Campagne de Burnside en Caroline du Nord

Campagne de Burnside en Caroline du Nord

La campagne de Burnside en Caroline du Nord est une série de combats qui ont eu lieu pendant la Guerre de Sécession sur les côtes de Caroline du Nord, entre février et juin 1862, dans le cadre du Plan Anaconda conçu par Winfield Scott.

Ce fut une opération amphibie menée par des troupes unionistes venues de Nouvelle Angleterre, sous la direction du "brigadier general" Ambrose E. Burnside, et avec l’assistance du "North Atlantic Blockading Squadron" (Escadre de Blocus de l’Atlantique Nord) sous le capitaine Louis M. Goldsborough.

Sommaire

Conception de l'expédition

Les côtes de Caroline du Nord et leur mer intérieure ("sounds") fournissaient un abri sûr à tout forceur de blocus ou corsaire confédéré. De plus elles étaient fort proches de la zone dite "Tidewater Virginia" (côte basse soumise aux marées de Virginie) et du grand port de guerre de Hampton Roads. Il était donc logique pour les nordistes de s'en assurer la possession.

En août 1861, le "major general" Benjamin Franklin Butler, un "politician-general" (politicien nommé général grâce à ses relations) et le "flag officer" (vice-amiral) Silas H. Stringham avaient uni les forces de l’US Army et de l’US Navy, lors de la Bataille des Hatteras Inlet Batteries, pour capturer le Fort Hatteras et le Fort Clark qui gardaient le chenal d'entrée ("inlet") dans Pamlico Sound (la Baie de Pamlico).

Plusieurs mois passèrent avant que le haut commandement nordiste ne pense à exploiter cet avantage. Butler et Stringham arrivèrent finalement à persuader le Secretary of Navy Gideon Welles d’envoyer une garnison sur l’île Hatteras afin de garder le terrain conquis.

Intérêt stratégique de la campagne[1]

Si l’administration de Lincoln ne voyait pas l’utilité d’envahir la Caroline du Nord à partir de côtes, par contre le général-en-chef George B. McClellan y était au contraire favorable. Il persuada le président Abraham Lincoln, qui autorisa l’opération et nomma à sa tête le "brigadier general" Ambrose E. Burnside.

Une diversion sur le flanc des Confédérés, alors que leur capitale Richmond allait être assiégée lors de la grande Campagne Péninsulaire lancée par George B. McClellan, ne pouvait en effet qu'aider les intérêts de l'Union.

Il existait d'ailleurs au Nord la notion que la Caroline du Nord était un maillon faible de la Confédération (au contraire de la Caroline du Sud), et que, ayant rejoint la sécession sous la contrainte et ayant une forte proportion de sa population favorable à l’Union, elle serait une conquête facile[2].

Le brig.gen. Ambrose Everett Burnside à l'époque de ses succès (photographie par Mathew Brady)


Par ailleurs le théâtre de la campagne de Burnside est proche de la Virginie et en particulier de la zone dite "Tidewater Virginia" (côte basse soumise aux marées) où se trouve le grand port de guerre de Norfolk (pour le moment aux mains des confédérés) – et de l’embouchure de la baie de Chesapeake, plan d’eau stratégique d'imortance vitale pour l'Union. De plus l’île Roanoke est le lieu historique de fondation d'une des premières colonies en Amérique : sa conquête consoliderait l'effet psychologique positif pour l’Union déjà obtenu l'année précedente par une victoire facile: la bataille des Hatteras Inlet Batteries. Et l'Union a bien besoin de bonnes nouvelles après la terrible défaite récemment subie lors de la Première bataille de Bull Run.

De plus la prise des sounds empêcherait définitivement tout forceur de blocus ou tout corsaire confédéré d’utiliser le dédale maritime des hauts fonds ("sounds") compris entre le continent et la ceinture d’îles basses (les Outer Banks) qui se rejoignent au Cap Hatteras.

Sur le plan technique : au nord-est, la principale caractéristique géophysique de la Caroline du Nord est une immense lagune (les sounds) qui s’étend entre à l’ouest la terre ferme et à l’est, vers le large, un ruban d’îles plates et étroites, les Outer Banks, qui se rejoignent en coin pour former le Cap Hatteras. Cette vaste étendue d’eau saumâtre ou salée, peu profonde et très découpée se divise en 2 zones : au sud la baie de Pamlico, au nord la Baie d'Albemarle (qui remonte jusqu’à la Virginie), et le Currituck Sound.

Un goulet relie les sounds de Pamlico et d’Albemarle; il a environ 10 miles (16 km) de long, sur environ 4 miles (6 km) de large. Mais l’île Roanoke le rétrécit en son milieu, et elle a elle aussi 10 miles de long, sur 2 miles (3,3 km) de large ; elle forme donc à l’ouest un goulet appelé Croatan Sound, et à l’est un autre passage, beaucoup plus étroit et moins profond, le Roanoke Sound. Des villes de moyenne importance sont situées au bord des sounds de Caroline du Nord : New Bern, Washington, Beaufort, Edenton, Elizabeth City. D’autres localités se trouvent plus en amont, sur les rivières qui se jettent dans les sounds, et sont elles aussi accessibles par voie d’eau, comme le tiers oriental de l’état. :

Pendant la plus grande partie de 1861 les sounds sont aux mains des confédérés, et la circulation par voie d’eau dans l’est de la Caroline du Nord est donc libre pour eux. De plus les sounds sont reliés au grand port de Norfolk (Virginie) par des canaux, le "Albemarle & Chesapeake Canal" et le "Dismal Swamp Canal" : Norfolk ne craint donc pas le blocus tant qu’elle garde une "porte de sortie à l’arrière". En effet la plus grande partie de la nourriture et du fourrage livrés par la Caroline du Nord à la partie sud-est de la Virginie transitait par les canaux "Dismal Swamp Canal" et "Albemarle and Chesapeake Canal", et aussi longtemps que les sounds seraient tenus par les Confédérés, Norfolk ne serait pas trop affecté par le blocus que l’US Navy établissait à l’entrée de la Baie de Chesapeake[3].

La perte de l’île Hatteras lors de la Bataille des Hatteras Inlet Batteries en août 1861 n’avait pas trop affecté cet état de choses : l’Union avait certes gagné l’accès au sound de Pamlico, mais d’une part elle ne pouvait pas y faire passer de vaisseaux de haut bord (le chenal Hatteras Inlet n’étant pas assez profond), et d’autre part l’île Roanoke bloquait la progression de plus petites unités vers le nord. Le brigadier general Henry A. Wise, commandant la garnison confédérée de l’île Roanoke avait signalé à sa hiérarchie l’importance stratégique de l’île et avait demandé avec insistance qu’on lui envoie des renforts[4] : il était clair que l’île Roanoke était en effet la clé des sounds.

Constitution du corps expéditionnaire

Burnside prit soin de ne pas demander d’hommes à l’Armée du Potomac que McClellan conduisait vers sa Campagne Péninsulaire, et se mit à rechercher des recrues dans les régiments formés en Nouvelle Angleterre : il pensait que ces soldats, rustiques et accoutumés à vivre au bord de l’Atlantique Nord, seraient beaucoup plus efficaces[5].

Le corps de troupe de Burnside, appelé la "Coast Division", était formé de 3 brigades, qui étaient commandées par des amis qu’il avait connus au temps de sa formation à l’Académie militaire de West Point[6] : les "brig.gen." John G. Foster (1° Brigade), Jesse L. Reno (2° Brigade), et John G. Parke (3° brigade).

Début de la campagne

Le "sound" d'Albemarle, entre l'estuaire de la Chowan et les îles plates (Outer Banks) à l'ouest. Noter la proximité du grand port de guerre de Hampton Roads, qui lui est relié par 2 canaux et est alors encore confédéré - et de la Baie de Chesapeake, domaine fédéral. Le Cap Hatteras fait saillie en bas à droite.

En janvier 1862 les troupes de Burnside embarquent à Fort Monroe et la flotte rejoint Hatteras Inlet malgré le mauvais temps . Le 1° objectif des forces amphibies est la capture de l’île Roanoke, qui garde l'accès à Albemarle Sound (la Baie d'Albemarle).

Le "brig. gen." confédéré Henry A. Wise, en charge de la défense du district de Roanoke, ne dispose que de 1 400 hommes avec quelques canons. De plus sa seule force navale (ce que Wise appelait “ la flotte moustique ” ) ne consiste qu’en 8 petits bateaux (remorqueurs, bateaux de travail etc…) transformés en canonnières et commandés par William F. Lynch.

Wise avait demandé avec insistance à son supérieur, le général Benjamin Huger (qui se trouvait en Virginie) de lui envoyer des renforts, mais Huger avait refusé, puis lui avait finalement envoyé de Norfolk un bataillon prélevé sur le 2° régiment de Caroline du Nord, qui s’ajouta aux troupes de réserves de Wise[7].

Cependant l’expédition de Burnside devait faire face à une météo si exécrable[8] que l’annulation de l’opération fut envisagée[9].

Invasion de l'île Roanoke

(voir Bataille de Roanoke Island, 7 et 8 fevrier 1862)

Les 63 navires de la force fédérale finirent par se présenter face à l’île Roanoke[10]. Il s’y trouvait 3 000 confédérés commandés alors par le colonel Henry M. Shaw : son supérieur, le brig. gen. Henry A. Wise était malade et alité à Nag’s Head', mais continuait à donner des ordres.

Burnside et Goldsborough vainquirent les Confédérés sans difficulté, firent environ 2 500 prisonniers, puis pourchassèrent et détruisirent la "flotte moustique" qui avait réussi à s’échapper dans un premier temps (Bataille de Elizabeth City, 10 fevrier 1862).

Burnside retourna ensuite à l’île Hatteras, y reçut des renforts, et se tourna vers son 2° objectif : la ville de New Bern. Etant desservie par le train, New Bern avait une grosse importance stratégique : elle pourrait servir de tête de pont pour une invasion de la Caroline du Nord, et la ligne était dans l'intérieur d'une importance vitale pour les Confédérés.

Prise de New Bern

(voir Bataille de New Bern, 14 mars 1862)

Le "brig. gen." Lawrence O'Bryan Branch commandait les forces confédérées de New Bern. Après la chute de l'île Roanoke, Branch se prépara à faire face à l'attaque nordiste : ses 4 500 hommes (des "bleus" inexpérimentés) creusèrent des tranchées de part et d'autre de la ligne de chemin de fer "Atlantic & North Carolina Railroad" , au sud de la ville…Mais c'est le Fort Thompson, qui commandait la rivière Neuse, qui était l'objet de toute l'attention des défenseurs : Branch, persuadé que l'attaque fédérale viendrait de là, avait même fait braquer la plupart des canons vers la rivière[11].

Terminé en 1834, équipé (autour de 1840)contre l'érosion marine par Robert E. Lee, enlevé aux unionistes en 1861, le Fort Macon est repris par les nordistes lors de l'expédition de Burnside. Il est actuellement inclus dans le parc d'État de Fort Macon.


En fait le gros de l'attaque fédérale ne survint pas du côté de l'eau : Burnside attaqua New Bern par le sud, en faisant avancer ses 3 brigades le long de la voie ferrée. Les fantassins confédérés, peu aguerris et pris par surprise, lâchèrent pied rapidement, s'enfuirent vers New Bern, arrivèrent à la gare et envahirent un train qui partait vers l'intérieur. Branch ordonna à ses troupes de faire retraite et de se regrouper à Kinston, alors siège de 2 camps confédérés[12].

Carte (par D.S. Walton, 1867) du Dismal Swamp Canal, voie autrefois stratégique qui longeait le Great Dismal Swamp (Grand Marécage Sinistre) en Virginie et en Caroline du Nord. Il faisait partie du "Intracostal Waterway", qui permettait d'aller par voie d'eau du New Jersey au Texas.

Siège de Fort Macon

(voir Bataille de Fort Macon).


Pour Burnside, les objectifs suivants étaient Morehead City (le terminus de la ligne "Atlantic & North Carolina Railroad") et Beaufort (Caroline du Nord), sur la rive sud de la Baie de Pamlico. Le Fort Macon, commandé par le Lt. Col. Moses J. White gardait ces 2 localités.

Burnside envoya John G. Parke et sa brigade à l'attaque. Parke utilisa des draisines le long de la voie ferrée et investit le fort, qui, après un bombardement intense, se rendit le 26 avril 1862 (voir Bataille de Fort Macon, 23-26 avril 1862).

Pendant le siège de Fort Macon, les unionistes reçurent assez de renforts pour former 3 brigades supplémentaires. Jesse L. Reno, à la tête de 2 brigades, fut alors envoyé vers les Ecluses de Culpepper, sur le "Dismal Swamp Canal" afin de les détruire : on pouvait craindre qu'un ou des "ironclads" (navires cuirassés) confédérés n'arrivent de Norfolk par cette voie d'eau. Reno et ses hommes furent arrêtés près de Camden par les confédérés du colonel Ambrose Wright : ce fut le 1° revers connu par l'expédition Burnside (voir : Bataille de South Mills, 19 avril 1862).

Fin de la campagne

En juin 1862, Burnside avait occupé l'île Roanoke et plusieurs villes côtières de Caroline du Nord : New Bern, Morehead City, Beaufort et Washington.

Le colonel Robert Brown Potter, chef de la garnison de la petite ville de Washington, envoya un de ses officiers, le lieutenant-colonel Francis A. Osborne, en reconnaissance à l'extérieur. Un accrochage eut lieu entre les fédéraux et un détachement sudiste du 44th North Carolina commandé par le colonel George Singletary (qui fut tué) : ce fut le dernier affrontement de l'expédition (voir : Bataille de Tranter's Creek, 5 juin 1862).

En effet, alors que Robert E. Lee, le nouveau conseiller militaire du gouvernement confédéré, voyait l'importance stratégique des côtes de Caroline du Nord et commençait à y envoyer des renforts, le gouvernement US ordonnait à Burnside (qui allait se lancer sur Goldsborough) de revenir en Virginie : la Campagne Péninsulaire de McClellan se terminait par un échec, et il fallait renforcer l'armée du Potomac[13] . Cependant en mars 1862 s'était déroulé le Combat de Hampton Roads - les unionistes sous John E. Wool avaient occupé en mai l'arsenal de Norfolk - et avaient pris aussi Hampton Roads et le cours inférieur de la James River jusqu'à Drewry's Bluff, un point stratégique à 8 miles seulement en aval de Richmond. Mais Wilmington, grand port de mer confédéré situé plus au sud, n'est pas touché par la campagne de Burnside.

Le port de mer confédéré de Wilmington (au sud de la Caroline du Nord) n'a pas été affecté par la campagne de Burnside, et reste (avec Charleston, en Caroline du Sud) le but de tout forceur de blocus venu d'Europe .


Burnside rembarqua le 6 juillet 1862 avec 7 000 hommes, qui allaient former le noyau du 9° Corps de l'US Army, et retourna en Virginie. Il laissa en place le général John G. Foster à la tête de 8 000 hommes.

A la fin de l'année, Foster lança un raid contre la voie de chemin de fer "Wilmington and Weldon Railroad", d'importance stratégique vitale pour les confédérés : elle les reliait au port de Wilmington. Il la détruisit en décembre 1862 et brûla le pont qui lui permettait de franchir la rivière Neuse (bataille de Goldsboro Bridge) . Par la suite Foster soutint une simple activité d'escarmouches.

Les côtes de Caroline du Nord ne devaient connaître à nouveau de conflit majeur qu'au début de 1865, avec la capture de Fort Fisher (qui ferma Wilmington, le dernier port de mer confédéré) et la traversée des Carolines par William T. Sherman (Bataille de Bentonville, mars 1865).

Batailles

Source

Notes

  1. ce paragraphe est traduit de l'article de WP english "Battle of Roanoke Island"
  2. Browning, From Cape Charles to Cape Fear, pp. 19 & 21. En fait c’est surtout à l’intérieur de l’état (Piedmont et Appalaches que se rencontraient les populations favorables à l’union (selon l'article de WP english "Battle of Roanoke Island)
  3. phrase extraite de l'article de WP en "Battle of Roanoke Island"
  4. ORA I, v. 9, pp. 134, 138. Wise réitéra sa demande avec encore plus d’insistance après la bataille : ORA I, v. 9, p. 188.
  5. Battles and Leaders of the Civil War: The Opening Battles p.660
  6. The Burnside Expedition
  7. Chaitin p.21-22
  8. les parages du Cap Hatteras, dangereux et de plus souvent touchés par des coups de vent soudains et brutaux (tempêtes du Cap Hatteras et ouragans), ont été surnommés "le cimetière de l’Atlantique".
  9. Chaitin p.21-23
  10. McPherson p.60
  11. Chaitin p.35
  12. Chaitin p.37
  13. Chaitin p.38

Bibliographie

  • Burnside, Ambrose E., "The Burnside Expedition," Battles and leaders of the Civil War, Johnson, Robert Underwood, and Clarence Clough Buell, eds. New York:Century, 1887–1888; reprint, Castle, n.d.[1]
  • Chaitin, Peter M., and the Editors of Time-Life Books, The Coastal War: Chesapeake Bay to Rio Grande, Time-Life Books, 1984
  • McPherson, James M., editor, "The Atlas of the Civil War", MacMillan, 1994

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Campagne de Burnside en Caroline du Nord de Wikipédia en français (auteurs)

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