Camille Aubaude

Camille Aubaude

Camille Aubaude, alias Io Cardo, née Michèle Aubaud le 13 octobre 1959 à Paris, est un poète, essayiste, critique littéraire, diariste et traductrice française.

Sommaire

Biographie

En 1979, elle publie de la poésie sous le nom de plume de Io Cardo. En 2002, elle est l'auteur du récit gothique La Maison des Pages. Après la fin de ses études de lettres et de cinéma à l'université de la Sorbonne, elle rejoint Alger en 1980, et devient le centre d'un groupe féministe et poétique, tout en enseignant la littérature au lycée mixte de Ghardaïa, dans le M’zab. Elle publie dans d'importants périodiques, toujours sous le nom de Io Cardo, influencée par les conceptions de Kate Millett et de Gertrude Stein, et fonde brièvement deux revues, Artifice et Visuelles.

Revenue à Paris en 1981, elle devient Camille Aubaude, après avoir ajouté la culture arabe à ses racines françaises, sans savoir que sa mère ignorait ses multiples origines, vraisemblablement aristocratique et juive, tandis que son père était cousin du poète Pierre Reverdy. Elle suit les cours de Michel Foucault, Gilles Deleuze, Serge Daney, Hélène Cixous, Julia Kristeva et Jacques Derrida, qui l’encouragent, et elle rencontre Henri Michaux et Jorge Luis Borges qui vont influencer sa poésie et ses proses poétiques. C'est au Caire, en 1986, puis à Chicago, qu'elle écrit sa thèse de lettres modernes sur Gérard de Nerval, Le Mythe d’Isis, dirigée par Julia Kristeva, qui voit en ce livre « une impressionnante aventure intellectuelle et personnelle ». En 1991, Roger Knobelspiess invite Camille Aubaude rue Saint-Benoît chez Marguerite Duras, qu'elle interviewe avec lui aux Roches noires pour son essai Lire les femmes de lettres ; elle écrit sur l’histoire des femmes dans L’Imbécile de Paris, adhère à l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire (AIRE) et est membre du comité de SOS sexisme, avec son amie Françoise d’Eaubonne et avec Victoria Thérame, ainsi que du comité d'Archéo-Nil, avec Béatrice Midant-Reyne, au Collège de France. Elle part enseigner en Jordanie, à l’université du Yarmouk, en 1992.

En 1995, la sociologue Renée Waissman lui présente le poète Claude Vigée, qui sera la rencontre la plus déterminante de sa vie de poète : Claude Vigée a préfacé La Maison des Pages. Il est venu avec sa femme dans la Maison des Pages de Charles VII, à Amboise, et est devenu le guide spirituel de Camille Aubaude en poésie. Camille écrit alors, notamment dans Textuel, Œuvres et critiques, sur Nerval, les saint-simoniennes, les premières correspondances de femmes philosophes... et bien sûr, elle contribue largement à faire valoir la poésie lyrique en France, et l’importance des femmes en poésie. En 1994, elle confia à Claude Vigée une copie de ses manuscrits La Maison des Pages et L’Absolue Retraite de Léonard de Vinci, qui ont été publiés bien plus tard.

En 1995, elle réalise, avec Erwin Huppert à la photographie, un film expérimental Rêve nu, libre adaptation d’une de ses nouvelles, avec une musique de Julien Weiss. Entre 2000 et 2010, elle écrit et publie en revue (Chemins de traverse, dirigée par Bernard Giusti, La Salamandre, dirigée par Marc-Louis Questin, Temporel.fr, dirigée par Anne Mounic…) des nouvelles poétiques où se dessine un nouvel enjeu de la poésie, l’écriture des rêves.

Le 19 octobre1996, son ami Assani Fassassi, qui s’est présenté à la Présidence de la République du Bénin, lui fait connaître Léopold Sedar Senghor à l’occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire, à l’Unesco, qui l’invite à Verson, son village de Basse-Normandie, et auquel Camille Aubaude confie ses manuscrits La Maison des Pages et Ni prière, ni misère : « Un imaginaire féminin, secret, fécond, inoubliable. L’union de l’Orient et de l’Occident, de l’amour et de la solitude, de la culture et de la liberté me fait entendre votre chant immense et déchaîné », lui répond le poète homme d’État réceptif à tous les arts.

Durant les années 2000, Camille Aubaude se trouve au cœur de la vie intellectuelle française et mondiale. La comédienne Marie-Hélène Breillat lit le recueil Anankê ou la Fatalité, filmée par Galya Dessertine. La chaîne TV5 filme Camille Aubaude devant la Maison de la Poésie, le théâtre Molière, pour la promenade littéraire sur Gérard de Nerval qu’elle a organisée avec le Centre Georges-Pompidou (Beaubourg). Elle intervient plusieurs fois en Israël aux Rencontres internationales de poètes à Maghar et au Forum des Poètes de l’université de Haïfa. Elle est invitée au Mexique, à New York et dans plusieurs îles de la Caraïbe, et est chargée d’inviter des poétesses françaises au festival du Pais de las nubes, « le pays des nuages », organisé par le journaliste Emilio Fuego et la poétesse Lina Zéron. Pour cette ardente critique, la poésie se définit comme une initiation à la liberté. Dans cet esprit, Camille a suscité un débat aux « Rencontres internationales de Misiones », en Argentine, sur l'interprétation de Borges en France et de Duras en Argentine. En 2009, elle a traduit en français le poète de Salta (Argentine), ami de Borges et critique de Duras, Roberto Salvatierra, et a écrit son Voyage en Orient, un récit inclassable sur ses voyages, qui mêle journal et poèmes.

En 2007, à la mort de son père, Camille Aubaude publie les Poèmes d’Amboise, réédités dans La Sphynge en 2009, et entièrement traduits en japonais, en anglais américain et en espagnol, partiellement en hébreu, en arabe… Une lecture du recueil par des comédiens (Delphine André, Alexandre d’Oriano, Yannick Warnier, Tachai Quintanar), au Cercle Anna de Noailles à Paris est filmée par Jérémy Véron le 15 juin 2010, une autre par Galya Dessertine, à « La Vénus noire », à Paris. Camille Aubaude écrit depuis 2007, Le Messie en liesse, un recueil de poèmes sur la mort du père et l’espérance d’un sauveur, au temps de l’énorme espoir de changement suscité par l’élection d’un président métis aux États-Unis.

Son œuvre

L'œuvre de Camille Aubaude est marquée par la multiplicité des formes d'expression : poésie (Lacunaire, 1981 ; Isis 1-7,1991 ; Anankê ou la Fatalité, 2000 ; Ivresses d’Égypte, 2003 ; L’Heure de transparence, 2006 ; Poèmes d’Amboise'v, 2007 ; La Sphynge, 2009 ; Chant d’ivresse en Égypte, 2009) ; essais de littérature et de poétique (Lire les Femmes de lettres, 1993 ; Le Mythe d’Isis de Gérard de Nerval, 1998 ; Le Voyage en Égypte de Gérard de Nerval, 1998 ; ; L’Égypte de Gérard de Nerval, 2004) ; critique de cinéma (dans Filmographe, Les Deux Écrans, Artifice, Visuelles), réalisation cinématographique (Rêve nu, 2002), études féminines et universitaires, traductions de poésie.

Camille Aubaude définit ses positions dans un espace de morcellement et de dualités (Anankê ou la Fatalité, Chant d’ivresse en Égypte, Le Messie en liesse…). Elle donne des conférences et publie dans de nombreuses petites revues et des actes de colloques, qui assurent une diffusion efficace de ses positions en faveur d’une reconnaissance des poétesses et du lyrisme. Cette multiplicité recouvre une impressionnante cohérence symbolique de l'œuvre. Camille Aubaude a écrit la première partie de son œuvre poétique et critique, déjà considérable, avant les Poèmes d’Amboise, un recueil qui marque son adoption des formes fixes. Florian Rodari, l’éditeur suisse de Philippe Jaccottet, a écrit que « leur côté chanson, ballade ou ritournelle les rattache à la source même du genre.

Sa poésie s’émancipe des influences rimbaldiennes de sa jeunesse pour évoluer vers « une écriture parfaitement tenue » (Claude Vigée) au service d’un style expressionniste. Déterminée par les avant-gardes, aux confins du structuralisme, de la linguistique et de la psychanalyse, elle s’est métamorphosée en une poésie existentielle témoignant de l'exil dans un monde perpétuellement en souffrance, dont les dissonances surgissent dans les grands poèmes « Lorelei », « Mélusine », « Orphée », « Le Passage », « Psappha », « L’Heure de none », « La Voix », « La Croyante », et dans les proses sur l’Orient, « Pétra », « Alep », « Byblos », bien que cette poésie adore la Beauté et l’harmonie.

« Des mots justes, des chimères et de la simplicité (…) une grande idée de la femme », a écrit Marguerite Duras à propos de Camille Aubaude. Une critique de la société capitaliste et patriarcale, et l'irrésignation sont les fondations de cette œuvre littéraire marquée par la hantise d'une civilisation qui convertit les individus en des spectres privés de leur vraie histoire, tel le poète assassiné de la Maison des Pages, Jacques Mareuse, dont Camille a fait lire les poèmes à l’hôtel de ville d’Amboise, par Jean-Louis Backès, peu avant la lecture de ses traductions en français moderne de poèmes de Christine de Pizan, et des Poèmes d’Amboise, le 14 octobre 2006, par la comédienne Sabeline Amaury.

Devenue depuis 1993 « l’icône de la Maison des Pages », Camille Aubaude procède par « vagues », « ondes » et « souffles » pour témoigner de la présence d'autre chose par sa poésie. Par le phénomène d’iridescence des images, son esthétique entre en résonance avec le savoir qu'elle transmet, fait rare dans la poésie à formes fixes, pour réussir l’union délicate entre la langue française et la rythmique du vers grec dans les odes saphiques du Voyage en Orient. Quant à l’Égypte antique, elle n’est pas un objet d’étude, mais nourrit l'œuvre poétique. L’écriture d’un Voyage en Orient défini comme une recherche de soi, les études isiaques visant à l’élaboration d’une généalogie de la poésie féminine, la haute poésie du Chant d’ivresse en Égypte n’ont pu se faire sans une expérience vécue de l’Égypte.

L'œuvre de Camille Aubaude transmet la nostalgie des origines dans les chants de « Lorelei », qui accompagnent « son destin, son anankê ». Le chant est l’élément clé, avec les mots et les motifs de sa représentation très féconde, de la Nature aux mystères profanés. Cette œuvre fortement imprégnée de la mythologie égyptienne et grecque égrène les thèmes essentiels de la poésie : le retour aux sources, la quête spirituelle à travers le mythe d’Isis, l’amour rattaché à la tradition de la poésie mystique, l’errance reliée au thème de la nostalgie de l’absolu, car le monde est illusoire, la recherche de la sagesse, mais in fine, un goût marqué pour l’excès, les turbulences, les coups de foudre, les relations passionnelles, les amours difficiles où gravitent les plus hautes intentions de l’âme pour traduire la révolte contre la finitude de l’existence humaine.

« C'est une prolixe, une passionnée qui brûle d'une exigence véritable, a écrit le critique Alain Clerval. Donnez-lui du plomb, elle le transformera en or. »

Bibliographie

Poèmes, articles et ouvrages de Camille Aubaude publiés de 1979 à 2010 (liste non exhaustive)

  • Larmes de sang, d’Anne-Marie Autissier et Ali Akika, critique de film dans Visuelles, des femmes et des images, Joinville-le-Pont, 1979 (pseud. Michèle).
  • « Allemagne, mère blafarde, d’Helma Sander-Brams », critique de film dans Artifice, 1979 (pseud. Michèle).
  • Entretien avec la chanteuse Anna Prucnal, dans Visuelles, des femmes et des images, Joinville-le-Pont, avril 1980 (pseud. Michèle).
  • « Le cinéma algérien autour d'Omar Gatlato », dossier dans Filmographe, n° 9, Paris, FLEC, 1981.
  • « Cinéma du Tiers-monde », compte-rendu de festival, dans Filmographe, n° 11, 1982.
  • Lacunaire (poèmes), Paris, 1985.
  • « Des machines spéculaires », dans Les Mots pour le dire n° 7, Genève, sept. 1988.
  • Isis 1 à 7 (poèmes, 7 volumes), éditions Gabrielle du Puche, Vendôme, 1991.
  • Anamorphoses d'Isis (doctorat de lettres modernes). Tapuscrit, 1991.
  • « L'exaltation après l'effondrement : à propos des lettres d'Égypte de Gérard de Nerval (16 janvier-2 mai 1843) », dans les Actes du colloque de l'Association interdisciplinaire de recherche sur l'épistolaire (AIRE) : Expériences limites de l'épistolaire. Lettres d'exil, d'enfermement, de folie. Caen, 16-18 mai 1991.
  • Entretien avec Marguerite Duras et Roger Knobelspiess dans L'Imbécile de Paris, mai 1992 (pseud. Io Cardo).
  • « Vous avez dit genèse ? » dans L'Imbécile de Paris, Paris, 1992 (pseud. Io Cardo).
  • « La revanche de l'imperceptible. Ce qui reste des lettres d’Égypte de Gérard de Nerval », dans Œuvres & Critiques XVII, Tübingen, GNV, 1992 (signé Camille Aubaud).
  • Lire les femmes de lettres (essai), Dunod, 1993 (signé Camille Aubaud).
  • « L’exaltation après l’effondrement. À propos des lettres d’Égypte de Gérard de Nerval (16 janvier-2 mai 1843)». Dans Expériences limites de l’épistolaire. Lettres d’exil, d’enfermement, de folie. Actes du colloque de Caen 16-18 juin 1991. Textes réunis et présentés par André Magnan. Paris, Honoré Champion éditeur, 1993, p. 203-213 (signé Camille Aubaud).
  • « Gérard de Nerval écrivant aux écrivains », dans Textuel, n° 27, Paris, 1994 (signé Camille Aubaud).
  • « Ménilmontant : les Saint-simoniennes et l'Europe », dans Victor Hugo et l'Europe de la pensée, Nizet, 1995.
  • « Secret» (poème), Phréatique, n° 74-75, automne-hiver 1995, Paris, Arcam, p. 140.
  • « Auguste Poulet-Malassis de Claude Pichois », NRF n° 527, déc. 1996.
  • « Fibromyalgie» (prose), Phréatique, n° 76, printemps 1996, Paris, Arcam, p. 80-84.
  • Gérard de Nerval et le mythe d’Isis (essai), Préface de Claude Pichois, Kimé, 1997.
  • Le Voyage en Égypte de Gérard de Nerval (essai), Kimé, 1997.
  • La Lettre d’amour. Colophon, atelier de Grignan, 1997 (collectif).
  • « Horus, le mythe du Rédempteur ». Colloque de l'agrégation sur Gérard de Nerval, dans Romantisme, SEDES, 1997.
  • « Publier les lettres de femmes à Victor Cousin? » Journée d'Études du CNRS : Victor Cousin, Philologie, philosophie, histoire littéraire. Lyon, 16 novembre 1995, Kimé, 1997.
  • « Faces du Fayoum », avec des photos de Camille Aubaude, Phréatique, n° 83bis, hiver 1997, Paris, Arcam, pp. 16-19.
  • Rêve nu, CDrom interactif (GREC).
  • « Lettre d’insulte ». Dans Lettre aux Imprimeurs & Quelques Lettres d’Insultes. Colophon, atelier de Grignan, 1998 (collectif).
  • « Lettre de menace et d'injure ». Dans Que vive le peuple serbe ! L’Âge d’Homme, Lausanne, Suisse, 1999, pp. 14-16.
  • « Stéphane Mallarmé : les canons de la beauté » (prose), Phréatique, n° 91, hiver 1999, Paris, Arcam, p. 37-39.
  • Anankê ou la Fatalité (poèmes), éd. La Bartavelle, 2000.
  • « Isis romantique, la grandeur du mystère ». Dans Actes du 1er colloque international sur les études isiaques, Poitiers-Futuroscope, 8-10 avril 1999. Édités par Laurent Bricault, Brill, Leyde, Boston, Cologne, 2000.
  • Poème dans l’anthologie Les Nouveaux Poètes français, par Jean-Luc Favre et Matthias Vincenot. Préface de Jean Orizet, J.-P. Huguet éditeur, 2001 ; réédité en 2004.
  • « La nymphe des ondes» (prose), « Envol » (poème), Phréatique, n° 95, automne-hiver 2000, Paris, Arcam, p. 77-78.
  • « Hypothèse amour de J.-J. Moscovitz », dans La Quinzaine littéraire n° 807, 2001.
  • « Le rituel isiaque dans Le Temple d'Isis de Gérard de Nerval », dans Isis, Narcisse, Psyché, entre Lumières et romantisme. Mythe et écritures, écritures du mythe. Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2001.
  • « Le Miroir des vanités ». Dans Aux sources de l’éternel féminin. Pour en terminer avec tous les conformismes. Sous la direction d’Arnaud Guyot-Jeannin, L’Âge d’Homme, Lausanne, Suisse, 2001, p. 51-53.
  • « Le complexe de l'homme abandonné », dans Les Dossiers H, Sacha Guitry, L'Âge d'Homme, Lausanne, Suisse, 2002.
  • Nouvelle dans Lignes de métro, L'Hexagone, Montréal, 2002 (collectif).
  • La Maison des Pages (récit). Préface de Cl. Vigée, La Bartavelle ; Aumage éd., 2002.
  • « Lettres d’amour », dans LITTERAlement, Passage d’encres, 2003 (collectif).
  • Poésies d’amour, de Christine de Pizan (Aumage éd., 2003). Choix de textes, traduction et préface.
  • « 2000 et autres portraits », article dans L’Infini n° 84, Paris, automne 2003.
  • Ivresses d’Égypte (proses poétiques), Aumage éd., 2003.
  • « Une porte ouverte sur la mer ». Colloque « Les poètes français d’aujourd’hui et Rimbaud », Sorbonne, 19 mai 2004, Chemins de traverse, n° 26, 2004.
  • L’Égypte de Gérard de Nerval (articles), Publibook, 2004.
  • « Poèmes de femmes », dans Lectrices. La littérature au miroir des femmes. Textes rassemblés par Marianne Camus et Françoise Rétif (EUD, coll. Écritures, 2004).
  • L’Absolue Retraite de Léonard de Vinci (nouvelle), avec une traduction en anglais de Tony James, Aumage éd., 2004.
  • « Horus, l’enfant béni », dans La Salamandre n° 3, revue gothique et littéraire, Paris, 2004.
  • « Sphinx » (poème). Dans l’anthologie Poesia de raices magicas. Mujeres poetas en el pais de las nubes, Mexico, Anuario 2004, p. 24-25.
  • « Cada poema es un viaje » (« Tout poème est un voyage »), article dans Mujeres poetas en el pais de las nubes, XII Encuentro Internacional. Mexico, noviembre 2004, p. 1.
  • « Un filon d’or » (article), « Lorelei » (poème), Hiéroglyphes (poème, avec la traduction en hébreu de Claudine Elnécavé). Dans Poésie & Art n° 7. Forum des Poètes (4-5 avril 2005). Université de Haïfa, Israël, 2005, pp. 84-89 et 142-143.
  • « Une correspondance révolutionnaire : Isabelle de Charrière et Benjamin Constant », dans Chemins de traverse, n° 28, 2005.
  • « Ballades », dans L’Arbre n°10-11, Paris, 2005.
  • Gallia (récit), Aumage éd., 2005.
  • « Œil de velours », dans La Salamandre, Paris, automne 2005, n°5, p. 16.
  • Journée Nerval du 29 janvier 2005. Actes du colloque, 150e anniversaire de la mort de Gérard de Nerval, sous la direction de Camille Aubaude et Christian Besse-Saige. Éditions Hybride, Saint-Germain-en-Laye, 2005.
  • « Alep», dans La Salamandre, Paris, printemps 2006, n°6, p. 54.
  • « La Diablesse», dans La Salamandre, Paris, automne 2006, n°7, p. 4-8.
  • « La Jubilation de Pasiphaé », dans Chemins de traverse n° 31, décembre 2007, p. 47-49.
  • Poèmes dans l’Agendatologia 2008, Mexique, éd. 2007.
  • Poèmes d’Amboise, La Maison des Pages éd., 2007.
  • Evasiones, de Chiqui Vicioso, House of Nehesi, Saint-Martin, Caraïbes, éd. trilingue, 2007 (traduction en français).
  • Poèmes dans Le Capital des mots, n° 1, novembre 2007. (http://www.le-capital-des-mots.fr/article-13715955.html)
  • « Comptine », dans l’Anthologie de la comptine traditionnelle francophone, Chalon-sur-Saône, éd. Éveil et Découverte, 2008.
  • Poèmes dans In-fusion, n° 1, janvier 2008. (http://www.lire-ecouter-voir.com/article-16083496.html)
  • « Hiéronymus » (prose), dans Temporel.fr n°6, 2008. (http://temporel.fr/Camille-Aubaude-prose)
  • « Hiéronymus » (prose), « La Lettre brûle », poème extrait des Poèmes d’Amboise, dans Chemins de traverse, n° 32, juin 2008, pp. 45-46.
  • « L’Heure de none», poème extrait du Messie en liesse, dans Chemins de traverse, n° 33, décembre 2008, p. 38.
  • Poèmes dans Le Capital des mots, n° 7 et 8, mai et juin 2008. (http://www.le-capital-des-mots.fr/article-13715955.html)
  • Chant d’ivresse en Égypte, poème avec les lithographies de Danielle Loisel, Signum éd. de livres d’artiste, 2009.
  • La Sphynge (poèmes), éd. L’Ours blanc, 2009.
  • Poèmes dans Palabras sin fronteras. Anthologie poétique établie par Rosario Valdivia Paz-Soldan. Université Ricardo Palma, Lima, Pérou, 2009.
  • La Lune aux Rayons brisés, haïkus de Satoko Tamura, Publibook, coll. « La maison des pages », 2009 (traduction en français).
  • « Orphée », « Le Chant des Mers », poèmes extraits du Messie en liesse, dans Chemins de traverse, n° 34, juin 2009, p. 51.
  • «Yvonne Caroutch. Les Soifs, la Licorne et l’inaccessible clarté ». Dans Regards sur la poésie du XXe siècle, sous la direction de Laurent Fels, Presses universitaires de Namur, Belgique, 2009, tome I.
  • Poèmes (« Le Sommeil », « L’Orient », « Faces du Fayoum », « Anankê », « Lorelei », « La Voix », « Le Papillon »), dans Temporel.fr n° 8, 30 sept. 2009. (http://temporel.fr/Camille-Aubaude-Poeme)
  • « Nommer un métier, la poétesse ». Dans Les Voi(es)x de l’autre, sous la direction de Patricia Godi-Tkatchouk et Caroline Andriot-Saillant, Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2010.
  • « Le Grand Passage » (poème), dans Visages de Poésie. Portraits crayon & Poèmes dédicacés, par Jacques Basse, Anthologie, tome 3, Nîmes, février 2010.
  • « Patricia Izquierdo, devenir poétesse à la Belle Époque », dans Temporel.fr n°10, 2010. (http://temporel.fr/Patricia-Izquierdo-par-Camille)
  • « La Rencontre » (prose). Dans Des nouvelles d’Éros, ErosOnyx éditions, Aurillac, avril 2010, p. 19-28 (collectif).
  • « La Forêt d’Iguazù » (prose), « Rocas magicas » (poème), extraits du Voyage en Orient, dans Chemins de traverse, n° 36, juin 2010, pp. 37-38.
  • « Propos sur les Khitarèdes : beauté, lyrisme et silence (Renée Vivien) ». Dans Temporel.fr n°10, 2010. (http://temporel.fr/Renee-Vivien-par-Camille-Aubaude)
  • « La Forêt tropicale» (prose), « Rocas magicas » (poème), extraits du Voyage en Orient, dans Temporel.fr n°10, 2010. (http://temporel.fr/Camille-Aubaude-prose,653)

Voir aussi

Lien externe


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