Jan Knibbe

Jan Knibbe
Jan Knibbe
Ruines de l’abbaye d'Orval.  Sépulture de Venceslas Ier de Luxembourg, également duc de Brabant, déploré par Jan Knibbe dans un poème funèbre et héraldique
Ruines de l’abbaye d'Orval. Sépulture de Venceslas Ier de Luxembourg, également duc de Brabant, déploré par Jan Knibbe dans un poème funèbre et héraldique

Activités Poète actif à Bruxelles à la fin du XIVe siècle dans le ducs de Brabant duché de Brabant
Langue d'écriture moyen néerlandais
Mouvement Littérature moyen-néerlandaise
Genres Poème funèbre

Jan Knibbe, actif à Bruxelles, fin XIVe siècle, est un poète en langue moyen-néerlandaise.

Sommaire

Deux poèmes funèbres

Ce poète, dont on peut retracer l’origine par le biais de ses poèmes mêmes[1], a composé, adroitement et rehaussées d’allégories héraldiques, deux lamentations : l’une sur la mort du comte de Flandre, Louis de Male, le 9 janvier 1384, l’autre sur celle du duc de Brabant, Venceslas Ier de Luxembourg, le 7 décembre 1383[2]. Il est incertain si ces poèmes à la fois funèbres et héraldiques lui avait été commandés et, le cas échéant, s’il les avait composés au service de la ville ou des autorités brabançonnes.

Dans ces poèmes héraldiques, dont la structure est abab bcbc, le libaert de Flandre[3] et le lion de Brabant se lamentent, tandis que des figures de femmes allégoriques, représentant la justice, la bonne foi, la patience et le deuil sincère posent des actes réconfortants. Ce genre de poésie d’apparat est peu représenté en littérature moyen-néerlandaise. Hofdijk désigne leur auteur comme le poète élégiaque des princes[4]

Œuvre

Deux poèmes funèbres, notés dans le manuscrit Van Hulthem (vers 1410):

  • Die Claghe van den Grave van Vlaenderen, (160 vers) ;
  • Die Claghe van Wenceslaus, (128 vers).

Éditions

  • J.F. Willems, Klaeglied op het overlyden van hertog Wencelyn van Braband, in Oude Vlaemsche liederen ten deele met de melodiën, 1846 ;
  • J.F. Willems, Die claghe vanden grave van Vlaenderen, in Vaderlandsch Museum voor Nederduitsche letterkunde, oudheid en geschiedenis, 1855.

Littérature

  • W. van Eeghem, in Nationaal Biografisch Woordenboek, 5, 1972.

Sources

  • G.J. van Bork & P.J. Verkruijsse (réd.), De Nederlandse en Vlaamse auteurs van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs. De Haan, Weesp, 1985, p. 322
  • J. Hofdijk, Geschiedenis der Nederlandsche letterkunde, Gebroeders Kraay, Amsterdam, 1857, p. 103-104
  • P. Serrure (réd.), Vaderlandsch museum voor Nederduitsche letterkunde, oudheid en geschiedenis (premier volume), C. Annoot-Braeckman, Gand, 1855, p. 298
  • J.F. Willems (réd.), Belgisch museum voor de Nederduitsche tael- en letterkunde en de geschiedenis des vaderlands, premier volume, in Maatschappij tot Bevordering der Nederduitsche Taal- en Letterkunde, Gand, 1837, pp. 346-347

Notes et références

  1. Dans les deux poèmes funèbres, il dévoile son identité par les mots : « Jan Knibbe van Bruesel », Jean Knibbe de Bruxelles.
  2. Avant Henri Pirenne, les auteurs proposaient tous le 7 et non le 8 décembre comme jour de décès. S’agit-il d’une erreur introduite par Pirenne dans son Histoire de Belgique, volume 2, 1903, p.  445, et, depuis, copiée par d’autres auteurs ?
  3. Liebaert : lion ou léopard. Voir : J.F. Willems (réd.), Belgisch museum voor de Nederduitsche tael- en letterkunde en de geschiedenis des vaderlands, premier volume, in Maatschappij tot Bevordering der Nederduitsche Taal- en Letterkunde, Gand, 1837, p. 347
  4. « Lijkdichter der vorsten ». J. Hofdijk, Geschiedenis der Nederlandsche letterkunde, Gebroeders Kraay, Amsterdam, 1857, p.  103-104

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jan Knibbe de Wikipédia en français (auteurs)

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