Gimélec

Gimélec
Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés
Création 1971
Type Syndicat professionnel
Siège 17 avenue de l’amiral Hamelin

75016 Paris

Langue(s) Français
Membre(s) 230
Président Frédéric Abbal

Président Schneider Electric France

Affiliation(s) Syndicat professionnel loi 1884
Site Web www.gimelec.fr

Le Gimélec est le Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés. Le Gimélec fédère 230 entreprises[1] qui fournissent des solutions électriques et d’automatismes sur les marchés de l’énergie, du bâtiment, de l’industrie et des infrastructures. Les entreprises du Gimélec emploient 72 400 personnes en France où elles génèrent un chiffre d’affaires de 11,7 milliards d’euros, le chiffre d’affaire mondial consolidé s’élevant à 40 milliards d’euros.

Sommaire

Domaines d'intervention

Ces entreprises proposent les technologies et solutions dans les domaines suivants [2] :

  • smart grid et intégration des énergies renouvelables
  • performance énergétique des bâtiments
  • véhicule électrique et ses infrastructures de recharge
  • optimisation des machines et des procédés industriels
  • sécurisation énergétique de secteurs sensibles comme la santé et les datacenters.

Missions du Gimélec

Le Gimélec accompagne ses adhérents et leurs partenaires en France, en Europe et à l’international en assurant un rôle de porte-parole, d’expertise et de coordinateur.

Depuis sa création, le Gimélec a œuvré pour la reconnaissance de l’excellence de l’industrie française[3] sur la scène internationale, et notamment l’industrie électrique.

Dans un souci de transparence et de neutralité, le Gimélec fait régulièrement référence aux travaux et publications d’organismes d’État, tels que la Commission de Régulation de l’Energie[4] (CRE) ou Réseau et Transport d’Electricité[5] (RTE).

Dans un contexte mondial de lutte contre le changement climatique, de raréfaction et cherté des énergies primaires et de croissance continue des consommations énergétiques, le Gimélec s’inscrit, aux côtés de ses entreprises adhérentes, dans la dynamique de la nouvelle économie de l’énergie durable.

Il s’efforce de promouvoir une politique énergétique au service de la politique industrielle de la France et travaille notamment autour des axes de développement suivants :

  • Les réseaux électriques intelligents (smart grids)
  • Le stockage d’énergie
  • Les infrastructures de recharge du véhicule électrique
  • La performance énergétique des bâtiments

Structure

Le Gimélec est administré par un Comité de Direction Générale qui fixe les orientations du Groupement.

Les activités sont pilotées par 4 Comités de marché :

Les axes de développement des adhérents font l’objet de travaux spécifiques au sein des plateformes de développement dédiées :

Présidence du Gimélec, Historique

  • Janvier 1971 – mars 1975 : M. FORMERY (CDC Schlumberger)
  • Mai 1975 - mai 1980 : M. DELATTRE (Compagnie Générale de l'électricité)
  • Juin 1980 - nov.1985 : Lucien-Emmanuel BLANC (Vice-Président Directeur Général - Merlin Gerin)
  • Janv. 1986 - mai 1990 : Gilbert PASQUET (Directeur Général - Télémécanique)
  • Sept. 1990 - mai 1993 : Roger BENSUSSAN (Directeur Général T&D - Gec Alsthom)
  • Sept. 1993 - juin 1995 : Daniel MELIN (Directeur Général - Schneider Electric)
  • Juin 1995 – avril 2003 : Robert MALHER (Président – Alstom France)
  • Mai 2003 – février 2004 : Marcel TORRENTS (Directeur Général France - Schneider Electric)
  • Février 2004 – Déc. 2010 : Jean-Pierre CHARDON (Président Directeur Général - Schneider Electric France)
  • Depuis janvier 2011[6] : Frédéric ABBAL (Président France - Schneider Electric)

Naissance et construction du syndicat professionnel

En 1971, 9 des 12 syndicats de constructeurs de matériels d’équipement électrique constituant le GMEE fusionnent et donnent naissance à une structure unique : GIMEE (Groupement syndical des Industries de Matériels d’Equipement Electrique). Le GIMEE oriente ses actions essentiellement dans 4 directions : l’exportation, la normalisation et la certification, la construction européenne et la coopération avec les partenaires de la profession.

En 1983, le GIMEE est rebaptisé Gimélec.

Les grandes actions du Gimélec en France

Ce paragraphe présente quelques actions, parmi les plus marquantes, menées par le Gimélec en France depuis sa création.

En 2002, le Gimélec met en place le Comité de Liaison des Métiers de l’Electricité[7] qui regroupe les opérateurs en matière d’électricité et les installateurs.

Au cours de l’année 2007, les travaux de la Commission Efficacité Energétique du Gimélec ont permis de définir la doctrine de la profession basée entre autres sur le concept d’Efficacité Energétique Active, de faire reconnaître par les acteurs du Grenelle de l’Environnement le rôle clé des solutions techniques et des prestations de services des membres du Gimélec pour atteindre les objectifs ambitieux de la France et d’organiser, en collaboration avec EDF, les premières Assises de l’Efficacité Energétique le 15 janvier 2008 à Paris[8] à l'occasion desquelles est présentée une plaquette définissant le potentiel de l'efficacité énergétique active dans le bâtiment et dans l'industrie[9].

Le Gimélec a encouragé le recours massif au Contrat de Performance Energétique dans le cadre de la loi Grenelle[10] pour la rénovation énergétique des bâtiments existants, et en particulier les bâtiments publics.

En 2009, le Gimélec organise avec ERDF le premier Eco-forum des réseaux de distribution d’électricité « Ensemble pour des solutions durables »[11].

Le Gimélec publie en octobre 2009 son Livre blanc sur l’efficacité énergétique pour contribuer aux réflexions des Pouvoirs publics. Un deuxième Livre blanc sur les réseaux électriques intelligents en 2010 permettra au Gimélec d’affirmer le rôle clé de ses adhérents dans la nouvelle économie de l’énergie amorcée par l’émergence mondiale des smart grids[1].

Dans l’actualité récente, le Groupement est également partie prenante de nombreuses initiatives gouvernementales ou parlementaires :

  • Rapport parlementaire de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) sur la performance énergétique des bâtiments[12] : la gestion active est confirmée comme levier de l’efficacité énergétique
  • COSEI (Comité Stratégique des Eco-industries) dont le Gimélec préside le groupe de travail systèmes énergétiques intelligents et stockage de l’énergie.
  • Groupe de travail du Ministère de l’Industrie sur les infrastructures de recharge du véhicule électrique
  • Groupe de travail parlementaire sur la gestion de la pointe électrique
  • CRE : groupe de travail sur la maîtrise de la demande des énergies (MDE)
  • DGEC : contribution aux réflexions smart grid et MDE.

Le Gimélec anime un club interprofessionnel « France for DATACENTERS »[13].

Après avoir participé en mai 2011 aux 2èmes Rencontres parlementaires sur les Énergies renouvelables organisées à l'initiative de Serge Poignant, député de Loire-Atlantique, président de la Commission des affaires économiques, le Gimélec s’associe en novembre 2011 aux 1ères Rencontres parlementaires sur l’Efficacité énergétique, à nouveau organisées et présidées par Serge Poignant.

Le Gimélec sur les scènes européenne et internationale

En 1975, le Groupement lance le premier plan professionnel de développement du Commerce extérieur de la France. Il coordonne l’action des pouvoirs publics et des organismes de commerce extérieur. Cette action est le prélude à des rendez-vous annuels de bilan, présidés par les ministres successifs du Commerce extérieur (1975 à 1988).

En 1978, l’efficacité du Plan Export, lancé en 1975, vaut au Groupement et à ses adhérents d’être nommés «  Secteur professionnel exemplaire » par les Pouvoirs publics français.

De 1987 à 2005, le Délégué Général du Gimélec est également président de l’ACTIM (Agence pour la Coopération Technique, Industrielle et Economique), devenue UBIFRANCE [14] en 2001.

En 1988, le Gimélec promeut les normes françaises en Indonésie, en Arabie Saoudite et au Portugal. Le Gimélec veille à une ouverture des marchés dans un esprit de « parité de traitement ». En 1992, le Groupement renforce la présence d’experts en normalisation auprès des organismes européens, pour assurer un meilleur partenariat avec ses voisins de l’Union européenne.

En 1995, le développement des marchés étrangers hors Europe se poursuit, notamment grâce à une étroite coopération avec le Vietnam et l’Arabie Saoudite, à l’occasion de journées techniques sur les systèmes de distribution électrique. En 1996, le Gimélec conclut avec la Pologne des accords bilatéraux de reconnaissance mutuelle des procédures de certification. Le Gimélec renforce ses liens avec la Slovénie, la Roumanie, la Russie, le Vietnam et l’Argentine dans le cadre de programmes de rencontres sur l’harmonisation de la normalisation et de la certification. Le Gimélec organise de nombreux colloques en Turquie, en Irak, en Indonésie et au Chili sur la qualité de l’électricité, la continuité du service, la fiabilité et la maintenance des réseaux de transport et de distribution d’électricité.

En 2000, avant même que le conflit ne cesse au Kosovo, le Gimélec, en concertation avec EDF et associé aux travaux de la cellule « Balkans » du MEDEF, a détaché sur place une mission d’experts d’entreprises. Les audits effectués par ces experts ont abouti à des offres de reconstruction et de réhabilitation, assorties de financements français et multilatéraux. Le succès de cette initiative a permis à la profession de se positionner dans d’excellentes conditions en Serbie et de mettre en place un format d’intervention dans les pays en sortie de crise.

Le Gimélec a contribué via la FIEEC et l’ORGALIME à la rédaction du rapport Electra[15] remis au Vice-président de la Commission européenne, le Commissaire Verheugen, en juin 2008. Ce rapport détaille 20 recommandations de la profession pour atteindre les objectifs de paquet énergie-climat européen : les objectifs dits des « 3 fois 20 » à l’horizon 2020.

Le Gimélec et ses homologues européens créent l’association T&D Europe[16] en 2008 pour traiter avec la Commission européenne des enjeux majeurs concernant les réseaux électriques. Le Gimélec assure le secrétariat et la vice-présidence lors de la phase de lancement de cette association européenne.

Le Gimélec est également actif sur la scène européenne à travers des comités sectoriels CAPIEL[17] (Comité de coordination des Associations des constructeurs d’appareillage électrique industriel de l’Union Européenne), dont il assure aujourd’hui le secrétariat, et CEMEP[18] (Comité européen de constructeurs de machines et de composés d’électronique de puissance).

Publications récentes du Gimélec

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Gimélec de Wikipédia en français (auteurs)

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