Boycotts, scandales et controverses olympiques

Boycotts, scandales et controverses olympiques

Les Jeux olympiques sont une compétition multisports international majeur. Au cours de son histoire, les Jeux d'été et d'hiver ont été l'objet de nombreux scandales et controverses.

Certains États boycottent les Jeux à plusieurs reprises, souvent en signe de protestation envers le Comité international olympique ou de la politique des autres participants. Après les deux guerres mondiales, les pays perdants ne sont pas invités. Les autres controverses comprennent des décisions d'arbitres et même des gestes faits par des athlètes.

Sommaire

Jeux olympiques d'été

Jeux olympiques d'été de 1908

  • Dans le 400 mètres, le vainqueur américain John Carpenter est disqualifié pour avoir bloqué l'athlète britannique Wyndham Halswelle dans une manoeuvre qui est légale selon les règles américaines mais interdite pas les règles britanniques sous laquelle la course a lieu. En raison de la disqualification, une seconde finale est ordonné. Halswelle est en face des deux autres finalistes William Robbins et John Taylor mais les deux sont américains et décide de ne pas participer à cette seconde finale pour proster contre la décision des juges. Halswelle est donc le seul médaillé sur 400 mètres. Il est le seul vainqueur sur abandon dans l'histoire olympique. Taylor gagne plus tard la médaille d'or avec l'équipe américaine dans l'épreuve désormais défunte du relais olympique, devenant le premier médaillé afro-américain[2].

Jeux olympiques d'été de 1912

  • L'athlète américain Jim Thorpe se voit retirer ses médailles d'or obtenus en décathlon et en pentathlon après qu'on a appris qu'il avait joué dans la ligue mineure professionnelle de base-ball trois ans auparavant[3]. En solidarité, le médaillé d'argent du décathlon Hugo Wieslander refuse d'accepter les médailles quand ils lui sont offerts[4]. Les médailles d'or sont restaurés aux enfants de Thorpe en 1983, trente ans après sa mort[3].

Jeux olympiques d'été de 1916

Jeux olympiques d'été de 1920

Jeux olympiques d'été de 1924

  • L'Allemagne est de nouveau non invité aux Jeux[5].

Jeux olympiques d'été de 1932

  • Le nonuple médaillé d'or finlandais Paavo Nurmi est accusé d'être un athlète professionnel et cela l'empêche de se présenter aux Jeux. Les principaux responsables de cette interdiction sont des responsable suédois, en particulier Sigfrid Edström qui ont affirmé que Nurmi avait reçu trop d'argent pour ses frais de déplacement. Toutefois, Nurmi va à Los Angeles et s'entraîne au village olympique. Malgré les appels de tous les participants du marathon, il n'est pas autorisé à participer aux Jeux. Cet incident, en partie, conduit la Finlande à refuser de participer à la traditionnelle épreuve du Finnkampen jusqu'à 1939.
  • Après avoir remporté l'argent en dressage, le dresseur suédois Bertil Sandström est rétrogradé à la dernière place pour avoir taper sur son cheval en encouragement. Il a affirmé qu'il s'agissait d'une selle qui était grinçante qui a fait les bruits.

Jeux olympiques d'été de 1936

L'afro-américain Jesse Owens sur le podium après avoir remporté le saut en longueur lors des Jeux olympiques d'été de 1936.
  • Les Jeux olympiques d'été de 1936, qui ont lieu à Berlin sont controversés en raison de l'arrivée du régime nazi au pouvoir après la sélection de ville. Adolf Hitler les considèrent comme ses Jeux et les prend comme une chanson de montrer l'Allemagne après la Première Guerre mondiale. En 1936, un certain nombre de politiques et d'organisations appelle à un boycott des Jeux olympiques d'été qui ont été décernés à l'Allemagne avant l'arrivée du régime nazi au pouvoir[6]. Le gouvernement espagnol du front populaire décidé de boycotter les Jeux et organise les Olympiades populaires comme une alternative avec des groupes de travailleurs et socialistes du monde entier qui envoient des athlètes à la compétition. Toutefois, la guerre d'Espagne éclate au moment du début des Jeux.
  • Les États-Unis devaient boycotter les Jeux mais ils ont finalement décidé de participer. La propagande nazie fait la promotion du concept de la « supériorité de la race aryenne » ; cependant l'athlète afro-américain Jesse Owens, vainqueur de quatre médaillés pendant les Jeux ne faisait face à la ségrégation et à la discrimination en Allemagne qui étaient « normales » aux États-Unis à l'époque.
  • Les athlètes français ont semblé faire le salut nazi lors de la cérémonie d'ouverture même si ils ont fait le salut olympique, qui est similaire et tous les deux basés sur le salut romain.
  • Le CIO expulse l'athlète américain Ernest Lee Jahnke, le fils d'un immigrant allemand, du comité, pour avoir encouragé les athlètes à boycotter les Jeux de Berlin. Il est replacé par le président de l'United States Olympic Committee Avery Brundage qui supporte les Jeux.
  • Dans la finale de la vitesse en cyclisme, l'Allemand Toni Merkens gêne le néerlandais Arie van Vliet. Au lieu d'être disqualifié, Merkens reçoit une amende de 100 reichsmarks et conserve sa médaille d'or.
  • Les sprinteurs américains Sam Stoller et Marty Glickman, les deux seuls athlètes juifs de l'équipe olympique américaine sont enlevés de l'équipe du relais 4 × 100 mètres le jour de la compétition conduisant à des accusations d'anti-sémitisme de la part de l'United States Olympic Committee.

Jeux olympiques d'été de 1940 et 1944

Jeux olympiques d'été de 1948

  • Les deux principales forces de l'Axe de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne et le Japon, ne sont pas invités aux Jeux[1].
  • L'Union soviétique est invité mais elle ne choisit de ne pas envoyer d'athlètes.

Jeux olympiques d'été de 1956

  • Les frustrations politiques entre l'Union soviétique et la Hongrie débordent lors des Jeux quand les deux équipes masculines de water-polo se rencontrent en demi-finale. Les joueurs deviennent de plus en plus violents les uns envers les autres durant la partie, tandis que de nombreux spectateurs hongrois sont empêchés de faire des émeutes que par l'apparition soudaine de la police[8]. Le match devient connu comme le Bain de sang de Melbourne[9],[10].

Jeux olympiques d'été de 1964

Jeux olympiques d'été de 1968

  • Poing levé du Black Power lors des Jeux olympiques d'été de 1968: Tommie Smith et John Carlos, deux athlètes afro-américains qui ont terminé le 200 métres à la première et à la troisième place, effectue le salut du « Power to the People » durant l'hymne nationale américaine.
  • Des étudiants à Mexico tentent d'utiliser l'attention médiatique pour leur pays pour protester contre le gouvernement autoritaire du Mexique. Le gouvernement réagit avec violence, aboutissant au Massacre de Tlatelolco dix jours avant le début des Jeux et plus de deux cents manifestants sont abattues par les forces gouvernementales.

Jeux olympiques d'été de 1972

  • Le massacre de Munich survient pendant les Jeux olympiques d'été de 1972 à Munich en Allemagne de l'Ouest avec la prise en otage de membres de l'équipe olympique israélienne par le groupe terroriste palestinien Septembre noir qui entretient des liens avec l'organisation de Yasser Arafat, le Fatah. Onze athlètes sont assassinés par les terroristes.
  • Dans la finale controversé de basket-ball, l'équipe olympique américaine de basket-ball se battent pour la médaille d'or dans les dernières secondes contre l'équipe de l'Union soviétique. Avec trois secondes à jouer et l'équipe américaine qui mène les soviétiques d'un point, une tentative soviétique de faire jouer à l'extérieur du terrain est abandonnée quand le staff technique interrompt le match pour dire que l'équipe devait avoir un temps mort. Un autre jeu est joué, les soviétiques ne marquent pas et l'équipe américaine célèbre leur victoire. Mais le jeu est jugé invalide parce que l'horloge de jeu n'était pas correctement remis à zéro quand le ballon a été rejoué. L'horloge est réinitialisée et le match reprend avec l'URSS qui marque un lay-up pour l'emporter 51 à 50. Excédé par l'action des officiels, l'équipe américaine refuse d'accepter la médaille d'argent[11].
  • À la fin du Marathon, un imposteur allemand entre dans le stade et ses acclamations avant le vainqueur réel, l'américain Frank Shorter. Pendant la retransmission de l'épreuve sur ABC, le commentateur, l'écrivain Erich Segal dit à Shorter « C'est une fraude, Frank »[12][13].
  • Dans la finale hommes du hockey sur gazon, le but de Michael Krause à la 60e minute donne à l'Allemagne de l'Ouest, une victoire de 1-0 contre les Pakistanais, champions en titre. Les joueurs pakistanais se plaignent auprès des arbitres et disent que le but de Krause n'est pas bon. Après le match, les fans pakistanais courent sur le terrain en rage ; certains joueurs et des fans versent de l'eau sur le belge Rene Frank alors président de l'association qui dirige ce sport. Durant la cérémonie des médailles, les joueurs organisent leur protestation avec certains d'entre eux qui tournent le dos avec le drapeau ouest-allemand. Des rapports mentionnent également que les joueurs pakistanais ont traités leurs médailles d'argent de manière irrespectueuse. Selon un article dans le Washington Post, le manager de l'équipe G.R. Chaudhry dit que son équipe a pensé que le résultat avait été « pré-planifiée » par les officiels, l'argentin Horacio Servetto et l'australien Richard Jewell.

Jeux olympiques d'été de 1976

Pays boycottant les Jeux olympiques d'été de 1976 (jaune), de 1980 (bleu) et de 1984 (orange)
  • Le pentathlonien soviétique Boris Onischenko utilise une épée qui a un bouton sur le pommeau dans la épreuve d'escrime dans le pentathlon. Ce bouton, quand il est activé, provoque sur le système de score électronique, un enregistrement d'un succès même si l'épée n'est pas connecté à la zone cible de son adversaire. À cause de cette découverte, lui et l'équipe soviétique masculine de pentathlon sont disqualifiés[17]
  • Le pays hôte, le Canada, engage 1,5 milliard de dollars en dette, qui ne sera pas payé jusqu'en décembre 2006[18].

Jeux olympiques d'été de 1980

  • Boycott des Jeux olympiques de 1980 : le président américain Jimmy Carter décide de boycotter les Jeux en protestation de l'invasion soviétique en Afghanistan, étant donné que les Jeux ont lieu à Moscou, la capitale de l'Union soviétique. De nombreuses nations refusent de participer aux Jeux. Le nombre exact de pays qui boycottent est difficile à déterminer avec un total de 62 nations admissibles qui n'ont pas pu participer mais avec certains de ces pays qui se retirent à cause de difficultés financières mais qui prétendent rejoindre le boycott pour éviter d'être embarrassé. Un évènement de substitution, intitulé le Liberty Bell Classic (ou désigné souvent comme les Jeux boycottés olympiques) a lieu dans l'université de Pennsylvanie à Philadelphie avec 29 des pays qui boycottent.

Jeux olympiques d'été de 1984

  • Boycott des Jeux olympiques d'été de 1984 : L'Union soviétique et quatorze de ces alliés boycottent les Jeux de 1984 qui ont lieu à Los Angeles aux États-Unis en invoquant le manque de sécurité pour leurs athlètes comme raison officielle même si la décision est considérée comme une réponse au boycott mené par les États-Unis lors de Jeux olympiques de Moscou quatre ans auparavant [20]. Le bloc de l'Est organise sa propre compétition multisports, les Jeux de l'Amitié à la place. Pour d'autres raisons, l'Iran et la Libye boycottent également les Jeux[21].
  • Dans la finale du 3000 mètres, une collision entre la sud-africaine Zola Budd (participant pour la Grande-Bretagne) et l'américaine Mary Decker ne permet pas à cette dernière de finir la course. Bien que Budd était leader lors de la collision et reprend la tête pendant un certain temps après la chute, elle termine finalement 7e car elle s'affaiblie durant le dernier tour après des huées de la foule. Un juge de l'IAAF a plus tard, conclut que Budd n'était pas responsable de la collision.

Jeux olympiques d'été de 1988

  • Le sprinteur canadien Ben Johnson est déchu de sa médaille d'or remporté dans le 100 mètres quand il est testé positif à la stanozolol après l'épreuve.
  • Avec une décision très controversé des juges avec 3 voix contre 2, le boxeur sud-coréen Park Si-hun bat l'américain Roy Jones Jr. malgré que Jones a trituré Park durant trois rounds et menant avec 86 coups de poings contre 32 pour Park. Park s'est prétendument excusé auprès de Jones après. Un juge a admis peu après que la décision était une erreur et les trois juges qui ont votés contre Jones ont finalement été suspendus. L'enquête officielle du CIO, qui se conclut en 1997, ne trouve aucune faute et le CIO maintient officiellement la décision. Une décision également controversé a été contre le membre de l'équipe américaine Michael Carbajal.Ces incidents ont conduit les organisateurs olympiques à établir un nouveau système de score pour la boxe.

Jeux olympiques d'été de 2000

  • La roumaine Andreea Răducan devient la première gymnaste à se faire voir retirer une médaille après un test positif à la pseudoéphédrine qui était à ce moment une substance prohibée[23]. Răducan, 16 ans, prend du Nurofen, un médicament en vente libre pour aider à traiter une fièvre. Le docteur de l'équipe roumaine qui lui a donné le médicament est exclu des Jeux et suspendu pendant quatre ans. La médaille d'or revient finalement à une coéquipière de Răducan Simona Amânar, qui avait obtenu la médaille d'argent. Răducan est autorisée à garder ses autres médailles, une médaille d'or pour la compétition par équipes et une médaille d'argent remporté dans l'épreuve du saut.
  • La gymnaste chinoise Dong Fangxiao se voit retirer une médaille de bronze en avril 2010. Des investigations de l'instance dirigeante de ce sport (la FIG) concluent qu'elle avait seulement 14 ans lors des Jeux de 2000 alors que pour participer, les gymnastes doit avoir 16 ans au cours de l'année olympique. Dong perd également sa sixième place en exercises au sol et sa septième place en saut. La FIG recommence au CIO de retirer la médaille de bronze de la Chine dans l'épreuve par équipe où elle avait participé. L'équipe américaine américaine, qui a finit quatrième de l'épreuve, prend donc la troisième place et la médaille de bronze[24].
  • La sprinteuse américaine Marion Jones remporte 5 médailles dans le 100 mètres, le 200 mètres, le saut en longueur, le relais 4 x 100 mètres et le relais 4 x 400 mètres. En 2007, après une longue enquête sur l'affaire BALCO, Jones admet devant les tribunaux , avoir pris des produits dopants. Elle et ses coéquipières de relais sont voit ensuite retirer leurs médailles olympiques[25]. Les autres médaillées individuelles récupèrent une meilleure médaille, mais pas toutes. La médaillé d'argent du 100 mètres, la grecque Ekaterini Thanou est accusée de s'avoir éviter les contrôles anti-dopage avant les Jeux olympiques d'été de 2004 dans son pays, où elle a soudainement abandonnée à la dernière minute. Elle accepte finalement une suspension pour avoir enfreint les règles[26]. Au milieu de la controverse, le CIO décide de ne pas modifier sa médaille et de décerner à la place une médaille d'argent et de bronze supplémentaire, mais pas de médaille d'or dans cette épreuve[27]. La redistribution des médailles impliquant les équipes de relais a provoqué des appels juridiques. Un précédent a été établi quant l'équipe masculine américaine du relais 4 x 100 mètres a été autorisée à conserver leurs médailles même si Jerome Young a admis avoir pris des produits dopants et qu'il a été disqualifié. La seule différence juridique est que Young a seulement couru les séries alors que Jones a couru la finale. Cette équipe de relais masculin est finalement disqualifié à la suite de la révélation de prise de produits dopants par Antonio Pettigrew qui avait couru la finale. Le CIO n'a pas encore annoncé si les destinataires des médaillés des relais étaient modifiés[28].

Jeux olympiques d'été de 2004

  • Le cheval du sauteur d'obstacles irlandais Cian O'Connor, Waterford Crystal, est testé positif à la fluphénazine et au zuclophenthixol, quelques mois après avoir reçu une médaille d'or. L'enquête qui s'en suit est entravée par quelques évènements suspects. Lorsque O'Connor demande un second test, l'échantillon B de l'urine du cheval est volé sur la route vers un laboratoire. Des documents sur l'autre cheval appartenant à O'Connor sont volés dans un cambriolage au siège de la Fédération d'équitation d'Irlande. Finalement, au printemps 2005, O'Connor se voit retirer sa médaille d'or.
  • L'arbitre hongrois d'escrime Jozsef Hidasi est suspendu pendant 2 ans par la FIE après avoir commis plusieurs erreurs durant un match Italie-Chine.
  • La paire canadienne d'aviron Chris Jarvis et David Calder est disqualifiée en demi-finale après avoir traversé la ligne réservé à l'équipe sud-africaine composé de Donovan Cech et Ramon di Clemente et cela, selon les Sud-Africains, a interféré leur progression. Les Canadiens a appelé sans succès le tribunal arbitral du sport.
  • Dans le 100 m haies femmes, la Canadienne Perdita Felicien marche sur la première haie, tombe au sol et emmène la Russe Irina Shevchenko avec elle. La fédération russe dépose une protestation qui sera infructueuse mais qui fera retarder la cérémonie des médailles d'une journée. Les responsables débattent pendant deux heures avant de rejeter les arguments des Russes. La course est remporté par l'américaine Joanna Hayes et elle bat le record olympique.
  • Dans un match du tournoi masculin de volley-ball, les États-Unis et la Grèce sont dans la dernière manche du match (manche 5). Quand les Américains ont le ballon en main, un coup de sifflet provient du public. En conséquence, les Grecs arrêtent leur défense car en volley-ball, la balle est « morte » quand il y a un coup de sifflet. Toutefois, pour les arbitres, la balle est toujours en jeu. Cela laisse les Américains marquer et remporter le match avec deux points d'avance et se qualifier pour le tour suivant. L'équipe grecque proteste mais les arbitres laisse le score inchangé. Aucun recours sera fait.
  • Le judoka iranien Arash Miresmaili est disqualifié car il était en surpoids avant un combat contre l'Israëlien Ehud Vaks. Il a beaucoup mangé la nuit précédant le match pour protester contre la reconnaissance par le CIO de l'état d'Israël. Il a été signalé que le dirigent de l'équipe olympique iranienne Nassrollah Sajadi lui a suggéré que le gouvernement iranien devrait lui donner 115 000 dollars (le montant qu'il aurait reçu en cas de médaille d'or) en récompense pour ses actions. Le président d'Iran, à cette date, Mohammad Khatami aurait déclaré que le refus d'Arash de combattre l’Israélien sera « enregistré dans l'histoire des gloires iraniennes » et déclare que la nation le considère comme « le champion des Jeux olympiques de 2004 ».

Jeux olympiques d'été de 2008

  • Les joueurs des équipes espagnoles de basket-ball pose pour une publicité pré-olympique dans le quotidien populaire espagnol Marca dans lequel ils sont représentés en train de tirer sur la peau des yeux de chaque côté afin de mimer l'oeil typiquement asiatique[29].
  • Le lutteur suédois Ara Abrahamian fait tomber sa médaille de bronze sur le sol immédiatement après l'avoir placé autour de son cou pour protester contre sa défaite contre l'Italien Andrea Minguzzi en demi-finale dans l'épreuve des moins de 84 kg en lutte gréco-romaine[30]. Il est ensuite disqualifié par le CIO.
  • Des interrogations ont été soulevées quant à l'âge de deux gymnastes chinoises, He Kexin et Jiang Yuyuan. Cela est dû est partie à leur apparence extrêmement jeune ainsi qu'à un discours du directeur chinois de l’administration générale du sport Liu Peng[31].
  • Le but de la dernière seconde de la Norvège contre la Corée du Sud en demi-finale du tournoi de handball leur permet de se qualifier pour la finale. Selon une photographie qui a fait surface sur Internet, toutefois, la balle n'avait pas complètement passé la ligne de but avant la fin du temps. Les Sud-Coréens protestent et demandent que le jeu continue en prolongation mais finalement, l'IHF confirme les résultats du match[32].
  • Le taekwondoïste cubain Ángel Matos est interdit à vie de toute compétition internationale de taekwondo après avoir mis un coup de pied à un visage d'un arbitre. Matos a attaqué l'arbitre après sa disqualification pour avoir dépassé le temps réservé au guérison des blessures[33]. Il frappe ensuite un autre responsable[34].

Jeux olympiques d'hiver

Jeux olympiques d'hiver de 1968

  • Le skieur français Jean-Claude Killy réalise une table rase sur les médailles du ski alpin en remportant les trois épreuves à Grenoble mais cela est présenté plus tard par le CIO comme la « plus grande controverse de l'histoire des Jeux olympiques d'hiver »[35]. La course de slalom a lieu avec une mauvaise visibilité et le skieur autrichien Karl Schranz clame qu'un homme mystérieux en noir a croisé son chemin durant sa manche de slalom, l'obligeant à s'arrêter. Schranz a le droit à un deuxième départ et il fait le temps le plus rapide. Un jury d'appel examine ensuite les images télévisés, déclare que Schranz avait manqué une porte au début de la première manche, annule le temps de la seconde manche et donne la médaille à Killy.
  • Trois compétitrices est-allemandes dans l'épreuve de luge féminine sont disqualifiés pour avoir illégalement chauffer leurs patins avant chaque manche.

Jeux olympiques d'hiver de 1972

  • Le skieur autrichien Karl Schranz, critique du président du CIO de l'époque Avery Brundage et qui aurait gagné 50 000 dollars par an à cette époque[36], est ciblé pour son statut clandestin d'athlète professionnel, notamment avec sa relation avec le fabricant de skis Kneissl et est exclu des Jeux. Le cas de Schranz est particulièrement très médiatisé à cause de la disqualification controversé de Schranz au profit du skieur français Jean-Claude Killy aux Jeux de 1968 et par la domination de Schranz en ski alpin lors des coupes du monde de ski de 1969 et de 1970. Cependant, la raison apparente est que Schranz est photographié à un match de foot portant un T-shirt avec une publicité pour du café. L'incident a mené directement à des changements dans les règles de parrainage sportif : Schranz aurait dit de cela « Il y a une exagération sur un mauvais principe. Je pense que les Jeux olympiques devrait être un concours de tous les sportifs, sans aucun égard pour la couleur, la race ou la richesse. »[36]. Le règne de vingt-deux ans de Brundage en tant que président du CIO se termine six mois plus tard et les présidents suivants sont limités à des mandats de huit ans, renouvelable une fois pour quatre ans.

Jeux olympiques d'hiver de 1980

  • Les Jeux olympiques d'hiver de 1980 à Lake Placid suscite la controverse en raison de plans pour convertir les installations du village olympique en prison d'État après les Jeux. L'histoire juridique est marqué quand le moratoire national sur la construction des prisons a remporté un jugement permettant l’utilisation du symbole olympique sur une affiche.

Jeux olympiques d'hiver de 1994

  • Jeff Gillooly, l'ex-mari de la patineuse américaine Tonya Harding, s'arrange pour agresser sa rivale américaine la plus proche, Nancy Kerrigan, un mois avant le début des Jeux. Les deux femmes participent, avec Kerrigan remporte l'argent et Harding qui fait des performances médiocres. Harding est plus tard banni à vie à la fois des compétitions de l'USFSA et pour devenir entraîneuse.

Jeux olympiques d'hiver de 1998

  • Aux Jeux olympiques d'hiver de Nagano en 1998, au Japon, un juge en danse sur glace enregistre un autre juge qui tente de pré-ordonner les résultats. Dick Pound, un responsable important du Comité international olympique, a déclaré peu après que la danse sur glace soit retiré des épreuves olympiques à moins que la discipline peut retirer l'impression que le jugement soit corrompu[37].
  • Aussi, la disqualification de Ross Rebagliati est médiatisée car de la marijuana est trouvé dans son corps et que sa médaille d'or lui est retiré. Le CIO lui redonne sa médaille quelques jours plus tard.

Jeux olympiques d'hiver de 2002

  • Un certain nombre des membres du CIO ont été contraints de démissionner après qu'il a été découvert qu'ils avaient accepté de façon inappropriée des « cadeaux » avec de la valeur en retour de leur vote pour Salt Lake City pour accueillir les Jeux.
    Article détaillé : Scandale de l'attribution des Jeux olympiques d'hiver de 2002.
  • Trois skieurs de fond, l'espagnol Johann Mühlegg et les russes Larisa Lazutina et Olga Danilova sont disqualifiés après l'indication par des tests sanguins, de l'utilisation de darbépoétine. Après une décision en décembre 2003 du tribunal arbitral du sport, le CIO, en février 2004, retire toutes les médailles des athlètes dopés des Jeux, modifiant la liste des résultats en conséquence.
  • Le patineur de vitesse sud-coréen Kim Dong-sung est disqualifié pour du cross-tracking (couper la route d'un autre patineur) dans le dernier virage de la finale du 1 500 mètres hommes en patinage de vitesse sur piste courte. Cette disqualification permet à l'Américain Apolo Anton Ohno de recevoir la médaille d'or.

Jeux olympiques d'hiver de 2006

  • Les membres de l'équipe autrichienne de biathlon voient leurs résidences dans le village olympique, perquisitionné par les autorités italiennes qui enquêtent sur des accusations de dopage.
  • La biathlète russe Olga Medvedtseva se voit retirer sa médaille d'argent remporté en course individuelle, à cause d'un test de drogue positif. Une suspension de deux ans dans toute compétition lui est imposée.

Jeux olympiques d'hiver de 2010

  • Controverse du quadruple saut : Pour la première fois depuis 1994, un patineur gagne la médaille d'or sans faire de quadruple saut.

La controverse implique des questions comme : la possibilité qu'une simple chorégraphie peut être suffisante pour obtenir l'or devant des programmes qui incluent des combinaisons quadruple saut-triple saut, la collusion dans le processus de jugement et si oui ou non le saut le plus difficile est reconnu autant que telle dans le système actuel de notation de l'ISU.

Jeux olympiques d'hiver de 2014

Références

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  4. (en) AbeBooks: Crisis at the Olympics. Consulté le 25 septembre 2011
  5. (en) Allen Guttmann, The Olympics: A History of the Modern Games, Urbana et Chicago, University of Illinois Press, 1992, 38 p. (ISBN 0-252-01701-3) 
  6. (en)Erreur dans la syntaxe du modèle ArticleSaul Newman, « Why Grandpa boycotted the Olympics », dans Haaretz [texte intégral] 
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  13. (en) Phil Hersh, « Chicago Tribune », 10 octobre 2008
  14. (en) The Montreal Olympics boycott | NZHistory.net.nz, New Zealand history online, Nzhistory.net.nz
  15. (en) BBC ON THIS DAY | 17 | 1976: African countries boycott Olympics (17 juillet 1976).
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  20. (en) « Soviet pullout rocks Games », dans The Montreal Gazette, 9 mai 1984 [texte intégral] 
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  31. (en) Diane Pucin, « Issues raised about Chinese athletes' ages », dans Los Angeles Times, 28 juillet 2008 [texte intégral] 
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Lien externe


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Boycotts, scandales et controverses olympiques de Wikipédia en français (auteurs)

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