Famille d'Oultremont

Famille d'Oultremont
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Sommaire

La Maison d'Oultremont

Oultremont est un mot composé du terme ancien "oultre" (du latin ultra, au-delà) et de "mont" (colline, montagne). Ce patronyme actuel fut d'abord une caractéristique attribuée à certains seigneurs de Warnant en Hesbaye du XIIIe siècle, qui avaient franchi une importante élévation géographique : les Alpes, puis une élévation plus sociale et politique dans les siècles qui suivirent.

Les 25 générations de la lignée directe de la branche aînée.

  1. Chevalier Sébastien de Warnant (1089-1145)
  2. Chevalier T. de Warnant (1131-1180)
  3. Chevalier O. de Warnant (1160-1218)
  4. Chevalier Ottar de Warnant (1199-1279)
  5. Chevalier Ottar de Warnant d'Oultremont (1228-1282)
  6. Chevalier Otton d'Oultremont (1251-1325)
  7. Chevalier Hubin d'Oultremont (1275-1366)
  8. Chevalier Ottar d'Oultremont (1342-1428)
  9. Chevalier Jean-Hustin Ier d'Oultremont (1419-1477)
  10. Chevalier Jean-Hustin II d'Oultremont (1451-1502)
  11. Chevalier Jean-Hustin III d'Oultremont (1475-1508)
  12. Chevalier Jean-Hustin IV d'Oultremont (1505-1560)
  13. Chevalier Jean-Hustin V d'Oultremont ( 1523-1592)
  14. Baron Emile d'Oultremont (1575-1642)
  15. Comte Jean-Baptiste d'Oultremont (1606-1681)
  16. Comte Jean-François d'Oultremont de Warfusée (1679-1737)
  17. Comte Jean d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1715-1782)
  18. Comte Charles-Ignace d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1753-1803)
  19. Comte Émile d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1787-1851)
  20. Comte Théodore d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée(1815-1875)
  21. Comte Emile d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1838-1894)
  22. Comte Hadelin d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1877-1943)
  23. Comte Charles-Emile d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1915-1996)
  24. Comte Baudouin d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1948-2002)
  25. Comtesse Stéphanie d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée (1977-

La noblesse immémoriale

La généalogie[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7] d'Oultremont montre une ascension familiale constante depuis 1276, date à laquelle est mentionné leur premier ancêtre dans les archives de Warfusée.

Depuis le XIIIe siècle, la demeure ancestrale, le château d'Oultremont qui fut le berceau de la famille, n’a jamais été vendue : elle a seulement changé de visage aux XVIIe et XVIIIe siècles par des restaurations et des aménagements d'entretien des bâtiments. Les Oultremont y résident toujours. Oultremont se situe à 15 km au nord de Huy et à l'ouest de Liège, en pleine Hesbaye.

Les seigneurs de Warnant appartiennent à une chevalerie turbulente dont l’origine[8] s'avère très ancienne et issue de l'influence patricienne de ses derniers envahisseurs romains[9]. Elle se meut dans un univers campagnard de grande piété[10]. Sébastien de Warnant, chevalier, arrière-grand-père du premier Oultremont, fonda la chapelle St-Jean vers 1140. Menaçant ruine au XIXe siècle, elle fut démolie mais le lieu-dit garde encore le nom de Saint-Jean[11].

La première mention du village remonte à 1137 et on y rencontre pour la première fois les sires de Warnant[12], portant de gueules à 6 lionceaux d'argent (Chartes des abbayes du Val-Notre-Dame et de Villers-Le-Temple)[8]. Leurs pouvoirs et droits relèvent de l’autorité de l’épiscopat de Liège, en partie du comté de Looz, et un peu moins du châtelain de Moha, dont la sœur Isabeau épousa en 1276 Otton Ier de Warnant d'Oultremont. Ce comté[13] avait été rattaché à la principauté de Liège[14] en 1225.

Un premier château existait au cœur du village de Warnant, non loin de l’église Saint-Rémi (vers 980). Mais il sera détruit dans les premiers siècles ravageurs du second millénaire, ce qui amena ses seigneurs à édifier un castel neuf. En 1406, dans un document conservé au château de Warfusée[8], le vieux château est décrit comme une ruine. Les Warnant qui revinrent de guerres au-delà des Alpes (d’oultre-monts) au service du pape au XIIe siècle, depuis les croisades de Pierre l'Ermite et de Godefroy de Bouillon jusqu'à la bataille de Lépante en 1571, où périt Barthélémy d'Oultremont[8], s'établirent donc à l'écart du bourg au XIIIe siècle et créeront la terre d'Oultremont.

Ce sera d'abord une maison forte entourée de terres, mais tout n’appartenait pas au seigneur. L’abbaye de Floreffe possédait ici deux fermes, alors que l’Ordre de Malte dirigeait non loin de là une commanderie héritée des templiers, comme à Vaillampont[15]. Des armoiries Warnant, ils ne garderont qu'un seul lion d'argent sur leur écu de gueules coupé de sable et leur château portera leur nom : Oultremont était né. Les guerres et incendies, les pillages et récupérations des matériaux firent disparaître l'ancien domaine de Warnant. Le repli vers Oultremont s’imposa et la famille des Warnant de Ladrier[Notes 1] en prit le nom.

Cette famille va prospérer dans les environs et créer diverses branches[16]. En 1344, le village était dirigé par Jean Faniket de Warnant, qui résidait encore au vieux château[17], alors que son parent Arnould de Warnant de Ladrier réside dans la maison-forte d’Oultremont[18]. Ce chevalier Arnould fut grand bailli de Moha, et était fils d’Ameil de Warnant d’Oultremont, grand bailli de Hesbaye. Il avait scellé la paix des Lignages (ou paix des Douze), le 15 novembre 1334, mettant fin à la fameuse et fratricide guerre des Awans et des Waroux. Arnould et son fils participèrent à la bataille de Baesweiler en 1371, aux côtés du duc Venceslas Ier de Luxembourg : le fils d'Arnould fut emmené en captivité avec le duc.

En 1329, le fief d'Oultremont avait déjà le titre de comté[19]. Ainsi disparut peu à peu l'usage du patronyme Warnant pour celui de la seigneurie d'Oultremont. Leurs descendants actuels le portent toujours[20].

Otton II[21], puis son petit-fils Jean-Hustin II (1450-1502), bourgmestre de Liège en 1491, estiment indispensable d’épouser des demoiselles de Warfusée, l'une Maroie et l'autre Agnès[8], comme si, à quelques siècles de distance, la famille jetait déjà son dévolu sur ce château fameux dont les seigneurs forment le lignage originel de tout ce qui prospère et bataille dans l’opulente Hesbaye.

Les armes ancestrales[22] des Oultremont depuis le XIIe siècle sont reconnues par les lettres patentes de l’Empereur Charles VI du Saint-Empire romain germanique du 25 février 1731, avec le titre de comte du Saint-Empire par la grâce de Dieu, pour tous les descendants légitimes porteurs du nom. Leur teneur est si exceptionnellement flatteuse qu'elles sont reproduites intégralement en latin et traduites en français par Charles Poplimont dans son Recueil[18] de 1866 et disponibles in extenso sur le web[23]. En 1816, le régime royal des Pays-Bas rétablit, avec des variantes, les armoiries abolies à la Révolution.

L'excellence nationale

Liège[24] est gouverné par des évêques et des patriciens comme les Surlet de Chokier. La famille d'Oultremont se développe dans un territoire, qu’elle baptise de son cri familial, et s’élève en excellence, de génération en génération, pour dominer d'abord la ville de Huy. Certes, l’endroit est moins riche que la capitale, mais les hutois sont d'honnêtes citoyens, loyaux envers leur suzerain légitime. Quand il y a des troubles dans la cité ardente[25], c’est à l’abri des murs de la citadelle hutoise que sa "Solennité mitrée" vient s'abriter. La famille d’Oultremont, bien "chasée[Notes 2]" dans de beaux hôtels de maître, confirme sa fidélité traditionnelle et son sens du devoir au service de son suzerain. Une demi-douzaine de ses membres[26] occuperont les plus hautes responsabilités[27]: échevins, mambours et bourgmestres, avant de se faire élire ensuite à la capitale, où ils graviront tous les postes de notables jusqu'au trône suprême.

  • Jean-Hustin IV, gouverneur de la ville et du château-fort de Huy (1547-1554), échevin de 1538 à 1580, bourgmestre de 1539 à 1570, y édifia son palais en 1559 (il n'en subsiste qu'une tour[28]) et l'hospice[29] en 1575[30] (actuel office du tourisme).
  • Michel, seigneur de Bossu et Tahier (sur la Vyle), est bourgmestre de 1580 à 1583, gentilhomme de la Principauté de Liège et du Comté de Looz[31].
  • Jean-Baptiste I sera le chanoine de la cathédrale jusqu'à son mariage en 1667 ; il retournera s'installer à Oultremont, dont il était l'unique et dernier héritier.
  • Jean-Baptiste II (1672-1735), son premier fils, seigneur de Lamine et de Warnant, Malaise, Warêt-l'Évêque, Bovesse, Fosseroule, Huccorgne et Landenne, est élu Grand Bailli de Moha et bourgmestre de Liège en 1711[32]!
  • Jean François (1679-1737), second fils, était comte d'Oultremont et de Warfusée, baron de Han-Sur-Lesse, seigneur de Chevetogne et Offoux, Grand Bailli de Moha, Pair du Duché de Luxembourg.

Les spécialistes du Gotha parlent « d’arbres généalogiques » et de « gens de bonne souche » pour décrire les familles qui prospèrent avec les siècles[33]. Ainsi en est-il des seigneurs d’Oultremont[34] qui déploient lentement leurs "ramures" au soleil de la principauté[35]. Une alliance avec la famille Baillet leur apporte la baronnie de Han-sur-Lesse. A la génération suivante (en 1590), ce sont les Hamal-Brialmont] qui déposent l’avouerie de Xhos[36] au pied du fût de ce chêne ancien[37]. Leur fils, le chanoine Jean-Baptiste I, fait fausse route en demandant la cléricature[38] : après que ses frères ont passé l’arme à gauche au service de l’Empereur, il obtient à 56 ans du pape Innocent X de revenir à l’état laïc, pour assurer la descendance de la famille, et épouser Marie-Henriette comtesse de Berlaymont, qui lui donnera huit beaux enfants[38].

L'un de leurs fils, Jean-François d'Oultremont[39], met le point d’orgue à cette lente évolution historique en choisissant pour compagne Marie-Isabelle de Bavière, comtesse de Warfusée et de Drunen[40], et baronne de Schagen, qui lui donnera (elle aussi) huit beaux enfants. Le frère de la dame meurt en 1707 à la bataille de Ramillies et leur laisse le domaine et le château de Warfusée.

La famille atteint alors son apogée : Charles-Nicolas d'Oultremont est élu[41] Prince-évêque de Liège, et régnera en souverain sur cet État entre 1763[42] et 1771.

Son frère aîné Florent, comte d'Oultremont et de Warfusée, baron de Han-sur-Lesse et Chevetogne, seigneur des villes et pays de Shagen en West Frise, de Drunen près Bois-Le-Duc, de Lamine, Warnant, Waret-l'Évêque, La Malaise, Offoux et d'Havelange, membre de l'État Noble (depuis 1737), époux de la comtesse Anne-Louise de Lannoy de Clervaux, fait rebâtir dans toute la gloire du style Louis XV liégeois[43] le vieux château des Renesse à Warfusée[44]. Un autre frère, Louis, est page de l'Archiduchesse Elisabeth, et meurt en service comme lieutenant-colonel du régiment du prince Eugène dans la guerre contre les Turcs.

Son quatrième frère Jean[45], lieutenant-colonel des Dragons, chef de l'État Noble de 1764 à 1782, gouverna, comme premier ministre[Notes 3], cet État[46] dont son frère est le Prince. Le château de Wégimont[47], avec ses immenses domaines, entra dans sa famille le 29 mars 1756 grâce à l’achat de cette seigneurie par ce même Jean d’Oultremont au Prince-Évêque Jean-Théodore de Bavière, qui la tenait des Lynden, qui en avaient hérité des Rosey[48]. Jean était né à Warfusée (château de sa mère) en 1715, et il est le premier ancêtre commun à tous les descendants actuels[réf. nécessaire]. Jean reprit la charge de Grand-Maître de la principauté, fonction qui avait toujours été assumée par un ecclésiastique assez éminent pour remplacer le Prince en son absenc. Le Roy de France, Louis XV, le désignait comme « le citoyen le plus distingué et le plus illustre de sa Principauté »[49]. Décédé en 1782, il avait eu 9 enfants de son mariage avec une très riche veuve de Leyde, Jacqueline de Tiarck Waltha.

Évidemment, les remous de la Révolution française secouent vigoureusement la noblesse liégeoise. Charles-Ignace[50], financier et homme politique, épousa Anne-Henriette du Neuf d'Aische, veuve d'un van de Werve[51] et héritière d'un puissant banquier d'Anvers. Leurs cinq enfants, dont Ferdinand II et Emile II, naissent à anvers : en témoigne leur statue en marbre blanc par Gilles-Lambert Godecharle dans le parc actuel du baron de Roest] à Edegem. Leur formidable fortune, tant en titres qu'en terres, étant menacée de confiscation par les envahisseurs, ils émigrent in extremis (dans des conditions si pénibles qu'un enfant meurt sur les routes), et se réfugient en Prusse. Charles-Ignace revint autour d'Anvers, au château de Viersel où il cachait des religieux en exercice. C'est ainsi que furent baptisés en cachette son fils Emile II en 1797, et sa dernière fille en 1798. Il meurt en 1803, sans avoir revu Oultremont.

Son frère Ferdinand I (1760-1799), colonel des gardes de Dragons au service des Etats Généraux contre la République Française, crée une branche cadette en épousant une fille d'Andries Hartsinck[52], amiral hollandais, commandant de la flotte des Pays-Bas, descendant de 6 bourgmestres d'Amsterdam et de 9 directeurs de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.

Les fils de la branche aînée sont restés à Warfusée[53], Charles puis Théodore d’Oultremont se laissent séduire par Marie-Claire, comtesse de Hamal qui finit par hériter du domaine après leurs morts en 1814. La veuve a le mérite de léguer les grands biens de la famille à leur cousin, Émile II d’Oultremont, qui, revenu adulte au pays, est élu en 1827 aux États Provinciaux de Liège par l'Ordre équestre[54], en remplacement de Félix de Lannoy. A 27 ans, il a épousé sa cousine germaine Marie-Françoise, baronne de Lierneux de Presles, ravissante comme Crésus et toute dévouée à sa dynastie. Lieutenant de louvetrie dans l'Entre Sambre et Meuse, charge et faveur à la fois qui lui permettait de chasser dans les forêts impériales, il reprend le flambeau de la branche aînée.

Son frère aîné Ferdinand II avait eu moins de chance : forcé sous le régime de Napoléon d'entrer à l'école de cavalerie, il en était sorti sous-lieutenant au 2e régiment. Mais à Vitry-le-François en 1814, il fut tué d'un boulet de canon et enterré au pied d'un arbre. Son corps fut inhumé ensuite dans la chapelle du château de Wégimont.

Émile II cumule les mandats politiques et diplomatiques, les honneurs et les richesses[55]. De plus, c’est un remarquable gestionnaire[56],[57]. Sa fille Émilie d'Oultremont de Wégimont devient baronne d’Hooghvorst par mariage, mais préfère, après un an de veuvage, entrer en vie religieuse. En 1857, elle fonde à Strasbourg la première maison de la Société de Marie-Réparatrice. Elle sera béatifiée par Jean-Paul II en 1997.

Le cousin Charles, de la branche cadette fondée par son père Ferdinand I à Amsterdam, crée la branche d'Oultremont de Duras[58] en épousant une veuve, Joséphine-Louise comtesse van der Noot de Duras, princesse douairière de la Maison de Ligne. Il assiste à deux événements matrimoniaux parmi ses frères et sœurs : la belle Henriette d'Oultremont de Wégimont se laisse emporter par la passion vieillissante du roi Guillaume Ier des Pays-Bas, qui la transforme en épouse morganatique puisqu'il abdiquera pour unir leur avenir sous le titre de Duc et duchesse de Nassau[59] (on voit encore sa dalle funéraire dans la chapelle castrale de Wégimont), tandis que Joseph Ferdinand, chambellan du Roi et aussi chambellan de SAR le prince Frédéric des Pays-Bas, fut séduit par une charmante Anglaise de la gentry, Isabelle Bonham, sœur du gouverneur de Hong Kong et fille d'un amiral perdu avec son équipage en Mer de Chine. Elle lui donne vingt deux enfants.

Chose étonnante : la multiplication des héritiers, qui entraîne généralement la division des héritages, n’a apparemment aucun effet sur la famille. Les cadets d’Oultremont se font accueillir dans les châteaux les plus fermés de la noblesse européenne ; ils occupent aussi des fonctions importantes au sein du nouveau royaume de Belgique.

Charles John d’Oultremont[60] (1848-1917), époux de la princesse Renée de Merode, est l'ami et le confident le plus proche de Léopold II de Belgique[61]. En sa qualité de Grand Maréchal de la cour[62], le roi l’utilise parfois pour tromper son public. C’est d’ailleurs la seule personne que le monarque tutoyait. Un anarchiste jeta un jour une bombe sur la fausse calèche royale ; au moment où, la barbe un peu roussie et la mécanique tout ébranlée, le grand maréchal se présente enfin au palais, Léopold II lui lance narquois : « Eh bien ! Comte John, je ne te savais pas autant d’ennemis ! »

Ferdinand-Guillaume (1826-1852), son frère aîné, connaît un amour malheureux[63]. Il s’est épris d’une superbe Espagnole aux longs cheveux roux, en l’occurrence Eugénie de Montijo. Celle-ci, que l’on dit froide, est loin d’être insensible à ce brillant diplomate[64] qui marie la bonhomie belge à la distinction britannique, héritée de sa mère. Malheureusement, l’ambition de sa mère et la raison d'État finirent par détourner le cœur de la belle et elle rompit ses fiançailles prévues avec Ferdinand pour épouser Napoléon III. L’année suivante, Ferdinand meurt à 26 ans à Porquerolles, sur l'île d'Hyères.

Mausolée d'Oultremont à Houtaing

Octave[Notes 4] et son fils Adhémar, de la branche de Duras, régnèrent en généreux seigneurs sur le magnifique domaine de La Berlière[65]. L'épouse de celui-ci, la princesse Clémentine de Cröy, participa très activement à l'aide sociale pour la population locale qui la vénèrera comme une sainte: le Mausolée d'Oultremont [66] à Houtaing lui est dédié, et sa crypte familiale peut encore y assurer un repos éternel aux descendants, membres de l'Association de famille Oultremont[67] qui entretient soigneusement ce monument[68],[69] classé patrimoine[70] majeur national.

L'élégance du devoir

Fresques blasonnées sur les murs dans l'Église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles

Des fresques blasonnées sur les murs dans l'Église Notre-Dame du Sablon de Bruxelles évoquent leur sacrifice. Qu’ils soient de la branche aînée ou des nombreuses lignes cadettes, tous servent leur patrie et leurs souverains, risquent leur vie - et la donnent parfois - pour le pays :

En 2009, le Marquis de Trazegnies écrivait au sujet des Oultremonts :

« Aucun d’entre eux n’hésite au bord du gouffre. On dirait que l’esprit de la chevalerie hesbignonne a traversé les siècles pour s’épanouir dans ces matins de guerre où la nature est si belle et la cruauté de l’homme si désespérante. »

Les rameaux actuels

Titillé par l'écrasante notoriété posthume de ses braves ancêtres, et faute d'un conflit guerrier pour démontrer sa valeur d'âme, c'est par la créativité et l'originalité que Juan, auteur multidisciplinaire et enseignant, s'est distingué dans les médias belges (le jeu des dictionnaires, la semaine infernale). Tout le monde a fredonné les paroles qu'il a écrites pour le tube de Philippe Lafontaine, "Coeur de loup".

Eric, architecte, a restauré de nombreux monuments ou demeures classés, dont le château de Lavaux Ste-Anne ou la chapelle castrale d'Haltinne

Amélie, fondatrice et présidente de la Fondation Fortis Belgium a reçu en 2007 du ministre d'État Etienne Davignon la décoration d'Officier de l'Ordre de Léopold pour son dévouement envers les jeunes déshérités du Royaume. Leur fille Odile scénarise les sketches de son mari, le comédien Stéphane De Groodt[78] .

Le révérend Père Stéphane, est le prieur de l'abbaye de Maredsous et donne régulièrement des concerts sur le nouvel orgue Thomas dans l'abbatiale.

Yves, aéronaute, médaille d'or du championnat de Belgique de vol en Montgolfière en 1985. Il participa avec Bertrand Piccard et Wim Verstraeten dont il fut l'instructeur, à la première course transatlantique en ballon Rozière, organisée par Chrysler en 1992 et gagnée par l'équipage belge grâce à Luc Trullemans, météorologue de l'Institut royal météorologique de Belgique et d'RTL. Il organisa le baptême en ballon de plusieurs membres de la famille royale belge ou de célébrités. Armurier passionné, il participa, à l'invitation de François de Grossouvre, président du Comité des chasses présidentielles aux grandes chasses dans les domaines royaux de Marly-le-Roi, Chambord et Rambouillet. Il est aussi l'auteur de la biographie "Le destin romantique de la comtesse Clémentine d'Oultremont" en 2010.

Bernard-Henri (dit Bernard d'Oultremont) poursuit une carrière d'acteur dans plusieurs théâtres belges et étrangers et à la Comédie Volter dont il est aussi administrateur.

Catherine [79]se révéle une romancière de haut niveau (Le prince de la Concorde, La vie lumineuse de Jean Pic de la Mirandole (2006), Le souffle des ancêtres(2008)).

Brigitte est présidente-fondatrice de Comète Kinship Belgium, préservant ainsi notre devoir de mémoire national.

L'Association familiale OULTREMONT ASBL, fondée en 1983, vise à promouvoir en son sein les valeurs familiales transmises par les générations précédentes, gérer une solidarité d'entraide et préserver son patrimoine historique. C'est ainsi que le Mausolée d'Oultremont à Houtaing (Ath) fut l'objet d'un classement et d'une restauration complète achevée en 2009. La revue semestrielle "La feuille d'Avis" offre un lien de communication et d'information entre les membres.

Bibliographie

Sources principales

  • AWO.
  • « Notice historique sur la Maison d'Oultremont », Paris, Carion, 1866
  • « Warfusée, patrie du prince-évêque Charles-Nicolas d'Oultremont » dans l'Annuaire d'Histoire liégeoise, tVII, n°31, 1963, p.9-136
  • « Généalogie des Oultremont », manuscrit de la bibliothèque de Warfusée, n°114 et les annexes 114bis, Ch.-Fr. Jalheau, AWO.
  • « Histoire du diocèse et de la principauté de Liège pendant le XVIIième siècle », J. Daris, Liège, 1877
  • "Généalogie des familles de Warnant et d'Oultremont", Baron de T'Serclaes, Annuaires de la Noblesse de Belgique, (édition partielle) Bruxelles, 1884 à 1887
  • Archives de l'École Royale Militaire à Bruxelles, dont les Bulletins périodiques (Le Drapeau), 15 avril 1919.
  • "Quartiers de noblesse des familles belges", Baron de Troostembergh,T.II, Bruxelles, 1913
  • «Histoire de Liège depuis César jusqu'à Maximilien de Bavière», De Gerlache, Bruxelles, 1843, Édition M. Hayez, pp. 268 et suiv.

Autres sources

  • « Le tribunal des XXII de l'abbé de St Trond devant le Conseil auloique », Liège, 1963, mémoire de licence;
  • « Saint-Hubert et la diplomatie liégeoise », Liège, 1963, Yvan Ylieff; ;
  • « Elogiae etiam et epitaphia sed Bohemica et Paltinus Rheni bella », 1621, Lambert de Vlierden, p.64;
  • « L'an 14 et la campagne des illusions », H. Bernard, Bruxelles, 1983;  ; Le journal de Mons, 2 mai 1960;
  • « La vie quotidienne en Belgique sous le règne de Léopold II », par Georges-Henri Dumont, Bruxelles;
  • " Histoire du pays de Liège", Ferd. Henaux, 3e édition, T.II.Imprimerie J. Desoer, Liège, 1874, pp. 454 et suiv.
  • "Précis d'histoire Liégeoise", F. Magnette, 1re éd., Vaillant-Carmanne, pp. 204 et 205. (Liège, s.d.)
  • "Les Seigneuries allodiales du Pays de Liège", Stanislas Borman avec une introduction historique, Liège, J. Gothier, 1867. (Aussi en version PDF, ex libris http://www.chokier.com)
  • "Les institutions politiques et judiciaires de la principauté de Liège aux Temps modernes", Georges Hansotte, Bruxelles, Crédit Communal, 1987. In-8° broché, 355 p., (collection « Histoire », série in-8°, n° 73, 1987).

Voir aussi

Liens externes

Notes

  1. ↑ Ladrier, nom issu de cet hôpital de Wanze, ou ladrerie, jouxtant le fief d'Oultremont et celui de l'abbaye cistercienne voisine devenue le Val-Notre-Dame
  2. ↑ Du terme chasement, droit de jouir toute sa vie d'une terre, qui était accordé à un vassal ou à un serf.
  3. ↑ Le courrier qui lui est adressé de Paris le 25 mai 1765 porte la mention « premier ministre et frère de Son Altesse ».
  4. ↑ Grand Maître de la Maison de Son Altesse Royale le Comte de Flandre, Comte du Saint Empire Romain et de la Nation Germanique, Officier de l'Ordre de Léopold, Grand Officier de La Légion d'Honneur, Grand Cordon de l'Ordre de l'Aigle Rouge, Ordre de la Branche Ernestine de Saxe, Ordre de la Couronne de Prusse et de l'Ordre de Saint Janvier, Grand Croix du Lion Néerlandais, Bourgmestre de Duras. Sa mère était Joséphine-Louise comtesse van der Noot de Duras
  5. ↑ « Vous allez voir comment sait mourir un d’Oultremont » répondit-il à l'ordre insensé qui lui est donné. Puis il déposa son révolver désormais inutile sur la table de son supérieur, prit sa canne et chargea en courant vers les mitrailleuses ennemies, suivi de tous ses hommes qui n'hésitèrent pas à se faire tuer à ses côtés. « Il n'en imposait pas seulement à ses hommes par son indomptable courage, son idéal, son désintéressement, sa compétence et son exemple de chaque jour ; ce grand seigneur était pour ses soldats d'une sollicitude et d'une urbanité exquise »
  6. ↑ Agent du Renseignement et de l'Action, voir quand … l'Armée de l'Ombre … se fait connaître !.

Références

  1. ↑ A. C. Addington, The Royal House of Stuart, London, 1969-1976, 3 vol.
  2. ↑ Gens Nostra, Amsterdam
  3. ↑ Joseph Valynseele et Denis Grando, A la découverte de leurs racines. 85 genealogiques celebrites
  4. ↑ L. Roppe, Een omstreden huwelijk
  5. ↑ Le Parchemin, XXV, 1977; XXVII, 1979 et XXIX, 1980
  6. ↑ Jean de Chevron Villette, Ancestor List, 1999
  7. ↑ Owsley Family Historical Society Newsletter, sept. 1997.
  8. ↑ a, b, c, d et e « Généalogie succincte de la Maison d'Oultremont » par Maurice Yans et C-E d'Oultremont, St Georges, 1990.
  9. ↑ La noblesse de l'Empire romain : les masques et la vertu de Christophe Badel, Éditions Champ Vallon, 2005
  10. ↑ Rentes et seigneuries. La dévolution de la terre de Presles-sur-Sambre par M. Yans, Annuaire d'histoire liégeoise, t.XII, n°36, 1971
  11. ↑ « Généalogie des Oultremont », manuscrit de la bibliothèque de Warfusée, AWO n°114 et les annexes 114bis
  12. ↑ "Généalogie des familles de Warnant et d'Oultremont", Baron de T'Serclaes, Annuaires de la Noblesse de Belgique, (édition partielle) Bruxelles, 1884 à 1887
  13. ↑ Gertrude de Moha
  14. ↑ Étienne de Gerlache : Histoire de Liège depuis César jusqu'à Maximilien de Bavière, Édition M. Hayez, pp. 268 et suiv. (Bruxelles, 1843)
  15. ↑ Vaillampont
  16. ↑ « Généalogie de la famille d'Oultremont », Ch.-Fr. Jalheau, fonds d'archives du Château de Warfusée, bibliothèque AWO, n°114
  17. ↑ (en)Castle of Outremont, Warnant
  18. ↑ a et b « La Belgique héraldique » par Ch. Poplimont, T.VIII, p.197-237
  19. ↑ Le registre de l'extraordinaire des Guerres, conservé à la chambre des comptes à Paris (Tome II, folio 126), le mentionne : "Deux chevaliers bannerets et dix écuyers de la Comté d'Oultremont, furent reçus à Mézières en 1350".
  20. ↑ Les États Présents de la Noblesse du Royaume de Belgique concernant cette famille, sous la direction d'Oscar Coomans de Brachène, 1952-1970
  21. ↑ La seigneurie de Warfusée
  22. ↑ "Le mausolée de Warnier de Glymes", Cécile de Douxchamps, in Namurcum, 1955 n°2 p. 17-31
  23. ↑ Lettres patentes, Oultremont de Warfusée, La Belgique Héraldique, op. cit.
  24. ↑ « Études critiques sur l'Histoire de la Principauté de Liège, 1477-1795. Tome I La principauté de Liège, à la fin du règne de Louis de Bourbon et sous celui de Jean de Hornes (1477-1505) », P. Harsin, Liège, Sciences et lettres, 1957
  25. ↑ « La pénétration liégeoise dans le duché de Limbourg », dans l'Annuaire d'histoire liégeoise, fasc,29, 1961, p.961-1041
  26. ↑ « Les échevins de Huy », M. Yans, Liège, Soc. des Bibliophiles liégeois, 1952
  27. ↑ « Analyse des scels des Grâces », L. Lahaye, bibliothèque de Warfusée; Archives de l'État à Liège
  28. ↑ "La tour d'Oultremont à Huy", Nicolas Rouche, in La vie wallonne, Tome 46, Liège, 1972
  29. ↑ "Histoire d'une maison claustrale, l'hospice d'Oultremont à Huy", Chevalier Theys, Huy, 1979
  30. ↑ "L'ancien hospice d'Oultremont", Patrimoine Monumental de Belgique, Tome 15, PNB Liège, p.163-167, Mardaga, 1990
  31. ↑ « Notices sur l'ancien État noble de la Pricipauté de Lège et du Comté de Looz », Baron P. Misson, Liège, 1884
  32. ↑ « Recueil héraldique des bourgmestres de la Cité de Liège », J. G. Loyens, Liège, 1720
  33. ↑ « Une famille rurale du XVIIIe siècle au pays de Liège » dans le Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire, T.3, 1883, p.165-194
  34. ↑ « Des cadets d'Oultremont devant la crise européenne du XVIIe siècle », dans l'Annuaire d'Histoire liégeoise, M. Yans et N. Rouche, T.IX, 1966
  35. ↑ « Testament des chanoines de la cathédrale de Liège », Archives de l'État à Liège, rég. 13, f°63
  36. ↑ Château de l'avouerie de Xhos
  37. ↑ "Quartiers de noblesse des familles belges", Baron de Troostembergh, T.II, Bruxelles, 1913
  38. ↑ a et b « Histoire du diocèse et de la principauté de Liège », 1868, T.I, p.205-259, T.II, p.40
  39. ↑ « Jean-François Georges comte d'Oultremont et du Saint-Empire, chef de l'État Noble du pays de Liège et Président de la Souveraine Cour Féodale », dans Le vieux Liège, n°64, 1940, p.35-36
  40. ↑ (nl)Le Château d'Oultremont (nl) sur la wikipédia néerlandophone.
  41. ↑ Charles-Nicolas d'Oultremont
  42. ↑ « L'élection du Prince-Évêque Charles d'Oultremont, 1763-1764 » dans l'Annuaire d'Histoire liégeoise, T.VIII, 1964-1965
  43. ↑ « Les maîtres de chant et la maîtrise de la collégiale Saint-Denis, Liège au temps de Grétry, » Bruxelles, 1964, p.51, Académie Royale de Bruxelles, Classe des Beaux-Arts, Mémoires in 8°, T.XIII, fasc.3
  44. ↑ « Notes sur les rapports du comte d'Oultremont et les orfèvres Dartois » dans Chronique archéologique du Pays de Liège, T.LV, 1964, p.97-107
  45. ↑ « Notice sur l'ancien État Noble » Baron P. Misson, A.O.W., biblioth. Ms n°26, f°11
  46. ↑ « Les relations extérieures de la Principauté de Liège sous Jean-Louis d'Elderen et Joseph-Clément de Bavière (1688-1718) », P. Harsin, Liège-Paris, 1927
  47. ↑ "Le domaine provincial de Wégimont", Benoit Franck, Carnets du Patrimoine, Ministère de la Région wallonne, Dir. gén. de l'Aménagement du territoire, du Logement et du Patrimoine, Div. du Patrimoine, 1995
  48. ↑ « Le château, les seigneurs et le couvent des Carmes de Wégimont », Liège, 1933
  49. ↑ Archives du Ministère de la Guerre, service historique, Paris
  50. ↑ « La mission de Charles d'Oultremont à Liège en 1790 », dans les cahiers léopoldiens, nouvelle série, 1960, n°14, p.51-60
  51. ↑ Famille van de Werve
  52. ↑ (nl)Andries Hartsinck
  53. ↑ « La signification économique des différends territoriaux entre Liège et les Pays-Bas à la fin du XVIIIe siècle » dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, T.31, 1953, p.448-489
  54. ↑ Baron Hilarion-Noël de Villenfagne d’Ingihoul, Nouvelles recherches historiques sur l'Ordre équestre de la Principauté de Liège, Liège, 1792, réédité en 2006 par le baron Léon de Vilenfagne de Vogelsanck
  55. ↑ « Une fortune de l'ancien régime sauvée des périls de la révolution française (1782-1802) », 1964, D. de Woot, mémoire de licence en philosophie et lettres, section histoire des temps modernes, déposé à l'Université Catholique de Louvain
  56. ↑ « L'industre métallurgique dans le bassin de la Hoëgne aux Temps Modernes », dans le Bulletin de l'Institut Archéologique liégeois, T.LXXVI, 1963, p.5-44
  57. ↑ « Étude sur l'histoire économique de la principauté de Liège, particulièrement au XVIIième siècle » dans Bulletin de l'Institut Archéologique liégeois, T.52, 1927-1928, p.60-161;
  58. ↑ Généalogie des Oultremont de Duras
  59. ↑ « Een omstreden huwelijk », par L. Roppe, Kasterlee, 1962
  60. ↑ Charles John d’Oultremont
  61. ↑ « Léopold II au travail », Colonel Stinghlamber et Paul Dresse, Bruxelles; « La vie quotidienne en Belgique sous le règne de Léopold II », par Georges-Henri Dumont, Bruxelles
  62. ↑ « Biographie coloniale belge », J.M. Jadot, Bruxelles, 1955, col. 667 et suivantes, 3p
  63. ↑ « L'éphémère idylle du diplomate comte Ferdinand d'Oultremont et de la future impératrice Eugénie », Louis Robyns de Schneidauer, Le Soir, des 14, 15 et 16 septembre 1959
  64. ↑ « Le Musée de la Dynastie en ses différents logis » André Scholier, 1989, Muséum Dynasticum, 1
  65. ↑ Collège visitation de la Berlière
  66. ↑ Le Mausolée Clémentine d'Oultremont à Houtaing
  67. ↑ Associations familiales belges
  68. ↑ «La chapelle funéraire de Clémentine d'Oultremont à Houtaing», Xavier Deflorene, Annales du cercle royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la région et musées athois, Tome LV,Ath, 1996-1997
  69. ↑ « Le tombeau de Victor Evrard », Xavier Deflorenne, cercle royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath, 1995, Vol 8, n° 168, p. 121-127.
  70. ↑ patrimoine funéraire. Article de Pierre Dulieu et Xavier Deflorenne, p.4 à 11 et «Le Mausolée de Clémentine d'Oultremont», p.18-22 in «Wallonia Nostra», revue de la Fédération des associations wallonnes pour la défense du Patrimoine, n°34, 1er trimestre 2005, Edico s.c. Namur
  71. ↑ « Historique des régiments des grenadiers », E. Étienne et Ch. De Grox, Bruxelles, 1927; « L'an 14 et la campagne des illusions », H. Bernard, Bruxelles, 1983 ; Archives de l'École Royale Militaire à Bruxelles, dont les Bulletins périodiques Le Drapeau, 15 avril 1919 ; Le journal de Mons, 2 mai 1960
  72. ↑ Abondant courrier de témoignages adressés à sa famille par de nombreux militaires de son régiment, 1914. Fonds d'archives de L'association familiale Oultremont asbl.
  73. ↑ Famille de Liedekerke
  74. ↑ « Le lieutenant général de la Grade Civique Comte Adrien d'Oultremont (1843-1907) », dans la Revue Belge d'Histoire Militaire, décembre 1965, p. 113à 128 et 177 à 195
  75. ↑ L'Éventail, 1936
  76. ↑ la ligne d'évasion Comète
  77. ↑ Domaine provincial d'Hélécine
  78. ↑ YouTube - stéphane de groodt
  79. ↑ Catherine d'Oultremont : Le Prince de la Concorde ; La vie lumineuse de Jean Pic de la Mirandole

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