Halles centrales de Reims

Halles centrales
Le portail des halles, rue de Mars
Présentation
Nom local	Halles du Boulingrin
Période ou style	Architecture moderne
Architecte	Émile Maigrot
Date de construction	1927 - 1929
Dimensions	de la voute 38 m. de large pour 19,85 m. de haut
Destination initiale	Marché couvert
Propriétaire	Mairie de Reims
Destination actuelle	en restauration
Protection	classée monument historique (9 janvier 1990)
Géographie
Pays	France
Région	Champagne-Ardenne
Département	Marne
Commune française	Reims
Coordonnées	49° 15′ 38″ N 4° 01′ 55″ E / 49.260429, 4.03199949° 15′ 38″ Nord        4° 01′ 55″ Est / 49.260429, 4.031999
Géolocalisation sur la carte : France
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Les Halles centrales, dites Halles du Boulingrin, sont un marché couvert, actuellement en rénovation, situé en limite nord du centre-ville de Reims.

Caractéristiques

Situées près de la porte Mars, les Halles sont situées sur un ilot formé par les rues du Boulingrin, du Temple, de Mars et Olivier-Metra. Sur une base rectangulaire de 49 m par 109 m, les murs de béton d'une épaisseur de 7 cm se rejoignent en leur centre, formant une parabole surplombant les étals à 19,85 mètres de hauteur pour une portée de 38,26 mètres soutenue par un vaste ensemble de murs porteurs extérieurs. L'accès est facilité grâce à deux larges portails à chaque extrémité longitudinale complétés par des « portes » latérales portant le nom de rivières environnantes.
Un an après son ouverture des fuites sont détectées et en 1942, des morceaux de bétons se détachaient de la voute et nécessitaient la pose d'un grillage de protection en 1959^[1].

Histoire

Les Halles sont nées suite à un concours d'architecture ouvert en 1922 pour la construction d'un marché de gros et de détail, remplaçant l'ancien bâtiment détruit pendant la Première Guerre mondiale. En 1923, le projet de l'architecte Émile Maigrot est retenu, il sera réalisé de 1927 à 1929 par l'entreprise Claude Limousin, désignée en 1926, dont le directeur technique est Eugène Freyssinet, qui mettra au point un procédé de "coffrage-décoffrage sur cintre glissant" particulièrement adapté à la morphologie du bâtiment. L'ouverture du bâtiment aura lieu fin octobre 1929. L'édifice, qui résistera à la Seconde Guerre mondiale, est désaffecté en 1988 pour raisons de sécurité. Il est classé aux Monuments historiques par décret du 9 janvier 1990 alors qu'un projet de la ville de Reims visait à le détruire.

Projets

Dès 1996, des études sont menées afin de définir le futur de l'ouvrage tombé en décrépitude, abandonné à son sort et ouvert à tous vents. Certains commencent alors à parler d'une « verrue » en plein cœur de Reims, qu'il aurait mieux valu raser. Plusieurs projets sont constitués, allant de la simple réinstallation du marché hebdomadaire, qui se tient actuellement sous une tente sur le parking adjacent, à l'extension du bâtiment sur cette place avec construction d'un parking en ouvrage, afin d'y déplacer le Musée des Beaux-Arts. Après plusieurs effets d'annonce contradictoires, le projet architectural porté par l'architecte en chef des Monuments Historiques François Châtillon a été adopté fin juin 2007 par l'ancienne équipe municipale de Jean-Louis Schneiter, et les études lancées en octobre 2007. Fin mai 2008, le nouveau maire Adeline Hazan annonce une ouverture prévue pour le 14 février 2012. Le projet respectera l'aspect extérieur du bâtiment tout en le rajeunissant et en lui donnant un aspect plus vivant. Les travaux, d'un cout estimé à 31 millions d'euros (dont 8,3 financés par l'État et 0,3 par la région Champagne-Ardenne), devront durer 2 ans à compter de février 2010. Dans le cadre d'un réaménagement à vocation culturelle à plus long terme du quartier, les Halles accueilleront également en leur extérieur des cellules commerciales fixes destinées à des cafés, donnant sur une rue du Temple rendue aux piétons.

Sources

Sur les autres projets Wikimedia :

• « les halles centrales de Reims », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

• Notice sur Structurae.de
• Fiche sur le site du Patrimoine du XXe siècle du Ministère de la Culture
• Alain Moyat, « Halles Boulingrin : l’avant projet adopté », dans L'Union, 26 juin 2007 [texte intégral (page consultée le 8 octobre 2009)] 
• Alain Moyat, « REIMS / Restauration en vue. Des spécialistes au chevet des halles Boulingrin », dans L'Union, 14 août 2009 [texte intégral (page consultée le 8 octobre 2009)] 

Notes et références

1. ↑ Reims et ses quartiers, Michel Thibault, Alan Sutton, 2007.

• 

  Vue intérieure transversale.

• 

  porte de la rivière Suippe.

• 

  Vue intérieure longitudinale.