Gare de Strasbourg-Ville

Gare de Strasbourg-Ville
Strasbourg-Ville
La gare de Strasbourg
La gare de Strasbourg
Localisation
Pays Drapeau de France France
Ville Strasbourg
Adresse 20 Place de la gare
67000 Strasbourg
Coordonnées géographiques 48° 35′ 06″ N 7° 44′ 04″ E / 48.584991, 7.73432548° 35′ 06″ N 7° 44′ 04″ E / 48.584991, 7.734325  
Gestion et exploitation
Propriétaire RFF/SNCF
Exploitant SNCF
Services Grandes lignes, TER Alsace, TGV
Caractéristiques
Ligne(s) Ligne Paris - Strasbourg,
Ligne Strasbourg-Ville - Saint-Louis (Bâle),
Ligne Strasbourg - Lauterbourg,
Ligne Strasbourg-Ville - Saint-Dié,
Ligne Strasbourg-Ville - Strasbourg-Port-du-Rhin
Voies 14
Transit annuel 13 millions[1]
Historique
Ouverture 1883
Architecte Johann Jacobsthal
Classement  Inscrit MH (1984)
Correspondances
Tramway Lignes A, C & D
Bus 2, 10

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Gare de Strasbourg-Ville

Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin

(Voir situation sur carte : Bas-Rhin)
Gare de Strasbourg-Ville

Géolocalisation sur la carte : Strasbourg

(Voir situation sur carte : Strasbourg)
Gare de Strasbourg-Ville

La gare de Strasbourg-Ville est une gare ferroviaire située sur la commune de Strasbourg, dans le Bas-Rhin, en France, au point kilométrique (PK) 502,000 de la ligne Paris - Strasbourg. L'ensemble formé par le bâtiment principal et la halle métallique fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984[2].

Sommaire

Construction de la gare et architecture d'origine

Façade avant de la gare en 2003 (avant l'ajout de la verrière).

La gare de Strasbourg a été inaugurée le 15 août 1883, sur les plans de l'architecte berlinois Johann Eduard Jacobsthal, et remplaça dès lors la gare d'origine, en cul-de-sac et trop exiguë. Cette gare, construite par les autorités allemandes, est située au carrefour des grands axes internationaux Paris-Vienne et Bâle-Cologne, sur le terrain des anciennes fortifications de Vauban. À l'origine, cette gare était non seulement une gare de voyageurs, mais aussi une gare de marchandises et une gare de triage. La vaste place en hémicycle se situant devant la façade de l'édifice a été déterminante pour le choix de l'emplacement de cette gare.

La gare se compose d'un long bâtiment d'accueil de 128 mètres de long, à deux étages, le rez-de-chaussée se situant au niveau de la place et l'étage supérieur au niveau des quais. L'architecte s'est librement inspiré du style Renaissance dans le dessin des façades. Le hall central était orné jusqu'en 1918 de deux fresques représentant l'entrée de Frédéric Barberousse à Haguenau en 1164 et celle de Guillaume Ier à Strasbourg en 1877, le tout pour célébrer l'union de l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne.

L'évolution du bâtiment et des infrastructures

Entre 1901 et 1906, de part et d'autre du bâtiment d'accueil, ont été ajoutés une poste, un bâtiment de police et un hall d'arrivée. Entre 1901 et 1936, ce sont trois nouveaux quais de 300 mètres qui sont ajoutés. La gare de triage et la gare de marchandises quittent le site respectivement en 1906 et 1912-1914, pour se déplacer vers les périphéries de l'agglomération. Tout au long du XXe siècle, de nombreux commerces voient le jour au sein du bâtiment. Enfin, pour préparer l'arrivée du TGV Est en juin 2007, la gare a été profondément transformée avec notamment l'installation d'une verrière, due à l'architecte de la SNCF Jean-Marie Duthilleul, qui couvre l'ensemble de la façade de la gare. Cette rénovation a été récompensée par un Brunel Award en 2008[3].

Un nouveau poste d'aiguillage informatique (PAI), le plus grand de France, a été installé les samedi 4 et dimanche 5 novembre 2006, nécessitant la fermeture de la gare pendant 30 heures.

À l'origine, la gare est dotée de 9 voies à un quai numérotées de 1 à 9. Toutefois pour absorber la hausse continue du trafic, 4 autres voies ont été rajoutées  : les voies 25, 31, 32 et 33 qui sont situées en bout du premier quai, et la voie 30 située au bout du troisième quai. De même, un troisième souterrain d'accès aux quais a été installé côté nord ainsi que de nombreux écrans d'information.

Les dessertes

La gare de Strasbourg est la principale gare de l'agglomération strasbourgeoise et l'une des principales de l'est de la France. Elle est desservie par toutes sortes de trafics : TER Alsace (notamment TER 200), Corail, mais aussi TGV et trains internationaux. L'ouverture de la LGV Est européenne, en juin 2007, doit permettre une augmentation importante du trafic dans cette gare, Strasbourg ne se trouvant dès lors plus qu'à deux heures vingt minutes, puis une heure cinquante minutes lorsque la deuxième partie de la ligne aura été construite, de la gare de Paris-Est. L'ouverture prévue pour 2011 de la LGV Rhin-Rhône doit également améliorer les liaisons entre cette gare et le sud de la France.

La gare propose le service TGV Air, pour un préacheminement vers l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Son code AITA est XWG.

TGV

Vue parallèle aux voies de l'intérieur de la gare de strasbourg montant, sur la première voie, un TGV en attente.
Le quai TGV de la gare de Strasbourg

Grandes lignes hors TGV

TER Alsace

Tableau des dessertes

Correspondances

La gare est également desservie par les lignes du réseau de la Compagnie des Transports Strasbourgeois via les lignes de bus 2 et 10, ainsi que par les lignes de tramway:

  • A, C et D à travers la station Gare Centrale ;
  • B et F à travers la station Faubourg National, située à 300 mètres de la gare par la petite rue de la Course.


La gare est enfin desservie par des lignes d'autocars départementales.

Trafic

Le trafic est d'environ 60 000 voyageurs par jour[4].

Les autres gares de Strasbourg

Le dépôt des locomotives

Strasbourg héberge un très important dépôt de locomotives.

Locomotives à vapeur

  • 231 K réformées
  • 241 A Est réformées
  • 141 P réformées
  • 141R réformées

Locomotives diesel

Locomotives électriques

Automoteurs

Historique

Bibliographie

  • La France des gares, collection Guides Gallimard, 2001, pp.168-169
  • Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, Éd. N.M., Paris, 1969 et réédition 1978.
  • Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Histoire du réseau ferroviaire français, Éd. de l'Ormet, Valignat, 1996.
  • Maurice Mertens et de Jean-Pierre Malaspina, La légende des Trans Europ Express, Éd. LR-Presse.

Notes, sources et références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes



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