La Princesse (nouvelle)

La Princesse est une nouvelle ironique de sept pages d’Anton Tchekhov (en russe : Kniaginia).

Historique

La Princesse fut initialement publié dans la revue russe Temps nouveaux, numéro 4696 du 26 mars 1889, signée A.Tchekhov^[1].

Résumé

La princesse Véra Gavrilovna, vingt neuf ans, séparé de son mari, arrive dans un riche équipage au Monastère de X… pour y passer la nuit. Le lendemain elle y croise dans le jardin le docteur Ivanovitch qui était auparavant à son service.
Elle veut lui montrer de la sympathie suite à son récent veuvage, lui reste froid, elle demande pourquoi et lui tel un barrage qui se rompt lui assène toutes les erreurs qu’elle a commise dans son domaine, le dégout qu’elle montrait envers les autres, la comédie de la bienfaisance, son licenciement sans raison…C’est trop pour elle, elle le quitte et le rentre l’esprit confus.

Le lendemain le médecin s’excuse des propos qu’il a tenus la veille, tout est redevenu normal pour la princesse, tout le monde l’aime, «Que je suis heureuse».

Extraits

• La princesse Ah, merci, sinon j'allais penser que vous aussi vous aviez oublié votre princesse.
• Le Docteur Ivanovitch Je veux dire que vous regardez tout le monde à la façon de Napoléon, comme de la chair à canon. Mais Napoléon lui avait une idée, tandis que vous hormis le dégoût, vous n'avez rien!.

Notes et références

1. ↑ Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 241, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)

Édition française

• La Princesse, traduit par Édouard Parayre, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1970 (ISBN 2-07-010550-4)