Les tortues volent aussi

Les tortues volent aussi

Données clés

Titre original	لاک پشت ها هم پرواز می کنند
Réalisation	Bahman Ghobadi
Scénario	Bahman Ghobadi
Acteurs principaux	Soran Ebrahim Avaz Latif
Pays d’origine	Iraq Iran
Genre	Drame de guerre
Sortie	2004
Durée	95 min

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Les tortues volent aussi (en persan : لاک پشت ها هم پرواز می کنند) est un film iranien du réalisateur kurde iranien Bahman Ghobadi sorti en 2004, avec la musique du compositeur Hossein Alizadeh. C’est le premier film tourné en Irak après le renversement de Saddam Hussein.

Synopsis

Le film est tourné au camp des réfugiés Kurdes à la frontière de l’Irak et la Turquie à la veille de l’Invasion de l’Irak en 2003. L’installeur des satellites de treize ans, «Kak Satelllite» (Soran Ebrahim) est connu pour installer des soucoupes et des antennes chez des villages locaux qui souhaiteraient avoir des nouvelles de Saddam Hussein, et pour son savoir limité de l’Anglais. Il est dynamique, mais un leader manipulateur des enfants, organisant des clairières dangereuses mais nécessairement hâtives des champs de mines.

Le travailleur de satellite organise des reprises des mines non explorées. Il rencontre une orpheline nommée Agrin (Avaz Latif), une fille au visage triste voyageant avec son frère handicapé mais intelligent qui semble avoir un don de la clairvoyance. Les proches parents prennent soin d’un enfant aveugle, qui semble être le fils de la jeune Argin, une fois révélé qu’Argin a été violée, il y a quelques années.

Critiques

Le film a un taux de 90% des critiques positives sur Rotten Tomatoes. Pourtant il a été critiqué par un grand nombre de gens, incluant les intellectuels connus de la gauche tels Tariq Ali, qui disent qu’en dépit d’une belle histoire, le film prend parti d’un côté et semble soutenir l’invasion américaine de l’Irak. ^{[citation nécessaire]}Le film garde sensiblement le silence au sujet de ce qu’il arrive à «Kak Satellite» après que les Américains s’installent dans le camp des refugiés. Les autres critiques croient que le film reflète le vrai sentiment des Kurdes, dont beaucoup d’entre eux ont souffert grandement sous la dictature de Saddam Hussein et ont supporté fortement l’intervention américaine.

Distribution

Acteur/Actrice	Rôle
Soran Ebrahim	Kak Satellite
Avaz Latif	Agrin
Hiresh Feysal Rahman	Hengov
Abdol Rahman Karim	Risa
Saddam Hossein Feysal	Pashow
Ajil Zibari	Shirkooh

Palmarès

• 2005: Ours de verre, Meilleur film de qualité et le prix de la paix, Festival international du film de Berlin.
• 2004: Coquille d’or, Meilleur film, Festival international du film de San Sébastian.
• 2004: Prix spécial du Jury, Festival international du film de Chicago.
• 2004: Prix du Jury et audience internationaux, Festival international du film de São Paulo.
• 2005: Prix de La Pieza, Meilleur film, Festival international du film contemporain de Mexico.
• 2005: Prix de l’audience, Festival international du film de Rotterdam.
• 2005: Golden Prometheus, Meilleur film, Festival international du film de Tbilisi.
• 2005: Prix Aurora, Festival international du film de Tromsø.
• 2004: Papillon d’or, Festival international des films d’Esfahan pour enfants.
• 2005: Dauphin d’or, Festival international du film de Festróia - Tróia.
• 2005: Sundance Sélection.
• 2007: Squelette d’Argent, Festival de Harvest Moonlight.

Liens externes

• (en): Avec un extrait de musique
• (fr): Les tortues volent aussi sur l'Internet Movie Database.
• (fr): Les tortues volent aussi sur AlloCiné.
• (en): Une critique de Robert Koehler, magazine Variety.
• (en): Une critique de Maria Garcia, Film Journal International.
• (en): Une critique d'Ann Hornaday, Washington Post.
• (en): Une critique d'Anthony Lane, The New Yorker.
• (en): Une critique de Carina Chocano, Los Angeles Times.
• (en): Une critique de Nick Schager, Slant Magazine.
• (en): Une critique de Jessica Winter, Village Voice.
• (en): Une critique de Peter Bradshaw, The Guardian.
• (en): Une critique de Ruthe Stein, San Francisco Chronicle.
• (en): Une critique de Jason Anderson, Eye Weekly, Toronto.