Command & Conquer : Conflit du Tibérium

Command & Conquer : Conflit du Tibérium
Command & Conquer
Conflit du Tibérium
Éditeur Virgin Interactive, Nintendo (N64), SEGA (Sat)
Développeur Westwood Studios, Looking Glass Studios (N64)

Date de sortie 31 août 1995, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999
Genre Stratégie temps réel
Mode de jeu Un joueur, Multijoueur (8)
Plate-forme Apple Macintosh, Nintendo 64, PlayStation, PC (MS-DOS, Windows), Sega Saturn, PlayStation 3
Média CD-ROM (2), PlayStation Network
Langue Multilangue
Contrôle souris, clavier

Évaluation

ESRB : T (13+)
ELSPA : 15+
OFLC : MA (15+)

USK : 16+

Command & Conquer, connu aussi sous le nom de Command & Conquer : Conflit du Tibérium[1], est un jeu de stratégie en temps réel sorti en 1995. Il est développé par Westwood Studios. Il rencontre un énorme succès dès sa sortie. C'est un des titres majeurs qui ont contribué à populariser le genre. C'est aussi la marque de fabrique qui fit la renommée de Westwood Studios.

Souvent abrégé C&C, c'est le premier jeu de la série Tibérium ainsi que de la série des Command & Conquer dans son ensemble. L'histoire du jeu se déroule lors d'un affrontement entre deux factions ennemies : le GDI (« Global Defense Initiative », traduit en français en « Groupement de Défense International »), soutenu par les nations unies, et la Confrérie du Nod (Brotherhood of Nod), un groupement fanatique paramilitaire originaire des États-Unis.

Command & Conquer est souvent désigné par son sous-titre Conflit du Tibérium (Tiberian Dawn en VO) pour le distinguer des autres jeux de la série sortis par la suite. En Allemagne, le jeu a été commercialisé avec le sous titre Teil 1: Der Tiberiumkonflikt (Partie 1 : le Conflit du Tibérium).

Sommaire

Accueil et héritage

Command & Conquer est sorti en 1995 et fut un succès mondial. Son succès est considéré comme ayant largement contribué autant à populariser le genre stratégie temps réel qu'à en définir les règles[2]. La série Command & Conquer poursuivie ensuite a continué à être un succès commercial, avec 21 millions de copies vendues avant la sortie de Command & Conquer: Generals en 2003[3].

L'une des particularités caractéristiques de la série Command & Conquer reste l'utilisation de vidéos avec de vrais acteurs entre chaque mission qui servent à la fois à dérouler un vrai scénario et à donner au joueur ses objectifs pour la mission suivante à travers un briefing de mission.

Command & Conquer est l'un des premiers jeux vidéo à tenir sur plusieurs CD-ROM, permettant de jouer à deux joueurs avec une seule copie du jeu, et ce malgré le fait que le contenu du jeu (excepté les vidéos) aurait pu facilement tenir sur un seul CD.

Le 31 août 2007, pour fêter le 12e anniversaire du jeu, Electronic Arts l'a placé en téléchargement gratuit[4].

Histoire

Le jeu se déroule entre la fin des années 90 et le début du XXIe siècle, après qu'une météorite s'est écrasée près du fleuve Tibre en Italie. Cette météorite libère une substance extra-terrestre radioactive nommée Tibérium, qui devient une ressource extrêmement précieuse grâce à sa capacité unique à aspirer les minéraux et nutriments des sols alentours pour en faire des cristaux à la surface, tout en dégageant des gaz toxiques pendant le processus.

Une ancienne société secrète autoritaire et religieuse connue sous le nom de Confrérie du Nod semble avoir prévu le potentiel que cette substance va représenter, et révèle avoir investi dans le développement de technologies pour récolter les cristaux de Tibérium plus efficacement que ne l'a fait la communauté scientifique jusque-là. Ils contrôlent bientôt la moitié de ce qui devient la denrée la plus prisée des marchés financiers, et utilisent ces capitaux pour entraîner une armée grandissante d'adeptes dans le monde entier, regroupés derrière un chef charismatique et mystérieux connu sous le nom de Kane.

S'en suit une vague d'attaques terroristes dans le monde, aboutissant à la destruction du fictif Grain Trade Center à Vienne et créant la panique autour du globe. Ces actes sont unanimement attribués aux terroristes du Nod et leur leader Kane. Le conseil de sécurité des Nations unies réalise que le Nod vise la domination du monde, et ordonne à son bras armé, le Groupement de Défense International (GDI, Global Defense Initiative dans la version originale) d'intervenir et de stopper la progression du Nod, aboutissant à un conflit qui va dégénérer en une guerre mondiale moderne.

Campagne du GDI

Le joueur commande les troupes du Groupement de Défense International et combat les forces européennes du Nod. Sous le commandement du général Mark Kamison Sheppard, le joueur doit accomplir des missions allant de la sécurisation d'une plage au secours de scientifiques et à la défense de bases du GDI contre les assauts du Nod. Le joueur est amené sur des champs de bataille dans plusieurs pays d'Europe comme l'Allemagne, la Pologne ou encore l'Autriche. Enfin, le joueur doit détruire le Temple du Nod à Sarajevo, où Kane a établi sa base principale.

Campagne du Nod

En tant que jeune recrue de la confrérie, le joueur commence par effectuer des tâches pour le commandant en second du Nod, Seth, et reçoit parfois des ordres de Kane en personne. Le joueur est d'abord mis à l'épreuve avec l'ordre de chasser le GDI d'Afrique en faisant usage d'armes conventionnelles et non-conventionnelles. Pour contrôler complètement les réserves mondiales de Tibérium et dominer la planète, le joueur finit par prendre contrôle de l'arme ultime du GDI : le canon à ion, et construire le Temple de Nod. Dès lors, il peut utiliser un missile nucléaire contre le GDI dans la dernière mission. La campagne s'achève alors que le Nod contrôle tout le continent africain et se prépare à lancer un assaut sur l'Europe. Le joueur peut alors choisir un monument historique à détruire avec le canon à ion du GDI parmi la maison blanche, Big Ben, la tour Eiffel ou la porte de Brandebourg.

Système de jeu

Le gameplay général de Command & Conquer reste aujourd'hui la base de la plupart des jeux de stratégie en temps réel.

Gestion de base

Le gameplay de Command & Conquer requiert typiquement que le joueur construise en premier lieu une base, puis récolte des ressources, pour pouvoir produire différents types d'unités afin d'attaquer et de conquérir la base adverse. Toutes les structures disponibles sont construites par le bâtiment principal : le chantier de construction, généralement disponible en début de partie sous forme d'un véhicule pouvant être déployé en chantier. Lorsque le chantier de construction a terminé de construire une structure, le joueur peut sélectionner une zone de déploiement près d'un bâtiment existant, où la nouvelle structure va se déployer rapidement d'une manière reconnaissable.

Le Tibérium, la seule source de revenus du jeu (excepté les quelques caisses d'argent en multijoueur), est récolté par des collecteurs qui apportent leur cargaison à une raffinerie qui convertit les cristaux en ressources utiles, exprimées en crédits. Le Tibérium lui-même nécessite des aires de stockage : la raffinerie et, si besoin, les silos de stockage.

L'autre grande ressource du jeu est l'électricité, produite par des structures spécifiques. Chaque structure construite nécessite une certaine quantité d'électricité, et le fait de consommer plus d'électricité que la base n'en produit empêche certaines structures de fonctionner (les bâtiments de production ne peuvent plus produire d'unités, les structures défensives ne fonctionnent plus).

Virtuellement, les différents types de structures dans le jeu s'organisent comme un arbre des technologies : de nouvelles structures, unités et capacités spécifiques deviennent disponibles pour le joueur à mesure que d'autres structures sont construites et déployées. L'accès à des unités avancées peut être temporairement bloqué si la structure requise est détruite.

La base peut être défendue par des structures défensives spécialisées, d'abord des fortifications passives comme des sacs de sable, des clôtures barbelées et des murs en béton. Plus tard dans le jeu, le joueur peut construire des structures défensives actives comme des tours de garde avec des mitrailleuses ou des roquettes, des tours à canon, ou le célèbre Obélisque de lumière du Nod.

Combat

Arsenal

Bien que largement équivalentes en termes d'arbre à technologie et types d'unités, chaque faction a une préférence stratégique :

  • Les unités du GDI sont conçues pour être plus lourdes et plus puissantes que leurs homologues du Nod, mais elles sont plus chères, plus lentes et plus longues à construire. Les deux chars les plus lourds du GDI, le M1A1 Abrams (tank moyen) et le X-66 (tank Mammouth), sont supérieurs à tous les véhicules du Nod en combat un contre un. Les autres véhicules terrestres du GDI sont le M113 APC pour le transport d'infanterie, le M1026 Humvee qui sert de véhicule de reconnaissance, et le lance-roquettes M270 MLRS pour le soutien d'artillerie et la défense anti-aérienne. Les forces du GDI ont également accès à un soutien naval et aérien. Le soutien aérien est effectué par l'ADAV Orca et le raid d'A-10 Thunderbolt II « Warthog » équipé de bombes au napalm. Le transport aérien est effectué par l'hélicoptère de transport CH-47 Chinook. Le soutien naval est effectué par le navire canonnier du GDI ainsi que l'aéroglisseur JEFF-A qui peut débarquer des véhicule et de l'infanterie. Enfin, les structures défensives du GDI sont la tour de garde dotée d'une mitrailleuse et la tour lance-missiles qui peut engager les unités terrestres et aériennes ;
  • A contrario, les unités du Nod sont bon marché et rapides, et ce au prix de leur blindage et leur armement. Elles sont conçues pour éviter la confrontation directe autant que possible, en préférant des tactiques d'escarmouche, de camouflage et de guerrilla. Le tank du Nod est le M-2F Bradley (tank léger, un M2 Bradley IFV doté d'un canon de 70 mm). Le Nod possède également un tank lance-flammes et la « Roue d'Ézéchiel », un tank furtif doté de deux lance-missiles TOW. Les missions de reconnaissances peuvent être confiées à la moto de reconnaissance et au Buggy Chenowth FAV. L'artillerie M110 et le lanceur M270 MLRS Honest John SSM (un M270 MLRS doté de deux lance-missiles au Napalm SSM) fournissent le soutien d'artillerie. Le Nod a également accès à un soutien aérien et naval. L'hélicoptère AH-64A Apache pour le soutien aérien et le CH-47 Chinook et l'avion cargo C-17 Globemaster III pour le transport aérien. Enfin, les structures défensives du Nod sont la tourelle anti-tank, l'Obélisque de lumière qui envoie un rayon laser et le site SAM pour la défense anti-aérienne.

Objectifs des missions

Les objectifs de mission vont de la destruction complète de l'ennemi à la destruction sélective, aux opérations spéciales et à la défense d'objectifs vitaux. Quelques missions introduisent des variations au gameplay classique, comme des missions sans base ou des récompenses spécifiques de missions pour certains objectifs atteints. Par exemple, une récompense bonus classique du GDI est la possibilité de demander des bombardements aériens une fois que tous les sites SAM ennemis ont été détruits.

Cette diversité des objectifs a largement contribué au succès du jeu, se singularisant complètement d'autres jeux de stratégie du moment, comme Total Annihilation ou Z.

Multijoueur

La première version du jeu sur MS-DOS permettait de jouer en multijoueurs à 4 joueurs, une chose extrêmement rare à l'époque[5]. Le jeu en multijoueurs par internet fut ajouté sur la Gold Edition compatible avec Windows 95.

Néanmoins, à cause de changements dans les librairies du protocole IPX sur Windows 2000 et Windows XP, le jeu en réseau est devenu impossible excepté sur port parallèle ou série.

Sole Survivor

Sole Survivor est une version stand-alone de Conflit du Tibérium uniquement jouable en multijoueur, sortie fin novembre 1997 et peu répandue en Europe. Les parties sont des matchs à mort où le joueur contrôle une des unités existantes dans Conflit du Tibérium. Des caisses d'upgrade (puissance de feu, vitesse, portée, temps de rechargement, blindage...) apparaissent aléatoirement sur la carte.

Cette version n'est par reprise dans le pack Command & Conquer: The First Decade.

Missions bonus

Cinq missions secrètes sont incluses sur les CD de Command & Conquer, et peuvent être jouées en lançant le jeu par ligne de commande en ajoutant le mot funpark. Ces missions séquentielles sont accompagnées d'un briefing de Kane, dans lequel il charge le joueur d'enquêter sur des rapports parlant d'« animaux au comportement étrange ». Dans les quatre premières missions, le joueur commande une combinaison de forces du GDI et du Nod contre une horde de dinosaures rampants. Dans la cinquième mission, le joueur contrôle les dinosaures contre une base du Nod.

Dans la version originale sous MS-DOS, l'extension Opérations survie qui mettait à jour le jeu à la version 1.20 était requise pour accéder à ces missions. Le patch 1.22 sous DOS permet également de débloquer le paramètre funpark et donc l'accès à ces missions bonus. Il permet également le déblocage d'une nouvelle musique : Untamed Land. Néanmoins, sans l'extension Opérations survie, les missions bonus n'ont pas le texte de briefing et il manque le son de mort des dinosaures.

Toutes les versions du jeu sous Windows se comportent exactement comme la version DOS v1.22 : elles donnent accès aux missions funpark et à la piste Untamed Land sans avoir besoin de l'extension Opérations survie, mais sans briefings de mission.

L'usage des sauvegardes est limité dans ces missions secrètes. Si je joueur crée une sauvegarde dans la campagne funpark, puis quitte le jeu et recharge la partie plus tard sans avoir relancé le jeu avec la commande funpark, un bug apparaît : après que la mission chargée est accomplie ou redémarré, le joueur va se retrouver sur la mission correspondante de la campagne GDI. Il n'y a pas de version officielle déterminant si ce bug est intentionnel, pour forcer à terminer la campagne funpark en une fois, ou s'il s'agit d'un simple bug dans le jeu. Une manière de le contourner est de lancer le jeu avec la commande funpark et de charger la partie sauvegardée depuis l'une des missions funpark.

L'extension : Opérations survie

Une extension pour ce jeu est sortie en 1996 : Command & Conquer : Opérations survie (Command & Conquer : The Covert Operations en version originale). Elle comprend quinze nouvelles missions solo « très difficiles »[6], dix nouvelles cartes multijoueur et sept nouvelles pistes audio haute qualité (basse qualité dans le jeu). Elle contient également des pistes audio présentes sur la version DOS du jeu mais retirées dans la version Gold, et permet de mettre à jour les versions DOS du jeu à la version 1.20.

Contrairement au jeu original, les missions peuvent être jouées n'importe quand et dans n'importe quel ordre. De plus, elles ne sont pas accompagnées d'un briefing vidéo.

Versions du jeu

Versions officielles

Depuis son succès initial en 1995 avec la version originale sur MS-DOS, plusieurs versions de Command & Conquer sont sorties pour différentes plates-formes, chaque version étant unique avec quelques différences comme des missions supplémentaires :

  • Sega Saturn : le jeu a été porté sur la console Sega Saturn et se présente exactement comme la version originale sur MS-DOS. Cette version peut être jouée avec les voix anglaises, françaises, allemandes ou japonaises en changeant simplement la langue du système, bien que les vidéos restent exclusivement dans la langue de la version (anglais pour la plupart, les autres langues étant distribuées uniquement dans leur pays respectif).
  • PlayStation : la version PlayStation est identique à la version Sega Saturn, mais avec cinq missions exclusives. Le jeu est néanmoins incompatible avec le câble de lien entre consoles, excluant le jeu multijoueur. L'extension Opérations survie est incluse dans cette version. Cette version a été réédité en téléchargement sur PlayStation 3 et PlayStation Portable le 24 avril 2008 en Europe.
  • Command & Conquer : Gold (aussi appelé Command & Conquer : Windows 95 Edition) est une re-sortie du jeu original pour Windows 95 et versions suivantes. En réalité, cette version est buggée lorsqu'elle tourne sur Windows 98. Elle est dotée d'un moteur amélioré et d'une interface similaire à celle de sa préquelle : Command & Conquer : Alerte Rouge. Le nouveau moteur du jeu permet une résolution de 640×400, deux fois plus grande que l'originale (résolution VGA 320*200). Une résolution de 640×480 est également disponible mais les graphiques sont plus centrés que redimensionnés, changeant le ratio du jeu. L'extension Opérations survie peut également être installé sur cette version Gold.
  • Nintendo 64 : dans cette version sortie en 1999, les sprites du jeu ont été remplacés par des modèles en 3D. Le terrain est resté tel quel. Le jeu offre également une résolution optionnelle de 640×480 et un rendu MIDI des musiques de la version PC. Les vidéos ont été retirées à cause de contraintes de stockage de la cartouche de jeu, et remplacées par des images statiques accompagnées de la bande son des vidéos originales. Quelques unes de ces vidéos ont été transformées en scènes vidéos 3D. L'extension Opérations survie' est incluse dans cette version, ainsi que quatre nouvelles missions (deux pour chaque faction).
  • Windows XP : la version Windows 95 a été re-sortie par Electronic Arts en 2006, au sein du pack The First Decade, avec un correctif pour rendre le jeu compatible avec Windows XP.

Versions non-officielles

  • Sega Mega Drive : une version sur Sega Mega Drive a été annulée au début de son développement, mais une version pré-alpha a été diffusée clandestinement sur l'Internet. Il s'agit juste d'un prototype qui permet de construire des structures mais pas d'unités. Les ennemis et le Tibérium sont présents.
  • FreeCNC : une réécriture du moteur du jeu a été développée, écrite avec la technologie portable Simple DirectMedia Layer. Elle nécessite une version originale du jeu, et offre quelques fonctionnalités supplémentaires comme la possibilité de construire plusieurs unités à la fois. Elle est compatible avec toutes les versions de Windows ainsi que les systèmes d'exploitation basés sur POSIX, comme BSD, Linux ou UNIX.

Musique

La musique du jeu a été composée et produite par Frank Klepacki. La bande originale peut être écoutée sur son site Web[7], ainsi que quelques sons pris dans le jeu. Un CD de musique officiel, The Music of Command & Conquer, était fourni avec certaines éditions collectors du jeu, contenant des pistes du jeu et de son extension.

À noter que certaines pistes diffèrent de la version contenue dans le jeu. Dans ce cas, le titre de la piste du jeu est mentionné sous le titre original. De plus, quelques titres de pistes diffèrent des versions du site de Franck Kelpacki. Dans ce cas, le titre de la piste du site est mentionné sous le titre original de la piste dans le jeu. Les sept premières pistes du jeu ne sont disponibles qu'avec l'extension du jeu.

Liste des pistes du CD The music of Command & Conquer Liste des pistes du jeu
  1. Act on Instinct
  2. No Mercy
  3. Industrial
  4. Iron Fist
  5. We Will Stop Them (Deception)
  6. Radio
  7. On the Prowl
  8. Re-con (Recon)
  9. Drone
  10. In the Line of Fire
  11. Prepare for Battle
  12. Depth Charge
  13. Rain in the Night
  14. Creeping Upon
  15. Target (Mechanical Man)
  16. Just Do It Up (Just Do It)
  17. C&C Thang
  18. To Be Feared
  19. Drill
  20. Full Stop (Warfare)
  21. In Trouble (Looks Like Trouble)
  22. Air Strike
  1. Depth Charge
  2. Creeping Upon
  3. Drill
  4. Drone
  5. Iron Fist
  6. Recon (Re-Con)
  7. Voice Rhythm
  8. Demolition
  9. Untamed Land
  10. Take 'em Out (Just Do It Up 2)
  11. Radio
  12. Rain In The Night
  13. Act On Instinct
  14. C&C Thang
  15. Fight, Win, Prevail
  16. Industrial
  17. Canyon Chase (Industrial 2)
  18. Just Do It! (Just Do It Up)
  19. In The Line Of Fire
  20. March To Doom
  21. Mechanical Man (Target)
  22. No Mercy
  23. On The Prowl
  24. Prepare For Battle
  25. Deception (We Will Stop Them Now)
  26. Looks Like Trouble
  27. Warfare (Full Stop)

Références

  1. (en)Westwood Studios, « FAQ officielle de Command & Conquer v3.0 », 23/10/1998. Consulté le 29/05/2007
  2. (en)Paul Mallinson, « Games that changed the world : Command & Conquer », CVG magazine, 31/05/2002
  3. (en)Stephen Coleman, « Command & Conquer Generals Ships », IGN
  4. Command & Conquer Classics
  5. (en)Stephen Poole, « Article sur Command & Conquer Gold Edition pour PC », Gamespot, 16/04/1997
  6. Westwood Studios - "Official Command & Conquer Read Me v2.7", C&C: The Covert Operations CD-ROM.
  7. Note : Site Web de Frank Klepacki


(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Command & Conquer » (voir la liste des auteurs)


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Command & Conquer : Conflit du Tibérium de Wikipédia en français (auteurs)

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