Église Saint-Martin (Trazegnies)

Église Saint-Martin (Trazegnies)
Église Saint-Martin (Trazegnies)
Image illustrative de l'article Église Saint-Martin (Trazegnies)
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattaché à Diocèse de Tournai
Début de la construction XVIe siècle
Protection  Patrimoine classé (1944, église et environnement)
Patrimoine immobilier exceptionnel de la Région wallonne
Géographie
Pays Drapeau de Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Provinces de Belgique|Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Ville Courcelles
Coordonnées 50° 28′ 10″ N 4° 19′ 47″ E / 50.4694, 4.329750° 28′ 10″ Nord
       4° 19′ 47″ Est
/ 50.4694, 4.3297
  

Géolocalisation sur la carte : Belgique

(Voir situation sur carte : Belgique)
Église Saint-Martin (Trazegnies)
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L'église Saint-Martin est un édifice religieux classé datant du XVIe siècle situé à Trazegnies (Courcelles), en Belgique.

Sommaire

Éléments architecturaux extérieurs

Située sur un promontoire, dans un élégant écrin de pierres et de verdure que complète un presbytère datant de 1757 bordé d'un haut mur de briques, l'église Saint-Martin flatte le regard par sa prestance.

L’édifice est de type hennuyer du XVIesiècle. Il a connu plusieurs remaniements, notamment au niveau de la nef avec ses ogives de grandeurs inégales, la construction d’une tour en 1849 et la réfection du plafond du chœur au XIXesiècle.

L'église a été classée par A.R. du 13 juin 1944 avec son environnement : la cure et son portique, le porche d'entrée, le calvaire[1] et l'ancien cimetière[2].

L'intérieur de l'église

Parmi les particularités remarquables du lieu, on note le monument funéraire de Jean III de Trazegnies, décédé en 1550, chevalier de la Toison d'or, et de son épouse Isabeau de Werchin. Unique en Europe, ce monument à deux ponts avec gisants et transi a été sculpté par un carrier de la région du Centre dans des pierres extraites du banc du Centre (Ecaussines, Feluy et Arquenne).

On y trouve également le monument funéraire mural de Charles, marquis de Trazegnies décédé en 1635 et de son épouse Adrienne de Gavre, avec son manteau héraldique complet (armes et cimier).

On peut, enfin, y admirer le monument funéraire de Gillion-Othon (mort en 1669), marquis de Trazegnies et de Jacqueline de Lalaing, œuvre du sculpteur malinois Lucas Fayd'herbe, élève de P.P. Rubens.

La Chapelle Sainte-Anne (côté sud)


Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

Le Chœur

Alexandre Robert - Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph[9]. (toile terminée en 1841)

La Chapelle N. D. de Trazegnies (côté nord)

Gisant de Gillion-Othon de Trazegnies et de son épouse Jacqueline de Lalaing sculpté par Lucas Fayd'herbe (1669).

Le Jubé

Emplacement du jubé dans une église

Voir aussi

Articles connexes

de Trazegnies

Lien externe

Notes et références

  1. Un calvaire fut érigé à la fin du XIXesiècle pour contenir les restes des derniers marquis de Trazegnies, et ce, du fait que l'on ne pouvait plus enterrer à l'intérieur de l'église (seconde partie du XVIIIesiècle). Sous ce calvaire, sont inhumés quelques membres de la famille de Trazegnies : Marie-Caroline de NAMUR, marquise de Trazegnies, (1785-1844). Elle avait été enterrée auparavant à l'extérieur de l'église, tout près du mur qui la séparait de son époux Joseph-Lothaire. Ce dernier fut le dernier à être inhumé à l'intérieur de l'église. Les restes de son épouse furent par la suite inhumés sous le calvaire.
  2. Anciennement, cette église (comme toutes les églises du royaume) avait un cimetière qui l'entourait. Ce cimetière fut désaffecté vers 1890. Il avait servi plus de 1.000 ans. De nos jours, il subsiste encore quelques pierres tombales qui sont encastrées dans la muraille extérieure de l'église.
  3. en 1515 (brevet n°149)
  4. Entre les colonnettes, s'allonge un cadavre mi-décharné, un squelette, le portrait de la Mort. Il est entouré d'inscriptions en caractères gothiques: elles servent de commentaires. On y lit ces mots :

    « Mors omnia solvit.

    Nascentes morimur ,

    Mors ultirna linea rerum.

    Ortus cuncta suos repetunt matremque requirunt, Et redit ad minium quod fuit autè nihil.  »

  5. Détail du gisant : La dame est couronnée, les cheveux tressés en nattes sont enserrés dans une résille d'apparat. La très riche robe est retenue par une curieuse ceinture lâche terminée par une chaînette. Jean III est nu-tête, cuirassé et revêtu du tabard blasonné, vêtement ample, descendant jusqu'aux genoux, qui se mettait dessus l'armure. Il porte le collier de la Toison d'Or.
  6. On remarquera les colonnettes du gisant, avec les quartiers de noblesse des défunts. Ce gisant, dont l'auteur est inconnu, est remarquable par la finesse réalisée par le sculpteur.
  7. Un chien est aux pieds d'Isabeau de Werchin, pour montrer sa fidélité; un lion est aux pieds de son époux, pour indiquer sa force; plus haut on voit les armes de Trazegnies et de Werchin.
  8. Au Moyen Âge, aux pieds des gisants de dame, on trouve fréquemment des chiens, signe de fidélité. Mais cette fidélité représente plutôt celle du chien-guide dans les royaumes souterrains de la mort. Le lion, souvent aux pieds des hommes, représente la puissance, la force, mais aussi la Résurrection, car une légende assurait que le lionceau n’ouvrait les yeux que trois jours après sa naissance.
  9. Dans le texte de la Genèse 37, 31-34, le patriarche Jacob reçoit la robe ensanglantée de son fils Joseph
  10. Il fut comblé d'honneurs : prix de Rome, membre de l'académie royale de Belgique, officier de l'ordre de Léopold
  11. Le Prieuré d'Herlaimont, qui a été desservi jusqu'en 1830 par les religieux, fut donné par l'Évêque de Cambrai à l'Abbaye de Floreffe en 1140.
  12. Note explicative : Feuille de métal, longue et peu épaisse, toujours rigide, fermant une plate-tombe. Elle peut être émaillée, peinte ou gravée et comporter une épitaphe. Note applicative : Ne pas confondre la lame funéraire avec la plaque funéraire. La lame funéraire peut avoir été extraite de la plate-tombe et placée verticalement contre un mur.

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