Jean-Louis Moynot

Jean-Louis Moynot est un dirigeant syndicaliste né en 1937. Il fait partie du Bureau confédéral de la Cgt de 1967 à 1981. Il siège, au titre de représentant de sa Confédération au Conseil économique et social à partir de 1969.

Biographie

Jean-Louis Moynot débute son activité politique et syndicale vers l'âge de 17 ans. Dès 1954 il participe de l’action pour la paix et l’indépendance de l’Algérie et adhère à l’UNEF en 1955. Parallèlement, il commence à militer au sein de la CGT Jeune ingénieur après son service militaire – dont dix-huit mois en pleine guerre d'Algérie, entre 1960 et 1961 – il débute sa carrière aux Chantiers navals de La Ciotat et adhère logiquement au syndicat CGT des métaux. Licencié un an plus tard du fait de son activisme, il retrouve un travail qui le mène d’abord à Paris puis à Nantes (de 1964 à 1967) où il milite au sein du syndicat national des cadres et ingénieurs de la métallurgie et à l’UGIC-CGT. Au printemps 1967, à la suite de son action lors d’une grève des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, la fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie décide de présenter sa candidature au Bureau confédéral, où il est élu lors du 36^e Congrès, tenu à Nanterre, en juin 1967. Alors âgé de 30 ans il est le plus jeune membre de cette organisme qui a vocation à diriger la plus importante Centrale syndicale française. Il reste au Bureau confédéral jusqu’à sa démission en octobre 1981. Il est le président de l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT de 1967 à 1981.

Lors des événements de Mai-juin 1968, il est amené à faire partie de la délégation CGT qui négocie ce que certains^{[1] [2]} appellent le constat de Grenelle et que d'autres nomment les Accords de Grenelle.

Notes et références

1. ↑ En particulier la CGT, voir le témoignage de Georges Séguy dans Résister de Mauthausen à Mai 68, éditions L'Archipel, 2008, pages 158-159.
2. ↑ Témoignage de Jean-Louis Moynot