou de l'autre; dans un deuxième temps il déplace cette recherche sur son propre corps; et un troisième temps il se fait « l’objet de satisfaction de l’Autre » (selon Freud[11]), autrement dit il « s’agit d’une apparente passivité dans laquelle quelqu’un se laisse regarder, se laisse manger…dans le jeu du faire semblant » (selon Lacan[12]).

Dans cette « épopée symbolique du nouveau né »[13], l'enfant autiste se distinguerait donc, selon ces conclusions, par le fait qu'il n'entrerait pas dans cet échange symbolique qui consisterait donc à faire semblant pour satisfaire l'autre.

Les apports de la psychanalyse à l'autisme infantile

De nombreux analystes ont aidé les enfants autistes à sortir d'un statut de quasi schizophrène vivant dans des conditions déplorables[14]. Ils l'ont souvent fait dans des conditions institutionnelles extrêmement difficiles s'opposant à des résistances qu'on ne peut plus imaginer aujourd'hui. Pour beaucoup de psychiatres, les enfants autistes étaient en quelques sortes des imbéciles au sens qu'on donnait originellement à ce mot dans la psychiatrie classique. Faire admettre que ça n'était pas le cas a représenté un véritable défi. Ensuite, changer les conditions de vie institutionnelles pour ces enfants, leur permettre d'accéder à des traitements qui tiennent compte de leur intégrité, de leur spécificité et dans le respect de leur personne n'a pas été une mince affaire. En France et dans beaucoup d'autres pays occidentaux pour ne s'en tenir qu'à eux, les institutions étaient véritablement débilisante introgéniquement parlant. Le fait de collaborer avec des équipes soignantes et éducatives dans une démarche compliquée ou le Contre-transfert élargi à l'institution était sujet d'élaboration, de discussion et de travail a représenté une avancée considérable.

Le soin d'inspiration psychanalytique en France

En France les centres de consultation et institutions pour les enfants autistes et psychotiques sont relativement récents mais surtout relèvent de courants très différents de la psychanalyse. Dans le courant "classique", ce sont des psychanalystes : Serge Lebovici, Philippe Paumelle, et René Diatkine qui ont créé en 1958 l'Association de Santé Mentale du XIIIe arrondissement de Paris, avec en 1961 le premier centre de consultation publique (le Centre Alfred Binet qui propose des thérapies psychanalytiques) puis la création du premier hôpital de jour en France.

Dans les courants lacaniens inspirés ou non par Jacques Lacan, en 1969, Maud Mannoni crée l'école de Bonneuil-sur-Marne en s'inspirant des travaux de Jacques Lacan mais aussi des concepteurs de la psychothérapie institutionnelle (Jean Oury, Félix Guattari et François Tosquelles) qui avaient travaillé, mais avec des adultes, à l'Hôpital Saint-Alban et/ou à la clinique de La Borde.

À noter aussi les observations de jeunes sujets autistes faites par Fernand Deligny à partir de 1967 à Graniers (commune de Monoblet), dans les Cévennes. En province la création du premier hôpital de jour pour enfants (IRP de Bègles) date de 1970, sous l'égide du Professeur Blanc, Président du CREAI d'Aquitaine, et du Docteur Jacques Loisy. Progressivement d'autres structures sont créées pour les jeunes enfants sur le territoire, mais souvent en nombre insuffisant, au fur et à mesure que la sectorisation psychiatrique, commencée en 1968, se met peu à peu en place.

Cela n'a pas empêché que jusque vers le milieu des années 1970 beaucoup d'enfants autistes ont continué d'endurer des conditions de vie dramatiques dans les anciens asiles où certains étaient placés, et où ils mouraient très jeunes de désespoir et d'insuffisance de soins (hospitalisme), d'autres restant cachés au domicile des parents par suite d'une absence de structures adaptées et de l'immense désarroi familial face à des troubles aussi étranges.

Aujourd'hui l'approche psychanalytique de l'autisme se fait principalement dans trois directions :

  • avec l'enfant en institution spécialisée type hôpital de jour autour de la notion de "contenance" (cf. Wilfred Bion) avec de nombreuses techniques verbales et non verbales  : ateliers thérapeutiques variés, thérapie individuelle ou groupale, pataugeoire, psychomotricité, orthophonie ... pour l'aider à s'ouvrir à une relation subjective, en complément des techniques éducatives et pédagogiques qui ont toute leur place à condition qu'elles soient souples et respectent l'évolution de l'enfant, ce qui nécessite un travail d'équipe coordonné et une "mise en récit du soin" (Jacques Hochmann).
  • avec la famille grâce à divers entretiens avec les membres de l'équipe et/ou des intervenants extérieurs pour mieux accompagner leur enfant et pour retrouver un fonctionnement aussi satisfaisant que possible, la présence d'un enfant autiste en son sein étant une épreuve des plus déstabilisantes pour son équilibre.
  • avec les soignants grâce aux réunions d'équipe et supervisions pour mieux comprendre les mouvements intérieurs très archaïques que peut éveiller en eux la prise en charge d'enfants autistes, et la dimension institutionnelle du soin.

Les limites des apports psychanalytiques à la question de l'autisme infantile

Comme toutes théories débutantes, la psychanalyse dans cette forme d'application n'a pas échappé aux apories des généralisations, des simplifications et des abatardissements. Pour des psychothérapeutes peu ou mal formés, l'objet interne (imago) en psychanalyse est vu faussement comme tout à fait équivalent à "l'objet réel", c'est-à-dire les parents notamment qui se sont à juste titre sentis injustement mis en cause. C'est probablement Mélanie Klein qui a par ailleurs et sans doute été la première (la seule ?) à traiter un enfant autiste par la psychanalyse et qui a le plus marqué cette différence entre objet interne et "objet réel". Donald Meltzer et surtout Frances Tustin, en tant qu'élèves directs de Klein, ne se sont pas laissés aller à de tels jugements de valeurs. Ces mises en cause venaient surtout de psychanalystes "hors champs", Bruno Bettelheim ou Maud Mannoni qui, pour cette dernière, en était arrivée à aussi mettre les mères dans les causalités des handicaps mentaux. C'est malheureusement ce type d'expériences qui a souvent été mis en avant dans les médias parce qu'elles correspondaient plus à des mouvements d'époque, remise en cause de l'autorité, séquelles de la deuxième guerre, etc[15].

Notes et références

  1. Par exemple Jacques Hochmann, étant son Histoire de l'Autisme aux enfants sauvages et aux troubles envahissants du développement (Paris, Odile Jacob, 2009.(ISBN 9782738121530)); autre exemple, Marie-christine Laznik défend souhaiter l'avis d'autres spécialistes interview de Marie-christine Laznik sur oedipe.org
  2. Jean Bergeret et coll., Abrégé de psychologie pathologique, Paris, Masson, collection Abrégés, 10e édition, 2008, (ISBN 2294701747)
  3. "Question à Jean Bergeret", in Journal des psychologues, avril 1990, n0 76.
  4. est-ce ceux qui ne sont pas psychanalystes ? ce n'est pas clair comme je le pense voir CCNE 2007 Avis 102
  5. http://www.spp.asso.fr/main/extensions/items/12_autisme.htm
  6. Coll.: Autisme : états des lieux et horizons, Carnetspsy n0 72, 2002
  7. Documentaire vidéo Francoise Dotlo, volume 2, Parler vrai (37éme minute environ)
  8. Jacques Hochmann Un phénomène social : l'autisme (lire en ligne)
  9. Le « non » de Genenviève Haag: Réponse aux mises en cause répétées des abords psychanalytiques des troubles autistiques
  10. source utilisée
  11. Freud, Pulsions et destins de pulsions, O.C. Vol XIII, PUF, 1988 (source identique)
  12. Lacan, Les quatre concept fondamentaux, Paris, Seuil, 1973 (source identique)
  13. selon les termes du titre du livre de G. Cullere‑Crespin (: L’épopée symbolique du nouveau‑né, Paris, Eres, 2007
  14. Pierre Delion : Pierre Delion et l'autisme, in Journal des Psychologues, n 277, mai 2010
  15. Jacques Hochmann, Histoire de l'Autisme, Ed.: Odile Jacob, 2009.(ISBN 9782738121530)

Voir aussi

Bibliographie

Par ordre chronologique

  • Jacques Lacan : Le Séminaire, Livre III, Les psychoses (1955-1956), Paris, Le Seuil.
  • José Bleger : Symbiose et ambiguïté, PUF, 1967, (ISBN 2130366031).
  • Bruno Bettelheim : La Forteresse vide Gallimard, Paris, 1969.
  • Michael Fordham : The self and autism Karnac Books (1976), (ISBN 0433308826)
  • Frances Tustin : Autisme et psychose de l'enfant, Le Seuil, Paris, 1977.
  • Frances Tustin : Les états autistiques chez l'enfant Le Seuil, Paris, 1981.
  • Eugène Bleuler : L'invention de l'autisme, "Analytica", 1988, Ed Navarin, Paris.
  • Frances Tustin : Le trou noir de la psyché, Le Seuil, Paris, 1989.
  • Frances Tustin : Autisme et protection, Le Seuil, Paris, 1992, (ISBN 2020136619).
  • Marie Christine Laznik : Vers la parole, Denoël, Paris, 1995.
  • Denys Ribas, Roger Perron et coll : Autismes de l'enfance Ed.: PUF, 1997, Monographies de la Revue française de psychanalyse, (ISBN 2130456030).
  • Pierre Delion : Séminaire sur l'autisme et la psychose infantile, Erès, 1997.
  • Eliane Allouch: Au seuil du figurable, PUF, 1999.
  • Margaret Mahler : Psychose infantile - Symbiose et individuation Ed : Payot-Rivages, Coll. : PBP no 30, 2001, (ISBN 2228894575).
  • Denys Ribas : Controverses sur l'autisme et témoignages, Ed. : Presses Universitaires de France, 2004, (ISBN 2130543944).
  • Donald Meltzer : Explorations dans le monde de l'autisme Ed: Payot, 2004, (ISBN 2228896462) ;
  • Anne Alvarez, ­Susan Reid, Préf. Didier Houzel ­Mutisme et Personnalité (Les recherches de l'Atelier sur l'Autisme de la Tavistock Clinic), Hublot, 2001, ­ (ISBN 2912186153).
  • Robert et Rosine Lefort : La distinction de l'autisme, Le Seuil, Paris, 2003.
  • Chantal Lheureux Davids : L'autisme infantile ou le bruit de la rencontre, L'Harmattan, 2003.
  • Bernard Golse, Pierre Delion : Autisme, état des lieux et horizons, 2005 Ed ERES, (ISBN 2749205077).
  • Frances Tustin (avec de nombreux textes inédits en français, notamment Le stade autistique primaire de l'enfant, une erreur qui a fait long feu (1994), etc., in Journal de psychanalyse de l'enfant, 2006, n0 38, Ed.: Bayard, (ISBN 2227476087).
  • Bernard Touati, Fabien Joly, Marie-Christine Laznik : Langage, voix et parole dans l'autisme, PUF, 2007, (ISBN 2130557120)
  • Jean-Louis Bonnat : Autisme et psychose, PUR, 2008.
  • Jacques Hochmann, Histoire de l'Autisme Paris, Odile Jacob, 2009.(ISBN 9782738121530)
  • Jean-Claude Maleval : L'autiste et sa voix, Seuil, 2009
  • Jean-Claude Maleval : L'autiste, son double et ses objets, PUR, 2009.
  • Martin Joubert : L'enfant autiste et le psychanalyste, Essai sur le contre-transfert dans le traitement des enfants autistes, PUF, 2009.
  • G. Berquez : L'autisme infantile - Introduction à une clinique relationnelle selon Kanner, PUF, Paris. (Date à préciser)
  • Henri Rey-Flaud : L´enfant qui s´est arrêté au seuil du langage - Comprendre l´autisme - AUBIER - La psychanalyse prise au mot 2008.
  • Serafino Malaguarnera, Théorisations psychanalytiques sur l’autisme et la psychose infantile : et l’école du quotidien, Paris, Publibook, 2006, (ISBN 978-2748332735)
Extrait d'ouvrage
  • Robert et Rosine Lefort : Marie-Françoise ou l'autisme, Naissance de l'Autre, Le Seuil, Paris, p. 263-382.
  • Jacques Lacan : Allocution sur les psychoses de l'enfant, Autres écrits, Ed. du Seuil, Paris, 2001, p. 361-371.

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