Basilique Saint-Sernin de Toulouse

Basilique Saint-Sernin de Toulouse
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Basilique
Saint-Sernin de Toulouse
Image illustrative de l'article Basilique Saint-Sernin de Toulouse
Présentation
Culte Catholique romain
Type Basilique
Rattaché à Archidiocèse de Toulouse
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux XIIe siècle
Style(s) dominant(s) Roman
Protection  Classé MH (1840)
 Patrimoine mondial (1998)
Géographie
Pays Drapeau de France France
Région Midi-Pyrénées
Département Haute-Garonne
Ville Toulouse
Coordonnées 43° 36′ 30″ N 1° 26′ 31″ E / 43.6084, 1.442043° 36′ 30″ Nord
       1° 26′ 31″ Est
/ 43.6084, 1.4420
  

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(Voir situation sur carte : Haute-Garonne)
BasiliqueSaint-Sernin de Toulouse

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(Voir situation sur carte : France)
BasiliqueSaint-Sernin de Toulouse

La basilique Saint-Sernin de Toulouse est un sanctuaire bâti pour abriter les reliques de saint Saturnin évêque de Toulouse, martyrisé en 250. Devenu l'un des plus importants centres de pèlerinage de l'Occident médiéval, elle fut desservie, depuis le IXe siècle au plus tard et jusqu'à la Révolution française, par une communauté canoniale. Saint-Sernin est la plus grande église romane conservée en Europe.

La rue du Taur qui mène de la place du Capitole à la basilique tire d'ailleurs son nom des circonstances du martyre, Saturnin ayant été tiré par un taureau furieux sur ce qui était alors une route sortant de la ville. L'édifice conserve 260 chapiteaux romans[1] et est le symbole de l'architecture romane méridionale. Toulouse recevait alors la visite de nombreux pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, ou venus honorer les reliques de saint Saturnin.

La basilique Saint-Sernin fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[2]. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.

Sommaire

L’histoire de la basilique

De l'oratoire à la basilique

Vue de l'autel et du chœur
Le chevet de la basilique Saint-Sernin

À l'origine, l'emplacement de la tombe de saint Saturnin n'était qu'un oratoire construit sous l'impulsion du premier évêque de Toulouse. Puis au Ve siècle, les évêques Sylve et Exupère font construire une petite église[3]. C'est à cette époque qu'une première communauté religieuse, monastique ou canoniale (les sources manquent pour le préciser) s'installe à cet emplacement.

La construction de l'actuelle basilique a été décidée à la fin du XIe siècle car la basilique primitive était trop petite pour accueillir les chrétiens qui venaient en pèlerinage. Elle débuta par le chevet, en 1080, au-dessus de la chapelle. On peut toujours visiter aujourd'hui l'église primitive, qui fait office de crypte. Elle accueille quelques reliques sacrées[4].

Seize ans après le début de la construction, en 1096, sur le chemin de Clermont où il s'apprête à prêcher la première croisade, le pape Urbain II consacre l'église nouvelle et célèbre sa dédicace[5] ainsi que l'autel sculpté par Bernard Gilduin avec l'assistance des archevêques d'Albi et de Tolède notamment. Des travaux continuèrent néanmoins. L'achèvement du transept et d'une partie de la nef est effectif en 1180.

Saint-Sernin - Chapelle de l'Immaculée conception.jpg

La basilique mineure

À la Révolution, le chapitre séculier de Saint-Sernin fut totalement supprimé. Mais la basilique ne fut ni modifiée ni saccagée. L'église fut un peu modifiée à l'époque gothique et à la Renaissance, puis une restauration est ordonnée au XIXe siècle et effectuée par Alexandre du Mège. Mais le résultat est médiocre et la restauration est poursuivie par Viollet-le-Duc. Il rétablit alors l'étagement supposé des toits des bas-côtés et de la nef principale qui aurait été supprimé au XIVe siècle (aucune source ne permet de connaître l'état initial antérieur au XIVe siècle). Viollet-le-Duc conçoit et dessine les restaurations, mais il ne suit que partiellement la réalisation, celle-ci étant faite par l’architecte Paul Abadie. À la fin du XXe siècle, la dégradation des restaurations a nécessité une nouvelle restauration. On a choisi de supprimer l'étagement de Viollet-le-Duc pour le remplacer par l'état du XIVe siècle. Saint-Sernin resta une « simple » église collégiale jusqu'en 1878, date à laquelle elle fut à nouveau consacrée et reçut le titre honorifique de basilique mineure par le pape Léon XIII.

Le plan de la basilique

Plan de la basilique Saint-Sernin
  1. Porte des Comtes
  2. Enfeu des Comtes
  3. Ancien portail de l'abbaye
  4. Porte Miégeville
  5. Portail occidental
  6. Emplacement de l'ancien cloître
  7. Chapelle Saint-Pierre
  8. Sacristie
  9. Chapelle du Crucifix
  10. Chapelle des âmes du purgatoire
  11. Chapelle de l'Immaculée Conception
  12. Chapelle Saint-Georges
  13. Chapelle Saint-Esprit
  14. Chapelle Saint-Martial, Saint-Cyr et Sainte-Julitte
  15. Chapelle Saint-Sylve
  16. Chapelle de la Vierge
  17. Chapelle Sainte-Germaine
  18. Maître-autel
  19. Peinture romane : Noli me tangere
  20. Cycle de Résurrection
  21. Peinture représentant saint Augustin
  22. Restes de peintures : la crucifixion

L’architecture de la basilique

L’organisation générale

6 des 7 bas-reliefs du déambulatoire
Crypte de la basilique

La basilique est construite en brique de Toulouse et en pierre blanche. L'extérieur est massif et dominé par le clocher octogonal pointant à 65 mètres de haut. Elle est organisée autour d'un transept assez imposant long de 65 mètres dont chaque bras possède deux absidioles orientées, et d'un chœur entouré d'un déambulatoire donnant sur cinq chapelles. Ces chapelles sont le lieu d'exposition des reliquaires de l'abbaye. Le déambulatoire est décoré de sept bas-reliefs en marbre encastrés dans le mur, avec au centre un Christ encadré par un chérubins, un séraphin, deux apôtres et deux anges. Ils sont l'œuvre de Bernard Gilduin.

Coupe transversale de la basilique Saint-Sernin (restauration de Viollet-le-Duc)

La nef est longue de 115 mètres, large de 8 mètres et présente des tribunes sur les collatéraux. La hauteur de la voûte en plein cintre est de 21 mètres. Elle couvre la nef et le transept grâce à des contrebutées latérales constituées de voûtes en quart-de-cercle disposées au-dessus des tribunes. Le chœur est surmonté d'une coupole sur trompes juste en dessous du clocher. Les piliers centraux ont été de nombreuses fois renforcés pour soutenir le clocher qui a pris de l'élévation au cours des siècles. Ce renforcement casse légèrement les perspectives de la nef et du chœur.

Sous l'abside se trouve une crypte renfermant le tombeau de saint Saturnin. Le sol de l'abside est d'ailleurs surélevé par rapport au niveau du déambulatoire où s'ouvrent deux passages permettant d'accéder à la crypte. Ces deux passages étaient utilisés pour la circulation des pèlerins, l'un servant d'entrée et l'autre de sortie. Le déambulatoire est décoré d'éléments liturgiques baroques.

Un clocher octogonal

Basilique Saint-Sernin Lithographie

Juste au-dessus du chœur, à la croisée du transept se dresse un clocher de 64 mètres de haut et de forme octogonale. Il est constitué de 5 niveaux :

  • le niveau le plus bas est au niveau de la coupole et est constitué sur chaque face de deux baies aveugles couvertes d'arcs en plein cintre ;
  • les deux niveaux suivants, correspondant au beffroi, en léger retrait par rapport au précédent sont constitués de deux baies sur chaque face, également couvertes d'arcs en plein cintre ;
  • les deux niveaux suivants ont été bâtis dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Ils se caractérisent sur chaque face par deux fenêtres couvertes d'arcs en mitre ;
  • enfin, en 1478, une flèche fut construite en maçonnerie pour porter un globe terminal couronné par une croix ;
  • le clocher abrite un carillon composé de 18 cloches au clavier et 6 au banc du sonneur[6].

Les orgues

Les orgues renommées de Cavaillé-Coll de la basilique Saint-Sernin (1889)

Les grandes orgues de la basilique Saint-Sernin, réputées dans le monde entier, ont été achevées en 1889 par la maison Aristide Cavaillé-Coll. Inauguré le 3 avril 1889 par Alexandre Guilmant, l'instrument compte cinquante-quatre jeux répartis sur trois claviers et un pédalier (soit exactement 3 458 tuyaux). De nombreux tuyaux proviennent de l'orgue précédent, construit par Daublaine et Callinet. De 1992 à 1996, il est restauré par les facteurs d'orgue Jean-Loup Boisseau, Bertrand Cattiaux et Patrice Bellet.

I Grand-Orgue
Montre 16′
Bourdon 16′
Montre 8′
Gambe 8′
Bourdon 8′
Salicional 8′
Flûte harmonique 8′
Prestant 4′
Flûte octaviante 4′
Quinte 22/3
Doublette 2′
Fourniture V
Cymbale IV
Cornet V
Bombarde 16′
Trompette 8′
Clairon 4′
Clairon-doublette 2′
Trompette-en-chamade 8′
Clairon-en-chamade 4′
II Positif
Montre 8′
Cor de nuit 8′
Salicional 8′
Unda maris 8′
Prestant 4′
Flûte douce 4′
Carillon III
Trompette 8′
Basson-Hautbois 8′
Clairon 4′
III Récit expressif
Quintaton 16′
Diapason 8′
Flûte harmonique 8′
Viole de Gambe 8′
Voix céleste 8′
Flûte octaviante 4′
Octavin 2′
Cornet V 8′
Bombarde 16′
Trompette 8′
Basson-Hautbois 8′
Clarinette 8′
Voix humaine 8′
Clairon harmonique 4′
Pédale
Principalbasse 32′
Contrebasse 16′
Soubassse 16′
Grosse Flûte 8′
Violoncelle 8′
Flûte 4′
Contre Bombarde 32′
Bombarde 16′
Trompette 8′
Clairon 4′

La communauté canoniale de Saint-Sernin

À partir de 1083, après une brève période d'obédience monastique sous l'autorité des abbés de Cluny et de Moissac, la basilique devint une collégiale, c'est-à-dire une église tenue par un collège de chanoines réguliers dirigés par un prévôt, puis par un abbé.

L'adoption de la vie canoniale régulière doit être distinguée de celle de la règle de saint Augustin, plus tardive.

Depuis l'époque carolingienne, la vie communautaire semble avoir été réglée par la règle de Chrodegang de Metz.

En 1070 et 1076 encore, la vie régulière n'est pas réglée par une seule règle précise, mais se résume au principe de l'habitat commun. Guillaume de Cahors décide ainsi de "vivre canoniquement [sous la dépendance de Saint-Sernin] en conformité aux décrets des Pères, à savoir Augustin, Jérôme et les autres"[7].

En 1096, à l'occasion de la dédicace de l'abbatiale, Urbain précise les conditions de la vie régulière (mise en commun des biens, obligation de résidence, etc.), mais ne mentionne pas la nature de la règle, alors que le formulaire diplomatique de ses actes ne manque pas de le faire pour d'autres communautés.

Le 21 mars 1141, le pape Innocent II place la communauté sous la règle de saint Augustin[8].

En 1216, à la suite du concile de Latran IV, le pape Innocent III confirme les privilèges accordés par ses prédécesseurs et mentionne à nouveau la règle de saint Augustin.

Au cours du XIIIe siècle s'y ajoutèrent des "Statuts" encore inédits, connus par une copie tardive.

L'abbé de Saint-Sernin était à la tête d'un patrimoine immobilier considérable dans Toulouse et jusqu'au pied des Pyrénées qui le conduisit à de fréquents conflits avec l'évêque de Toulouse, dont la cathédrale Saint-Étienne, avait beaucoup moins de rayonnement que Saint-Sernin. La communauté s'agrandit et une abbaye fut construite autour de l'église.

À partir du milieu du XVe siècle, l'abbé régulier est remplacé par un abbé commendataire. Le 25 septembre 1526, une bulle pontificale ordonne la sécularisation de l'abbaye qui abandonne la vie régulière.

Disparition des bâtiments de l'abbaye

Après la Révolution et avec l'abandon des bâtiments de l'abbaye, il est décidé de dégager la basilique et de rendre accessibles son parvis et ses différentes portes. Ce projet sera mis en exécution qu'au début du XIXe siècle. De 1804 à 1808, le cloître de l'ancienne abbaye fut démantelé et quelques chapiteaux furent conservés et exposés au musée des Augustins. Puis, par expropriation et rachats, les bâtiments et édifices sont détruits tout autour de l'église sous l'impulsion de Jacques-Pascal Virebent, architecte en chef de la ville, afin de former une place elliptique. Le musée Saint-Raymond, ancien collège du même nom, primitivement un hôpital géré par l'abbaye, est le seul ancien bâtiment subsistant du complexe abbatial.

Prévôts de Saint-Sernin

Jusqu'en 1119, l'abbaye n'est pas gouvernée par des abbés mais par des prévôts.

  • 980 c. : Unals
  • 1005 c. : Rodgarius / Rodogerisu (1025)
  • 1060 c. : Unaldus
  • 1070 c.-1071 : Isarn de Lavaur, évêque de Toulouse du 6 décembre 1071 au 7 février 1105.
  • 1074-1105 c. : Petrus, mentionné en 1080, 1093, 1098.
  • 1098-1100 c. (mention): Munio
  • après 1105 : Ugo
  • vers 1101 et avant 1108-1117(devient abbé)... : Raymondus Wuillelmi

Il y a un problème concernant les dates de Raimond prévôt devenu le premier abbé.

Abbés de Saint-Sernin

Selon la Gallia christiana, t. 13,col. 94, l'institution abbatiale daterait de 1117. La liste de la Gallia christiana, est fautive et doit être corrigée par confrontation avec les archives subsistantes; voir notamment Histoire générale du Languedoc, t. 4/2, Toulouse, Privat, 1872, n. 103, p. 523-527.

  • 1117 - 1140 : Raymond / Raimond Guillaume (Raimundus Willelmi)(+ 18 juillet 1140).
  • 1140 (première mention 19.10.1140) - 1175 (dernière mention 6/27 décembre 1174) : Hugues (d’Avignonet ?), évêque de Toulouse (19 mars 1173 – 16 avril 1175), second abbé de Saint-Sernin.
  • 1175 (première mention 6/27 juin 1175-1182) : Pons I de Sainte-Foi (ou de Montpezat?), troisième abbé, + 21 septembre.
  • 1182-1199 : Pons II de Montpesat.
  • 1200-1211 : Guillaume de Cantez (Contesio), + 5 janvier 1212.
  • 1212/1213-1233/1234 (18 février) : Jordanus ou Jourdain qui affecta l'hôpital Saint-Raymond à l'accueil des étudiants et des autres pauvres.
  • 1234-1235 : Pierre I, + 6 août.
  • 1236-1238 (après) : Bernard I de Martres.
  • 1243 (avant)-1262: Bernard II de Gensac,+ 14 octobre 1262 (et non 1263).
  • 1262-1289 : Arnaud de Villemur.
  • 1289-1294 : siège vacant.
  • 1294-...
  • 1299-1301 : Sanche de Aissada (Sanctius de Narano), + 4 juin 1301.

...

  • 1321-1336 : Amelius / Ameil de Lautrico, promu à l’évêché de Castres le 5.12.1326 ; † le 15 novembre [1326] d’après le nécrologe de l’abbaye [9].
  • 1336 c.... 1347 c. : Hugues Roger, + 25 novembre[10]

...

  • 1396 c. - 1409 : Aimeric (Aimeri) Noel (Nadal, Natal)(Aimericus Natalis), devenu évêque de Condom (Gams : 1418 ; Histoire générale de Languedoc : 1411), puis de Castres (1429), suivi l'obédience de Benoît XIII qui l'institua référendaire et conservateur des privilèges de l'ordre de Cîteaux, † 3 octobre 1421. L'abbaye était vacante en 1409.
  • 1413-1452 : Foulque de Rouvière (Rueria) (+10 septembre 1455).
  • 1453-1461 : Jean de Juniac (de Junaco, Jehan de Jeanhac), + 16 juin[11].
  • 1461-1473 : Jean Jouffroy / Jouffroi / Joffredi, cardinal.

...

  • 1476-14?? : Gilles, cardinal, administrateur de l'abbaye.

....

  • 15?? - 15?? : Laurent Ier Allemand évêque d'Orange (1477-1484), puis de Grenoble (1484-1518), † 5 septembre 151?.

...

  • XVIe s. 2/2 (12 janvier) : + François de Simiano, évêque d'Apt.

...

  • 1748... François III Henri de Fleurigny, abbé de Saint Sernin en 1748

...

  •  ???? (18 juin): + Bernard de Aurivalle.
  •  ???? (19 août): + Bernard.
  •  ???? (12 février): + Jean de Nogaret.
  •  ???? (4 août) : + Pierre.
  •  ???? (12 août): + Jean de Nogaret.
  •  ???? (18 septembre) : + Pierre Vital Blasini.
  •  ???? (26 février) : + Antoine, évêque de Mirepoix.
  •  ???? (21 mars): + Pierre Textor, cardinal chancelier de la Sainte-Église.
  •  ???? (22 février): + Ramnulphe de Vasinaclo.
  •  ???? : Jean Maffre, cardinal, + 23 novembre d'après le nécrologe du XVIe siècle ; aucun cardinal ne porte ce nom.

Notes et références

  1. Georges Duby, Jean-Luc Daval, La sculpture, ..., page 276
  2. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00094524 » sur www.culture.gouv.fr.
  3. "La Haute-Garonne, encyclopédie illustrée", Éditions Privat, page 280 (ISBN 2-7089-5811-9)
  4. L'église primitive accueillit aussi les reliques de Saint-Honest, jusqu'en 1526 où elles furent transférées à l'église Saint-Honest de Yerres.
  5. Bulle d'Urbain II, de 1096, en faveur des chanoines de Saint-Sernin, cf. PL 151, 479-480 : « quoniam largiente Domino beati Saturnini ecclesiam nostris manibus consecravimus et sanximus et sancimus ne [...] ... in ecclesiae dedicatione nobis praesentibus..."
  6. Carillon de la basilique
  7. C. Douais éd., Le cartulaire de saint Sernin, § 295, p. 210 : "...Deliberavi ibi canonice vivere, secundum patrum decreta, id est Augustini, Ieronimi, et ceterorum." ; voir aussi § 293
  8. Douais, Le cartulaire de Saint-Sernin, Toulouse, 1887, p. 481 §6: "In primis si quidem statuentes ut ordo canonicus secundum beati Augustini regulam perpetuis ibi temporibus inviolabiliter conservetur."
  9. Note 102 à Claude de Vic, Joseph Vaisseyte, Histoire générale de Languedoc, t. 4/2, Toulouse, 1872, p. 525 : « XVII kal. decembris obiit Amelius abbas Sancti Sernini ») et non 3.12.1337, date de la désignation de son successeur Jean des Prés (Eubel).
  10. Gallia christiana, t. 13, col. 97
  11. Pour la date de décès, cf. extrait du nécrologe de Saint-Étienne de Toulouse, dans Paris, BnF, Coll. Baluze, vol. 75, fol. 197v. Nota bene : Contrairement à ce qu'affirme la Gallia Christiana, Bernard de Rozergue ou de Rozier n’a jamais été abbé de Saint-Sernin comme l’atteste un ajournement au parlement de Toulouse en 1476 qui montre que Jean Jouffroy a immédiatement succédé à Jean de Juniac; voir Gaspard Caussé, « Un document inédit sur l’abbaye de Saint-Sernin », Mémoires de la Société archéologique du midi de la France, 8 (1861-1865), p. 399-498, ici p. 407.

Voir aussi

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Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Patrice Cabau, « Les évêques de Toulouse (IIIe ‑ XIVe siècles) et les lieux de leur sépulture », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 59 (1999), p. 123-162
  • Saint-Sernin de Toulouse. Basilique romane de Jean Rocacher, Mosé Biagio Moliterni, Éditions Privat, (ISBN 2708990748).
  • Henri Pradalier, Saint-Sernin gothique, Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, tome 63, 2003, pp. 89-108. [1]
  • Henri Pradelier, Saint-Sernin de Toulouse au moye âge, pp. 256-301, dans Congrès archéologique de France. 154e session. Monuments en Toulousain et Comminges. 1996, Société Française d'Archéologie, Paris, 2002
  • Marcel Aubert, Saint-Sernin, pp. 9-68, dans Congrès archéologique de France. 92e session. Toulouse. 1929, Société Française d'Archéologie, Paris, 1930
  • Marcel Durliat, Haut-Languedoc roman, La Pierre-Qui-Vire, éditions Zodiaque, coll. « la nuit des temps » (no 49), 1978, p. 47-137 .

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