Beat it

Beat it

Beat It

Beat It
Single par Michael Jackson
extrait de l’album Thriller
Face B Burn this Disco Out
Sortie Février 1983 Drapeau de la France Drapeau des États-Unis
Enregistrement 1982
Durée 4:16
Genre(s) Rock
Format 45 tours
33 tours
CD (réédition)
Auteur(s) Michael Jackson
Producteur(s) Quincy Jones et Michael Jackson
Label Epic Records
Classement N°1 aux États-Unis
N°47 en France
Singles de Michael Jackson
Billie Jean (1983)
Billie Jean
(1983)
Wanna Be Startin' Somethin' (1983)
Pistes de Thriller
Thriller(4)
Thriller
(4)
Billie Jean
(6)

Beat It est une chanson de l'artiste américain Michael Jackson, tirée de l'album Thriller sorti en 1982. Écrite par Jackson, co-produite par Quincy Jones et composée par les membres du groupe Toto, elle est le 3e single extrait de cet album. À l'origine, Jones rêve d'une chanson de rock 'n' roll noir forte alors que Jackson n'est pas attiré par ce genre de musique. Eddie Van Halen, du groupe de rock Van Halen marque la chanson par son célèbre solo de guitare, pour lequel il ne fut d'ailleurs pas payé, « Je l'ai fait comme un service, ça me semblait normal ». Les paroles de Beat It (« Dégagez » en argot mais aussi « Battez le rythme ») évoquent la défaite et le courage, le fait de ne jamais se laisser battre et qu'il y a d'autres moyens que la violence.

Suite aux excellentes ventes des deux premiers singles de l'album Thriller, The Girl Is Mine et Billie Jean, Beat It sort le 14 février 1983 et obtient un énorme succès mondial autant commercial que critique en devenant l'un des singles les plus vendus de tous les temps. A la même période, Billie Jean et Beat It figurent toutes deux au top 5 des ventes de disques, un exploit rarement égalé par d'autres artistes. Beat It est certifié disque de platine en 1989. Le clip qui l'accompagne montre Jackson arrivant à séparer deux gangs et à les empêcher de se battre grâce au pouvoir de la danse.

Beat It est récompensée à de nombreuses reprises, notamment par deux Grammy Awards, deux American Music Awards et une entrée au Music Video Producers Hall of Fame. Reprise et samplée par plusieurs artistes, elle est également utilisée pour une campagne anti-drogue. Michael Jackson reçoit pour cela une récompense du Président Ronald Reagan à la Maison Blanche. Beat It est l'une des chansons phares de Jackson et figure dans toutes ses tournées.

Sommaire

Production et musique

La chanson Beat It est écrite par Michael Jackson pour son album Thriller. Bien qu'il n'ait jamais ressenti d'intérêt pour le rock 'n' roll, il est convaincu par Quincy Jones de créer une ambitieuse chanson noire dans ce genre musical[1],[2]. Le but est de parvenir à séduire le public blanc et notamment les jeunes qui aiment le hard rock[3]. Michael déclarera plus tard : « Je voulais écrire une chanson, le type de chanson que j'aurais achetée si je devais acheter une chanson rock ... Voilà comment je l'ai abordée et je voulais que les jeunes l'adorent vraiment - les écoliers aussi bien que les lycéens » (« I wanted to write a song, the type of song that I would buy if I were to buy a rock song... That is how I approached it and I wanted the kids to really enjoy it—the school kids as well as the college kids »)[4]. Pour l'aider à composer la musique du morceau, Michael Jackson fait appel aux membres du groupe Toto. Deux d'entre-eux avaient déjà collaboré avec lui pour Off the Wall. Hormis le solo, c'est donc le guitariste de Toto, Steve Lukather, qui joue sur tout le morceau. Cependant, comme il l'admet lui-même, tout le monde ne se rappelle que d'Eddie Van Halen[5]. Il se souvient : « En fait, il a loué nos services parce qu'il aimait ce qu'on faisait. Ça s'est passé dans la bonne humeur et sans problème. Sur certains points, il avait ses exigences. Sur d'autres, il nous a laissés faire ce qu'on voulait. De toute façon, il n'était pas là tout le temps. On a fait 'Beat it' sans lui ! »[6].

Dès la première écoute d'un enregistrement avec les chants, Quincy Jones est ravi et confirme que c'est exactement ce qu'il souhaitait[1]. Le guitariste de rock Eddie Van Halen, leader du groupe de hard rock Van Halen, est recruté pour exécuter un solo de guitare électrique[7],[2]. Lorsque Quincy Jones l'appelle au téléphone pour lui demander de participer au titre, Van Halen est persuadé d'être victime d'un canular téléphonique. Après avoir réalisé que l'appel était authentique, Van Halen enregistre son solo de guitare, sans être rémunéré pour sa prestation. « Je l'ai fait comme un service » (« I did it as a favour »), expliquera le musicien. « D'après le reste du groupe, notre manager et tous les autres, j'étais complètement stupide. Je n'ai pas été utilisé. Je savais ce que je faisais, je ne fais pas quelque chose à moins que je ne veuille le faire. » (« I was a complete fool, according to the rest of the band, our manager and everyone else. I was not used. I knew what I was doing - I don't do something unless I want to do it. »)[8]. Quincy Jones et Michael Jackson se rendent chez lui avec une version squelettique de la chanson pour qu'il enregistre sa contribution. Son confrère guitariste, Steve Lukather, rappelle qu'« Au début nous l'avons rocké à fond car Eddie avait joué un bon solo - mais Quincy Jones a trouvé que c'était trop rude. J'ai donc dû réduire la distorsion de son et c'est ce qui a été enregistré. » (« Initially, we rocked it out as Eddie had played a good solo—but Quincy thought it was too tough. So I had to reduce the distorted guitar sound and that is what was released. »)[8]. Elle est l'une des quatre dernières chansons terminées pour Thriller ; les autres sont Human Nature, P.Y.T. (Pretty Young Thing) et The Lady in My Life[8].

Sur le morceau, lorsque Van Halen entame son solo de guitare, quelqu'un semble frapper à une porte. Une rumeur laisse entendre qu'il s'agirait d'une personne qui serait entrée par mégarde dans le studio au moment de l'enregistrement. Une autre histoire affirme que le son vient tout simplement de Van Halen qui frappe sur sa propre guitare[9]. Les paroles de Beat It sont interprétées comme étant « un triste commentaire sur la nature humaine » (« sad commentary on human nature »)[10]. La phrase « don't be a macho man » (« Ne sois pas un macho ») exprime le dégoût de Jackson envers la violence, tout en faisant référence à son enfance face aux abus dont il a été victime des mains de son père Joseph[11]. D'autres médias déclarent en plaisantant que les paroles sont une référence à la masturbation[12].

Clip vidéo

Le clip vidéo de Beat It, réalisé par Bob Giraldi et chorégraphié par Michael Peters contribue à établir Michael Jackson en tant qu'icône pop internationale[13],[14]. Il constitue la première représentation de Jackson sur les jeunes noirs et la violence de la rue. Il est également le premier à suggérer que danser à l'unisson est l'équivalent de bien s'entendre. Les clips de Beat It et Thriller deviennent célèbres pour leurs chorégraphies collectives, une marque de fabrique de Michael Jackson[15]. Afin d'ajouter de l'authenticité à cette production, la vidéo met en vedette 80 véritables membres de gangs, ainsi que 18 danseurs professionnels[16]. Inspiré de la comédie musicale de Broadway, West Side Story, le clip coûte 150 000 dollars à Michael Jackson pour le réaliser, CBS ayant refusé de le financer[17],[16]. Les chorégraphies élaborées qui y figurent ouvrent de nouvelles perspectives pour les danseurs aux États-Unis[18].

Le clip s'ouvre dans un diner, sur la nouvelle d'une bagarre qui se prépare. Cette scène se répète dans une salle de billard et dans un bar, les membres de gangs arrivent à pied, par les égouts ou assis derrière des camionnettes. Le plan suivant montre Jackson allongé sur un lit, qui médite sur l'absurdité de la violence. Le chanteur quitte sa chambre, alerté par l'agitation causée par les gangs rivaux. Vêtu d'une veste en cuir de couleur rouge, Jackson danse le long du chemin, traversant le diner et la salle de billard, pour rejoindre la bagarre. Arrivé à la scène, le chanteur met fin au combat et entame une danse collective. La vidéo se termine sur les autres membres du gang qui se joignent à la danse, comprenant que la violence n'est pas une solution à leurs problèmes[14].

La vidéo a remporté de nombreuses distinctions. Michael Jackson reçoit aux American Music Awards les prix des meilleurs clips Pop/Rock et Soul et le Best Video Performance award aux Black Gold Awards. Les Billboard Video Awards lui décernent 7 récompenses : Best Overall Video Clip, Best Performance by a Male Artist, Best Use of Video to Enhance a Song, 'Best Use of Video to Enhance an Artist's Image, Best Choreography, Best Overall Video et Best Dance/Disco 12. Le clip est classé à la première place par le magazine Rolling Stone, dans des sondages auprès de leurs critiques et de leurs lecteurs. Enfin, il entre au Music Video Producer's Hall of Fame[17].

L'accueil public et critique

Suite aux succès dans les charts de The Girl Is Mine et Billie Jean, Beat It sort en 45 tours le 14 février 1983. Contre l'avis de CBS, Frank Dileo, le vice-président d'Epic Records, convainc Jackson de le sortir au moment où Billie Jean devient numéro un des ventes. Dileo, qui sera plus tard le manager du chanteur, est persuadé que les deux titres peuvent réussir à être dans le top 10 en même temps[8]. Billie Jean reste au top du classement Billboard pendant sept semaines, avant d'être remplacée par Come On Eileen. La chanson des Dexys Midnight Runners ne conserve qu'une semaine la première place avant que Michael Jackson retrouve le haut du classement avec Beat It[19],[8]. Billie Jean et Beat It occupent le top 5 des meilleures ventes au même moment, une performance réalisée par très peu d'artistes. La chanson reste numéro un pendant trois semaines[8]. Elle occupe également la première place du classement R&B[Note 1] et la quatorzième du classement des meilleures ventes de titres rock du magazine Billboard aux Etats-Unis[20]. Beat It rencontre le même succès à l'étranger : numéro un des ventes en Espagne et Nouvelle-Zélande, 3ème au Royaume-Uni, dans le top 20 en Autriche, Norvège, Italie, Suède et Suisse, 31ème au Danemark et 47ème en France[20]. Après la sortie du coffret best-of Visionary - The Video Singles, le single grimpe à la 15ème place des meilleures ventes en 2006 au Royaume-Uni[21]. Le nombre total de titres téléchargés légalement aux États-Unis, jusqu'à mars 2009, se monte à 668 000 exemplaires[22]. Depuis la mort du chanteur, survenue le 26 juin 2009, les ventes s'envolent et Beat It occupe la 30ème place (9 566 exemplaires) au classement des meilleures ventes de singles en Angleterre[23].

Beat It remporte de nombreuses récompenses. Aux Grammy Awards de 1984, Michael Jackson triomphe en remportant un record de huit prix dont deux pour Beat It : Disque de l'année et meilleure performance rock[17],[20]. Quelques mois après sa sortie, le disque est certifié disque d'or avec près d'un million d'exemplaires vendus. En 1989, le single est re-certifié disque de platine par la Recording Industry Association of America[24].

En concert

Le 4 juillet 1984, Jackson chante Beat It en concert avec ses frères pendant le Victory Tour des Jacksons. Les frères Jackson sont rejoints sur scène par Eddie Van Halen, qui rejoue son solo de guitare[17]. La chanson devient indissociable de Michael Jackson ; il l'interprète lors de toutes ses tournées : Bad World Tour, Dangerous World Tour et HIStory World Tour[17],[21]. Le 1er octobre 1992, la version Beat It du Dangerous Tour est incluse sur le DVD du coffret Michael Jackson: The Ultimate Collection. Le DVD ressort plus tard sous le titre Live in Bucharest: The Dangerous Tour[17],[21]. Jackson interprète également la chanson lors de Michael Jackson: 30th Anniversary Special, un concert qui célébrait ses trente ans de carrière solo. Il est accompagné de Slash qui reproduit le célèbre solo de guitare[21].

Contributions et influences

Michael Jackson, Ronald et Nancy Reagan à la Maison blanche le 14 mai 1984.

Beat It est citée comme l'une des chansons les plus réussies, reconnues, récompensées et célébrées de toute l'histoire de la musique pop ; le titre et son clip ont un large impact sur la culture pop[1]. Considérée comme étant une pionnière de la musique rock noire, elle est l'une des pierres angulaires de l'album Thriller[1]. Eddie Van Halen ne cesse d'être loué pour son « formidable solo de guitare » (« greatest guitar solo »), qui a contribué à faire de Beat It l'une des plus grosses ventes de singles de tous les temps[1].

Peu de temps après sa sortie, Beat It est utilisée par la National Highway Safety Commission pour sa campagne de lutte contre l'alcool au volant : « Drinking and Driving Can Kill a Friendship » (« Boire et conduire peuvent ruiner une amitié »). La chanson figure également sur l'album qui l'accompagne. Le 14 mai 1984, il reçoit un prix des mains du président Ronald Reagan à la Maison blanche, en reconnaissance pour son aide apportée à la campagne[17]. Reagan déclare que Jackson est «  la preuve de ce qu'une personne peut accomplir grâce à un mode de vie exempt d'alcool ou de drogues. Les jeunes et les moins jeunes respectent ça. Et si les Américains suivent son exemple, nous pouvons alors faire face au problème de l'alcool au volant, et nous pouvons, comme dans les paroles de Michael, le battre. » (« proof of what a person can accomplish through a lifestyle free of alcohol or drug abuse. People young and old respect that. And if Americans follow his example, then we can face up to the problem of drinking and driving, and we can, in Michael's words, beat it. »)[25].

Régulièrement mentionnée dans les listes des meilleures chansons, Beat it est classée quatrième chanson préférée de tous les temps dans un sondage réalisé en 2005 par Sony Ericsson[21]. Environ 700 000 personnes de 60 pays différents participent à ce sondage[21]. La chanson est présente dans les films Retour vers le futur II, Zoolander et Opération funky[21].

Reprises et samples

L'un des plus anciens samples de Beat It est la chanson parodique Eat It de Weird Al Yankovic en 1984[26]. Yankovic enregistre le morceau avec l'accord de Jackson[27]. « La seule raison pour laquelle il m'a permis de le faire, c'est qu'il a le sens de l'humour » (« The only reason he let me is that he has a sense of humour »), dira plus tard Yankovic. « Il est réconfortant de trouver quelqu'un d'aussi populaire, talentueux et puissant, qui puisse vraiment apprécier une blague » (« It is heartening to find somebody that popular, talented and powerful, who can really take a joke »)[26]. La chanson obtient le Grammy Award de la meilleure chanson humoristique et est certifiée disque d'or en 1989[26]. Le clip reprend celui de Beat It, scène par scène, en le tournant en dérision[28]. En raison de ces similitudes, Michael Jackson reçoit des royalties de la part de Yankovic[29].

Beat It est également reprise par le groupe de pop-rock américain Fall Out Boy. Un nouveau vidéo-clip a été réalisé pour l'occasion. Celui-ci contient de nombreuses références à Michael Jackson (comme le Moonwalk, par exemple). Le groupe a aussi enregistré une version cha-cha-cha de ce morceau avec des musiciens cubains sur l'album Rhyhtm del Mundo Classics. De même, le groupe de death metal, Ten Masked Men reprend le titre en adoptant un style plus agressif grâce au son saturé de leur guitares, à la partie de batterie très poussée et au chant appelé grunt.

Le remix 2 Bad, sur l'album Blood on the Dance Floor, contient un sample de Beat It, un rap de John Forté ainsi qu'un solo de guitare de Wyclef Jean[30]. Alvin et les Chipmunks interprètent la chanson lors d'un épisode de leur série télévisée[21]. De même, le groupe de Heavy metal Metallica reprend Beat It lors de la cérémonie des MTV Video Music Awards en 2003[21]. En 2004, Señor Coconut and His Orchestra sort une reprise latinisée du titre[21].

Références

  1. a , b , c , d  et e Thriller 25 : The Book, p. 41
  2. a  et b Tara Borrelli, pp. 224–225
  3. Campbell (1993), p. 59
  4. (en) Robert E. Johnson, « Michael Jackson, the World's Greatest Entertainer », Mai 1984, Ebony. Consulté le 27 juin 2009
  5. Matt Baamonde, « Steve Lukather Interview », 2 juillet 2008, Modern guitars. Consulté le 30 juin 2009. « (...) no one ever mentions my name. Eddie just did a take and on the fly. But, he was Eddie, you know? »
  6. La Saga de Toto, 6 février 2009, RTL. Consulté le 28 juin 2009
  7. (en) Gerard Sheilds, « Motown going strong into the '80s », 22 avril 1983, The Daily Collegian. Consulté le 27 juin 2009
  8. a , b , c , d , e  et f Halstead, pp. 27–28
  9. (en) Patrick Day, « 25 'Thriller' facts », 12 février 2008, The Baltimore Sun. Consulté le 27 juin 2009
  10. Dean, p. 463
  11. Whiteley, p. 35
  12. Danesi, p. 29
  13. Campbell (1993), p. 60
  14. a  et b Austen, p. 264
  15. (en) Sean Weitner, « Michael Jackson : A Life in Film », Flak Magazine. Consulté le 27 juin 2009
  16. a  et b (en) J.D. Reed, « New Rock on a Red-Hot Roll », 18 juillet 1983, Rolling Stone. Consulté le 27 juin 2009
  17. a , b , c , d , e , f  et g Halstead, p. 29
  18. (en) Music videos, 2 septembre 1983, St. Petersburg Times. Consulté le 27 juin 2009
  19. (en) Kristen Baldwin, « V for television victory », 30 avril 1999, Entertainment Weekly. Consulté le 27 juin 2009
  20. a , b  et c George, p. 39
  21. a , b , c , d , e , f , g , h , i  et j Halstead, p. 30
  22. (en) Paul Grein, « Week Ending March 15, 2009: The Idol With The Most », 18 mars 2009, Yahoo! Music. Consulté le 27 juin 2009
  23. Charles Decant, « Charts UK : Michael Jackson déjà numéro un », 30 juin 2009, Ozap.com. Consulté le 30 juin 2009
  24. (en) RIAA database, Recording Industry Association of America. Consulté le 27 juin 2009
  25. (en) Remarks at a White House Ceremony Marking Progress Made in the Campaign Against Drunk Driving, 1984, Ronald Reagan Presidential Library. Consulté le 28 juin 2009
  26. a , b  et c Halstead, p. 100
  27. (en) Weird Al Yankovic Dishes On James Blunt, Discusses His Role As the Whitest, Nerdiest Rock Star Ever, 19 septembre 2006, Rolling Stone. Consulté le 27 juin 2009
  28. (en) Jason Ankeny, « Weird Al Yankovic biography », MTV. Consulté le 27 juin 2009
  29. Campbell (1995), p. 154
  30. (en) Michael Jackson, Blood on the Dance Floor: HIStory in the Mix : Booklet, Sony BMG, p. 8 

Notes

  1. Le classement des musiques « noires » du magazine Billboard aux États-Unis

Bibliographie

  • (en) Jake Austen, TV-a-Go-Go, Chicago Review Press, 2005 (ISBN 1556525729) 
  • (en) Lisa Campbell, Michael Jackson: The King of Pop, Branden, 1993 (ISBN 082831957X) 
  • (en) Lisa Campbell, Michael Jackson:The King of Pops Darkest Hour, Branden, 1995 (ISBN 0828320039) 
  • (en) Marcel Danesi, Cool, University of Toronto Press, 1994 (ISBN 0802074839) 
  • (en) Maury Dean, Rock 'n' Roll Gold Rush, Algora Publishing, 2003 (ISBN 0875862071) 
  • (en) Craig Halstead, Michael Jackson: For the Record, Authors OnLine, 2007 (ISBN 978-0-7552026-7-6) 
  • (en) J. Randy Taraborrelli, The Magic and the Madness, Headline, 2004 (ISBN 0-330-42005-4) 
  • (en) Collectif, Thriller 25: The Book, ML Publishing Group, 2008 (ISBN 978-0-9768891-9-9) 
  • (en) Sheila Whiteley, Too Much Too Young, Routledge, 2005 (ISBN 0415310296) 

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