Limoges Cercle Saint-Pierre

Limoges Cercle Saint-Pierre
Limoges CSP Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Nom complet Limoges Cercle Saint-Pierre
Surnom(s) Les cerclistes
Date de fondation 1929
Statut professionnel SASP
Couleurs Vert et blanc
Salle Palais des Sports de Beaublanc
(5 500 places)
Siège 23, boulevard de Beaublanc
87100 Limoges
Championnat actuel Pro B
Président Frédéric Forte
Entraîneur Frédéric Sarre
Site web http://www.limogescsp.com/
Palmarès
National[1] Championnat de France Pro A (9)
Championnat de France Pro B (1)
Coupe de France (6)
Tournoi des As (2)
International[1] Champion d'Europe (1)
Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes (1)
Coupe Korac (3)
Maillots
 
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Domicile jersey
 
Domicile shorts
 
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Extérieur jersey
Extérieur jersey
 
Extérieur shorts
 
Extérieur
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Le club est basé à Limoges.

Le Limoges CSP est un club professionnel de basket-ball basé à Limoges. Créé en 1929, il évolue en 2011-2012 dans le championnat de France de Pro B.

Le CSP remporte en 1988 le championnat de Pro A, organisé pour la première fois par la Ligue Nationale de Basket. Le 15 avril 1993, il devient (toutes disciplines confondues) le premier club français à remporter la ligue des champions d’Europe, compétition de clubs la plus importante en Europe[2]. Il reste le seul détenteur du trophée en France. Avec le Pallacanestro Cantù, le Cibona Zagreb et le Real Madrid, le Cercle Saint-Pierre fait partie des équipes sacrées dans toutes les épreuves européennes[3]. De plus, ses cinq trophées continentaux en font le club le plus titré du sport français[4].

En France, le Limoges CSP est le premier à se qualifier pour un Final Four en 1990. À cette époque, il participe également à deux Open McDonald’s, en 1991 et 1993, rencontrant les Los Angeles Lakers de Magic Johnson à Bercy lors de l’édition parisienne de 1991[5]. Durant la saison 1999-2000, le club réalise un triplé historique : la même année, il gagne le championnat de France, la Coupe de France et la Coupe Korać.

Le Cercle Saint-Pierre occupe, à l'issue de la saison 2009-2010, la seconde place au palmarès de la Pro A avec 9 titres, en compagnie de l'Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez, derrière l'ASVEL. Il en détient le record de finales consécutives (8, entre 1987 et 1994), tout en étant la seule équipe à avoir réalisé un triplé à deux reprises (de 1983 à 1985 et de 1988 à 1990). Le joueur et capitaine emblématique de cette époque est Richard Dacoury. Icône de la cité limousine, « Flying Dac » y passe dix-huit saisons et devient l'une des premières grandes vedettes du basket-ball français[6].

Club phare des années 1980 et 1990, le CSP connaît une période noire entre 2000 et 2010 où il est rétrogradé en Pro B pour des raisons extra-sportives. Malgré un retour plein d'espérance, lors de la saison 2003-2004 le club dépose le bilan en juillet après une année catastrophique. Suite à ces événements, l'ancien joueur Frédéric Forte devient président et impulse la création du CSP Élite qui redémarre en NM1. C'est ainsi qu'une remontée progressive dans l'élite peut alors doucement s'envisager. En deux ans le club accède en Pro B. Il y reste quatre saisons au cours desquelles il reprend son nom d'origine, Limoges CSP (2007). À la fin de la saison 2009-2010, le Cercle Saint-Pierre termine à la deuxième place et accède à la Pro A, suite à la victoire de Pau contre Aix-Maurienne en demi-finale des playoffs de Pro B.

Le CSP est devenu au fil du temps un des symboles de la ville, au même titre que la porcelaine – l'ambiance de la salle de Beaublanc est réputée pour être l'une des plus animées de France et d'Europe.

Sommaire

Historique

Article détaillé : Histoire du Limoges Cercle Saint-Pierre.

Les balbutiements (1929-1960)

Issu d'une modeste association de patronage (paroisse de Saint-Pierre-du-Queyroix, en centre-ville) initialement composée d’une simple troupe de théâtre, le CSP se dote d’une équipe de basket. Le 13 novembre 1929, le Cercle Saint Pierre basket-ball voit officiellement le jour grâce à Roger Foussat, le premier président du « cercle »[7]. Le siège social est au 3 rue saint Nicolas à Limoges. Le club de patronage a des locaux modestes entre l’église Saint-Pierre et le lycée Gay Lussac. De plus les ressources se composent alors des seules cotisations des membres qui s’élèvent alors à 20 francs par an. Au départ, le patronage n’est qu’un lieu de rencontre[8].

Le basket ne fait son apparition officielle au sein du patronage qu’en 1933, avec l’entrée en compétition de la première équipe du « cercle ». Le capitaine de l’époque, Couegnas, et ses troupes (MM. Boisseau, Beger, Cohendy, Dutour et Sénèque) souffrent face aux réserves de l’Alouette, la Martiale ou de la Saint-Louis. L’équipe ne dispose alors pas de véritable terrain pour s’entraîner, les matches de division d’honneur (le plus bas niveau de l’époque) ont lieu le dimanche après la messe et les déplacements n'excèdent pas Saint-Léonard ou Saint-Junien[8].

Au milieu des années 1930, les entraînements vont faire leur apparition : chaque mercredi soir les joueurs se retrouvent dans la cour du patronage. Deux chanoines, Bréchard et Fourgeaud, vont également encourager le développement de la pratique sportive. Tout cela attire de nouveaux adhérents et trois équipes vont dorénavant porter le maillot du « cercle ». Parmi eux, MM. Bessaguet, Ménard, R. Sénèque, Daly, Bost, Picat, G. Dutour, A. et G. Cortey, Souza, Breuil, Varnat, J. et P. Georgio, Plainemaison, Masson, Michel, Mandoux et G. Sénèque. Lors d’une triple rencontre contre la Saint-Martial, les équipes du cercle repartent avec trois défaites : -20 en cadet, -40 pour la réserve et -70 pour l’équipe première. Le CSP est alors le parent pauvre du basket limousin[8].

Mur de photographies sur le Limoges CSP lors d'une exposition pour les 80 ans du club.

Le basket se structure au niveau fédéral dans les années 1940 et cela profite au club qui bénéficie pour la première fois d’un arbitre, Raymond Sénèque.

La guerre n’a pas stoppé l’évolution du club. Le « patro » en profite, grâce à son équipe junior (Breuil, Varna, Mandoux, Cortey, Masson, Michel, Gilbert et Sénèque), pour remporter ses premiers lauriers lors de la saison 1942-43. N’ayant pas trouvé de maillots verts, le CSP joue en rouge et avec de vieilles chaussures dont les joueurs ont supprimé les talons. Cette saison, c'est le début des grands déplacements : Brive, Guéret, Ussel, Montluçon. Le CSP devient champion de Haute-Vienne junior avant de disputer la finale du championnat du Limousin, puis les demi-finales du championnat de France à Montluçon contre les Écureuils Montferrandais. L’équipe compte dans ses rangs 5 sélectionnés en équipe départementale. Mais le prolongement de la guerre fait éclater cette équipe prometteuse. La quasi totalité de l’équipe junior s’engage en effet dans la résistance : les fondateurs ne s’étaient pas trompés (« … préparer au pays des hommes robustes et de vaillant soldats… »)[8]. Xavier Popelier n’a alors que 14 ans et s’intéresse plus au scoutisme qu’au basket.

En 1950, Popelier, alors membre de l’ASPTT athlétisme, rejoint le cercle où les frères Biojout sont déjà présents : Pierre et Jean-Claude (première licence à 9 ans, il ne connaîtra jamais d’autres clubs) porte le maillot vert cercliste. C’est également l’arrivée du premier international du club : Guy Beaumord qui est alors international junior[8].

La quête de l'élite (1960-1981)

Un nouveau cycle de 1960 à 1972 (Fédérale Masculine)

Lors de la saison 1960-61, le président Roger Constant et l'abbé Lesport dotent le club d'une véritable infrastructure dans le quartier des Coutures : terrain de basket, salle de tennis de table et de gymnastique puis, plus tard, rénovation du vieux siège social du centre ville avec l’abbé Louvet[8]. Le début des années 1960 coïncide aussi avec la volonté d’allier le « cercle » à d’autres « patro », notamment la Saint-Louis de Gonzague. L’Entente sportive et culturelle de Limoges voit donc le jour, mais capote. Le 12 juin 1961, le Cercle Saint Pierre est recréé. Un des responsables de la section basket, M. Malaurie, contacte Xavier Popelier, qui avait quitté le club au moment de la fusion, pour aider à la relance de la discipline. Il devient le responsable de l’équipe première dont le capitaine et meneur de jeu n’est autre que Jean-Claude Biojout. Les couleurs « vert et blanc » sont dues à la part prépondérante prise par la Confrérie des Bouchers dans la création du CSP. Leur accord a été acquis mais en contrepartie le club doit prendre les couleurs de Saint Aurélien[8].

L'arrivée en 1961 de Xavier Popelier[8] comme président du club va faire basculer le destin du Cercle Saint-Pierre. En 1961, le Cercle Saint-Pierre n'est qu'un simple patronage au milieu de milliers de patronages à travers la France. L'ancien joueur de l'ASPTT Limoges et du Cercle (il rejoint le Cercle à l'âge de 20 ans) est aidé dans sa tâche par son ami, Jean-Claude Biojout (il intègre le Cercle à partir de l'âge de 9 ans)[8]. En 1963, le CSP des frères Biojout remporte le championnat d'Excellence Régionale tandis que le grand rival régional, le club des laïcs, l'ASPTT Limoges joue dans la cour des grands (Nationale I de 1964 à 1966 avec la présence d'un international Français, Jacques Veyrier[9]). Les dirigeants, durant cette période, voyagent aux quatre coins de l'Europe (Allemagne, Angleterre, Italie etc.) pour s'inspirer de ce qui se fait de mieux à l'étranger[10]. Lors de la saison 1971-1972, le Cercle Saint-Pierre connaît l'une des pires saisons de l'histoire du club : il finit à la neuvième et dernière place avec 4 victoires en 18 matches[10]. C'en est trop pour les deux passionnés, qui décident de réagir. Le Limoges CSP s'entoure alors de personnes plus qualifiées, leur confiant des tâches bien précises dans le sens d'une professionnalisation du club à moyen terme. Cette politique intelligente n'aurait pas été possible cependant sans la ténacité et la volonté des hommes de base[10].

Le début d'un projet, saison 1972-1973 (Excellence Régionale)

À l'aube de la saison 1972-1973 (Excellence Régionale), l'objectif est clair, il faut amener le « Patro » parmi les meilleures équipes françaises. Une conférence est tenue devant la presse annonçant les objectifs du club. La presse régionale se gausse alors de l'objectif du tout petit club limousin qui stagne depuis des années, et dont la mairie s'est désintéressée. Le CSP leur donne tort dès la saison 1972-1973 en terminant premier sans la moindre défaite. Raymond Bique (1m90), Lajat ou encore Devalois furent les principaux artisans de la remontée du club en Nationale IV (ex-Fédérale Masculine)[11].

Des ambitions confirmées, saison 1973-1974 (Nationale 4)

La saison suivante (1973-1974, Nationale IV) est l'occasion pour le Cercle de recruter des joueurs de plus de 1 m 90 avec la venue de Souleymane Fall, un Sénégalais qui devient le premier étranger du Cercle Saint-Pierre, et d'un local, Cabirol[12]. Le Cercle possède désormais quatre joueurs de plus de 1 m 90 avec Puymard, Souleymane Fall, Raymond Bique et Cabirol, de quoi envisager la montée en nationale III[13]. Le CSP entame sa saison sans trop de difficultés et est à la lutte avec l'U.S.B Agen ainsi que le SA Mérignac. Mais le Cercle ne s'arrête pas là. À la fin de l'année 1973, le club tente alors de faire venir grâce à l'aide de Stojovic (Yougoslave du Limoges Foot Club) l'ailier Radoliub « Rocky » Radenkovic, international junior, champion du monde avec la Yougoslavie en 1971 à Ljubljana en provenance de l'Étoile Rouge de Belgrade (il a également joué au Partizan de Belgrade)[14]. Les dirigeants remplissent sans trop y croire les papiers de procédure de visa. Radenkovic débarque à Limoges en janvier 1974. Le club tient enfin la recrue qui pourra lui donner une certaine stature au niveau national. Pour son premier match, Radoliub Radenkovic marque 69 points contre Montmidi Poitiers à Limoges, c'est un large succès pour les Verts (135-48, record de points en un match pour le CSP, première fois que le CSP atteint les 100 points)[15]. Le Cercle finit deuxième de la poule C derrière l'U.S.B Agen et accède à la Nationale III[16].

En route pour la Nationale 2, saison 1974-1975 (Nationale 3)

La direction du CSP vise désormais la Nationale II et c'est au même moment que le Cercle s'installe définitivement dans la salle Municipale des Sœurs de la Rivière pour ses rencontres. Le club conserve ses cadres et cherche un géant américain pour jouer la montée[17]. Ce premier américain de l'histoire du Cercle sera James Collins (Américain blanc, 2m05, pivot, Université d'Iowa)[18]. Par ailleurs le Limoges CSP se rapproche de l'équipe du moment, l'Aspo Tours, entraînée par Pierre Dao alors entraineur de l'équipe de France et qui est un ami des dirigeants du Limoges C.S.P (Le CSP joue plusieurs fois en amical face à l'ASPO Tours durant les années 1970)[19]. Avec la paire Radenkovic-Collins, le Cercle ne fait pas dans le détail lors de la saison 1974-1975 (Nationale III). Toutefois le CSP doit faire face au Castres B.C. Il faut attendre le match à Limoges contre le Toulouse O.A.C (victoire du Cercle, 80-51[20]) pour voir le CSP monter en Nationale II. Cette saison aura également été l'occasion de voir deux confrontations historiques entre le Cercle Saint-Pierre et l'ASPTT Limoges (Nationale II) devant un public nombreux où les Cerclistes connaîtront les qualités du premier Américain du basket limousin, Quinas Brower (arrive à l'ASPTT Limoges en 1972), le père biologique de Olivier Saint-Jean alias Tariq Abdul-Wahad[21] (ex-joueur de Pro A à Évreux puis de NBA avec Sacramento Kings). Le Cercle termine cette brillante campagne sur une élimination face au B.C Montbrison en quarts de finale à cause du départ de Radenkovic (il partira après son refus d’être naturalisé car le club souhaitait recruter un Américain, et le règlement de Nationale II stipulait qu’un seul étranger n’était autorisé par équipe) et celui de Jim Collins reparti aux états-Unis pour voir sa femme[22].

Une première expérience, saison 1975-1976 (Nationale 2)

La première saison en Nationale II (1975-1976) est une saison d'apprentissage. Durant l'intersaison, les dirigeants réussissent une grosse affaire sur le marché des transferts en recrutant Lionel Moltimore[23] (noir américain, 2,03 m, pivot) qui devait venir à l'ASPO Tours, l'un des cadors de la Nationale I (optèrent finalement pour L.C. Bowen, future grande star de l'ASPO Tours). Le CSP met par ailleurs la main sur le talentueux ailier, Gérard Métadier[24] (ex-Asptt Limoges) et enfin sur le scoreur fou, Gérard Maza[25]. Le Cercle s'impose la plupart du temps à domicile, notamment contre des favoris tels que le Stade Français (86-77, match retour[26]) ou encore face à Cabourg (92-91, match aller[27]) et se fait une réputation d'équipe accrocheuse lors du match nul face à Asnières (83-83, match retour à Limoges[28])[29]. La saison se termine par une septième place insuffisante pour monter en Nationale I. A la fin de la saison 1975-1976, le club aura l'occasion en match amical de se frotter pour la première fois contre l'Élan Béarnais, à Limoges (défaite, 90-120)[30]. Pour remercier ses supporters, le club organise un match entre le CSP et les Long Beach All-Stars (des Américains sans clubs) que le CSP perd.

Une équipe prometteuse, saison 1976-1977 (Nationale 2)

Après une saison moyenne, le Limoges CSP renforce son effectif par l'arrivée de l'expérimenté Claude Bolotny[31] (Charenton, meneur, 1m94), de Didier Rose (1m85) et du jeune prometteur, Jean-Yves Efros[32] (ABC Nantes, pivot, meneur, 2m05). Dans une réunion d'avant-saison, Jean-Claude Biojout annonce : « Notre objectif, préparer la montée pour 1978 » et l'on apprend que Claude Bolotny est le nouvel entraîneur de l'équipe dans le souci d'essayer d'appliquer une méthode qui a fait preuve dans plusieurs clubs de l'élite française, voire européenne[33]. La rumeur d'un Palais des Sports à Limoges devient de plus en plus forte ; annoncé un an auparavant par le Populaire du Centre devant l'ampleur que prenait le basket à Limoges mais surtout dans l'intérêt de l'image de la ville[34]. Le CSP entame une préparation sereine et joue même un match contre une équipe nord-américaine pour la première fois de son histoire, le Macy's South Dakota, mais la différence est telle que le CSP perd de 17 points (90-107)[35]. Toutefois les joueurs du Cercle ne sont pas démoralisés. Le Cercle termine sixième lors de la saison 1976-1977 montrant que le club se construit peu à peu sur des bases saines. Le club termine par une rencontre amicale face à l'Étoile Rouge (défaite 96-116) et Anvers[36], à Limoges. Ce sont les premières rencontres européennes du club.

La montée en Nationale 1, saison 1977-1978 (Nationale 2)

Le premier changement vient avec l'arrivée de l'entraîneur Jean-François Dubreuil[37] pour que Bolotny se concentre sur son poste de meneur. Le Cercle Saint-Pierre manque de taille. Le club fait appel au pivot sénégalais, naturalisé français, Apollo Faye[38]. La saison 1977-1978 doit permettre au Cercle de monter enfin en Nationale I. La saison commence sur les chapeaux de roues. Le Cercle est invaincu à domicile. C'est à ce moment que les Limougeauds, et pas seulement les spécialistes de basket, vont fréquenter la salle des Sœurs de la Rivière. Lionel Moltimore et Apollo Faye régalent la salle Municipale. On assiste à des actions spectaculaires : les dunks de Moltimore et Faye, les shoots longues distances du « shooteur fou » Gérard Maza ou encore les passes lasers de Claude Bolotny. Une saison hors norme. Les cerclistes finissent premier de la poule B[39]. Mais pour que le Cercle monte en Nationale I, il lui faut gagner la demi-finale en matchs aller-retour face au deuxième de la poule A. Ils affrontent Asnières de l'entraîneur Francis Flamme (qui sera plus tard président de Paris-Levallois) en demies. C'est lors de ces deux rencontres que l'histoire du Cercle semble vouée à un avenir radieux. Le Limoges CSP réalise l'exploit, le 29 juin 1978, de s'imposer lors de la demi-finale aller dans la salle Maurice Thorez de Nanterre face à Asnières sur un shoot au buzzer de Claude Bolotny qui donne la victoire au Cercle (87-88 pour le Cercle). Au match retour, le 3 mai 1978, Gérard Métadier envoie le CSP en Nationale I sur deux lancers-francs (89-88)[40].

Après la brillante victoire contre Asnières, la municipalité décide d'installer sur le site de Limoges-Beaublanc, la future salle de sport de Limoges. La maquette du Palais des sports de Beaublanc sera dévoilée en octobre 1978[41]. Le site choisi est celui d'un ancien terrain de basket en plein air qui disposait de tribunes pouvant accueillir 200 spectateurs environ. Selon le Populaire du Centre, les travaux commenceront à la fin de la l'année 1978, dirigés par l'architecte Mr Rauby.

L'apprentissage de l'élite de 1978 à 1981 (Nationale 1)

Entre temps, Popelier et Biojout sont conscients que le CSP ne doit pas tomber dans l'ivresse pour la saison 1978-1979. Ils recrutent Richard Dacoury[42] et Lionel Livio[43] pour leur première saison en Nationale I. Les Verts finissent leur première expérience en Nationale I par une victoire à Berck (100-106, match retour) grâce à Apollo Faye et ses paniers en Or[44]. Le CSP évite les barrages en obtenant la dixième place[45]. Lors de la saison suivante, le CSP échappe de peu à la Nationale II, en jouant les barrages à cause de sa onzième place[46] et réussissant à sortir Avignon et Reims (Nationale II) grâce à l'expérience de l'une de ses recrues, Yves-Marie Verove[47] (ex-As Berck, père de Jimmy Vérove) ainsi qu'au talent précieux de Jean-Luc Deganis[48]. La saison suivante (1980-1981) est une saison importante pour l'histoire du Cercle. Les travaux de Beaublanc sont bien avancés (le 1er septembre 1980, on peut désormais voir deux tribunes en béton se faire face)[49]. Les arrivées de André Buffière[50] comme entraîneur ainsi que de Sylvain Grzanka[51], Mark Wickman[52] et Marvin Payne[53] sont bénéfiques. Le CSP finit huitième et joue les play-offs qu'il termine à la cinquième place, permettant au club de se qualifier pour la Coupe Korać[54].

Les années fastes (1981-1995)

Saison 1981-1982 (Nationale 1)

Pendant que Beaublanc s'érige peu à peu, l'équipe technique du CSP construit une équipe capable de relever le défi européen et national. Trois recrues viennent renforcer le CSP lors de la saison 1981-1982 : le meneur français Jean-Michel Sénégal[55], finaliste de de la Coupe des Coupes 1976 avec l'ASPO Tours, Edward Murphy[56] , l'excellent scoreur américain en provenance de Malines en Belgique et le pivot américain Irvin Kiffin[57]qui a évolué avec les San Antonio Spurs et les Los Angeles Lakers. André Buffière peut désormais compter sur un groupe solide pour s'attaquer au Championnat de France et à la Coupe de la Fédération. Le CSP impressionne et se fait rapidement un nom en dominant les favoris de la Nationale I. Murphy cartonne à chaque match (une moyenne de 29,8 points par match cette saison, meilleur marqueur 1981-1982) sachant que les règles de l'époque ne comportent pas la ligne à trois points. Beaublanc est inauguré le 30 octobre 1981 par le ministre de la défense, Charles Hernu[58], en compagnie du maire de Villeurbanne et de celui de Limoges lors du match Limoges CSP - ASVEL(victoire du CSP, 98-81). Le club du Mans reste la seule équipe capable de résister au Limoges CSP et à Orthez. Le Cercle Saint-Pierre termine deuxième de la saison 1981-1982, derrière Le Mans. C'est pourtant le Limoges CSP qui remporte son premier titre national, la Coupe de la Fédération en dominant l'ASVEL à Reims dans la salle René Tys (116-100, victoire du CSP dont 45 points de Murphy). C'est l'occasion du premier voyage en train des supporters du CSP, 17 wagons[59] sont affrétés par la SNCF, plus de 800 supporters de Limoges envahissent le complexe sportif. La Coupe Korać 1982 et la Coupe de la Fédération en poche, le CSP réalise une grande saison[60].

Saison 1982-1983 (Nationale 1)

La saison 1982-1983 est une copie améliorée de la saison précédente. Le Limoges CSP se renforce avec les arrivées respectives de Glenn Mosley[61] (Noir américain, 2m04, ailier, en provenance des San-Antonio Spurs) et de Didier Dobbels[62] (arrière, 1m95, ex-grand joueur de l'AS Berck, en provenance de l'ES Avignon). Le CSP vise le titre et le magazine Maxi-Basket en fait son favori. Le Cercle tient son rang de favori et ne laisse aucune chance à ses adversaires en Championnat de France (1er, 22 victoires, 4 défaites) malgré une belle résistance de Le Mans et d'Orthez. Ed Murphy réitère une grande saison (MVP et meilleur marqueur de la saison 1982-1983 pour la deuxième fois[63]) et sans compter sur l'incontournable, Apollo Faye, toujours présent dans les missions aériennes. Le CSP est logiquement champion de France 1983, pour la première fois de son histoire. Le CSP enchaîne sur une victoire en finale de la Coupe de la Fédération à Caen face à Monaco (96-81), cette fois-ci, onze bus de supporters des Verts se déplacent ,auxquels se joignent d'autres supporters (plus de 600 supporters à Caen). Puis le CSP termine sa formidable saison en remportant une nouvelle Coupe Korac à Berlin face au Sibenik[64] . C'est le premier triplé du club.

Saison 1983-1984 (Nationale 1)

La saison suivante (1983-1984), le Cercle ne conserve plus le magicien de la Korać, André Buffière comme entraîneur ainsi que l'homme de Rome, Mosley. Ils font place à Pierre Dao[65] (l'entraîneur de l'équipe de France) ainsi qu'à Leon Douglas[66](Noir Américain, pivot, 2m08, en provenance des New-York Knicks) et George Brosterhous[67](américain blanc, naturalisé français, 2m05, intérieur). Popelier et Biojout savent que la différence entre la Coupe Korać et le Championnat des clubs champions est importante. De plus, le club doit faire face à l'émergence de certains clubs français tels que Orthez, Antibes, ou encore le Stade Français. C'est ainsi que le CSP joue gros lors de cette saison. Il ne brille pas en Europe (éliminé en poule, 1 victoire - 9 défaites)[68] tandis que le basket français découvre l'équipe d'Orthez qui remporte sa première Coupe Korać face à l'Étoile rouge de Belgrade à Coubertin[69]. En championnat, Limoges se fait peur en perdant à Beaublanc face à Antibes qui prend ainsi la première place à son adversaire du jour. C'est à ce moment que le CSP pense que le titre national lui échappe. Durant quatre nuits, les hommes de Pierre Dao en font des cauchemars[70]. Et puis, à Bercy, les Antibois tombent devant le Stade Français. Le dernier match face à Challans n'est qu'une simple formalité. C'est le deuxième titre national. Murphy est encore élu MVP de la Nationale I et une troisième fois élu meilleur marqueur du championnat de France[71].

Saison 1984-1985 (Nationale 1)

Dans l'intérêt de renouveler les cadres dans l'optique de la saison 1984-1985, le staff du CSP Limoges décident donc les venues du teigneux Gregor Beugnot[72] (meneur, 1m87, en provenance du Mans, un meneur d'homme), de Curtis Berry[73] (nord-américain, noir, 2m04, ailier) ou encore de « Joby » Vestris (Georges Vestris, pivot, 2m13, pivot de l'équipe de France, en provenance de l'ASPO Tours). En Europe, le CSP ne passe pas l'obstacle du huitième de finale, le CSKA Moscou[74]. Au niveau national, Limoges rafle encore tout. Pour cette 63e édition du Championnat de France de Nationale I, il remporte son troisième titre national malgré la résistance de l'ASVEL. Limoges rajoute la dernière Coupe de la Fédération dans son tableau de chasse en allant battre le Stade Français chez lui au Stade Pierre-de-Coubertin devant une marrée Verte de plus de 2 000 supporters (88-87). Ce soir-là, les chants Limougeauds résonnent dans toute la salle. C'est la dernière saison de Ed Murphy qui finit encore meilleur marqueur du championnat et MVP[71]. Par ailleurs, Richard Dacoury achève sa saison avec le titre du meilleur Français[75].

Saison 1985-1986 (Nationale 1)

Ed Murphy, « l'homme qui semblait ne jamais manquer la cible »[76] part vers d'autres horizons après quatre saisons marquées d'autant de titres de meilleur marqueur du championnat. Ce départ, ajouté à celui d'Apollo Faye, marque la fin d'un cycle. Le CSP version 1985-1986 n'est plus aussi fort qu'autrefois, malgré un recrutement de choix et notamment les arrivées de l'intérieur Stéphane Ostrowski[77](2m05, 23 ans, meilleur espoir 1983-1984 et nouvelle star du basket français), Mike Davis[78], mesurant 2,08m, 29 ans, un pivot américain reconnu en Europe après un passage à Barcelone, mais surtout la vedette américaine Billy Knight[79] (1,99m, 33 ans), un ailier au passé prestigieux avec plus de dix saisons de NBA et deux participations au All-Star Game en 1977 et 1978. Troisième meilleur marqueur de l'histoire des Indiana Pacers, il arrive de NBA avec la lourde tâche de remplacer Ed Murphy dans le cœur des supporters limougeauds. Une belle équipe figure sur le papier, cependant, la mayonnaise ne prend pas. Les espoirs fondés sur Papy Knight ne sont pas à la hauteur, et même s'il réalise quelques cartons offensifs (54 points contre le Stade Français le 5 octobre 1985 et une moyenne de 26,8 points par match), il n'est pas le leader tant attendu et semble en fin de carrière. La campagne européenne est en demi-teinte. Après sa victoire contre l'Aris Salonique au parc des Exposition (105-85), Limoges se qualifie pour la poule finale des clubs Champions. Limoges ne brillera plus en poule finale des clubs Champions avec 1 victoire et 9 défaites[80]. Le CSP n'arrive pas à prendre la tête de la Nationale I A. L'Elan Béarnais Orthez gagne le championnat et Limoges ne termine qu'à la troisième place du classement. Le Cercle Saint-Pierre ne règne plus sur le territoire français, aucun trophée ne vient cette saison garnir la vitrine du club limousin pour la première fois depuis quatre ans[80]. Pour autant, le Limoges CSP remporte la deuxième édition du championnat Espoir[81] avec des joueurs tels que Hanquiez, Emile Popo, Patrick Soquet, Franck Butter, Hugues Occansey ou encore Jean-Philippe Blanchet)[82].

Saison 1986-1987 (Nationale 1)

Billy Knight, le premier All-Star NBA du Limoges CSP.

L'intersaison n'est pas de tout repos pour le club limougeaud. Après une saison 1985-1986 manquée, il faut reconstruire. Exit l'entraîneur Pierre Dao, remplacé par le jeune Michel Gomez[83]. Arrivé en provenance de Challans après une excellente saison avec le club vendéen, cet ancien joueur du Caen BC doit faire ses preuves sur le banc du CSP. Le renouveau de celui-ci est aussi illustré par les arrivées de Clarence Kea[84], un pivot américain massif de moins de 2 mètres, en provenance de Fantoni Udine en Italie, du meneur Jacques Monclar[85] en provenance de l'ASVEL et de Paul Thompson[86] un ailier américain réputé fort shooteur en provenance de CBA. Pour les Cerclistes, c'est le titre de champion sinon rien. Michel Gomez impose sa vision et met en place le groupe dit « Autonome »[87], protégeant ses joueurs des médias et de la pression qui s'exerce autour du club. Le renouveau du Cercle Saint-Pierre est en route pour la saison 1986-1987. Le mercredi 3 septembre 1986, ce retour au premier plan du CSP est symbolisé par l'ouverture d'un nouveau siège, au 90, avenue de Louyat à Limoges. Dès le début de la saison, le CSP met la barre très haut avec de larges victoires contre le Racing (91-100)[88], à Coubertin ou encore la victoire à Beaublanc face à Caen (107-94)[89]. Le 13 décembre 1986 est un jour historique pour Paul Thompson, auteur de 60 points sur les 131 du CSP face au Mulhouse BC (victoire 131 à 91), une performance de choix pour le futur sixième réalisateur historique du championnat de France[90]. Il faudra finalement attendre quatre mois pour voir une première défaite à Nice face à Monaco (107-111). Le CSP gagne ses matches par des écarts importants en battant les équipes françaises en moyenne de plus de 20 points. Cependant, les matchs européens usent les joueurs limougeauds et cette fatigue se fera vite sentir en fin de saison. Le 25 janvier 1987, les Verts subissent leurs première défaite à Beaublanc face à l'ennemi de toujours, l'EB Orthez[91]. Beaublanc devient une poudrière pour les grands d'Europe, où sifflets et broncas sont incessants. Cantù, Saragosse, Sibenik ou le Spartak Leningrad passent à la trappe. Le CSP subit quelques revers, notamment à Villeurbanne (2 février 1987, 109-100) mais se retrouve en finale de la Coupe Korać face à un grand club européen, le Barcelone de San Epifanio. Cette finale perdue constitue la seule défaite du CSP en finale européenne. L'équipe se re-concentre dès lors sur le championnat qu'il termine à la troisième place. Les play-offs vont bien réussir à Limoges. Opposé à Monaco en demi-finale, le CSP sort victorieux à Beaublanc (106-98)[92] et arrache le nul à Monaco (96-96)[93]. La finale opposera finalement Orthez à Limoges, nouveau duel au sommet entre deux anciens gagnants de la Korać et du championnat de France. La rivalité Béarno-Limousine entre alors dans sa phase intense et toute la presse se passionne pour le duel. Le match aller voit la victoire du CSP à Beaublanc, 108 à 88[94]. Le 3 mai, Pierre Seillant prépare le marché couvert sentant la fiente de canard[95] pour le match qui peut donner le titre à Limoges. Le match sera vivement disputé au point qu'une des plus belles bagarres du basket français éclate entre Clarence Kea et Benkali Kaba devant les caméras de télévision à 4 minutes 03 de la fin de la première mi-temps. Le match est sous haute tension. C'est finalement Orthez qui remporte le match, 93 à 76[96]. Quelques jours plus tard, en Béarn, Freddy Hufnagel, dit « le Roi du Béarn », inscrit les deux lancers francs de la victoire de l'Élan Béarnais (82-81)[97]. Fisher, l’entraîneur d'Orthez, est aux anges en compagnie du président Seillant. Les Verts de Limoges ont manqué leur saison. Parallèlement aura lieu le premier All-Star Game de l'histoire de la LNB nouvellement créée, à Beaublanc, qui voit la victoire de la sélection de l'ouest sur celle de l'est, 134 à 128[98]. Vexés par cette défaite, les Cerclistes sont avides de revanche pour la future saison. La rivalité avec les Béarnais est définitivement lancée.

Saison 1987-1988 (Nationale 1A)

La réaction est fulgurante durant l'inter-saison. Le Populaire du Centre annonce le 11 mai 1987[99], la signature de Don Collins, surnommé « le Cobra » et qui compte 303 matchs de saison régulière en NBA et huit matchs de play-off[100], joueur rapide et percutant, doté d'un très bon shoot. Contrairement à Paul Thompson ou Billy Knigth qui ont été recrutés sur catalogue, Don a fait ses preuves sur les parquets français lors de deux matches tests du CSP face à Cognac (48 points, 75% de réussite) et Vichy (53 points, 62%)[101]. Kea reste mais Paul Thompson s'en va. Personne ne résiste à la machine à gagner, Orthez le champion est défait par le CSP, à Orthez sur le score de 98-99[102]. Cette équipe est tellement performante qu'elle se permet en match amical de battre l'équipe de France (98-93)[103]. Don Collins contribue largement à ces victoires. Le Racing de Hervé Dubuisson perd lui aussi sans contestation face aux Cerclistes (102-119) dont 30 points d’Ostrowski et 38 points pour le « Cobra »[104]. Limoges va s'imposer dans la salle de la Meilleraie (75-80) où des millions de téléspectateurs de la télévision publique ont pu voir les grands duels entre le « Cobra », Don Collins et le « Lévrier des Mauges », Graylin Warner, joueur du Pitch Cholet[105]. C'est à l'issue de cette rencontre que le Limoges CSP prend la tête du classement malgré une défaite face à l'Asvel. Le Limoges CSP remporte la Semaine des As, son premier trophée national de la saison à Dijon face à Cholet (88-85)[106]. Puis le Cercle Saint-Pierre dévaste toute l'Europe et remporte la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe contre Badalone à Grenoble (victoire du CSP, 96-89 devant plus de 8 000 spectateurs)[107]. Les Verts termine premier de la saison régulière, largement devant Monaco et Cholet. Le CSP efface Orthez en deux manches (101-82 match aller[108], puis 98-90 au match retour[109]) brisant ainsi les rêves de titre du président de l'Élan Béarnais, Pierre Seillant. Vient ensuite les désormais mythiques deux matchs de la finale 1988 contre Cholet, qui effectue sa première saison dans l'élite du basket français. Au match aller, les Choletais perdent à Beaublanc (92-78) puis les Verts concluent en beauté à la Meilleraie de Cholet (86-79)[110]. C'est l'explosion de joie dans les rangs limougeauds, les centaines de supporters de Limoges envahissent le parquet de Cholet pour célébrer le nouveau sacre national du Limoges CSP. Limoges retrouve enfin le trophée de Champion de France après une courte période de disette. Les joueurs du CSP sont célébrés en héros dans toute la ville. Stéphane Ostrowski obtient le titre de MVP Français, Don Collins celui du MVP étranger[111], Richard Dacoury meilleur défenseur[75] et Hugues Occansey[112], meilleur espoir. La cuvée 1987-1988 est considérée par beaucoup de supporters comme la meilleure équipe de l'histoire du CSP.[citation nécessaire]

Saison 1988-1989 (Nationale 1A)

Shorts et maillots de la période verte.

La dynamique imposée par Michel Gomez porte ses fruits. Dans le cadre de la saison 1988-1989, le CSP fait quelques changements. De nouveaux visages font leur apparition : le meneur Pascal Jullien[113], qui termine meilleur shooteur à trois-points de la saison 1987-1988, l'intérieur Michael Brooks[114], l'Américain naturalisé Français Ken Dancy[115] en provenance de Tours, ou encore l'arrivée du meneur Frédéric Forte[116] en provenance de Caen. Les nouvelles recrues se doivent de faire aussi bien que la saison suivante. En championnat de France, les Limousins ne trouve aucune résistance en face d'eux. Ils terminent premier de la saison régulière (22 victoires et seulement 2 défaites)[117]. Le club est par contre éliminé en poule de Coupe d'Europe des Clubs des Champions (8 victoires pour 8 défaites)[118]. Le CSP se rattrape en play-offs de Nationale 1A[119]. Il affronte en quart de finale l'ASVEL. Cette dernière équipe est battue en trois manches (aller : 110-86, retour : 103-106, belle : 127-101). C'est ensuite Mulhouse qui perd en deux manches (aller : 117-92, retour : 94-74). Et finalement, ce sont les Orthéziens qui se frottent à l'équipe limougeaude et qui se font éliminer en deux manches (aller : 108-97, retour : 102-96). Limoges est champion pour la cinquième fois et se venge des Béarnais en gagnant à la Moutète. Stéphane Ostrowski gagne encore une fois le titre de MVP Français, Don Collins remportant pour sa part le titre de meilleur joueur étranger[120] et enfin Richard Dacoury, meilleur défenseur[121].

Saison 1989-1990 (Nationale 1A)

Le Cercle Saint-Pierre frappe encore plus fort lors de la saison 1989-1990. Sur le marché des transferts, le club recrute le meneur international Valéry Demory[122] en provenance de Cholet et conserve par ailleurs la quasi totalité de l'effectif. Michel Gomez et ses hommes font un parcours brillant en saison régulière (33 victoires et 1 défaite, c'est un record)[123]. En play-offs[124], le CSP sort Saint-Quentin en quart (aller : 99-78, retour : 106-83) puis Mulhouse en demie (aller : 109-97, retour : 83-79) et se retrouve en finale face à Antibes. Limoges a besoin de trois manches pour battre Antibes (aller : 111-96, retour : 96-100, belle : 103-89). Beaublanc est ivre de joie, le Cercle Saint-Pierre vient de remporter son sixième titre de Champion de France. Cette équipe remporte également le tournoi des As en finale contre Cholet, sur le score de 87 à 84. En Championnat d'Europe des clubs, le CSP se hisse au final-four de Saragosse (1990) en se faisant éliminer par le grand Split de Toni Kukoč lors de la demi-finale. Le Limoges CSP termine troisième du final-four en battant l'Aris Salonique. C'est l'une des meilleures saisons du Limoges CSP.

Saison 1990-1991 (Nationale 1A)

Le public de Beaublanc, l'un des meilleurs publics de l'hexagone (photo prise depuis la Gate 15 des Eagles).

La saison 1990-1991 approche et Michel Gomez rejoint Pau. C'est une page de l'histoire du club qui se tourne avec le départ d'un des plus grands entraîneur de Limoges. Bill Sweek[125] est nommé entraîneur du CSP (Américain, en provenance de Monaco). Le CSP connaît de nouvelles arrivées. C'est notamment le retour de Franck Butter[126], formé à Limoges, après avoir joué au Mulhouse BC (Franck Butter arrive en juillet à Limoges mais il se blesse, le 15 août 1990 au tendon d'achille. La première opération est ratée. Il sera à nouveau opéré en février et ne jouant pas par conséquent la saison 1990-1991) et du Caen BC. Bill Sweek ne fait que neuf journées en tant qu'entraîneur du CSP, en raison des défaites du club en championnat et Coupe d'Europe. Son assistant, Olivier Veyrat prend la relève jusqu'à la 12e journée. Les dirigeants ne s'arrêtent pas là. Ils cherchent un entraîneur d'expérience. L'URSS ayant déjà éclatée, le club peut mettre la main sur l'ex-entraîneur de l'équipe d'URSS, Aleksandr Gomelski[127]. Le CSP version Gomelski voit les arrivées de Mike McGee[128] et Clinton Smith[129], des essais non concluant pour le club. Dans la grande tourmente, Limoges se fait éliminer en poule du Championnat d'Europe des Clubs (5 victoires et 11 défaites)[130]. En Championnat de France, le Limoges CSP termine troisième (21 victoires et 9 défaites) derrière Antibes et Cholet[130]. Limoges est très loin de ses objectifs d'autant plus que le CSP se fait battre par l'Élan Béarnais (devenu Élan Béarnais Pau-Orthez suite à son déménagement dans le tout nouveau Palais des Sports de Pau) lors de la finale de la tournoi des As (68-65 pour les Béarnais). En play-offs de N1A[131], le Cercle Saint-Pierre se fait battre d'entrée en quart de finale contre Montpellier (11e du championnat), sur le score de 88-92, à Beaublanc. C'est alors que Gomelski doit céder sa place à son assistant, Olivier Veyrat. Le CSP décime Montpellier (retour : 74-64, belle : 89-77) puis c'est au tour du Paris Racing de goûter au renouveau du Limoges CSP (aller : 95-70 , retour : 95-89). Le Racing éliminé, le CSP se concentre sur la finale qui l'oppose à Antibes. Le Cercle Saint-Pierre réalise un exploit en gagnant à la salle Salusse-Santoni d'Antibes lors de la première manche (102-108 pour le Limoges CSP) mais Antibes prend sa revanche en l'emportant à Limoges (retour: 102-99) puis s'offre le titre à domicile (belle: 88-76). Une saison cauchemardesque vient de s'achever. Les changements intensifs d'entraîneurs n'ont pas arrangé la situation de l'équipe.

Saison 1991-1992 (Nationale 1A)

Les bannières représentant tous les titres conquis par le Limoges CSP (photo prise lors d'un entraînement du Limoges CSP.

Le Cercle Saint-Pierre se restructure pour la saison 1991-1992. Olivier Veyrat fait appel au jeune Marc M'Bahia[132] pour renforcer la raquette aux côtés de Stéphane Ostrowski. Le CSP recrute un nouvel Américain, John Fox[133], intérieur qui sort d'une grosse saison en Italie malgré une blessure au genou. De plus, le club recrute Bruno Lejeune[134] au poste 3 ainsi que Frédéric Forte qui revient au club pour confirmer ses progrès réalisés depuis deux saisons au BCM Gravelines. Pau-Orthez reste le favori de la saison mais Limoges est un véritable outsider. Limoges déroule en championnat mais piétine en Coupe des Vainqueurs des Coupes. Olivier Veyrat est remplacé après 14 journées par Didier Dobbels[135] (ex-entraineur du BCM Gravelines), lui même remplacé par Bozidar Maljkovic[136], entraîneur yougoslave champion d'Europe avec le Yugosplatika Split, en provenance de Barcelone. Maljkovic arrive le 1er janvier 1992 et bouleverse radicalement les méthodes d'entraînements, Brooks et Dacoury ont du mal. Il fait bien comprendre que la star, c'est lui.[citation nécessaire] Travail, discipline, continuité, adhésion totale sont quelques-uns des maîtres mot de l'entraîneur Serbe. Le physique et le mental de l'équipe est mis à l'épreuve à l'entraînement quotidiennement. L'objectif de « Maljko » est de faire le maximum pour remporter une Coupe d'Europe et le Championnat. Ces changements amènent de nouveaux Américains, des plus chevronnés. En effet, le CSP fait venir John Fox, remplacé au bout de deux matches par un All-Star NBA, Kelly Tripucka[137]. La star américaine peine avec Limoges qui pour autant aura été précieux dans certains matchs (notamment à la Meilleraie de Cholet, le 2 février 1992, où il inscrit les lancers francs de la victoire (71-74) devant plus de 8 000 supporters Choletais[138]. Début février 1992, Kelly Tripucka s'en va sans laisser d'adresse (il laisse sa voiture dans le parking de l'Aéroport de Limoges Bellegarde). Puis c'est au tour de Tim Legler de débarque dans le Limousin. Tim Legler joue son premier match, le 16 février 1992, face à Pau-Orthez et permet au CSP de prendre la première place du championnat en s'imposant dans le Palais des Sports de Pau, rempli par 9 000 spectateurs, sur le score de 73 à 70, il score 20 points à 73% de réussite au shoot, il plante le shoot de la victoire[139]. Ce qui ne changera pas la situation du CSP en Coupe des Vainqueurs des Coupes, sortit en poule (6 victoires pour 4 défaites). Limoges ne concède que 3 défaites sur 30 matches en saison régulière. Le Limoges CSP termine à la première place devant Cholet et Pau[140]. Par ailleurs, les Cerclistes perdent en finale de la Coupe des As face à Pau-Orthez (83-75). En play-offs de la Nationale 1A[141], Limoges part en tant que favoris. En quart de finale, les Limougeauds passent en trois manches l'obstacle Roannais (match aller: 107-56, match retour: 67-78, la belle: 75-65) puis de nouveau en trois manches face au BCM Gravelines (match aller: 81-78, match retour: 70-83, la belle: 80-58). C'est alors que Limoges doit se mesurer face à l'Elan Béarnais de Mike Jones. Le duel est attendu par tous les médias mais aussi dans le monde du basket. Bozidar le grand sorcier de Split contre Michel Gomez, les duels sur les bancs seront très techniques. C'est Pau-Orthez qui crée la surprise en s'imposant lors de la finale aller, à Beaublanc, sur le score de 74 à 76. Michel Gomez et ses hommes ont fait le plus dur en s'imposant à Limoges. La finale retour échappe au Limoges CSP (63-50) mis sous pression permanente par les 9 000 supporters de Pau-Orthez venus en masse pour fêter le troisième titre national du club Béarnais. Les frères Thierry[142] et Didier Gadou[143] exultent ainsi que le président de l'Élan Béarnais. Le contrat de Maljkovic s'arrête au moment même de la défaite en finale face à Pau mais Bozidar en décide autrement. Il reste convaincu que le Cercle Saint-Pierre peut aller très loin dès la saison suivante.

Saison 1992-1993 (Nationale 1A)

Le numéro 7 de Richard Dacoury, retiré et accroché au milieu des autres bannières du Limoges CSP.

La saison 1992-1993 annonce un nouveau cycle. Bozidar Maljkovic fait venir de nouvelles têtes suite aux départs d’Ostrowski, Brooks, Legler, Lejeune ou encore Jullien. Les principales recrues se dénomment, Michael Young[144], Willie Redden[145], Jimmy Vérove[146], Jurij Zdovc[147] et Jim Bilba[148]. Des recrues de poids qui font de Limoges l'un des favoris du championnat de France. L'équipe limougeaude a l'objectif de reconquérir la couronne de champion de France et par ailleurs de viser très haut en Coupe d'Europe. Pour le premier entraînement du CSP, un public record de 2 000 personnes vient y assister[149]. C'est l'occasion pour le public, les partenaires et la presse de voir les nouvelles couleurs du maillot limougeaud. Il s'agit du jaune et grenat. Le sponsor maillot passe d’Adidas à Nike. Limoges encore une fois ne rencontre aucune résistance en championnat de France, hormis une défaite à Pau qui ne changera rien au destin du CSP. Limoges termine premier de la phase régulière sur un bilan de 25 victoires et 1 défaite, loin devant Antibes et son rival de toujours, l'Élan Béarnais[150]. Cependant Limoges perd au tournoi des As après avoir été éliminé en demi-finale par le Pitch Cholet, à une semaine du final-four de la Coupe d'Europe. Le 15 avril 1993, Limoges est champion d'Europe, à Athènes face au Benetton Trevise (55-59). Le Cercle devient ainsi la cible privilégiée des play-offs de N1A[151]. Les Cerclistes doivent se frotter à la surprenante équipe de Saint-Quentin (N2A) au quatrième tour. Limoges expédie l'affaire en deux manches (match 1: 69-47, match 2: 65-52). Puis c'est au tour de Montpellier d'affronter le Cercle Saint-Pierre en quarts de finale. Sans succès, Montpellier est battu en deux manches (match 1: 77-57 match 2: 82-61). La demi-finale oppose le CSP cette fois-ci contre le 4e de la saison, Gravelines. Limoges bat Gravelines en trois manches (match 1: 61-60, match 2: 78-56, match 3: 62-54). En finale, il ne reste plus que Pau-Orthez pour contester le titre à Limoges. Les hommes de Michel Gomez ont dû batailler face à Antibes pour accéder en finale. Le premier match à Beaublanc s’avère difficile : Gheorghe Mureşan arrive à inquiéter les Limougeauds, qui remportent cependant la partie 63 à 52. Le deuxième match est plus ouvert : Michael Young marque 32 points, à 60% de réussite et permet de battre l'Élan sur le score de 84 à 79. Limoges peut devenir champion dès le troisième match, dans le Palais des Sports de Pau. L'ambiance est électrique. Jim Bilba tente un trois-points dans les derniers instants (le septième de sa carrière à ce moment-là) et le réussit mais ce trois-points est refusé. Pau remporte le troisième match sur le score de 69-73. Limoges qui avait cru en finir, menace de laisser tout en plan. Limoges se déplace toutefois sur les terres béarnaises pour remporter le quatrième match sur le score de 68 à 64[152]. Dacoury peut soulever l'un des plus beaux titres de champion de France du CSP. André Sardain déclare alors dans le journal l'Équipe, qu'il est : « bien plus heureux de ce titre-là que du titre de champion d'Europe ». Limoges remporte donc la coupe d'Europe ainsi que le championnat de France. Cette génération sera considérée comme un modèle dans la réussite du club[153].

Saison 1993-1994 (Pro A)

Une vue de la voûte en bois du Palais des Sports de Beaublanc et de la tribune impair.

L'aventure de 1993, n'est pas terminée. Limoges n'est pas en vacances durant l'intersaison et se renforce notamment dans un premier temps, avec Georgy Adams[154] (Français, née à Tahiti, ailier, 1m95, international Français, l'un des meilleurs joueurs Français du championnat) en provenance d'Antibes et enfin Saša Obradović[155], une référence sur la scène européenne (Yougoslave, arrière, 1m95, Étoile Rouge de Belgrade, international yougoslave). Maljkovic a renforcé ses ailes afin de libérer un peu plus la vedette américaine du CSP, Michael Young. Le début de saison du Limoges CSP est difficile suite à la blessure aux ligaments croisés de Georgy Adams (repoussant l'opération de Jimmy Vérove)[156] et au rendement moyen du Yougoslave qui peine à convaincre son entaîneur. Saša Obradović est remplacé au bout de 8 matches, juste avant l'Open McDonald’s (en octobre)[156] et laisse sa place à Danny Young[157] (Américain, noir, 1m90, meneur, ex-Detroit Pistons), le cousin de Michael Young. La saison commence réellement aussi bien dans le championnat français qu'en Europe (Limoges ira jusqu'aux quarts de finale de l'Euroligue face au Panathinaïkos[158]). Limoges n'a pas d'opposition et impose son jeu face aux équipes de ProA aussi bien à domicile face à Montpellier (91-65)[159] ou Le Mans (77-45)[160] qu'à l'extérieur contre Hyères-Toulon par exemple (66-79)[161] ou encore Besançon (85-59)[162]. La moyenne d'écart de points entre le CSP et ses adversaires en ProA, lors de la saison 1993-1994, est de 14 points et avec seulement 64 points encaissés par matchs. Encore une fois, Limoges termine premier avec 23 victoires et 3 défaites, largement devant Antibes (20 victoires et 6 défaites). Auparavant, Limoges a remporté la coupe Robert Busnel face à Strasbourg[163]. En play-offs, Limoges détruit tout d'abord en quart de finale le BCM Gravelines en deux manches (match aller: Limoges 78-56 Gravelines; match retour: Gravelines 64-72 Limoges[164]) et se retrouve en demi-finale face à Pau-Orthez. À Beaublanc, la première manche est houleuse comme le montre la bagarre générale déclenchée par les deux pivots, Franck Butter (Limoges) et Marcus Webb (Pau) dans l'hystérie de Beaublanc (La Police nationale intervient au moment de la bagarre et Webb est expulsé du match)[165]. Limoges remporte finalement sa première manche (62-52)[165]. La deuxième manche est serrée mais Limoges perd d'un point dans le Palais des Sports de Pau (63-62)[164]. Il faudra attendre la dernière manche à Beaublanc pour que le CSP ne trouve plus de résistances béarnaises (88-68)[164]. Logiquement, Limoges affronte Antibes et son génie, David Rivers (Américain, noir, meneur, 1m83, l'un des meilleurs meneurs du championnat Français[citation nécessaire]). Pour autant, David Rivers et les siens n'arrivent pas à créer la surprise face au CSP de Bozidar Maljkovic qui expédie l'affaire en deux manches (match aller: Limoges 92-73 Antibes; match retour: Antibes 81-87 Limoges)[165]. Dacoury dira que «techniquement, collectivement, le Limoges 1994 a surpassé le Limoges 1993»[165]. En effet, la cuvée de 1994 est une grande équipe de la période jaune.

Saison 1994-1995 (ProA)

Casquette dédicacée de la période jaune et grenat.

Nouvelle saison, nouvelles ambitions pour l'équipe cercliste qui compte faire encore mieux sur la scène européenne ainsi que dans l'hexagone. Pour cela, Limoges s'attache les services de Robert Lock[166] (Américain, blanc, intérieur-pivot, 2m08), un habitué du circuit italien. Il se décrit comme un joueur collectif lorsqu'il arrive le 3 août 1994 à Beaublanc. L'arrivée de Robert Lock compense les départs de Franck Butter et Willie Redden. De plus, Limoges recrute Abbas Sy[167] (Français, meneur, 1m95, un meneur en devenir à l'époque, en provenance de Montpellier) et Mustapha N'Doye[168] (Français, 1m86, meneur, PSG Racing). Danny Young n'est plus au CSP lui aussi. Limoges entame une bonne campagne de préparation en explosant pour son premier match à Tulle, le Sparta Prague (86-57)[169] mais connaissant un revers, six jours après, en perdant contre l'Asvel en finale du tournoi de Besançon (89-81)[170]. Ce qui n'empêche pas aux Limougeauds d'être respecté durant toute cette préparation guerrière de Maljkovic dans l'optique des grands challenges qui attendent le club limousin. En conséquence, le budget du CSP s'élève au chiffre record de 48 millions de francs (primes aux résultats «chargés» sont comprises dans le budget)[171]. C'est au même moment que le début des ennuis financiers font leurs apparitions. Le Limoges CSP doit rembourser les emprunts contractés en début de saison (1,5 million de francs)[171]. Durant cette préparation, Xavier Popelier annonce que les Charlotte Hornets viendront jouer le 19 octobre 1994, à Beaublanc face au Cercle Saint-Pierre dans le cadre des accords entre la ville de Charlotte et Limoges (villes jumelées). Xavier Popelier dit de cet événement: «Ce que je vais vous annoncer marque une nouvelle pierre blanche dans l'histoire du CSP...»[172]. Malheureusement, les Charlotte ne viendront pas. Après les vacances sportives, les joueurs limougeauds entament de la plus belle des manières la saison 1994-1995 en battant à Beaublanc Montpellier (81-55)[173] toutefois la fête sera courte en perdant dès la troisième journée face à la JDA Dijon (61-70)[174]. Il faudra attendre le mois d’octobre afin de voir une réaction de l’encadrement limougeaud. Robert Lock est remplacé par Tim Kempton[175](Américain, blanc, 2m08, en provenance de Cleveland), un joueur qui avait été pisté par le CSP depuis déjà l'été 1994. Le 5 octobre, Tim Kempton débarque à Limoges avec la réputation d'être un gros travailleur et ayant déjà une bonne expérience sur le vieux continent (en Italie avec Vérone de 1990 à 1992)[174]. Le CSP en ressent tout de suite les effets de son arrivée tant aux rebonds que dans le moral de l'équipe. Malgré un début poussif, le CSP est récompensé de ses efforts en allant battre Pau-Orthez en finale de la coupe Robert Busnel à Toulouse sur un trois-points de Jim Bilba (84-83)[176]. Par ailleurs, le CSP atteint le final-four de Saragosse mais Limoges termine à la quatrième place[177]. En France, Limoges se classe à la deuxième place de la ProA derrière Antibes (21 victoires et 5 défaites) avec juste 19 victoires et 5 défaites[178]. En play-offs, Limoges doit affronter l'Asvel dans le cadre des quarts de finale de ProA, sans Michael Young qui s'est blessé juste avant les play-offs. C'est Lloyd Daniels[179] qui est son pigiste (Américain, noir, arrrière-ailier, 1m99, en provenance des Los Angeles Lakers). Les cerclistes ne perdent pas leurs baskets face aux « Gones », expédiant le quart en deux manches (match aller: Villeurbanne 70-81 Limoges; match retour: Limoges 83-58 Villeurbanne)[180]. Ensuite vient le tour de Pau-Orthez. La demi-finale entre Limoges et Pau est très disputée (en 3 manches). L'Élan Béarnais a réussi son coup en battant au bout de la troisième manche décisive, à Beaublanc, l'équipe de Limoges (match 3: Limoges 74-77)[180]. C'est la fin définitive de la suprématie nationale du Limoges CSP.

La fin d'une époque (1995-1999)

Maillot du numéro 10, Hugues Occansey.

Saison 1995-1996 (Pro A)

Après l'échec de la saison 1994-1995, Limoges a décider de frapper fort sur le marché des transferts. Suite au départ de Michael Young ou encore de Tim Kempton, Limoges doit à nouveau retrouver une paire américaine digne de son rang. Le successeur de Young se dénomme Larry Middelton[181], un redoutable shooteur qui sévit alors en Italie avant de signer au Cercle Saint-Pierre. Au poste de pivot, Limoges fait appel à Raymond Brown[182] qui joue en Espagne, à Caceres (liga ACB). Mais la recrue de l'intersaison est belle et bien, l'international français, Yann Bonato[183]. Le jeune prodige du basket Français qui a été élu MVP et meilleur marqueur français du championnat de France lors du dernier exercice, avec le PSG Racing (saison 1994-1995, 21,7 points par matchs). Enfin, le CSP recrute le géant mosellan, tout juste sortie de l'INSEP, Frédéric Weis[184]. Cette équipe n'est plus entraînée par Bozidar Maljkovic. Le nouveau maître du banc limougeaud n'est autre que Zvi Sherf[185]. Il possède alors une solide réputation en Europe (a entraîné à plusieurs reprises le Maccabi Tel-Aviv) et sélectionneur de l'équipe d'Israël au niveau international. Encore une fois, Limoges est annoncé comme l'un des favoris du championnat en la compagnie de l'Asvel et Pau-Orthez. En Europe, les jaunes et grenats participent à la coupe Saporta. Limoges entame bien le championnat de France mais perd très vite son pivot américain, Raymond Brown qui se blesse au bout de 7 journées. Son remplaçant pour la fin de saison est l'ancien pivot de Gravelines et Antibes. Il s'agit de Georges Montgomery[186]. Pour autant, en Coupe Saporta, les hommes de Zvi Sherf ont bien plus de mal, éliminés en poule avec 9 victoires et 5 défaites. En janvier 1996, la réponse des dirigeants du Cercle Saint-Pierre est immédiate. Zvi Sherf est limogé. Le nouveau chef du Limoges CSP est son assistant, Jean-Michel Sénégal[187]. Au bout de 12 matchs, ce dernier est lui-même désinvesti de sa charge avec l'arrivée de l'entraîneur yougoslave, Vlado Djurovic[188]. Malgré les changements successifs, Limoges termine deuxième du championnat de France à deux victoires de son rival (2ème : 25 victoires et 5 défaites), Pau-Orthez (1er: 27 victoires et 3 défaites). Les cerclistes affrontent donc Dijon en quart de finale des play-offs. La JDA Dijon est balayée en deux manches (match aller: Limoges CSP 107-101 JDA Dijon; match retour: Limoges CSP 94-73 JDA Dijon) et laisse filer le CSP en demi-finale. En demi-finale, Limoges affronte l'Asvel de Delaney Rudd et de Alain Digbeu. La saison 1995-1996 s'arrête sur deux défaites face à l'Asvel (match aller: Limoges CSP 71-93 Asvel Lyon-Villeurbanne; match retour: Limoges CSP 72-81 Asvel Lyon-Villeurbanne). Les résultats du CSP Limoges ne sont pas anodins. Les valses d'entraîneurs et les mésententes entre les joueurs ont une grande part de responsabilité dans les mauvaises performances du Limoges CSP.

Saison 1996-1997 (Pro A)

Limoges ne revoit pas ses ambitions à la baisse. Un nouveau entraîneur dirige l'équipe. Il s'agit de Bogdan Tanjević[189]. Cet entraîneur a la réputation d'être strict et démonstratif aussi bien à l'entraînement qu'en match. L'effectif est complété par les venues de Jean-Jacques Conceição[190], Clinton Smith[191] et de Rolando Blackman et Spencer Dunkley[192]. Pourtant, Blackman ne vient pas au Cercle Saint-Pierre, il est déclaré forfait. En Septembre, Gerald Glass[193] vient pallier son absence. Les dirigeants limougeauds ne sont pas au bout de leurs surprises. Clinton Smith se blesse pendant la préparation et laisse sa place à Vern Fleming[194]. Quant au pivot Anglais, il ne reste que trois mois en France. Dunkley n'a pas réussi à convaincre le CSP Limoges. On lui reproche son caractère infantile. La saison est à peine entamée que de nouveaux changements interviennent. En décembre, Fleming connaît l'intransigeance des dirigeants du Cercle Saint-Pierre et de son entraîneur. Nenad Markovic pose alors ses valises à Limoges. Les coéquipiers de Yann Bonato perdent des matchs précieux à Levallois (88-84) ou encore au Mans (73-71). World Class (Gerald Glass) est lui aussi remplacé en janvier 1997 par Trevor Ruffin[195]. Son arrivée avec celle de Nenad Markovic donne un coup de fouet à l'équipe Limougeaude. Peu à peu, Limoges remonte dans le trio de tête. Frédéric Weis[196] profite de la venue de Bogdan Tanjević pour montrer tout son talent qu'il n'avait pu afficher avec Zvi Sherf (il ne le faisait pas jouer sous le prétexte d'être de la génération Super Nintendo). En Euroligue, Limoges s'en sort mieux qu'en championnat et se fait éliminer en 8ème de finale par le Panthinaïkos. Au bout de la trentième journée, les Cerclistes sont deuxième, derrière Pau-Orthez, avec 23 victoires et 7 défaites. Pour les Play-offs de Pro A, Limoges bat en deux manches Montpellier puis se retrouve face une vieille connaissance en demi-finale; l'Asvel. Les Villeurbannais qui sont alors à leur meilleur niveau (participe au final-four) se payent le luxe de sortir le CSP en trois manches. Encore une fois, c'est une saison sans titre pour le Limoges CSP.

Saison 1997-1998 (Pro A)

Des joueurs phares quittent Beaublanc. Yann Bonato, Frédéric Forte ou encore Trevor Ruffin ne sont plus limougeauds. Tanjevic cède son poste à Michel Gomez[197] qui revient alors de son périple grec. Rony Coco[198], José Antonio Montero[199], Chris Smith[200], Maurice Smith[201], Nicolas Dacevic[202], Grant Gondrezick[203] et le revenant, Willie Redden[204], ont signé au CSP. Nenad Markovic a rempiler. En début de saison, les deux Smith ne donnent pas satisfaction, ils sont tous les deux coupés. Un seul départ est compensé. Un nouveau meneur vient. Le Limoges CSP a enfin son meneur en la personne de Jerome Allen[205]. Par ailleurs, au même moment, Michel Gomez est prié de partir suite aux mauvais résultats en championnat et en coupe d'Europe. C'est l'ancien maître tacticien de l'Élan Béarnais et ancien joueur du Cercle Saint-Pierre, Jacques Monclar[206] qui aura dès lors la responsabilité de remonter le CSP dans le championnat et en Euroligue. Monclar et ses joueurs redressent le Cercle Saint-Pierre à la 4ème place du championnat de France (19 victoires et 11 défaites) mais n'arrivent pas à franchir le stade des poules en Euroligue (6 victoires et 10 défaites). L'objectif à la fin du championnat, est toujours le même, le titre de champion de France. L'équipe commando de Jacques Monclar doit se mesurer contre le cadors du championnat, en play-offs. Tout d'abord, le PSG Racing perd en deux matchs, les quarts (Aller: Limoges CSP 67-57 PSG Racing ; retour: PSG Racing 66-76 Limoges CSP). Puis c'est au tour du premier de la saison régulière, l'Asvel, en demi-finale, de se faire éliminer par des Cerclistes survoltés, en trois matchs (Aller: Asvel 68-74 Limoges CSP ; Retour: Limoges CSP 81-84 Asvel ; Belle: Asvel 67-74 Limoges CSP). L'Asvel est battu deux fois à domicile. C'est un exploit. En Finale, c'est Pau-Orthez qui affronte le CSP. Rien à faire, les Béarnais sont plus frais. L'Élan n'a besoin que deux manches (Aller: Pau-Orthez 73-67 Limoges CSP ; Retour: Limoges CSP 64-74 Pau-Orthez). Le président de l'Élan Béarnais, Pierre Seillant peut enfin fêter le trophée de champion de France lors du match retour, au milieu des crachats et des broncas de Beaublanc.

Saison 1998-1999 (Pro A)

La cuvée 1998-1999, est bien moins reluisante sur le papier que les saisons précédentes. L'effectif est assez jeune. David Frigout[207], Oscar Yebra[208], Donald Boyce[209] et Jean-Philippe Méthélie[210] (meilleur shooteur à trois-points de Pro A) lors de la dernière saison) sont les principaux renforts du Cercle Saint-Pierre. Nenad Markovic, Frédéric Weis et Jerome Allen sont encore présents au club. Tandis que Jacques Monclar a resigné au CSP Limoges en tant qu'entraîneur. Les cerclistes font en championnat une série de 8 matchs en étant invaincus, déjouant ainsi les pronostics. Mais lors de la 9ème journée, Limoges est surpris par le SLUC Nancy qui s'impose sur le score de 62 à 80[211]. A partir de ce match, le CSP cumule les défaites. Comme les saisons se ressemblent au CSP Limoges, les dirigeants font appel à John Amaechi[212] (ex-NBA) pour pallier la fuite de Jean-Jacques Conceição. Boyce se blesse lors de la phase retour et Mitchell Wiggins[213] débarque au CSP Limoges (il ne joue qu'un match). Enfin, David Wood[214] signe en février à Limoges. Les Limougeauds perdent des matchs importants à domicile. La valse habituelle de la mi-saison, n'a pas fait de miracle. En Coupe Saporta, le cercle est éliminé en 16ème de finale par le Spirou Charleroi[215]. En outre, en Coupe de France, c'est Cholet Basket qui élimine les jaunes et grenats du CSP, en 8ème de finale[216]. Il ne reste plus que les play-offs. Limoges termine 7ème du championnat soit son plus mauvais classement depuis 1981[217]. C'est encore l'Asvel qui affronte le CSP Limoges en quart de finale. Sans le moindre mal, les Villeurbannais sortent le Cercle Saint-Pierre, en deux matchs (Aller: Asvel 92-59 Limoges CSP ; Retour: Limoges CSP 69-76 Asvel)[218]. Le problème sportif devient inquiétant au CSP. Toutefois, un autre problème persiste, celui financier. On ne sait pas alors si le CSP Limoges survivra une saison de plus.

De la déchéance à un nouveau cycle (1999-2???)

Une saison historique, un exploit unique, saison 1999-2000 (Pro A)

Marcus Brown, l'un des grands artisans du triplé de 2000 (sur la photo avec le maillot du CSKA Moscou).

La saison 1999-2000 voit le CSP Limoges écrire l'un des plus beau chapitre de son Histoire : l'historique triplé championnat de France, Coupe de France et Coupe Korać.

Autour de Marcus Brown, un des meilleurs Américains jouant en Europe, de Frédéric Weis et de Yann Bonato, le CSP va redevenir pour une saison l'équipe phare de la Pro A. Portée par une impressionnante vague populaire, l'équipe de Limoges s'impose 80 à 58 en finale aller de la Coupe Korać, puis parvient à conserver l'avantage lors du match retour, lui permettant ainsi de soulever son troisième trophée dans cette épreuve.

Désormais, le CSP est impossible à arrêter dans sa quête du triplé historique. Aussi, la Coupe de France est remportée face au PSG Racing à Paris-Bercy. L'apothéose de la saison est marquée par sa conquête du championnat de France : deuxième à l'issue de la saison régulière, Limoges atteint la finale après avoir éliminé Le Mans (2-1) et l'Elan Béarnais. La finale oppose le CSP à une équipe de l'ASVEL en quête d'un 16e titre de champion de France. Après un premier match remporté par le CSP, Villeurbanne vient s'imposer à Beaublanc lors de la rencontre retour. Renversant une nouvelle situation compromise, le CSP arrache son 9e titre sur le parquet de l'Astroballe. Toutefois, le triomphe sportif ne doit pas faire oublier la situation financière du club : nombre de joueurs ne seront pas payés durant les derniers mois de la saison, puisant dans le challenge sportif leur motivation.

En effet, la saison s'est également jouée en coulisses. L'affaire Didier Rose éclate en milieu saison. Le club est au bord du dépôt de bilan début 2000. La Ligue Nationale de basket constate « des écarts très importants entre le budget prévisionnel 1999-2000 et le bilan comptable de cet exercice » et sanctionne le club en le reléguant en Pro B, épilogue ultime d'une saison pas banale.

Un retour avorté (2000-2004)

C'est en Pro B que l'on retrouve le CSP pour la saison 2000-2001, avec à sa tête un nouveau président, Jean-Pierre Karaquillo, et un nouvel entraîneur, Didier Dobbels. L'effectif, resserré autour de joueurs expérimentés, est porté par Malik Dixon, nouvelle coqueluche de Beaublanc. Cette année là, le CSP finira largement premier (23v-7d) de son championnat, envisageant un retour serein parmi l'élite du basket français.

Après une encourageante saison 2001-2002 (11e), le club doit faire face, en 2003, à une crise sportive provoquée par le départ de Didier Dobbels, remplacé par Philippe Maucourant chargé de terminer une saison qui se soldera par une décevante 14e place.

2003-2004 sera une année douloureuse pour une équipe désemparée, minée par les blessures et perturbée par de nouveaux problèmes financiers. Le CSP finira bon dernier du championnat ; sportivement détruit, financièrement exsangue.

Finalement, le CSP déposera le bilan le 8 juillet 2004. Dans la foulée, une nouvelle entité est crée sous l'impulsion de l'ancien meneur du club Frédéric Forte : le CSP Élite. Ce phœnix récupèrera une partie des droits sportifs du CSP Limoges et se verra octroyer le privilège d'une inscription en Nationale 1 pour service rendu au basket français, au lieu de l'inscription en Nationale 3 prévu par les règlements et statuts de la LNB.

La résurrection (2004-2006)

Couleurs du Limoges CSP de 2004 à 2011 (Remplacé par le Vert et Blanc des débuts pour la saison 2011/2012).

La grande aventure du CSP redémarre à l'été 2004, avec de nouvelles couleurs : noir et blanc. Le président Forte engage comme entraîneur l'ancien joueur du club Hugues Occansey chargé de faire remonter le club en Pro B sous 2 ans. L'équipe est constituée autour de joueurs aguerris à l'élite fédérale tels David Thévenon ou encore Mourad Boughedir, appelé à être le leader de ce nouveau CSP. Le début de championnat est difficile, l'équipe étant attendue dans toutes les salles de la division et les joueurs devant faire face à la pression de jouer au CSP. Ainsi, à mi-championnat, Limoges se retrouve dans la seconde partie de tableau. l'arrivée de Diamory Sylla sera l'élément déclencheur d'une folle remontée qui verra le CSP échouer à la troisième place, juste derrière Boulazac et Levallois.

La saison 2005-2006 sera celle de l'avènement du CSP Élite, renforcé par des joueurs étrangers de qualité : Erroyl Bing et Ville Kaunisto. Cette année sera également celle de la naissance d'un derby appelé à durer avec la prometteuse équipe du Poitiers Basket 86. Les deux clubs se livrent en effet un duel à distance pour la première place, avec en point d'orgue la rencontre historique du 19 mars 2006, remportée 72 à 68[219] par le CSP et suivie par un nombre important de supporters sur Internet dans le cadre d'un dispositif inédit en France. Le match est le record historique d'affluence pour un match de Nationale 1. À l'issue de la saison, le CSP Élite est promu en Pro B[220]. Le capitaine David Thévenon est le symbole de ce CSP qui fait de nouveau vibrer la capitale limousine.

Le « purgatoire » : les années Pro B (2006-2010)

L'objectif fixé par le Président est atteint : retrouver la Pro-B en deux ans. Hugues Occansey, entraîneur des années Nm1, remercié, c'est Frédéric Forte qui prend les rênes de l'équipe et endosse la double casquette de président et d'entraîneur[221]. Cette décision, faisant de lui le seul à cumuler les deux postes en France, lui vaut les critiques d'une large partie du public limousin.

Le challenge reste le même : retrouver la Pro-A en deux ans. En 2006, en dépit d'un effectif séduisant sur le papier, les résultats sont en deçà des espérances. Fabien Dubos[222], star annoncée du recrutement, ne tient pas son statut de leader et David Thèvenon, locomotive de l'équipe en Nm1, semble ne pas digérer le passage à la division supérieure. Cette saison là, le CSP fait appel à pas moins de six joueurs extracommunautaires et termine sixième du championnat, se faisant éliminer dès les quarts de finale par Quimper[223].

Le Limoges CSP débute l'année 2007 sous un nouveau statut juridique, afin de se mettre en conformité avec les règlements et statuts de la LNB. Le Limoges CSP SASP est né. Limoges compte dans ses rangs le MVP Pro-B de l'année précédente, Ivan Almonte[224], ainsi que le champion du monde 1998, Dragan Lukovski[225]. Le club est très ambitieux ; mais une semaine avant le début du championnat, il perd sur blessure ces deux joueurs ainsi que Joah Tucker[226]. Blessures qui les poursuivront toute la saison[227]. Durant la trêve des confiseurs, Frédéric Forte fait appel à Olivier Cousin pour le remplacer au poste d'entraineur, ce qui ne suffit pas pour créer le choc psychologique attendu[228]. Finalement, le CSP est éliminé une nouvelle fois en quart de finale par Saint-Étienne[229].

La saison suivante, c'est le grand ménage : Olivier Cousin est maintenu à son poste, mais l'effectif du Limoges CSP est profondément remanié. Le CSP débute la saison 2008-2009 avec Dragan Lukovski diminué par une nouvelle blessure, Adam Harrington, Passave-Ducteil, Daniel Oyono et Scott Emerson blessés[230]. Les pigistes médicaux s'enchaînent, deux jokers sont recrutés en novembre, notamment à cause d'une nouvelle blessure de Dragan Lukovski. Ce dernier quitte le club en janvier. En mars, c'est Scott Emerson qui met un terme à sa saison : il souffre d'une tumeur[231]. Puis, c'est au tour d'Adam Harrington de quitter le club, une nouvelle fois blessé à la cheville. En avril, le CSP, pourtant quatrième du championnat, change d'entraîneur, Éric Girard remplaçant Olivier Cousin[232]. Le club se classe cinquième de la phase régulière. Afin de renforcer le collectif avant les play-offs, et dans le souci d'imprimer sa marque, Éric Girard fait appel à l'ailier fort Steffon Bradford[233]. Les marches des quarts de finales contre Clermont[234] et de demi-finale contre Paris-Levallois, assuré de la montée en Pro-A, sont franchies sans difficultés devant un public conquis[235]. Mais en finale, le CSP s'écroule à l'image d'Alhaji Mohammed, fragile chouchou de Beaublanc, face au Poitiers qui présente une équipe quasi inchangée depuis 2006[236]. Cette défaite condamne le CSP à passer une troisième saison en Pro-B : durant ces trois années, le club aura utilisé 3 entraîneurs et 19 joueurs (en moyenne) par saison, et cela en dépit de budgets élevés.

La saison 2009-2010 est celle des grandes retrouvailles avec le rival éternel, Pau-Orthez, relégué en Pro B à l'issue de la saison précédente et devenu Pau-Lacq-Orthez du fait de problèmes financiers. Le CSP, afin de retrouver enfin la Pro A, a décidé de miser sur la stabilité en conservant une ossature de la saison précédente, dont son meilleur marqueur, le ghanéen Alhaji Mohammed. Les deux équipes sont les favoris logiques de l'épreuve et se retrouvent pour le match aller dès le 3 octobre 2009[237]. La rencontre est diffusée par Sport +, preuve que l'engouement perdure autour de cette affiche historique du basket français, et Pau s'impose 87 à 82 à l'issue d'un match à sens unique[238]. La phase aller se résume globalement à un duel à distance entre les deux géants de la division, qui se retrouvent rapidement nantis d'une belle avance sur leurs poursuivants. Le match retour, le 29 janvier 2010 se classe parmi les grandes rencontres entre les deux clubs, Limoges parvenant à renverser une situation fort compromise pour s'imposer après prolongation 85 à 80[239]. Ce match sera paradoxalement le tournant de la saison, les hommes d'Éric Girard s'effondrant totalement lors de la phase retour, laissant Pau-Lacq-Orthez valider son billet pour la Pro A à cinq journées de la fin de la saison régulière. Le CSP parvient toutefois à conserver la deuxième place et aborde ainsi ces play-offs avec pression mais aussi une possibilité supplémentaire de monter en cas de victoire finale de Pau[240]. À l'issue de deux superbes matchs de quarts de finale contre l'ESSM Le Portel (74-69 ; 82-84)[241], Limoges se qualifie pour les demi-finales contre la JSF Nanterre[242]. Après une victoire du CSP 89 à 83[243] puis 66 à 69 au match retour, les joueurs limougeauds se qualifient pour la finale de Pro B pour la deuxième année consécutive, celle-ci se déroulant au Palais des Sports de Paris-Bercy[244]. C'est finalement le rival historique, l'Élan Béarnais, qui, grâce à sa victoire lors de la seconde demi-finale face à Aix-Maurienne, permet au CSP de retrouver l'élite[245]. La finale, à l'enjeu anecdotique mais à la forte symbolique est remportée par Pau 78 à 62[246]. L'essentiel est ailleurs : tout Limoges est comblé par ce retour attendu depuis six ans en Pro A.

2010 : retour en pro A

Les noirs et blancs du Limoges CSP en défense de zone face au Sluc Nancy lors de la 12ème journée de ProA, 2 janvier 2011(saison 2010-2011).

Le Limoges CSP effectue son grand retour en Pro A pour la saison 2010-2011. Après une préparation prometteuse avec notamment une victoire contre Cholet, la saison du Limoges CSP commence pourtant mal avec une défaite en ouverture (71-79) contre Orléans devant les caméras de Sport +[247]. La probante victoire face au rival palois palois 90-63 lors de la 3e journée laissera entrevoir des espoirs de saison réussie[248], pourtant la phase aller sera extrêmement difficile, le CSP terminant 13e cette première partie de championnat[249]. Le CSP possède pourtant en Chris Massie un des tous meilleurs joueurs du championnat, leader statistique à l'issue des matchs aller.

A la suite de la rencontre retour face à la JA Vichy, marquée par le "buzzer beater" de Jamal Schuler, qui fait perdre à Limoges un match très important pour le maintien (Limoges csp 74-76 JA Vichy)[250], le président Frédéric Forte annonce le 31 janvier 2011 le remplacement de l'entraîneur de début de saison Eric Girard par l'italo-macédonien Zare Markovski, et ce dans l'espoir de redresser une situation sportive désormais fort compromise[251]. Malheureusement, les premiers matchs de l'ère Markovski se soldent par deux défaites cuisantes face aux deux rivaux historiques que sont l'Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez (75-86)[252] et le Poitiers Basket 86, une nouvelle fois victorieux à Beaublanc (76-85)[253]. Dès lors, la suite de la saison ne se résumera qu'à une longue descente aux enfers pour le club limousin, les supporters du club allant même jusqu'à manifester leur mécontentement de manière virulente lors du match face à la Chorale de Roanne[254]. La phase retour sera malgré tout marquée par quelques victoires de prestige, dont une sur le parquet du futur champion de France nancéien (93-88 lors de la 26ème journée)[255]. Le CSP aura quand même quelques derniers espoirs, qui seront définitivement anéantis à Villeurbanne lors de la 28ème journée de Pro A après une nouvelle défaite sur le score de 79 à 75 : le CSP redescend en Pro B[256].

La saison 2010-2011 du Limoges CSP sera néanmoins égayée par un beau parcours en Coupe de France. Parvenu en finale, le CSP n'arrive pourtant pas à sauver sa saison en perdant face à l’Élan Chalon sur le score de 79 à 71[257].

Historique des campagnes Européenne

La conquête de l'Europe (1982-1993)

Le premier titre européen, la Coupe Korać (1981-1982)

Le sigle du csp Limoges lors de la saison 1981-1982

C'est lors de la saison 1981-1982 que Limoges CSP dispute pour la première fois de son histoire, une compétition européenne sous la direction d’André Buffière grâce à sa cinquième place en play-offs de la saison 1980-1981[258]. Le Limoges CSP joue donc la Coupe Korać. Pour son premier match européen, le Cercle Saint-Pierre affronte pour le match aller l'équipe luxembourgeoise de Dudelange. Les Verts ne ratent pas leurs premiers pas dans la compétition, en remportant le match sur le score de 92 à 83[259] . L'ancien meilleur scoreur du championnat Belge, Edward Murphy, plante plus de 33 points. Au match retour à Beaublanc, le Cercle écrase Dudelange sans forcer (108-56) et se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe Korać[260]. Pour ce huitième de finale inédit, Limoges doit faire face à l'Aris Salonique de Nikos Galis. Limoges ne rencontre guère de résistance et s'impose à Beaublanc (106-77)[261]. Limoges s'est mis considérablement à l'abri. Le match retour, les Grecs battent les Limougeauds (88-77) pour autant ce n'est pas suffisant pour rattraper le retard de 26 points infligé à Beaublanc[262]. Le CSP continue son chemin et se qualifie donc pour la poule des quarts de finale auxquels le cSp est au prise face au Spartak Leningrad, CB Cotonificio Badalone et Carrera Basket Venise. Le Spartak Leningrad est le premier obstacle du Limoges CSP. L'équipe soviétique est impressionnante. En effet, cette équipe soviétique est composée d'internationaux de renoms comme les deux géants russes, Silentiev (2,15 m) et Karavaev (2,10 m). L'arrivée de ces derniers[263] est remarqué à Limoges. Ils font la Une du Populaire du Centre, en soulevant le directeur d'Hôtel Francec, M. Rabec et par la même occasion, Amnesty International remet des lettres aux joueurs Soviétiques pour la libération de Vladimir Osipov (écrivain Soviétique)[264]. Le CSP quant à lui, prépare l'évènement minutieusement. Limoges franchit le mur soviétique, à l'arraché selon le Populaire du Centre en gagnant de seulement plus de 8 points (76-69)[265]. Les partenaires de Jean-Michel Sénégal mènent à la mi-temps (32-40). Limoges ne lâchera pourtant pas l'affaire et passera en individuel et le CSP ne reverra plus les Rouges jusqu'à la fin du match grâce notamment à son fervent public. Les cerclistes perdent ensuite à Badalone (93-89)[266] et enchaînent à la maison un match face à l'équipe de Venise, sans le moindre mal (105-101))[266]. Le CSP termine avec 2 victoires et 1 défaite lors de la phase aller de la poule des quarts de finale de la coupe Korać. La phase retour se solde tout d'abord par une victoire à Leningrad (89-106)[266], puis à nouveau une victoire à domicile Badalone (101-90)[266] et enfin Limoges perd à Venise (107-84))[266]. Limoges termine donc à la première place de la poule des quarts de finale avec 4 victoires et 2 défaites et se qualifiant ainsi pour la demi-finale de la coupe Korac)[266]. Son adversaire pour cette demie se nomme Zadar. Le KK Zadar est l'un des très grands favoris de la compétition. La première manche se déroule à Zadar. Limoges n'arrive pas à trouver son basket lors de cette demie. Le Limoges CSP est mené à la mi-temps (52-39). L'écart ne cesse de gonfler en deuxième période allant jusqu'à +16 (86-70). Agacés par le jeu plus que limite des Dalmates, les Cerclistes rattrapent leur retard grâce aux tirs de Murphy (33 points) et à l'excellent boulot défensif de Apollo Faye. Les Cerclistes s'inclinent 92 à 84[267]. Les Verts attendent de pieds fermes, les Croates des deux barbus, Branko Skroče et Popovic[268]. Le match retour s'annonce bouillant. Les Limousins brisent les rêves des Croates en gagnant de plus de 13 points (99-78)[269] dû notamment à Irvin Kiffin qui permet au CSP de prendre 9 points d'avance dès la 27e minute puis Murphy (36 points) se chargea de peaufiner l'avance. C'est l'euphorie parmi les 7 000 supporters du Cercle Saint-Pierre. Limoges rentre dans la légende du basket Français en se qualifiant pour la finale de Coupe Korac. Le Cercle rejoint ainsi JA Vichy (1970) et l'Aspo Tours (1976) parmi les clubs Français finaliste dans une compétition Européenne[270]. Le 18 mars 1982, à Padoue (Italie), au Palazzo San Lorenzo, le CSP Limoges a rendez-vous avec l'histoire et les supporters (1 200 font le déplacement) des Wagons Verts l'ont bien compris[271]. Limoges affronte le Sibenka Sibenik de Dražen Petrović. Le début du match est largement en la faveur des Yougoslaves (jusqu'à +12, 32-44) cependant Limoges retrouve des ressources avec l'entrée de Kiffin qui ramène les siens à -3 (46-49) à la mi-temps. Finalement, Limoges recolle au score et avec le trio Murphy-Kiffin-Faye, Limoges ne cède pas et remporte la finale sur le score de 90 à 84[272]. La coupe est remise par Borislav Stankovic dans les mains du perdant de la finale de la Coupe des coupes des Champion avec l'Aspo Tours en 1976, Jean-Michel Sénégal. C'est la fête dans Limoges suite à la victoire historique du Cercle Saint-Pierre[273]. Des milliers de gens sont dans la rue. Dans la soirée, la réception des joueurs à l'aéroport se passe devant des milliers de supporters. Le lendemain, plus de 6 000 personnes accueillent à la Gare de Limoges-Bénédictins les supporters qui n'avaient pas hésité à passer 38 heures dans le train[274]. C'est la fête à la place de la République en fin d'après midi[275]. Limoges offre non seulement au basket mais aux sports collectifs leur première coupe européenne.

Le doublé européen, la Coupe Korać (1982-1983)

La bannière de la Coupe Korac de 1983 remporté par le Limoges CSP.

De nouveau Limoges rejoue la coupe Korać lors de la saison 1982-1983. Le club veut faire le doublé. La poule des quarts de finale de Limoges est assez relevée avec les équipes suivantes: Étoile Rouge de Belgrade, NHGK Ostrava et Banco di Roma[276]. Limoges entame son premier match de la phase aller à Beaublanc face à l'Etoile Rouge de Belgrade. Après un match ultra-serré, les Limousins remportent le match sur le score de 80 à 78[276]. Puis Limoges ne se démobilise pas en déplacement, chez les Tchèques de Ostrava, en remportant le match (76-89)[276]. La phase aller se termine encore par une victoire à Beaublanc face aux Italiens de Banco di Roma (87-80)[276]. Le CSP est premier de sa poule; pour autant la phase retour sera compliquée à gérer pour les hommes d'André Buffière. Le premier match retour est face aux Yougoslaves de l'Étoile Rouge de Belgrade. Le match se solde par une défaite (93-83)[276]. A Beaublanc, Limoges assure une nouvelle victoire contre Ostrava (90-82)[276]. Tout se joue face à la redoutable équipe italienne de Rome qui elle aussi veut participer aux demi-finales de la compétition. Limoges parvient à crucifier Rome dans les derniers instants de la rencontre malgré la pression des tifosis (lancers de projectiles et broncas permanentes) grâce à Glenn Mosley (25 points) mais surtout aux deux lancers-francs d'Apollo Faye (alors qu'il n'avait pas réussi à faire un 2/2 aux lancers-francs depuis le début de la saison, les Italiens auront eu tort) qui permettent la victoire (74-73). C'est le délire dans la petite colonie limougeaude, escortée par les policiers italiens[277]. Limoges termine premier de sa poule. Les Verts du CSP affrontent logiquement le Dinamo Moscou en demi-finale. Le match aller en Russie est un échec. Limoges a un retard de 7 points à combler suite à cette défaite (93-86)[276]. Limoges a les moyens de rattraper son retard. En effet, au retour, Limoges réussit à vaincre les Soviétiques de plus de 13 points (92-79)[276] et se qualifie pour la finale à Berlin. C'est encore une grande joie pour les supporters du Limoges CSP. Un nouveau train vert est affrété par la SNCF dans lequel plus de 1 500 Limougeauds embarquent selon Maxi-Basket afin de voir leurs favoris à Berlin (ouest)[278]. C'est encore face au Sibenka Sibenik que le CSP doit disputer le titre. Drazen Petrovic veut cette finale aux airs de revanche. Edward Murphy et les siens la veulent aussi. Limoges, à la mi-temps, est au coude à coude avec les Yougoslaves (38-39)[278]. Et puis Limoges a mis toute la puissance et s'impose sur le score final de 96 à 81[278]. Murphy accomplit un récital en scorant 46 points, prenant 8 rebonds et distribuant 6 caviars[278]. Suite à cette finale, Jean-Michel Sénégal dit dans Maxi-Basket (avril 1983): «En battant Banco Roma, leader du championnat d'Italie, Sibenik en finale et le Real de Madrid, l'an passé, au tournoi de Coubertin, nous avons prouvé que nous étions désormais devenus une équipe de top niveau européen […] Finis les complexes, Limoges a montré la voie.»[278]. Dans la soirée du mardi au mercredi, plus de 3 000 Limougeauds entassés dans le hall de l'aéroport se préparent à acclamer Buffière et ses hommes[278]. Plus tard c'est au tour du train des supporters du CSP d'être acclamé par les joueurs et toute la ville de Limoges dans la gare des Bénédictins. Ce doublé est historique pour le basket Français et le Cercle Saint-Pierre.

La découverte du haut-niveau européen, la Coupe d'Europe des Clubs Champions (1983-1984)

Suite à son titre de champion de France 1983, Limoges va disputer pour la première fois à la Coupe d'Europe des clubs champions. Limoges doit tout d'abord passer par les 16e de finale, où le CSP rencontre le Dinamo Bucarest[279]. Limoges gagne les deux matchs (aller: Dinamo Bucarest 83-97 Limoges CSP, retour: Limoges CSP 79-65 Dinamo Bucarest[279]. Puis c'est au tour de Nashua Den Bosh en 8e de finale de goûter à la cuvée 1983-1984 du CSP Limoges. Limoges perd le match aller en Hollande (70-69) et s'impose finalement au retour (98-79)[279] et donc rejoint le tour final de la compétition. La réputation du tour final n'est pas usurpée. Les équipes qui sont présentes dans ce tour final face au CSP, sont: Virtus Banco Di Roma, Maccabi Tel-Aviv, FC Barcelone, KK Bosna Sarajevo et AP Jolly Colombani Cantu[279]. Limoges ne gagne qu'un match sur dix, face au KK Bosna Sarajevo, lors de la 9ee journée du tour final, à Beaublanc (107-88)[279]. Le CSP est bon dernier du tour final. Cette première expérience est mauvaise pour le CSP.

Un échec, la Coupe d'Europe des Clubs Champions (1984-1985)

La saison suivante, Limoges revient dans la même compétition. Le club compte bien faire mieux que lors de la précédente campagne. Limoges doit tout d'abord s'imposer face aux Anglais de Solent Stars Southampton. Limoges ne craint pas trop face à son adversaire Anglais. Le premier match à lieu en Angleterre. Limoges gagne sans trop forcer, sur le score de 101 à 114[280]. A Beaublanc, les Anglais ne font pas long feux dans l'antre des verts (111-97)[280]. Il ne reste plus que le 8e de finale avant une éventuelle qualification dans le tour final de la Coupe d'Europe des clubs champions mais encore faut-il au CSP franchir l'obstacle soviétique, le CSKA Moscou. L'équipe de l'Armée rouge fait figure de favori avec notamment la présence des deux géants internationaux soviétiques, Vladimir Tkatchenko et Viktor Pankrashin. Les Sovietiques ne feront qu'une bouchée des verts (aller: CSKA Moscou 101-93 Limoges CSP, retour: Limoges CSP 69-81)[280]. Une nouvelle désillusion pour les dirigeants et supporters du CSP Limoges.

Une nouvelle désillusion, la Coupe d'Europe des Clubs Champions (1985-1986)

En 1985-1986, Limoges participe encore à la Coupe d'Europe des clubs champions. Dans un premier temps, Limoges doit écarter le Sunair BC Ostende en 16e de finale. Le premier match est une victoire Limougeaude, à Beaublanc (87-78)[281]. L'ultime match est une défaite de trois points (93-90)[281] mais le différentiel entre les deux matchs voit le CSP qualifié. En 8e de finale, c'est avec l'Aris Salonique que Limoges doit croiser le fer. Le match aller est en Grèce, à Salonique. L'Aris a les meilleurs internationaux Grecs au sein de son effectif comme Yannakis ou encore Galis. Limoges y perd sur le score de 89 à 81[281]. Au retour, le match doit avoir lieu au Palais des Expositions car Beaublanc est alors occupé par un concert. Plus de 8 000 Limougeauds seront présents à l'intérieur du Palais des Expositions. Limoges assure lors de la première mi-temps en menant sur le score de 57 à 53 grâce au talent du collectif Limougeaud. La seconde mi-temps ne reverra plus les Grecs. Les cerclistes s'offre une nouvelle victoire (105-87)[281] sous les vivas des 8 000 supporters et va au tour final de la Coupe d'Europe. La poule finale de la compétition est à nouveau composer du gratin Européen: Real Madrid, Žalgiris Kaunas, Maccabi Tel-Aviv, P Olimpia Simac Milan et KK Cibona Zagreb. Limoges n'en gagne qu'un match sur la phase aller-retour. C'est contre le Maccabi Tel-Aviv que Limoges s'offre une victoire (88-85)[281] à Beaublanc, sous la protection de plusieurs centaines de policiers afin d'éviter tous types d'actions terroristes dans la salle (des fouilles au corps à l'entrée de Beaublanc de chaque spectateurs). Le bilan de la poule finale est de 1 victoire et 9 défaites. Une petite malédiction s'est installée en Coupe d'Europe des clubs champions.

Le renouveau européen, la Coupe Korać (1986-1987)

La troisième place en championnat de France du Limoges CSP lors de la saison 1985-1986 qualifie le Cercle Saint-Pierre pour la Coupe Korać. Limoges se retrouve dans la poule de quart de finale de la Coupe Korac. Son groupe est composer du Spartak Leningrad, du KK Sibenik et de l'Arexons Cantu[282]. Le premier match du CSP de la phase aller, Limoges affronte le Spartak Leningrad le 3 décembre 1986, à Beaublanc. Il y a cinq ans, presque jour pour jour, le Limoges C.S.P. entamait victorieusement sa première poule de quart de finale en Coupe Korac (1981), devant ce même Leningrad. Mais la différence fondamentale entre le CSP de 1981-1982 et celui de 1986-1987, dont beaucoup d'observateurs pensent qu'il peut-être une fameuse cuvée, est que le premier n'avait pas d'histoire et que le second doit être digne de celle dont il a hérité. Cette équipe de 1986-1987 gagne le match face au Spartak Leningrad (104-75) grâce notamment au trio Thompson (37 points)-Dacoury (23 points)-Kea (24 points)[283]. Puis c'est au tour d'une veille connaissance du Limoges CSP, le Sibenka Sibenik de passer à l'abattoir. Limoges remporte le match en Yougoslavie sur le score de 104 à 108 auquel eu lieu une bagarre générale où Gregor Beugnot en est ressortie le visage ensanglanté[284]. La phase aller se termine par une victoire du Limoges CSP face à Cantu (98-83) devant plus de 7000 Limougeauds en fusion à Beaublanc et un Clarence Kea de gala (24 points)[285]. Au moment, du début de la phase retour, Limoges est premier de sa poule. La phase retour débute avec un déplacement chez les russes de Leningrad. Il fait alors -35° degrés à Leningrad[286]. Les cerclistes s'imposent en URSS (71-84)[282]. Quelques jours plus tard, c'est le Sibenik qui tombe dans le piège Limougeaud (111-92)[282]. En toute décontraction, Limoges est assurer de jouer la demi-finale de la coupe Korac et va lâcher le match retour face à Cantu (97-88). La demi-finale met au prise le CSP contre les espagnols du CAI Saragosse. Le match aller en Espagne, est une maîtrise totale du Limoges CSP qui vire en tête à la fin du match (83-74 à la 39e) et s'impose 76-85 grâce à Paul Thompson (33 points)[287]. L'un des dirigeants du CSP, Jean-Claude Biojout, déclare à la fin du match au journaliste de l'Équipe, Jean-Luc Thomas: «On a maintenant 75% de chance d'aller en finale. Ça n'a pas été facile avec la blessure de Clarence Kea, les quatre fautes de Dacoury, mais on a fait un match très combatif et si l'on a gagné, c'est bien parce que ce soir, l'équipe a été bonne.»[288]. Dorénavant, Limoges compte 9 points d'avance avant de recevoir les Espagnols à Beaublanc. Limoges veut participer à sa troisième finale. Devant plus de 7000 supporters, Limoges peine et mène 42-38 à la mi-temps[289]. Finalement, Limoges conclut le match par une estocade de Thompson sous les acclamations du public sur le score de 104 à 91[289]. Stéphane Ostrowski est l'homme de la soirée en scorant 30 points[289]. Richard Dacoury et les siens connaissent alors leur adversaire en finale, il s'agit du FC Barcelone. L'entraîneur de Limoges, Michel Gomez dit suite à cette demi-finale à propos de son futur adversaire, dans le journal l'Équipe: «Une des toutes meilleures équipes en Europe, c'est évident. On a depuis quinze jours la cassette de Barcelone-Antibes. Wallace Bryant, c'est quelque chose, mais Barcelone c'est beaucoup plus que des individualités. C'est un groupe énorme. Tenez, on les a croisés à l'aéroport de Split, dernièrement, ils sont impressionnants, c'est vrai [….] ce sera plus une guerre psychologique qu'une guerre de terrain.»[290]. Limoges va d'abord à Barcelone. C'est une grosse désillusion pour le C.S.P, Limoges n'est pas dans son assiette. Les verts s'inclinent 106 à 85[282] dans l'antre du Palau Blaugrana où 6000 Barcelonais s'étaient entassés. Au retour, Limoges n'arrive pas à vaincre l'armada Catalane et s'incline encore une fois sur le score de 86 à 97[282]. C'est une grande déception pour Limoges. Barcelone était trop fort pour Limoges.

La vague verte, la Coupe des Vainqueurs de Coupe (1987-1988)

Limoges ressort d'une saison (1986-1987) frustrante en perdant en finale du championnat de France face à Orthez et en finale de la coupe Korac face au FC Barcelone. Suite à ces échecs, Limoges participe à la Coupe des Vainqueurs de Coupe. Les verts doivent dans un premier temps battre les finlandais de Uusikaupunki en 8e de finale. Sans le moindre problème Limoges bat les finlandais tout d'abord en Finlande (aller: 123-94)[291]. Michel Gomez déclare alors : « Le score reflète parfaitement le débat. Le niveau des Finlandais équivaut chez nous à la nationale 1B. »[291]. Puis au retour, le CSP ne gagne que de 4 points (108-104) à cause des nombreux pépins physiques au sein de l'effectif (Beugnot, Guinot, Hribersek sont blessés et Dacoury, Kea sont diminués)[292]. Limoges accède donc à la poule des quarts de finale. On y trouve les équipes suivantes : Ream Polycell Kingston, TSV Bayer Leverkusen et le Basket Club IMT Belgrade. La phase aller débute par un déplacement dans la salle de Kingston, dénommé «Tolworth» où à l'époque son terrain possédait une grande variété de lignes de délimitation ainsi que un parquet recouvert de céramique vitrifié[293]. Cette surprise pour les joueurs Limougeauds n'empêche pas la victoire difficile chez les anglais de Kingston (106-108)[293]. Ensuite, Limoges reçoit les allemands de Leverkusen et remporte le match avec difficulté (93-86)[294]. Enfin, Limoges l’emporte à Beaublanc face aux Yougoslaves de l'IMT Belgrade (114-103)[295]. Lors de la phase retour, l’équipe gagne ses trois derniers matches (1-retour, Beaublanc: Limoges CSP 122-109 Kingston; 2-retour, à Leverkusen: Leverkusen: 92-111 Limoges CSP, 3-retour, à Belgrade: IMT Belgrade 93-102 Limoges CSP.)[296]. Le Cercle Saint-Pierre finit premier de sa poule sans aucune défaite (6 victoires et aucune défaite). Le nouvel adversaire des Limougeauds en demi-finale est le Scavolni Pesaro, l'un des prétendants au titre. Le premier acte a lieu à Beaublanc. L'entraîneur Italien de Pesaro, Valerio Blanchini, déclare avant le coup d'envoi : « Nous ne sommes pas venus à Limoges seulement pour limiter les dégâts. »[297]. Pour autant, devant plus de 6 000 supporters, Limoges n'a pas de mal à écarter les Italiens après avoir mené de plus de 25 points puis termine sur un +16 (102-86)[297]. Suite à ce match, Valerio Bianchini ne vient pas à la conférence de presse tandis que Gomez déclare à propos de ses décisions qui ont pertubé les Transalpins : « On changeait sans cesse notre système, zone, boîte, double boîte, ils ne savaient plus où ils en étaient. »[298]. Le CSP est bien décidé de refaire le même coup de l'autre côté des Alpes ; cependant le club italien peut compter sur la salle de Pesaro, « l'inferno bianco-rosso » (Hangar, de son vrai nom), en Italie. Dans la soirée avant le match, les supporters italiens offrent un concert de klaxons autour de l'hôtel où étaient rassemblés les Limougeauds[299]. La pression est sur les cerclistes. L'équipe est tétanisée par l'ambiance ; seul Kea apparaît souriant, et se moquant des tifosis lors de l'échauffement[300]. Clarence Kea ne tremble pas d'ailleurs lors de cette fameuse rencontre malgré les jets de projectiles durant la partie. Limoges ne perd que seulement de 2 points (93-91) et c'est la fête parmi les 100 supporters limougeauds présents[300]. Limoges est en finale à Grenoble face à Badalone, vainqueur de Leverkusen[299]. C'est l'occasion pour le CSP d'organiser un nouveau train vert : plus de 6 000 Limougeauds ont fait le déplacement en train et en voiture, tandis que les Catalans ont amené plus de 1 000 supporters. La salle est remplie de vert. Le match commence bien pour Limoges qui compte 16 points d'avance (43-27) avant que les Catalans ne reviennent à la mi-temps (43-43)[301]. La deuxième période est serrée (59-59 à la 28e minute)[301]. Les Catalans compteront 7 points d'avance mais le CSP parvient à revenir (80-80) et même à mener de 2 points dans les dernier instants (86-84) mais Johnson permet aux Catalans d'arracher la prolongation (86-86)[301]. Limoges finalement l’emporte et soulève le trophée (96-89)[301]. C'est l'euphorie, les milliers de supporters du CSP envahissent le terrain. Le lendemain, c'est une grande fête qui attend les joueurs à Limoges. Ainsi, Limoges est le premier club Français à remporter une Coupe des Vainqueurs de Coupe.

Trop court, la Coupe d'Europe des Clubs Champions (1988-1989)

Suite au fabuleux triplé de la saison 1987-1988, Limoges renoue avec le gratin Européen en participant à nouveau à la Coupe d'Europe des clubs champions lors de la saison 1988-1989. Les verts n'ont pas le moindre mal pour écarter les Yougoslaves de TJ Zbrojovka en 8e de finale (aller: TJ Zbrojovka 87-111 Limoges CSP; retour: Limoges CSP 129-54 TJ Zbrojovka)[302]. Logiquement, Limoges accède au tour final. La poule du Limoges CSP se compose des équipes suivantes: KK Jugoplastika Split, Maccabi Tel Aviv, VL Scavolini, Nashua Lasers, Aris Salonique et le CSKA Moscou[302]. Limoges ne remporte qu'un match lors de la phase aller (Limoges CSP 107-70 Nashua Lasers)[302]. La phase retour, Limoges remporte 5 matchs cependant le CSP n'arrive pas a obtenir un billet pour le final-four (6 victoires et 8 défaites).

Le premier Final-Four, la Coupe d'Europe des Clubs Champions (1989-1990)

Fort de ses trois succès sur la scène européenne et de ses deux titres consécutifs en championnat de France (1988 et 1989), le club se tourne logiquement vers un nouvel objectif, le final-four de la coupe d'Europe des clubs champions. Pour cela, le Cercle Saint-Pierre élimine tout d'abord, Pully Basket en 8e de finale (aller: Pully Basket 95-115 Limoges CSP; retour: Limoges CSP 127-102 Pully Basket) et se qualifie pour le tour final[303]. Cette fois-ci, les verts ont réussis leurs paris en se qualifiant pour le final-four pour la première fois de son histoire grâce notamment à des victoires face au Maccabi Tel Aviv (phase aller: Maccabi Tel Aviv 78-88 Limoges CSP) ou encore contre la grande équipe du moment, tenante du titre, Split (phase retour: Jugoplastika Split 100-93 Limoges CSP)[303]. Le final-four a lieu à Saragosse. Le CSP doit affronter tout d'abord en demi-finale, cette même équipe de Split. Malheureusement, Limoges s'incline assez lourdement (101-83) face au double tenant du titre, le club croate du Jugoplastika Split[303] de Dino Rađa et Toni Kukoč[304] sous la direction de Božidar Maljković. Finalement, Limoges termine troisième du final-four en battant les Grecs de l'Aris Salonique (103-91)[303].

Le temps du changement, Coupe d'Europe des Clubs Champions (1990-1991)

Après cet échec, Michel Gomez ayant rejoint le grand rival Pau-Orthez, le CSP Limoges, désormais entraîné par Aleksandr Gomelsky. L'ambition du club reste de remporter une fois pour toute la Coupe d'Europe des Clubs Champions. Tout commence par une qualification au tour final en éliminant sans trop de problèmes les bulgares du CSKA Sofia (8e de finale, aller: CSKA Sofia 90-105 Limoges CSP; retour: Limoges CSP 119-99 CSKA Sofia)[305]. Après quoi, Limoges n'arrive pas à accéder au final-four en ne gagnant que 3 matchs sur 14 lors du tour final[305]. Richard Dacoury pense un moment arrêter sa carrière, renonçant au rêve de remporter la plus prestigieuse des coupes européennes[306].

Les prémices d'un titre européen, Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe (1991-1992)

Suite à leur troisième place lors de la saison 1990-1991, le Cercle Saint-Pierre dispute la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (déjà remporté par le CSP en 1988). Au deuxième tour préliminaire, Limoges écrase les Luxembourgeois de Ettelbruck (aller: Etzella Ettelbruck 68-123 Limoges CSP; retour: Limoges CSP 119-72 Etzella Ettelbruck) et accède au troisième tour préliminaire (poule)[307]. Limoges arrive à enchaîner des victoires lors de la phase aller cependant lors de la deuxième partie, Limoges s'effondre et finit avec 6 victoires et 4 défaites[307]. Les nombreux changements d'entraîneurs ont sûrement peser sur l'équilibre du Limoges CSP. Toutefois le 2 janvier 1992, un nouvel entraîneur rejoint le CSP Limoges. Le Serbe Božidar Maljković, double champion d'Europe avec le Jugoplastika Split en 1989 et 1990, arrive en provenance du FC Barcelone avec lequel il a perdu la finale de la coupe des champions en 1991. Richard Dacoury dit de lui :« J’ai cru profondément en lui et il apporta une discipline nouvelle et une nouvelle façon de travailler. Bien sûr, il était impossible de penser que ça puisse payer aussi vite[306]. ». Avec cet entraîneur de renom, Limoges compte accéder à un palier plus important au niveau Européen.

Au sommet de l'Europe, Championnat d'Europe des Clubs Champions (1992-1993)

Michael Young avec le maillot des Houston Cougars, l'un des grands artisans du final-four de 1993, à Athènes.

Suite à l'arrivée de Maljkovic, les résultats sont spectaculaires lors de la saison 1992-1993 dans la compétition phare au niveau Européen. Dans sa poule, Limoges réussit quelques exploits en battant notamment Badalone en Espagne (62-78), en allant chercher une victoire improbable à Pesaro (61-76) ou encore face l'un des favoris de la compétition, le Paok Salonique mené par son redoutable intérieur, Cliff Levingston (60-58)[308]. Le CSP se qualifie pour les quarts de finale de la compétition reine en terminant à la deuxième place de sa poule (7 victoires et 5 défaites)[308]. En quart, les jaunes et grenats du CSP sont opposés à l'Olympiakos de Zarko Paspalj. Limoges perd la première manche en Grèce, dans les derniers instants (70-67)[308]. Mais le Cercle Saint-Pierre va rectifier le tir en s'imposant à domicile lors de la deuxième manche (59-53)[308]. Ils ont droit alors à une dernière manche qui propulsera l'une des deux équipes au final-four d'Athènes. Les deux équipes s'affrontent dans une inédite demi-finale à Beaublanc. Plus de 8000 à 9000 Limougeauds ont envahis la salle pour cette dernière confrontation, c'est un record. Limoges arrache la victoire sur le fil grâce à un shoot à deux points de Jurij Zdovc (60-58)[308]. Le CSP Limoges retrouve le Final Four se déroulant à Athènes. Les trois autres équipes sont le Real Madrid, plus grand palmarès en Europe avec à cette époque sept titres de champion d'Europe et qui possède dans son effectif Arvydas Sabonis, le PAOK Salonique et le Benetton Trévise de l'ancien joueur du Jugoplastika Split Toni Kukoč[308]. Malgré son statut de « petit poucet » de la compétition, le CSP réussit l'authentique exploit de dominer le Real Madrid sur le score de 62 à 52 en demi-finale[308]. Le CSP Limoges fait plier la formation espagnole en pratiquant un jeu de très bonne qualité en première période puis en faisant preuve de courage et d’audace après le repos en s’appuyant sur sa remarquable défense, la meilleure d’Europe pour certains observateurs. L'ailier américain Michael Young, impressionnant d'adresse à 3 points, est le meilleur marqueur du match avec 20 points. Mais c'est le 15 avril 1993 que le CSP Limoges fait son entrée dans l'Histoire du sport français en battant en finale de la compétition la formation italienne du Benetton Trévise[308]. Au terme d'un match très éprouvant pour les nerfs des supporters des deux équipes, le CSP Limoges finit par vaincre son adversaire sur le score de 59 à 55[308]. Pourtant largement dominés en début de match, les Limougeauds avec l'aide du public grec[309] réussissent à surmonter leur début de match inquiétant (4 fautes en 12 minutes pour Dacoury, 22 points marqués seulement en première mi-temps) grâce à une grande performance de leur intérieur Jim Bilba. Cette année-là, le club réussit le doublé (championnat, Ligue des champions), devenant par la même occasion le quatrième club européen à avoir remporté les trois coupes européennes : Coupe des champions, Coupe Korać et Coupe des coupes. À ce moment-là, seuls trois autres clubs en Europe ont réussis cette prouesse[310] : Madrid, Milan et Cantù. Pour ses résultats exceptionnels de l'année 1993, le club obtient le Prix Emmanuel Rodocanacchi de Meilleure équipe sportive française pour l'année écoulée par l'Académie des sports[311].

Le retour sur terre (1993-2000)

Les rivalités

La rivalité entre le Limoges CSP et L'Élan béarnais

Même si depuis une trentaine de saisons les deux clubs se disputent la suprématie du sud-ouest, soit une partie de la France, leurs affrontements durant les années 1980 et 1990 constituent, cependant, les rencontres les plus populaires et prestigieuses du basket hexagonal. Le titre se joue régulièrement entre ces deux formations qui, à l'époque, alimentent en grande partie l'effectif de l'équipe de France. Cette rivalité dynamise le championnat national et lui donne un regain d'intérêt tout en en devenant l'un de ses premiers évènement médiatique. Stéphane Ostrowski déclare à ce propos « [qu']il y avait cette opposition qui était très forte parce que les joueurs étaient identifiés à leur club. Nous, on défendait nos couleurs et notre club même si ça peut paraître désuet comme principe. [...] On était tous très impliqués dans l’histoire de nos clubs respectifs. Il y avait vraiment un environnement très favorable à cette rivalité ». Cette affiche qui peu à peu perd de sa superbe dans les années 2000, retrouve, en revanche, ses lettres de noblesse lors de la saison 2009-2010. En effet, après cinq saisons, le 3 octobre 2009 marque, avec un goût de nostalgie, les retrouvailles en championnat entre limougeauds et béarnais à la lutte pour le titre de Pro B. Le public, les spécialistes, les dirigeants, les joueurs, personne ne reste indifférent à ce qui est désormais couramment appelé « le classico » (voir même le « super classico ») en référence au match Real Madrid-FC Barcelone en football. Aucun match en France ne mobilise un tel engouement, ils se jouent respectivement à guichets fermés des mois à l'avance[312].

Depuis le match aller, lors de la saison 2010-2011, les deux clubs se sont rencontrés à 92 reprises en compétitions officielles. Inséparables pendant de nombreuses saisons, les deux équipes présentent officiellement un bilan quasiment identique avec 46 victoires pour le Limoges CSP et 45 pour l'Élan béarnais, plus un match nul. En comptabilisant les match non-officiels il y a 100 matchs, avec 52 victoires en faveur de l'élan Béarnais et 47 victoires pour le Cercle Saint-Pierre, plus un match nul. Avec 9 titres de champion de France de Pro A chacun, les deux clubs se partagent 18 des 22 titres de championnat disputés entre 1983 et 2004[313].

Les principales personnalités ayant participé à cette rivalité sont : Yann Bonato, Gregor Beugnot, Franck Butter, Don Collins, Richard Dacoury, Valéry Demory, Frédéric Fauthoux, George Fischer, Frédéric Forte, Didier Gadou, Thierry Gadou, Michel Gomez, Paul Henderson, Freddy Hufnagel, Benkali Kaba, Clarence Kea, Alain Larrouquis, Jacques Monclar, Stéphane Ostrowski, Pierre Seillant, Xavier Popelier.

Le derby Limoges-Poitiers

L'autre grande rivalité est celle entre Poitiers et Limoges. Les deux villes ne sont séparées que par une bonne centaine de kilomètres. Leur rivalité a pris une véritable ampleur à partir de 2004, lorsque les deux clubs se sont retrouvés en NM1 pour jouer le titre. Ils se sont ensuite suivis en Pro B, puis en Pro A. Pour le Limoges CSP, ce derby avec l'équipe poitevine symbolise l'époque du nouveau départ du club à partir de 2004. Ces rencontres sont attendues des deux côtés et bien que Poitiers domine largement en termes de victoires (seulement 4 victoires en 13 matchs pour le CSP - dont la finale de Pro B en 2009 - et aucune depuis 2006), elles sont souvent très âprement disputées et se jouent à guichets fermés. Le record d'affluence en NM1, avec plus de 6000 spectateurs à Beaublanc, est d'ailleurs détenu par le derby Limoges-Poitiers.

Les rivalités locales

Bien avant la rivalité avec l’Élan Béarnais et Poitiers, le Cercle Saint-Pierre a eu des rivalités contre des clubs de Limoges. La plus connue d'entre elle, est celle entre le CSP et l'ASPTT Limoges. L'un était alors un patronage et l'autre le club des laïques et de la mairie de Limoges. Au début des années 1970, Limoges rencontrent plusieurs fois l'ASPTT Limoges lors de matchs amicaux. L'ASPTT était alors le meilleur club du moment toutefois c'est à ce moment que les postiers commencent à chuter dans la hiérarchie du basket-ball Limousin. Le CSP grimpe les divisions quasiment chaque saisons tandis que l'ASPTT fait le chemin inverse. Localement, le CSP n'a plus de rivaux de taille. Cependant ces guerres de clochers existent encore entre le Cercle Saint-Pierre et des clubs comme Landouge et ASPTT Limoges dans les catégories jeunes et seniors. L'ASPTT et Landouge ont fusionnés pour devenir, l'ULBAL (NM3). Lors de la saison 2010-2011, l'équipe de NM3 du CSP Limoges et celle de l'ULBAL s'affrontent à deux reprises (1 victoire partout) devant un public nombreux.

Autour du Cercle

Le CSP Limoges et son public

En 1981 le CSP Limoges n'a pas encore obtenu de titre et n'évolue que depuis trois saisons dans l'élite alors appelée Nationale 1. Le club gravit les différents paliers dans la salle municipale des Sœurs de la Rivière, avec une capacité d'accueil extrêmement restreinte. Le public de la salle MU est bouillant. Le Limoges CSP a déjà un impact important. Au début des années 1980, les championnats nationaux de football et de rugby prennent un véritable essor sur les plans médiatiques et économiques[314]. Ils deviennent les cartes de visites de bon nombre de villes. Seulement, pour diverses raisons, Limoges ne fait pas partie de ces agglomérations qui intéressent les investisseurs, ses clubs de football et de rugby n'ont pas les résultats escomptés[315],[316]. La population de la région limougeaude est donc sevrée en sport de haut niveau. En Limousin, seule la ville de Brive tire son épingle du jeu avec le CA Brive.

Différents objets sur le Limoges CSP.

De ce fait, le succès du CSP dans le basket-ball est vu, à Limoges, d'un très bon œil. Il permet de donner une certaine exposition à la ville, mais surtout, il justifie et légitime l'investissement dans un palais des sports, Limoges n'ayant pas encore de structures sportives et culturelles de grande dimension. Directement locataire principal des lieux, le CSP Limoges passe donc de la petitesse d'une salle municipale à la plus grande salle de basket-ball française. Cet événement ne passe pas inaperçu chez les habitants qui voient enfin, grâce à ce modeste club, une certaine reconnaissance de leur cité limousine. Un nouveau centre d'intérêt contemporain, une nouvelle fraîcheur, vient concurrencer, après des décennies, l'industrie vieillissante de la porcelaine. Spectacle et vecteur social, le basket-ball contribue au développement de la ville et plus largement à celui du département[317].

Dès la saison 1982-1983, le CSP Limoges devient pour la première fois champion de Pro A, et enchaîne ensuite avec deux autres sacres les années suivantes, gagnant au passage trois Tournois de la Fédération ainsi que deux Coupes Korac. Le fait d'être la première équipe française à remporter une épreuve européenne ne l'empêche pas d'en faire en plus le doublé. La population totalement conquise est fédérée grâce à son club, et le basket-ball devient un sport tout à fait particulier dans la ville bien qu'il ne soit pas très populaire en France. Limoges est, à cette époque, une sorte de microcosme où le sport qui drenne les passions n'est ni le football ni le rugby mais le basket-ball, pourtant dépourvu de vedettariat et de diffusion médiatique[318]. Il acquiert le statut de phénomène socioculturel. Le taux de remplissage de la salle est sans cesse plus important d'année en année et les records d'affluence pour un match de saison régulière et de coupe d'Europe en hexagone sont battus. Il semble que la solitude du CSP Limoges, malgré sa rivalité avec l'ÉBPLO (l'autre grand club de l'époque), dans le contexte français, participe en grande partie à l'importance accordé par le club au challenge européen. Celui-ci représentant, en quelques sortes, une certaine apothéose de considération[318],[319].

Cette période coïncide avec l'arrivée de la NBA à la télévision grâce à Canal+ en 1984. Michael Jordan et les Chicago Bulls explosent la scène médiatique bien au-delà du sport. Les contrats records, notamment dans le vestimentaire, fleurissent et fabriquent des idoles planétaires. Ce climat propice permet d'accentuer la réputation du CSP Limoges et de rendre la population limousine davantage fière de son équipe. L'acmé de cette ferveur est atteint au début des années 1990 avec les campagnes européennes riches en succès. Une légende circule dans la ville comme quoi la salle de Beaublanc aurait accueillit plus de neuf mille spectateurs au printemps 1993 lors d'un match d'appui contre l'Olympiakós Le Pirée. Match qui a vu le CSP se qualifier pour le Final Four, guichets fermés, toutes les travées bondées, les escaliers remplis jusqu'aux cintres, des centaines de spectateurs debout entre les travées hautes et basses[320]. Durant ces années, ce palais des sports voit défiler nombre de champions, en étant même le siège du premier All-star Game français en 1987.

Depuis lors, la fièvre du basket-ball à Limoges ne s'est jamais évaporée, même lors des rétrogradations pendant les saisons 2000, le public s'est toujours montré présent battant même le record d'affluence pour un match de NM1 avec plus de 6 000 spectateurs. En 2010, plus de 3 000 supporters se réunissent à Beaublanc pour suivre sur écran géant la belle entre l'Élan béarnais et Aix Maurienne pendant les playoffs en souhaitant la possible accession en Pro A du Limoges CSP, selon Frédéric Forte « c'est exceptionnel. Il n'y a qu'à regarder les tribunes, c'est magnifique. Quand on va réaliser ce qui s'est passé dans la salle... C'est juste magnifique. Tout le monde l'a dit au long de la soirée, mais la force de Limoges c'est ça. Les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, les présidents, on est tous éphémères dans l'histoire du club. Le public sera toujours là lui ». Il représente d'ailleurs la meilleure fréquentation de Pro B et la neuvième Pro B et Pro A confondues[318]. Au fil des années 1990 ce sport a trouvé ces lettres de noblesses en France avec des icônes tels que Richard Dacoury, Moustapha Sonko ou encore Yann Bonato et le cSp Limoges s'est progressivement encré dans la légende du basket-ball français, voir Européen. Du reste, le succès du club dépasse aujourd'hui le cadre de sa ville natale. Il exerce une forte influence départementale qui s'estompe peu à peu sur l'ensemble du limousin, une partie de la Charente et de la Dordogne. Le public se compose généralement de toute la diversité de la population limougeaude, soit d'anciens nostalgiques, de groupes de jeunes, de familles, d'invitations, d'amateurs de basket-ball (venant pour certains de toute la France ou même d'en dehors du continent Européen), et de personnalités limousines. Ce public, dévoué entièrement à la cause de son club, ne laisse aucune place à l'expression des visiteurs. Extrêmement chauvin et exigeant, les spectateurs qui le composent, remplissent la salle de chants et d'acclamations parfois virulentes mais toujours bon enfant. Cette ambiance est connue pour être une des plus impressionnante de France et d'Europe[317],[321]. Selon Stéphane Ostrowski, « il y a une ferveur qui n’existe nulle part ailleurs qu’ici », ajoutant « qu'à Limoges, on ne joue pas le maintien et [...] c’est unique »[322]. Hormis les spectateurs traditionnels, les supporters du Limoges CSP sont organisés en plusieurs groupes.

Les salles

Les débuts

Durant les années 30, les locaux du cSp se situait à côté de l'Église Saint-Pierre-du-Queyroix (non loin de la place de la République). Des matchs y sont improvisés. Le Basket-ball reste un sport extrêmement amateur.

Le Terrain des Coutures

En 1960, Roger Constant dote le Cercle Saint-Pierre d'un nouveau terrain dans le quartier des Coutures, près de la gare des Bénédictins. Tant en Hiver quand Été, les joueurs du Cercle s'entraîne et y joue. Il subira plusieurs modifications au cours du temps.

La Salle Municipale des Sœurs de la Rivière

Durant les années 70, le Limoges cSp joue dans la salle municipale des Sœurs de la Rivière. Les premiers supporters du Cercle font leurs apparitions. Elle connaîtra un bon nombre des montées du Cercle Saint-Pierre et même trois saisons en Nationale 1. La salle est trop exigue (1100 places) et subira des améliorations pour accueillir les foules nombreuses (1900 places).

Le Palais des Sports de Beaublanc

Le projet du Palais des Sports est envisagé dès l'année 1975 suite au conseil Municipale. Le Maire sollicite le préfet de région afin de l'inscrire au VIIe Plan. En 1978, les partis sont mis d'accord sur l'emplacement du futur Palais des Sports. Il s'agit du site de Beaublanc. Le projet est confié aux architectes, Mr. Rauby et Mr. Maury. Les premiers coups de pioches ont lieu en mars 1980. L'inauguration du Palais des Sports se fait le 30 novembre 1981 en la présence notamment du ministre de la Défense, Charles Hernu, du vice-président du Sénat, Robert Lacournet, du Maire de Limoges, Louis Longequeue et ainsi que du Maire de Villeurbanne. Le cSp y remporte son premier match face à Villeurbanne. Beaublanc deviendra alors le symbole du Limoges cSp et des grandes joutes Européennes. Elle est encore de nos jours la salle principale du Limoges CSP.

Siège social

Au début des années 1980, les dirigeants Limogeauds n'avaient toujours pas un véritable siège social. C'est chose faite, en septembre 1986, suite à l'achat des locaux au 90 avenue de Louyat. Le siège de l'avenue de Louyat sera le siège social du CSP Limoges jusqu'en 2000. Jean-Claude Biojout apporte une innovation, en proposant des produits marketing. En 2002, sous l'impulsion du nouveau président, Jean-Pierre Karaquillo, le CSP Limoges s'installe au 2 rue Fitz James mais en 2004, le Cercle Saint-Pierre met la clé sous la porte. Toutefois, Limoges repart en NM1 lors de la saison 2004-2005. Il faut donc retrouver un siège social. Frédéric Forte opte pour Beaublanc (23, Boulevard de Beaublanc), le temps que le club s'installe au plus haut-niveau. Avec la montée en Pro A (2010), le CSP fait l’acquisition de locaux dans la rue Haute-Vienne. Le 22 septembre 2011[323], le Limoges CSP dévoile ses nouveaux locaux ainsi que ses nouvelles couleurs (vert et blanc).

Aspects juridiques, économiques et financiers

Statut juridique et légal

L'équipe professionnelle est gérée par la société anonyme sportive professionnelle (SASP) Limoges CSP, depuis 2007[324]. Son capital social est de 354 000 euros[324]. Elle regroupe en plus de l'équipe professionnelle, le centre de formation[324]. De plus, la SASP mène et soutient des actions auprès des Limousins, avec ces partenaires[324].

Organigramme

La personnalité, la plus importante de l'organigramme du Limoges CSP, est son président, Frédéric Forte[325]. Il joue un rôle essentiel auprès des partenaires. Dans l'ombre du président, le vice-président s'appelle Antonio Lopez[325]. Il est également le président du directoire[325]. Par ailleurs, la SASP possède un Conseil de surveillance qui a pour rôle de veiller au bon fonctionnement du club (le conseil de surveillance n'existait pas durant les décennies 1980 et 1990)[325]. Ce conseil, présidé par Jean-Léonard Picot, un entrepreneur Limousin, même si ce dernier n'intervient pas dans l'exécutif[325]. Jusqu'en 2008, le CSP avait un Directeur Général en la personne de Wilfried Duchemin (successeur de Didier Dobbels) mais ce dernier n'a pas été remplacer[325]. Le Limoges CSP n'a donc plus de Directeur Général. C'est le président qui gère lui même les compétences liés au Directeur Général. Au niveau financier, le comptable est Philippe Clairemonteil[325]. Il s'occupe en outre de la partie administrative. La communication et le marketing est chapeauter par Stéphane Ostrowski, ancienne gloire du CSP Limoges. Un peu plus bas dans l'organigramme du club, François Renaux et Jacky Suidureau sont les coordinateurs sportif du club[325]. Leurs rôles consistent à la gestion des besoins primaires de l'équipe professionnel (logements, voitures, maillots, entretien, bouteilles d'eau, etc.). Enfin, les joueurs peuvent compter sur un staff médical disponible aussi bien à l'entraînement qu'en match.

Budgets

  • 1992-1993: 42,80 MF passe à 63 MF.
  • 1994-1995: 48,00 MF.
  • 1999-2000: 30,50 MF.
  • 2000-2001: 15,00 MF.
  • 2001-2002: 20,00 MF.
  • 2002-2003: 3,80 ME.
  • 2003-2004: 3,00 ME.
  • 2006-2007: 1,80 ME.
  • 2007-2008: 2,480 ME.
  • 2008-2009: 2,424 ME
  • 2009-2010: 2,366 ME.
  • 2010-2011: 4,20 ME.
  • 2011-2012: 2,40 ME.

Le centre de formation

Depuis la saison 1984-1985, il existe un championnat espoir[278]. Tous les clubs de N1A et N1B se dotent d'un centre de formation. Lors de la saison 1985-1986, le Limoges CSP remporte le championnat espoir grâce à des joueurs comme Olivier Hanquiez, Hugues Occansey, Patrick Soquet, Émile Popo, Franck Butter ou encore Jean-Philippe Blanchet[278]. En 2000-2001, le CSP décroche un titre de champion de France espoir Pro B. Limoges forme très peu de futur professionnel toutefois Limoges verra l'éclosion de Frédéric Weis et Stéphane Dumas Jusqu'en 2004, le Limoges CSP possède un centre de formation[278]. Depuis, seulement les équipes de Pro A ont l'obligation d'avoir une équipe espoir. Il faudra attendre le retour du club en Pro A, lors de la saison 2010-2011, pour enfin revoir une équipe espoir à Limoges. Le centre est sous la direction de Claude Bolotny et entraîné par Sylvain Maurice[278]. Son budget est alors de 170 000 euros[278]. Mais le centre de formation n'est qu'homologuer en fin de saison. Hélas le club professionnel quant à lui, descend en Pro B. Pour autant, le centre de formation peut faire progresser ses jeunes dans les équipes de l'Association Limoges CSP (cadet, NM3).

L'Association du Limoges CSP

Le Limoges CSP Association qui assure des manifestations sportives, notamment chez les enfants[326]. Elle positionne des équipes jeunes au plus haut niveau national (cadet France, minime France, etc.) mais aussi possède une équipe qui joue en NM3 composés de jeunes joueurs en provenance du centre de formation et de joueurs provenant des divisions amateurs françaises[326]. Dans les années 1980-1990, l'Association CSP Limoges a eu une équipe féminine. L'Association CSP Limoges est indépendant du club professionnel. Cependant, un bon nombre des licenciés aident le club professionnel pour la sécurité notamment[326]. Ils sont tous bénévoles. En 2007-2008, l'Association compte plus de 16 équipes, 320 licenciés, 7 arbitres et 9 officiels de table de marque[326]. L'Association reçoit des subventions de la municipalité et des partenaires[327]. Elle est présidée par André Sardain, ancien dirigeant du Limoges CSP sasp. La section amateur du Limoges CSP est un dernier éléments de l'ancien patronage du Cercle Saint-Pierre[328].

Les associations de supporters du Limoges CSP

C'est au début des années 1970 que l'on voit apparaître les premiers supporters du Cercle Saint-Pierre. Les premiers déplacements se font par voitures comme à Agen en 1974 où plus d'une centaine de supporters font le déplacement pour voir le CSP. En 1978, à l'occasion du match Nice-Limoges, le club organise un déplacement pour les supporters du L.C.S.P, plus de 200 supporters sont présents. La même année, les supporters soutiendront les joueurs du Limoges CSP lors de la finale aller à Nanterre face à Asnières (plus de 300 Limougeauds sont déplacés) et grâce aux supporters, les Cerclistes remportent un match important pour la montée en Nationale I. Mais il faut attendre les années 1980 pour voir surgir les premières grandes foules Verte. En 1982, le Limoges CSP organise un voyage en train sous l'impulsion du président des Supporters du CSP, Serge Alliot, pour soutenir l'équipe Cercliste qui s'est hisser en finale de la Coupe Korac. Plus de 1200 supporters Verts partent en direction de Padoue (Italie). C'est le temps des grandes aventures. Le vin coule à flot et les chants des Verts se font entendre dans toute la France et l'Europe. La finale de Coupe de Fédération de 1982 à Reims face à l'ASVEL draine autant de supporters Cerclistes dans les fameux wagons du CSP Limoges. Puis en 1983, le CSP se qualifie pour la finale de Coupe Korac à Berlin. C'est encore plus de 1500 supporters qui déferlent sur Berlin. Les autres Coupes de Confédérations ramènent toujours plus de supporters, battant les records. En 1988, lors de la finale Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, les « Verts » sont plus de 6 000 à faire le déplacement jusqu'à Grenoble. Pour la saison 1992-1993, au moment où le CSP modifie ses couleurs, l'association se donne comme premier nom les « Yellow Boys ». Le groupe voyage partout en Europe et notamment en 1993, à Athènes, pour le compte de la finale de la Coupe d'Europe. En 1996, le groupe reçoit de la part de l'Association Nationale des Clubs de Supporters le trophée de meilleurs supporters de France. Parallèlement, lors de la saison 1995-1996, un nouveau club de supporters surgit. Il s'agit des « Granatas Korps » qui va durer jusqu'en 1997. Ce groupe se veut proche de la culture Ultras sans pour autant être totalement le cliché du football. Les « Yellows Boys » quant à eux, continuent de subsister (fort d'une centaine de membres). Au fil du temps, les femmes devenant plus nombreuses que les hommes, la décision est prise d'enlever le déterminisme « Boys ». Ce club de supporters s'autofinance par la cotisation de ses adhérents et ne reçoit aucune subvention. Suite au dépôt de bilan de 2004, les nouvelles couleurs changent à nouveau. Les « Yellow » deviennent alors les « Phénix ». Aujourd'hui il compte environ une quarantaine d'abonnés (autour d'une centaine de membres) et presque autant de donateurs[329].

Malgré son activité, l'animation en tribune se terni et se raréfie quelque peu. Un nouveau groupe fait son apparition : les « Eagles ». Cette association est créée en 2007 à l'initiative de supporters Cerclistes désireux de voir le Palais des sports de Beaublanc retrouver ses ambiances survoltées des années 1980 et 1990. Forts de plus de trois cent membres, ces derniers soutiennent leur équipe du limoges CSP que ce soit à Beaublanc comme à l'extérieur. Enfin, une troisième association, nommée les « Z'abonnés », cherche à fédérer les passionnés dispersés ici et là en organisant des soirées d'après match et certains déplacements[330].

Patrimoine

T-shirt représentant le logo d'EncycloCSP.

En marge du club, l'association EncycloCSP formée par un ensemble de passionnés, réunit et collectionne les articles de presse, les statistiques, les objets en tout genre, les vidéos de match, les photographies et les entretiens, enfin tout ce qui forme l'univers et l'histoire du Limoges CSP. À l'occasion des quatre-vingt ans du CSP, ils sont parmi les premiers (l'AS Berck a eu le droit à son exposition durant les années 1990) avec CSP Association, à organiser une exposition sur un club de basket-ball en France[331],[332]. Mis à part Encyclocsp, le patrimoine du Limoges CSP est mis en valeur par la presse, internet (comme par exemple le site dédié à Don Collins et les livres.

Les médias

Presse écrite

Le Limoges CSP est couvert très largement par la presse écrite. Le Populaire du Centre, La Montagne et L’Écho du Centre sont les journaux régionaux qui traitent quotidiennement dans leurs colonnes de l'actualité du CSP. La presse spécialisée de Basket-ball comme Maxi-Basket et Basket News relayent très souvent des informations concernant le Cercle Saint-Pierre. A l'échelle nationale, le grand quotidien du sport, L'Équipe, a souvent mis en avant le CSP Limoges dans ses Unes (il est à noter que l'actuel rédacteur en chef du journal, Fabrice Jouhaud, est un limougeaud, fils d'un dirigeant actuel de l'association Limoges CSP). Enfin, le club, publie un magazine à chaque match s’appelant BeaublancNoir (le premier magazine du Limoges CSP date de 1978). Son directeur de publication est le président du Limoges CSP, Frédéric Forte.

Internet

Sur internet, des sites se consacrent ou se sont consacrés à l'actualité du Cercle Saint-Pierre tels que Beaublanc.com, csplim (premier site internet concernant le CSP Limoges (1998) ou encore BasketZone (la Zone du CSP Limoges, disparue depuis 2006) au début des années 2000. Par ailleurs, Les forums et les sites de supporters sont aussi très actifs sur la toile (csplive.net, BasketInforum.com, leseagles.com etc.). Le club possède lui aussi son site internet (limogescsp.fr).

Télévisions et Radios

Depuis les grands succès sur la scène nationale et européenne, la radio et la télévision sont des acteurs importants de la vie du club. Au niveau local, France 3 Limousin (Télévision) et France Bleu Limousin, Flash FM suivent le CSP Limoges pendant toute la saison (avec un intermède assuré par Radio trouble fête à la radio de 2004 à 2007). Par ailleurs, des émissions radios sont consacrés au Limoges CSP. En 2006, RTF a créé, la première émission radio (Limoges Allez) suivant l'actualité du CSP Limoges. Mais elle ne survit pas. Depuis 2010, une nouvelle émission radio fait son apparition. Il s'agit de Bleu Blanc Noir animé par Jean-François Maison, journaliste à France Bleu Limousin. Sur le plan national, France 2, Canal+ ont étés des partenaires du Cercle Saint-Pierre pendant de nombreuses années. Actuellement, c'est sur Sport+, du groupe Canal et détenteur des droits de diffusion du championnat, que sont régulièrement diffusés les matchs du Limoges CSP.

Identité

Couleurs, noms et maillots domiciles successifs

  • CSP Limoges (1929-2004): vert et blanc jusqu'à la saison 1991-1992 puis jaune et grenat de la saison 1992-1993 à celle de 2004.
  • Limoges CSP Élite (2004-2007) : noir et blanc
  • Limoges CSP (2007-2011) : noir et blanc
  • Limoges CSP (2011-?) : vert et blanc

Équipementiers

Logos

Mascottes

Maillot de la mascotte Boully.

Beaublanc connaît plusieurs mascottes. La première d'entre elles, s'appelle Haribo. Il apparaît à la fin des années 1980. Ensuite, il laisse place en 1992, à Boully symbolisant l'enthousiasme du public, toujours enclin à bondir sur et autour du terrain pour encourager les Cerclistes. Cette allégorie de la région limousin, représente un bœuf arborant un large sourire. Après avoir marqué toute une génération de limougeauds, il disparaît en 2004[333]. Le CSP Limoges fait appel aux supporters et aux agences, pour sa nouvelle mascotte. C'est alors qu' Auguste prend le relais en 2008. Un hommage qui revient à 2000 ans en arrière quand la ville de Limoges s’appelait Augustoritum lors de sa création par les romains. Le bœuf est remplacer par un taureau aux couleurs noir et blanche. En janvier 2010, le club organise une grande soirée Basket-ball à l'occasion de la venue de l’Élan Béarnais. Le public a eu le plaisir de revoir Boully. Son départ laisse encore des traces depuis sa disparition.

Chansons historiques du club

  • Chanson de Jacques Mario, La Marche du Limoges - C.S.P. (1982) :
  • Chanson des Crazy Boys, Entrez sur le parquet (1993):

Records

Équipe

Amateur

  • Plus grand nombre de points marqués: 135 contre Montmidi Poitiers, saison 1973-1974.
  • La victoire, la plus large (135-48, +87 points) contre Montmidi Poitiers, saison 1973-1974.

N1, Pro A

Pro B

  • La victoire, la plus large (85-38, +47 points), à domicile contre Saint-Quentin, saison 2006-2007.

Coupe d'Europe

  • La plus lourde défaite (81-36, -45 points), est contre le Real de Madrid, à l'extérieur, saison 1993-1994 (Euroligue).

Joueurs

Amateur

  • Le plus grand nombre de points marqués par un joueur (69 points), est dû à Radoliub Radenkovic, à domicile contre Montmidi Poitiers, saison 1973-1974.
  • Le meilleur double-double (41 points, 41 rebonds) est dû à Apollo Faye, à domicile contre Grenoble, saison 1977-1978.

N1, Pro A

  • Le plus grand nombre de points marqués par un joueur (60 points), est dû à Paul Thompson, à domicile contre le Mulhouse BC, saison 1986-1987.
  • Le meilleur rebondeur en moyenne, sur une saison, est Clarence Kea (12 rebonds), saison 1986-1987.
  • Le meilleur marqueur en moyenne, sur une saison, est Ed Murphy (34,0 points), saison 1984-1985.
  • Le meilleur marqueur français en moyenne, sur une saison, est Apollo Faye (28,5 points), saison 1978-1979.
  • Le joueur, le plus adroit aux tirs en moyenne, sur une saison, est Jim Bilba (64,5%), saison 1994-1995.
  • Le joueur, le plus adroit aux tirs à trois point en moyenne, sur une saison, est Bruno Lejeune (52,9%), saison 1991-1992.
  • Le joueur, le plus adroit aux lancers francs en moyenne, sur une saison, est Frédéric Forte (91,7%), saison 1993-1994.
  • Les deux joueurs étrangers ayant reçus, le plus de fois, le titre de MVP, sont Ed Murphy (1983,1984,1985) et Don Collins (1988,1989,1990).
  • Le joueur français ayant reçu, le plus de fois, le titre de MVP, est Stéphane Ostrowski (1986,1988,1989,1990).
  • La meilleur performance, sur un match, aux tirs à trois-points, est détenu par Jurij Zdovc contre Le Mans (8/8 à trois points), saison 1992-1993.

Pro B

  • Le plus grand nombre de points marqués par un joueur (46 points), est dû à Malik Dixon, à domicile contre JA Vichy, saison 2000-2001.
  • Le meilleur marqueur en moyenne, sur une saison, est Malik Dixon (24,8 points), saison 2000-2001.
  • Le meilleur rebondeur en moyenne, sur une saison, est Jacob Jaacks (11,8 rebonds), saison 2000-2001.
  • Le meilleur passeur en moyenne, sur une saison, est Kevin Braswell (5,8 passes), saison 2009-2010.
  • Le meilleur intercepteur en moyenne, sur une saison, est Kevin Braswell (1,8 interceptions), saison 2009-2010.
  • Le meilleur contreur en moyenne, sur une saison, est John Ford (1,6 contres), saison 2009-2010.
  • Le joueur, le plus adroit aux tirs en moyenne, sur une saison, est Ivan Almonte (65,7%), saison 2007-2008.

Coupe d'Europe

Entraîneurs

Amateur

N1, Pro A

  • Le plus grand nombre de victoires en championnat N1, Pro A, (avec les play-offs) pour un entraîneur, est dû à Michel Gomez (1987-1990) avec 127 victoires.
  • Le plus petit nombre de défaites en championnat N1, Pro A, (avec les play-offs) pour un entraîneur, est dû à Michel Gomez (1987-1990) avec 16 défaites.
  • Le plus grand nombre de défaites en championnat N1, Pro A, sur une saison (sans les play-offs), pour un entraîneur, est dû à Philippe Maucourant (2002-2004) avec 27 défaites, lors de la saison 2003-2004.
  • Le plus petit nombre de victoires en championnat N1, Pro A, sur une saison (sans les play-offs), pour un entraîneur, est dû à Philippe Maucourant (2002-2004) avec 7 victoires, lors de la saison 2003-2004.

Pro B

Coupe d'Europe

Abonnements, affluences, audiences

Amateur

N1, Pro A

  • Le record d'abonnements en Pro A et N1 du club, est de 1817 abonnés, lors de la saison 2010-2011.

Pro B

Coupe d'Europe

  • Le record d'audience à la Télévision pour un match de Coupe d'Europe, est pour la finale du Championnat d'Europe des Clubs Champions, CSP Limoges - Benetton Trévise, avec plus de 5 millions à 20h10 (9,6 points et 22,3 de parts de marché) et atteint le pic de 7 millions de téléspectateurs en fin de match, le 15 avril 1993.

Palmarès

International

National

Classement national

(à partir de la saison 1982-1983, le premier classement correspond à la saison régulière et le second au classement en playoffs)

  • 1971-1972 : Fédérale Masculine (9e, dernier)
  • 1972-1973 : Excellence Régionale Limousin (1er)
  • 1973-1974 : Nationale 4 (2e poule C)
  • 1974-1975 : Nationale 3 (1er poule A, 1/4 finaliste)
  • 1975-1976 : Nationale 2 (7e poule A)
  • 1976-1977 : Nationale 2 (6e poule A)
  • 1977-1978 : Nationale 2 (1er poule B, finaliste)
  • 1978-1979 : Nationale 1 (10e)
  • 1979-1980 : Nationale 1 (11e)
  • 1980-1981 : Nationale 1 (8e)
  • 1981-1982 : Nationale 1 (2e)
  • 1982-1983 : Nationale 1 (1er, champion de France)
  • 1983-1984 : Nationale 1 (1er, champion de France)
  • 1984-1985 : Nationale 1 (1er, champion de France)
  • 1985-1986 : Nationale 1 (3e, 3e)
  • 1986-1987 : Nationale 1 (3e, finaliste)
  • 1987-1988 : Nationale 1A (1er, champion de France)
  • 1988-1989 : Nationale 1A (1er, champion de France)
  • 1989-1990 : Nationale 1A (1er, champion de France)
  • 1990-1991 : Nationale 1A (3e, finaliste)
  • 1991-1992 : Nationale 1A (1er, finaliste)
  • 1992-1993 : Nationale A1 (1er, champion de France)
  • 1993-1994 : Pro A (1er, champion de France)
  • 1994-1995 : Pro A (2e, 1/2 finaliste)
  • 1995-1996 : Pro A (2e, 1/2 finaliste)
  • 1996-1997 : Pro A (2e, 1/2 finaliste)
  • 1997-1998 : Pro A (4e, finaliste)
  • 1998-1999 : Pro A (7e, 1/4 finaliste)
  • 1999-2000 : Pro A (2e, champion de France)
  • 2000-2001 : Pro B (1er, champion de France)
  • 2001-2002 : Pro A (11e)
  • 2002-2003 : Pro A (14e)
  • 2003-2004 : Pro A (18e)
  • 2004-2005 : NM1 (3e)
  • 2005-2006 : NM1 (2e)
  • 2006-2007 : Pro B (6e, 1/4 finaliste)
  • 2007-2008 : Pro B (4e,1/4 finaliste)
  • 2008-2009 : Pro B (5e, finaliste)
  • 2009-2010 : Pro B (2e, finaliste)
  • 2010-2011 : Pro A (16e)

Les chiffres du Limoges CSP en Europe

  • 19 campagnes européennes consécutives, de Dudelange (Luxembourg) le 7 octobre 1981 à Malaga (Espagne) le 29 mars 2000 : 272 rencontres (156 victoires, 114 défaites, 2 nuls).
  • 11 participations en Coupe d'Europe : 173 matchs, 86 victoires, 86 défaites, 1 nul, 14 071 points marqués, 13 882 encaissés, 3 Final Four (1990, 1993, 1995), 1 victoire (1993).
  • 4 participations en Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe : 51 matchs, 35 victoires, 16 défaites, 0 nul, 4 473 points marqués, 3 983 encaissés, 1 finale (1988), 1 victoire (1988).
  • 4 participations en Coupe Korac : 48 matchs, 35 victoires, 12 défaites, 1 nul, 4 198 points marqués, 3 824 encaissés, 4 finales (1982, 1983, 1987, 2000), 3 victoires (1982, 1983, 2000).
  • 24 nations rencontrées, 70 clubs différents.
  • Le Limoges CSP face aux grands d'Europe : 2 victoires et 6 défaites face au Real Madrid, 4 victoires et 10 défaites face au FC Barcelone, 6 victoires et 7 défaites face à l'Aris Salonique, 7 victoires et 2 défaites face à l'Olympiakos Le Pirée, 7 victoires et 9 défaites face au Maccabi Tel Aviv, 7 victoires et 4 défaites face au Scavolini Pesaro.

Effectifs

Effectif actuel

  Limoges CSP   Joseph Gomis 1,80 33
4 5 Drapeau : France Sambou Traoré 1,98 32
1/2 6 Drapeau : France Jonathan Hoyaux 1,92 23
2 8 Drapeau : France Thomas Cornely 1,88 20
5 9 Drapeau : États-Unis Chris Massie 2,06 34
3 10 Drapeau : France Jean-Michel Mipoka 1,96 26
4 11 Drapeau : États-Unis Landon Milbourne 2,01 24
1/2 12 Drapeau : États-Unis Kyle Mcalarney 1,85 24
5 14 Drapeau : Burkina Faso Fréjus Zerbo 2,05 22
2/3 17 Drapeau : France Raphaël Desroses 1,98 31
Entraîneur
Assistants
  • Drapeau de la France Bertrand Van Butsele
  • Drapeau de la France Sylvain Maurice

Légende 
  • P. : Poste
  • # : Numéro de maillot
  • Nat. : Nationalité
  • Captain sports.svg : Capitaine
  • Injury icon 2.svg: joueur blessé actuellement
  • (E) : Espoir (centre de formation)

Effectifs, Saison par saison

Personnalités et joueurs du club

Entraîneurs successifs

Présidents successifs

  • 1929 : Drapeau de la France Roger Foussat

...

  • 1960 - 1961 : Drapeau de la France Roger Constant
  • 1961 - 1994 : Drapeau de la France Xavier Popelier (puis Président d’honneur)
  • 1994 - 1995 : Drapeau de la France Jacques Valade
  • 1995 - 1996 : Drapeau de la France Xavier Popelier
  • 1996 - 2000 : Drapeau de la France Jean-Paul de Peretti
  • 2000 - 2001 : Drapeau de la France Jean-Pierre Karaquillo
  • 2001 - 2002 : Drapeau de la France Robert Ravon
  • 2002 - 2003 : Drapeau de la France Jean-Pierre Moine et Didier Choquet
  • 2003 - 2004 : Drapeau de la France Didier Choquet
  • Depuis 2004 : Drapeau de la France Frédéric Forte

Joueurs célèbres ou marquants

Quelques joueurs ayant marqué l'histoire du Limoges CSP :

Numéros retirés

 Numéro porté par Richard Dacoury
7

Les dix carrières de joueurs les plus longues passées au club

Classement par ordre alphabétique[334]

Numéro Identité Nombre de matchs Nombre de saison Années
4 Drapeau de la France Grégor Beugnot 152 5 1984-1989
8 Drapeau des États-Unis Michael Brooks 123 4 1988-1992
7 Drapeau de la France Richard Dacoury 467 18 1978-1996
4 Drapeau de la France / Drapeau : Sénégal Apollo Faye 180 7 1977-1985
4 Drapeau de la France Frédéric Forte 191 7 1988-1989, 1991-1997
12 Drapeau de la France Marc M'Bahia 199 8 1991-1999
13 Drapeau de la France Jean-Philippe Méthélie 161 6 1998-2004
9 Drapeau de la France Stéphane Ostrowski 222 7 1985-1992
14 Drapeau de la France Georges Vestris 182 6 1984-1990
15 Drapeau de la France Frederic Weis 141 5 1995-2000 ; 2010-2011

Notes et références

  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. La ligue des champions d’Europe, connue tout d'abord sous le nom Coupe d’Europe des clubs champions puis plus tard sous le nom d'Euroligue, met en compétition les équipes championnes de leur championnat nationaux. Plus tard, cette règle est modifiée, les pays jugés les plus important se voyant octroyés plus d'un représentant.
  3. Le CSP et la Coupe d'Europe sur www.limogescsp.fr. Consulté le 11 septembre 2010
  4. Le club de basket-ball féminin du CJM Bourges Basket, malgré un titre européen en moins, possède toutefois trois Euroligue, une finale perdue et une victoire en Coupe Ronchetti.
  5. The place to be. Consulté le 25 septembre 2010
  6. L'emblème du CSP Limoges, Dix-huit ans à Limoges sur www.leprogres.fr, 29 septembre 2009. Consulté le 14 septembre 2010
  7. 13 novembre 1929 naissance d'une légende sur www.encyclocsp.eu. Consulté le 25 septembre 2010
  8. a, b, c, d, e, f, g, h et i Plaquette du cinquantenaire du CSP Limoges, 1978-1979
  9. Maxi-Basket, 2010
  10. a, b et c Michel Playot, « Comment tout a commencé », dans Populaire du Centre, 1982 
  11. Le Populaire du Centre, publié en mai 1973.
  12. P. Jack, « Fall, une recrue de valeur pour le C.S.P », dans Populaire du Centre, 1973 
  13. P. Jack, « Le Limoges Cercle Saint-Pierre va aborder avec confiance le championnat de France », dans Populaire du Centre, 1973 
  14. L'Histoire du Limoges Cercle Saint Pierre sur www.beaublanc.com. Consulté le 25 septembre 2010
  15. P. Jack, « Nationale IV : 69 points pour Radenkovic et St-Pierre écrase Montmidi Poitiers 135-48 », dans Populaire du Centre, 1974 
  16. P. Jack, « Saint-Pierre, vainqueur de l'U.S Tulle, dont les jeunes éléments ont failli faire échec à Radenkovic », dans Populaire du Centre, 1974 
  17. Michel Ploy, « Limoges C.S.P. cherche un géant américain pour jouer la montée en nationale II », dans Populaire du Centre, 1974 
  18. James Collins sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
  19. « S.P.O. Tours a bien rempli son contrat face au Limoges C.S.P », dans Populaire du Centre, 13 septembre 1974 
  20. « Nationale 3 : Le Limoges C.S.P a rempli son contrat en triomphant facilement du T.O.A.C : 80-51 », dans Populaire du Centre, 1975 
  21. P. Jack, « Brower l'Américain de l'ASPTT, est arrivé », dans Populaire du Centre, 1973 
  22. G Roche, « Le Limoges C.S.P. nettement dominé par Montbrison et ses contre-attaques 69-100 », dans Populaire du Centre, 1975 
  23. Lionel Moltimore sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
  24. Gérard Métadier sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
  25. Gérard Maza sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
  26. P. Jack, « Revanche logique du Limoges CSP sur le stade Français (86-77) », dans Populaire du Centre, 1976 
  27. P. Jack, « Nationale II: Le Limoges CSP sauvé par son public devant Cabourg (92-91) », dans Populaire du Centre, 1975 
  28. Nationale 2 : mené de 17 points, le Limoges CSP à Bordeaux, 100-98
  29. P. Jack, « Nationale 2 : Nouvel exploit du Limoges C.S.P victorieux des J.S.A. à Bordeaux (90-89) », dans Populaire du Centre, 1975 
  30. P Jack, « Le Limoges Cercle Saint-Pierre a donné une bonne réplique à Orthez (90-120) », dans Populaire du Centre, 1976 
  31. Claude Bolotny sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
  32. Jean-Yves Efros sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
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  34. P. Jack, « Un Palais des Sports à Limoges ? C'est peut-être pour bientôt... », dans Populaire du Centre, 1975 
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  37. Jean-François Dubreuil sur encyclocsp.fr. Consulté le 25 septembre 2010
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  103. Jacques Deglane, « Limoges CSP 98, France 93 : un bon match », dans Populaire du Centre, 2 novembre 1987 
  104. Erreur dans la syntaxe du modèle ArticleJean-Pierre Dusseaulx, « Limoges flambe à Paris », dans L'Équipe 
  105. Jacques Deglane, « CSP : Cholet Marron ! », dans Populaire du Centre, 14 décembre 1987 
  106. Jean-Pierre Dusseaulx, « Au bout du plaisir », dans l'Équipe, 4 avril 1988 
  107. Jean-Pierre Dusseaulx, « Limoges au bout de l'angoisse », dans l'Équipe, 17 mars 1988 
  108. Jean-Pierre Dusseaulx, « Le Rouleau compresseur », dans Populaire du Centre, 25 avril 1988 
  109. Jacques Deglane, « Limoges en patron à la Moutète », dans Populaire du Centre, 28 avril 1988 
  110. Didier Le Corre, « Limoges joue les gros bras », dans Le Sport, 16 mai 1988 
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  151. 20 ans Basket de Pro, op. cit., « Saison 1992-1993, play-offs », p.  180.
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  159. « Limoges à Montpellier une leçon de rigueur », dans le journal Le Populaire du Centre du 21 février 1994, article de Pierre Duperron.
  160. « Limoges et Le Mans trop de différences », dans le journal Le Populaire du Centre du 14 février 1994, article de Jacques Deglane.
  161. « Limoges a alterné le bon et le moins bon » dans le journal Le Populaire du Centre du 7 février 1994, article de Yves Mérens.
  162. « Limoges à Besançon : Dans le dernier quart d'heure ! », dans le journal Le Populaire du Centre du 30 mars 1994.
  163. « 20 ans Basket de Pro », op. cit., « 1993-1994, classement », p.  181.
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  233. Steffon Bradford à la rescousse, 13 mai 2009. Consulté le 27 septembre 2011
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