Jan van der Noot

Jan van der Noot
Joncker Jan van der Noot
Portrait gravé du Seigneur Jan van der Noot (vers 1579)
Portrait gravé du Seigneur Jan van der Noot (vers 1579)

Activités Poète
Naissance 1536/1537 ou 1539
Brecht
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas des Habsbourg
Décès entre 1595 et 1601
Anvers
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
Langue d'écriture Néerlandais
Français
Allemand
Anglais
Mouvement Renaissance
Genres Poésie

Jon(c)ker (jeune seigneur) Jan Baptista van der Noot (en Angleterre connu comme John van der Noodt[1]), né à Brecht dans la ferme seigneuriale de Pulle[2], en 1536/1537 ou 1539, et mort à Anvers entre 1595[3] et 1601[4], est un poète qui écrivait en langues néerlandaise et française[3]. Sa devise était : Tempera te tempori[2] (adaptez-vous à votre époque).

Sommaire

Biographie

1536/37-1579

Enfance – éducation – débuts

Pendant plusieurs siècles, les ancêtres de Van der Noot ont été tenus en grande estime en Brabant, où ils ont souvent rempli les plus hautes fonctions[5]. Van der Noot est issu d’une vieille lignée noble d’Anvers. Avant de devenir schout, bailli, à Brecht où il habitait la ferme seigneuriale de Pulle, son père[6], le chevalier[7] Van der Noot, avait exercé le mandat d’échevin à plusieurs reprises.

Jan van der Noot reçut une éducation polyvalente et soignée, et, quoi qu’on en puisse dire, pour le demeurant au moins très artistique : il pratiqua la musique, développait son amour de la peinture[6] et apprit à écrire en latin et à bien se débrouiller en italien et en espagnol, alors qu’en langue française, il savait s’exprimer presque aussi bien qu’en néerlandais, sa langue maternelle[5]. Dès l'enfance, Jan van der Noot se sentit attiré par la poésie[6]. Après la mort de son père, survenue en 1558, il s'installa à Anvers[5], ville de laquelle il devint poorter, ou bourgeois, le 2 juin 1558[8].

Son Ode aen den Heere Casper van der Noot, Heere van Carloo, un proche parent qui avait combattu à la Bataille de Gravelines et qui fut tué près du Manpad en 1573, date de 1558[9]. Par la répartition entre strophes, antistrophes et épodes, ce poème témoigne de l’influence de Ronsard. Un autre poème de la même année se rapporte à la paix conclue entre l’Espagne et la France[10].

Van der Noot exerça le mandat d’échevin de la ville d’Anvers de 1562 à 1563 et de 1565 à 1566[3],[7].

Ayant embrassé la réforme protestante[3] et étant devenu membre du consistoire[11], il prit part à l'insurrection calviniste à Anvers en mars 1567, et dut, à l’arrivée du duc d’Albe[2], s'exiler, comme cent mille autres personnes[5], laissant derrière lui sa femme originaire de Louvain[12], pour voyager à travers l'Europe onze ans durant[3]. Sur une liste de suspects ou proscrits de l’époque, probablement établie par le Conseil privé de la Régente, le nom de Van der Noot apparaît avec le commentaire : « quy prétendoit de estre Marggrave »[13]. En effet, les calvinistes avaient voulu voir nommé Van der Noot à ce poste ; c’est-à-dire, comme margrave d’Anvers[11].

Comme des milliers de réfugiés originaires des Pays-Bas[14], il s’installa à Londres[3] en 1568[9].

Angleterre

Het theatre oft toon-neel de Van der Noot, publié en 1568, est illustré de vingt gravures allégoriques attribuées au peintre d’origine gantoise Lucas d'Heere, qui est de toute façon l’auteur d’une ode en guise d’introduction pour cet ouvrage[15],[16]. Celui-ci comprend des épigrammes d’après six stances sur la mort de Laure de Pétrarque, et des sonnets d’après le Songe de Du Bellay[17] qu'accompagne un manifeste calviniste en prose, par lesquels Van der Noot chante la vanité du monde et la constance de l’amour de Dieu[18]. Ce travail sera adapté en français encore la même année et donc précédant l’adaptation en anglais, publiée en 1569, qu’en avait fait Edmund Spenser[18] : un jeune poète de qui Van der Noot fit sans doute la connaissance[19]. Sur cette version anglaise suivit, en 1572, une en allemand intitulée Theatrum das ist Schawplatz, cependant sans les passages anticatholiques[18]. Alors que la version originale, en néerlandais, du Theatre est dédiée à Rogier Martens, Lord-maire de Londres, originaire des anciens Pays-Bas[9], sa traduction sera dédiée, le 25 mai 1569, à la reine Élisabeth d'Angleterre[1] ; le Marquis de Northampton avait droit à une ode[13]. Surtout dans les sonnets et chansons apparaît l’influence de Ronsard[9]. Onze sonnets sur la dépravation de Rome ont été traduits de Du Bellay[9], six autres de Pétrarque à l’aide d’une adaptation de Marot[20]. Chaque poème est illustré d’une gravure de Marcus Gheraerts[18]. Quatre sonnets en alexandrins d’après l’Apocalypse, pourvus de commentaires, comptent parmi les œuvres les meilleures et les plus originales de Van der Noot[15],[17],[16]. D’après sa propre déclaration, c’est lui qui introduisit dans la littérature néerlandaise l’alexandrin français[2].

Selon Tiemen de Vries, qui fit la critique de la traduction anglaise, il faut voir dans cette œuvre une allusion à la situation des protestants en exil. Dans tous les exemples de la vanité du monde, pris de Pétrarque et de Du Bellay, les protestants persécutés ne lisaient que leur propre misère et leur état de deuil, qui, en eux-mêmes, auraient dû les déprimer et les décourager à mort. La vanité de ce monde, que nous endurons, est partout, et ne fait pas exception dans ce monde, mais notre espoir et notre consolation sont ailleurs. Nos ennemis, l'Antéchrist et l'Église de Rome, qui est sous la direction de l'Antéchrist dans la persécution des martyrs, tomberont comme Babylone la grande ; notre Seigneur et Sauveur, le Christ, sera victorieux, et notre avenir est la vie éternelle dans la ville sainte de Dieu[21].

Des poèmes d’amour sur l'amitié et la religion ont été rassemblés dans Het Bosken[3] (vers 1568[9]/1570)[3] : un recueil comprenant des psaumes d’après Marot et Dathenus, considéré comme le premier de poésie lyrique de style Renaissance en langue néerlandaise[9]. Une recherche typographique aurait établi que cet ouvrage serait sorti des presses de deux imprimeurs à Londres, à savoir Henry Bynneman et John Day[22]. Le titre du recueil est apparemment inspiré par le Bocage Royal de Ronsard, de 1560[6]. Dans ce recueil, Van der Noot est encore redevable au style des rhétoriciens[23].

Errant à travers l'Europe, il passa peut-être même par Valence, car un sonnet de Luís Franco - fait dans cette ville et daté 1570 - lui est dédié[24] ; le poète, d’origine portugaise, y fait observer que Van der Noot dissimule les inconvénients de son exil, montrant toujours un visage riant et serein (« con un rostro jocundo y muy sereno »)[25]

Cologne / Paris

Portrait du Seigneur Jan van der Noot ; illustration gravée par Dirck Volkertsz. Coornhert (1522-1590) pour Das Buch Extasis, datée de 1573

Il se retrouva, en 1571, à Cologne[3], où Anne d’Egmont, la mère du comte de Horne, soutenait une communauté de calvinistes exilés.

Le recueil Verscheiden Poetixe Wercken de Van der Noot, publié à Cologne, contient également un poème dédié au jésuite Johan Reidt ou Rethius. Les autres personnalités auxquelles Van der Noot dédie les poèmes de ce recueil, appartiennent à un milieu confessionnel mixte, ce qui crée l’image d’un environnement tolérant pour ce qui concerne la religion[26].

Nourrissant le projet de doter la littérature néerlandaise d'un grand poème épique à l'instar de La Franciade, il compose Het cort begryp der XII boecken Olympiados, dont la version française est parue sous le titre Abregé des douze livres Olympiades ; c’est un récit en plus de 1.000 vers d'une longue quête au terme de laquelle le poète, dont l'idéal est incarné par Olympia, retrouve sa dame au milieu des divinités de l'Olympe et est uni à elle dans le mariage. L'œuvre, illustrée de dix-sept gravures de la main de Coornhert - graveur et humaniste dont il avait fait la connaissance - fut pourtant d'abord publiée dans son intégralité en Allemagne et en allemand, entre 1573 et 1576, sous le titre Das Buch Extasis (Livre de l'Extase), et ne paraîtra à Anvers, en néerlandais et en français, que sous forme abrégée (1579)[19],[18]. Olympia est l'idéal auquel il aspirait et qu'il vénérait comme Dante Béatrice et Pétrarque Laure[9]. Mercure lui montre Olympia (le Ciel) dans son rêve ; il va à sa recherche et la trouve enfin dans des champs séduisants, entourée de dieux et de déesses. Tout cela en imitation de Dante et de Pétrarque[27].

En 1578, à Paris, il rencontra Dorat et Ronsard. C’est là aussi que l'ambassadeur Ogier van Boesbeeck recommanda Van der Noot auprès de l’archiduc Matthias d’Autriche, gouverneur des Pays-Bas[9].

1579-1601

Illustration par Dirck Volkertsz. Coornhert (15221590) pour le sonnet Ick sagh mijn Nimphe in 't suetste van het Jaer du Seigneur Jan van der Noot, de l’édition de 1579) du Het cort begryp der XII boecken Olympiados

Jusqu'à 1585 : Anvers ville réformée

En 1579, ruiné, Van der Noot rentre finalement à Anvers, redevenu catholique[19]. Là, humblement il écrit un poème en hommage à Matthias[9].

Si l'exil et la pauvreté ont brisé sa conviction, on n'en peut pas dire autant de son orgueil ou, du moins, de ses prétentions[28]. Comme un vrai poète de la Renaissance, il glorifie son métier. Il immortalise des personnes haut placées dans ses louanges, principalement recueillies dans les Poeticsche werken, qui paraissent entre 1580 et 1595. En outre, en 1580, il chante son Brabant bien-aimé ainsi que la langue brabançonne dans un éloge intitulé Lofsang van Braband/Hymne de Braband[3] ; dans la dédicace de cet ouvrage aux États de Brabant[29], il exprime le désir de pouvoir atteindre le niveau d'Homère, Virgile et Pétrarque[9],[30],[31].

Vers cette époque, il dut se trouver en difficultés financières, étant donné que, de 1581 à 1592, il adressa des requêtes aux autorités[3] : ainsi, après s’être adressé au vroedschap de la ville de Hulst, duquel il obtint un montant de deux livres et cinq shillings pour un ouvrage qu’il avait présenté[32], le 27 juillet 1581, afin d’être en mesure de créer une nouvelle œuvre poétique à l’instar des Français, il demanda au magistrat d'Anvers 100 florins en prêt pour un mois ; toutefois, il n’en obtint que cinquante qu’il n’a, en outre, jamais remboursés alors que l’œuvre n’a jamais été achevée. L’année suivante, le magistrat lui concède de nouveau une somme ; cette fois-ci d’un montant de cent florins destinés à la publication de son Olimpias. En 1581, se considérant comme injustement méconnu, il menaça de quitter sa patrie pour chanter dans des lieux plus propices la louange des grands d’autres pays[2]. Lorsque, en 1581, les calvinistes libérèrent la ville d’Anvers, Van der Noot devint leur chantre[27].

C’est dans cette période que Van der Noot écrivit un sonnet sur chacun des seize livres du Pegasides Pleyn, datant de 1582 ou 1583, de son contemporain Iehan Baptista Houwaert[33], ainsi qu’un genre de témoignage par lequel il confirme avoir assisté à la création de cette œuvre de son ami bruxellois[34] qu’il n’aurait – selon l’avis de certains - jamais surpassé en poésie, bien qu’il employât moins de mots bâtards[33].

En 1584, Van der Noot obtint de nouveau une subvention de la ville, en vue de son état de nécessité ; il s’agissait d’un montant de cinquante florins, et, quelques mois plus tard, de vingt-cinq[35],[36].

Dès 1585 : Anvers ville catholique

Lorsque, en 1585, après l’avoir assiégée, le duc de Parme prit la ville, Van der Noot fit volte-face[27] ; en décembre de cette année, il reçut même une assistance financière des royalistes pour la publication d’une œuvre en faveur de Sa Majesté, Son Altesse et la ville[37].

S’épuisant à rendre des services, dans sa qualité de poète attitré de tous ceux prêts à le rémunérer, Van der Noot n’hésita pas devant le réemploi de ses louanges à l’occasion de nouveaux événements ou engagements[35].

Le Seigneur Jan van der Noot mourut après 1595[2]. Il était encore en vie en cette année. En 1601, sa femme est signalée veuve[4].

Notoriété

Ses contemporains

Aux Pays-Bas

Patricien de naissance – ce qui lui vaut d'être passé à la postérité avec le titre de « Jonker » –, il incarne l'esprit de la première Renaissance[3] ; avec Van Hout et Van Mander, il compte parmi les premiers vrais hommes de la Renaissance en littérature néerlandaise[27]. Grâce à son bilinguisme et à ses liens étroits avec l'Angleterre et l'Allemagne, Van der Noot devint un maillon important de la culture de la Renaissance de l’Europe occidentale[18].

Van der Noot a le mérite de représenter la Pléiade aux Pays-Bas, de réussir dans de nouvelles formes poétiques telles que les sonnets et les odes, et d’exprimer la délicatesse de sentiment[27]. Le sens aigu de la dignité de la poésie, et la puissance et l'influence des poètes en tant qu’« immortalisateurs », déjà si fortement développés par Ronsard, sont présents déjà à la fin de l'hommage rendu à Casper van der Noot. Cette haute estime de soi a conduit de nombreux poètes de la Renaissance à se séparer du peuple non initié, le profanum vulgus, et de voir d’« un cœur hautain le vulgaire à mespris », comme le formulait Ronsard. Avec des poètes tels que Ronsard, Du Bellay et Baïf, Van der Noot a en commun son appartenance à la noblesse, l’« eel geslachte vry », ce qui explique plus facilement une pareille attitude envers les démunis et les moins instruits[10].

Il pratiqua de nouvelles formes, de façon expérimentale, et il le fit, comparé à la génération précédente, avec moins d’effort apparent et avec une plus grande maîtrise. L’éviction de l’ancien mètre libre par les vers ïambiques strictes, était l’expression de l’orientation générale de sa génération vers l’ordre et la discipline dans l’esprit et une célébration de la conscience heureuse d’avoir surpassé les prédécesseurs dans la maîtrise de soi-même et de la vie. En tant que tel, il s’agissait d’un phénomène européen[28]. Sa renommée ne pénétrait qu’un milieu restreint composé d’un petit groupe d’admirateurs[30]. Ses contemporains l’ont vénéré en grec, en latin, en espagnol, en italien, en français et en néerlandais[38], et lui ont conféré le titre de prince des poètes néerlandais[2]. Lucas d'Heere serait le seul poète de renom qui fît l’éloge - dans une louange sur les « visions de Monsieur Van der Noot » -[39],[40], de cet homme qui avait une si haute opinion de ses propres accomplissements[27].

À Anvers, des compositeurs comme Hubert Waelrant, Gregorius Trehou, Cornelius Verdonck et Andreas Pevernage ont mis en musique ses vers « brabançons » (néerlandais) ainsi que des œuvres en langue française telles que la Louange de la ville d'Anvers, mise en musique par Pevernage[41],[42].

En Angleterre

La version anglaise du Theatre, en particulier sa première partie contenant les vers, est considérée comme un événement dans l'histoire de la littérature anglaise, notamment pour le développement du sonnet et des vers blancs. Parlant des vers de ce livre, Alexander B. Grosart, qui fit une édition de l’œuvre d’Edmund Spenser, constate : « Mais c'est plus qu’une curiosité de la littérature. C’est un fait central dans l'histoire de notre littérature nationale, et plus particulièrement dans l'histoire de l'origine et l'évolution des vers blancs qui étaient prédestinés à se développer rapidement comme un très puissant et merveilleux instrument dans les mains de Christopher Marlowe et de Shakespeare, et ensuite de Milton, Cowper et Wordsworth. » Enfin, en ce qui concerne les illustrations de ce livre, ils auraient eu l'honneur d’avoir paru dans le premier livre d'emblèmes imprimé dans la langue anglaise[43].

En l'an 1591, Edmund Spenser reprend, parmi les poèmes de ses Complaints, mais sous son propre nom, les vers déjà parus en 1569 dans le Theatre de Van der Noot, dont il est le traducteur présumé[44].

La postérité

XVIIe siècle

Van der Noot était peu connu au XVIIe siècle[18]. Sa conversion au catholicisme a empêché que sa renommée se répande parmi les poètes des Pays-Bas septentrionaux. Toutefois, sa démarche opportuniste étant vraisemblablement oubliée vers cette époque, les auteurs du Nord, notamment ceux autour d’une société littéraire haarlémoise liée à la publication d’un recueil intitulé Nederduytschen Helicon, se souviennent encore de ce poète vers 1610[45],[40].

Redécouverte aux XIXe ‑ XXe siècles

Jan Frans Willems est le premier qui le fit sortir de l’obscurité[46]. Il fallait pourtant attendre jusqu'à ce que Gerrit Kalff le redécouvre dans son histoire des lettres néerlandaises du XVIe siècle (Geschiedenis der nederlandsche letterkunde in de 16e eeuw), publiée en 1889 ; bien que n’étant pas suffisamment informé, il traitait de cet auteur plus amplement qu’avait été le cas avant lui, et il l’encadre, en tant que précurseur du lyrisme de la Renaissance aux Pays-Bas, par la poésie des auteurs des Pays-Bas méridionaux de son temps[47].

Par son édition des poèmes de Jan van der Noot, en 1895, Verwey a contribué considérablement à l'appréciation de ses vers décasyllabiques, dont le rythme ressemble à celui des ïambes du mouvement littéraire dit des Quatre-vingt (Tachtigers)[18].

August Vermeylen avait écrit sa thèse sur lui en 1899[27].

Œuvres

Cette liste ne vise pas à être complète.

  • (nl)Het bosken, vers 1568
  • (nl)Het theatre oft toon-neel des Werelts, Anvers, 1568 (traduit en anglais par Spencer et publié en 1569 ; traduction allemande par Balthazar Froe publiée à Cologne[2],[48])
  • (de)Theatrum das ist Schawplatz, 1572 (traduction de Het theatre)
  • (nl)Verscheiden Poetixe Wercken, Godfried II Hirtzhorn, 1572
  • (de)Das Buch Extasis, entre 1573 et 1576 (adaptation de Olympiados)
  • (nl)Het cort begryp der XII boecken Olympiados, Anvers, 1574[2] et 1579
  • (fr)Abregé des douze livres Olympiades, 1579
  • (nl)-(fr)Lofsang van Braband/Hymne de Braband, Anvers, 1580
  • (nl)De Poëticsche wercken, Anvers, 1580-1594
  • Verwey (éd.), Gedichten van Jonker Jan van der Noot, 1895

Sources

Notes et références

  1. a et b De Vries 224
  2. a, b, c, d, e, f, g, h et i Frederiks & Van den Branden 557
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Zaalberg & Hoogerhuis 413
  4. a et b Knuvelder 113
  5. a, b, c et d De Vries 232
  6. a, b, c et d Overdiep 131
  7. a et b Knuvelder 109
  8. Willems 421
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Ter Laan 374
  10. a et b Kalff 337
  11. a et b Knuvelder 110
  12. Verwey 244-245
  13. a et b Kalff 340
  14. De Vries 233
  15. a et b Overdiep 132
  16. a et b Te Winkel 50
  17. a et b Knuvelder 116
  18. a, b, c, d, e, f, g et h Zaalberg & Hoogerhuis 414
  19. a, b et c Larousse en ligne
  20. Kalff 339
  21. De Vries 229-230
  22. Waterschoot TNTL 104, 115-130
  23. Overdie 136
  24. Kalff 340-341
  25. Kalff 342
  26. Bostoen 180
  27. a, b, c, d, e, f et g Ter Laan 375
  28. a et b Geyl 336
  29. Kalff 346
  30. a et b Geyl 337
  31. « dat Godt die van Brabandt oock heuren Poët gunde en geven wilde, so hy den Griken hier veurmaels Homerum, den Latijnschen Vergilium ende den Tuscaenschen heuren Petrarcham gegeven heeft. » ; cité d’après Kalff 343
  32. Kalff 347
  33. a et b Van der AA 309
  34. Witsen Geysbeek 528
  35. a et b Kalff 348
  36. Verwey 241-242
  37. « tenderende ter eeren van Syne Majesteyt, Syne Hoochheyt ende der stadt » ; cité de Frederiks & Van den Branden 557
  38. Kalff 349
  39. Kalff 336
  40. a et b Kalff 355
  41. Pevernage ix
  42. Bonda 148
  43. De Vries 231
  44. De Vries 236
  45. Forster 300
  46. Vermeylen 649
  47. Vermeylen 650
  48. De Vries 230

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