Mario di Carpegna

Mario di Carpegna
Mario di Carpegna
Conte Mario di Carpegna 03.jpg
Naissance 19 août 1856
Rome Rome
Décès 3 novembre 1924 (à 68 ans)
Rome Rome
Nationalité italienne
Pays de résidence Drapeau d'Italie Italie
Profession politique
Activité principale membre de la garde noble du pape Benoît XV
Autres activités conseiller municipal et adjoint au maire de Rome
Compléments
Emblème du Drapeau du Vatican Vatican.
  • 1906 : président fondateur de la Fédération italienne des associations sportives catholiques[A 1] (FASCI)
  • 1911-1919 : président de l’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique[A 2] (UIOCEP)
  • 16 janvier 1916 : fondateur de l’Association des scouts catholiques italiens[A 3] (ASCI)
  • juillet 1922 : président de l’Organisation internationale du scoutisme catholique[A 4] (OISC)
Garde noble du Vatican en grand uniforme. La garde noble du Vatican, ancien corps d’armée chargé de la protection et de la garde d’honneur du pape, est créée par Pie VII, le 11 mai 1801.

Mario di Carpegna, né à Rome le 19 août 1856 et mort également à Rome le 3 novembre 1924, est un comte et homme politique italien, issu d’une famille romaine de Carpegna, près de Montefeltro, en Italie, dans la province de Pesaro Urbino. Membre de la garde noble vaticane, il joue un rôle important dans les débuts du sport européen, puis du scoutisme mondial.

Sommaire

Biographie

Formation, fonctions et mandats

Diplômé en droit de l’université La Sapienza de Rome, Mario di Carpegna accède, de 1892 à 1900, aux fonctions de conseiller municipal et adjoint au maire de Rome.

Il travaille également dans le domaine de l’Action catholique où son activité prend rapidement une dimension internationale : membre de la garde noble du pape, il se voit confier plusieurs mandats d’envergure au sein de l’église catholique romaine.

Origines du sport catholique international

En 1906, il est élu président fondateur de la Fédération italienne des associations sportives catholiques[A 1] (FASCI).

Plaque commémorant la création de l’Union internationale des œuvres catholiques pour l’éducation physique[A 2],[N 1] (UIOCEP), apposée à Metz, sur la façade de la maison natale du Dr Paul Michaux.

De 1911 à 1919, il préside l’Union internationale des oeuvres catholiques pour l’éducation physique[A 2] — FICEP[A 6] / UIOCEP[A 2] — dont le siège se trouve à Paris. Cet organisme — qui, à partir de 1947, prend le nom de Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive[A 6],[1] (FICEP) — est fondé en juillet 1911, à la suite du concours international de Nancy[H 1],[1], à l'initiative d’un chirurgien français, le docteur Paul Michaux, président de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France[A 7].

Participent alors aux travaux :

Mario di Carpegna — secondé au secrétariat général par les français Charles Simon[H 2], puis Armand Thibaudeau — assure la présidence de l’UIOCEP[A 2] jusqu’en 1919, date à laquelle le belge Felix van de Kerkhove lui succède. Mario di Carpegna se consacre alors plus spécifiquement au scoutisme, dont il a déjà fondé la branche italienne[A 3] le 16 janvier 1916.

Origines du scoutisme catholique en Italie

Sa Sainteté — le pape Benoît XV (1854–1914) — dont le comte Mario di Carpegna intègre la garde noble.

Le scoutisme catholique est initialement jaugé d’un œil circonspect par le pape Benoît XV, lequel tend à en considérer ses fondements éducatifs intrinsèques comme ne relevant pas implicitement de la laïcité protocolaire ; en outre, il s’émeut des rumeurs croissantes de franc-maçonnerie qui l’accompagnent, en sus de l’affiliation de Robert Baden-Powell[2] à l’église anglicane ; nonobstant ses réticences initiales, Benoît XV finit par consentir à relativiser son jugement, qualifiant les quelques « menus inconvénients » précités comme ne relevant finalement que d’un « moindre mal » ; il décide ainsi de ne plus chercher à entraver l’expansion naturelle du scoutisme, allant même jusqu’à favoriser son essor auprès de la population catholique et laïque[3].

En 1915, des désaccords opposent les Jeunes explorateurs italiens[A 8] (REI) — association multi confessionnelle et parrainée par l’État, sous l’égide de Carlo Colombo — à une autre instance, dirigée par Mario Mazza[H 3], dont la rigueur se veut à la fois farouchement indépendante et empreinte de piété religieuse. Après quelques soubresauts sporadiques, les deux entités parviennent finalement à élaborer un terrain d’entente commun qui leur fait oublier peu à peu leurs divergences initiales.

Une délégation réunit les dirigeants de la FASCI[A 1] et du CNGEI[A 9] — avec, notamment, la présence de leur président : l’amiral Bettolo — en une série de contacts officiels, visant à la création d’une unité nationale de Jeunes explorateurs catholiques[A 10] (GEI) au sein du corpus national.

Les négociations sont longues et ardues ; elles aboutissent, au final, à un accord consensuel, dont la teneur préfigure l’émergence des ministères départementaux afférents au CNGEI[A 9].

La tentative initiale visant à octroyer au CNGEI[A 9] un statut d’indépendance équivalant à celui prévalant au sein du scoutisme catholique en Grande Bretagne ayant échoué, la décision est prise d’envoyer le président du groupe — Mario di Carpegna — au Royaume Uni, à dessein d’y appréhender les tenants et aboutissants du scoutisme en Angleterre. Mario di Carpegna y rencontre personnellement son contemporain, Robert Baden-Powell[2] (B.-P.), avec lequel il entretient, par la suite, des contacts réguliers.

Les 15 et 17 janvier 1916, Mario Carpegna fait part de son rapport positif au Conseil central de la Société de la jeunesse catholique italienne[A 11] (SGCI), laquelle procède dès lors à la fondation de l’ASCI[A 3].

Le 28 janvier 1916, Mario di Carpegna est nommé Premier commissaire de l’ASCI[A 3].

Le 15 juin 1916, le pape Benoît XV, bien qu’ayant initialement émis quelques réserves, décide finalement d’attribuer au père jésuite Giuseppe Gianfranceschi[N 2],[H 4] le poste de vice commissaire ecclésiastique central de l’ASCI[A 3],[H 5].

Le supplément no 3 de la revue Stadium[N 3] du 6 février 1916 annonce officiellement la naissance de l’ASCI[A 3] en ces termes :

Couverture de la deuxième partie de Scouting for Boys, de Robert Baden-Powell[2], publié en janvier 1908 et subséquemment traduit en italien par Mario di Capegna.

« À l’aulne de sa 60e année, un patricien romain, aux cheveux grisonnants, se lance pourtant avec toute la fougue et l’enthousiasme d’un jeune homme dans la création d’une entreprise prometteuse : participer à l’essor du scoutisme catholique en Italie[H 3]. »

— Mario Sica, Histoire du scoutisme en Italie, p. 73[trad 1].

Mario di Carpegna, Mario Mazza et l’ASCI

En août 1920, il participe au premier jamboree mondial[N 6], à l’Olympia Hall de Londres, au Royaume-Uni ; c’est là qu’il renoue des liens étroits avec Robert Baden-Powell et qu’il participe — en qualité de représentant officiel de l’Italie — à la première Conférence internationale de Londres, dont il est le fondateur. Avec Jacques Sevin (France) et le professeur Jean Corbisier (Belgique), il est également co-fondateur du Bureau international du scoutisme catholique[A 12] (UISC).

La mise en application scrupuleusement conforme de la philosophie propre au scoutisme est une chose qui lui tient particulièrement à cœur ; c’est ce qui l’incite à traduire, en italien, l’opuscule de Robert Baden-Powell : Scouting for Boys[2].

Les deux fortes personnalités respectivement incarnées par Mario Mazza et Mario di Carpegna ne vibrent pas au même diapason, nonobstant leur estime réciproque. Mario Mazza tend à opter pour une approche inspirée de celle de Robert Baden-Powell, fortement imprégnée de catholicisme et de nationalisme, alors que Mario di Carpegna — si l’on en croit le rapport consigné dans la revue Stadium[N 3] du 7 janvier 1917 — lui ouvre des horizons internationaux, certes éminemment chrétiens, mais qui, audace exceptionnelle à cette époque, l’induisent même à attribuer l’origine étrangère du scoutisme au livre de la jungle, de l’écrivain Rudyard Kipling.

En 1921, Mario Mazza déménage à Rome ; il y est nommé commissaire et devient le directeur du centre estudiantin destiné à la formation des futurs dirigeants de l’ASCI[A 3]. En qualité que commissaire central, Mario Mazza organise le premier rassemblement national à Val Fondillo, suivi d’un autre — du 21 au 30 août 1921 — qui se tient au Parc national des Abruzzes et auquel participent pas moins de 700 scouts sur les 2 100 recensés.

Réticent à souscrire à la récurrence de rassemblement nationaux, qu’il qualifie de guère instructifs et peu empreints de l’esprit scout[N 7], Mario di Carpegna réussit à convaincre la majorité du commissariat central de l’organisation à ne pas adhérer systématiquement à ce type d’événement ponctuel dans le cadre des programmations de l’ASCI[A 3].

Origines du scoutisme catholique mondial

Commissaire central de l’ASCI[A 3] à sa fondation en 1916, il est également chef scout de cette même organisation dès 1922 ... jusqu’à son envol vers d’autres sphères[N 8].

Boy scouts, sur une carte postale de 1915.

En juillet 1922, le Bureau international du scoutisme catholique[A 12], approuvé par le Pape Benoît XV, est rebaptisé Organisation internationale du scoutisme catholique[A 4] (OISC) qui inclut, en son sein, les pays suivants :

Mario di Carpegna est élu président de l’OISC[A 4], ce qui, en quelque sorte, le désigne comme étant à l’origine du scoutisme catholique mondial. La Conférence catholique internationale du scoutisme[A 13] (CICS) détient encore ses bureaux à Rome, au siège de l’Association des guides et des scouts catholiques italiens[A 14] (AGESCI), elle-même héritière de l’ASCI[A 3].

Membres du Comité international du scoutisme[A 15] depuis 1922, il en devient commissaire international par intérim en 1922–1923.

Le jamboree de 1920[N 6] — suivi, en 1922, de la 2e Conférence internationale du scoutisme, tenue à Paris, à laquelle participent les GEI[A 10] et l’ASCI[A 3] — amène ces deux instances à entamer une esquisse de dialogue et de collaboration, que l’émergence progressive du fascisme vient bientôt interrompre.

In memoriam

Selon l’expression traditionnellement en usage dans le scoutisme catholique italien, Mario Carpegna rejoint la maison du Père céleste[N 8] le 3 novembre 1924.

Mario di Carpegna meurt — ou, comme disent les scouts catholiques : il rejoint la maison du Père céleste[N 8] — le 3 novembre 1924 ; il ne vit donc pas suffisamment longtemps pour être témoin de l’abolition du scoutisme par le régime fasciste italien.

À la fin de l’année 1943, c’est la nièce de Mario di Carpegna — Giuliana di Carpegna[4] — qui participe à la fondation de l’Associazione Guide Italiane[A 16] (AGI), équivalant à la branche féminine de l’ASCI[A 3], dont la création est dûment approuvée, en tant que telle, par le pape Pie XII.

Le 9 mai 1999, un monument est érigé en hommage au comte Mario di Carpegna ; il est inauguré dans le Parc des chênes[N 9] de Carpegna (Pesaro-Urbino) ; il s’agit d’une œuvre d’Umberto Corsucci, habitant la proche commune de Montefiore Conca ; sa présentation se compose d’un buste, ainsi que d’une grande sculpture figurative de l’Italie et du monde.

Le comité, spécialement affrété pour la préparation des funérailles du comte Mario di Carpegna, est coordonné par Don Romano Nicolini, bourgeois de Rimini.

Don Romano Nicolini préside également à la direction des travaux consacrés à l’installation d’un monument historique dédié au comte Mario di Carpegna, dont le buste emblématique est érigé dans le Parc des chênes[N 9] de Carpegna. La ville récipiendaire organise également chaque année une commémoration officielle visant à rendre hommage à la mémoire du comte Mario di Carpegna.

Distinctions honorifiques

Mario di Carpagna est :

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Bibliographie

  • (it) Andrea Padoin, Breve storia dello Scautismo, Roma, Nuova Fiordaliso, 2003 
  • (it) Don Romano Nicolini, « Il padre dello scautismo italiano », dans Scout-Proposta Educativa, Roma, cda.agesci.org, 2001 
  • (it) Mario di Carpegna et Giuseppe Gianfranceschi, Fondatori dell’ASCI : a cura di Paola dal Toso, Roma, Centro Documentazione AGESCI, 2006 
  • (it) Giuseppe dell’Oglio et Alere Flammam, Breve storia dello scautismo in Italia, Milano, Lampi di stampa, 2010 (ISBN ISBN 978-88-488-1076-0) 
  • (it) Mario Sica et Alere Flammam, Gli scout. Storia di una grande avventura iniziata con 22 ragazzi su un’isola, Bologna, Società editrice il Mulino, 2002 (ISBN ISBN 978-88-15-08477-4) 
  • [PDF] (it) Padre Vito Bondani S. J. et Alere Flammam, Uomini per gli altri, Roma, Domograf, 1996 [lire en ligne] 
  • (it) Vittorio Pranzini et Nicolò Pranzini, Dizionario Scout illustrato : Il Grande Gioco in novecento vocaboli, Roma, Edizioni scout fiordaliso, 2007 
  • (it) Vittorio Pranzini, 1907–2007 : Cent’anni di Scautismo tra storia metodo e attualità, Roma, Edizioni scout fiordaliso, 2007 
  • Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : la Fédération internationale catholique d’éducation physique (FICEP) — À l’épreuve du temps (1911–2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », 20 mai 2011 (réimpr. 6 septembre 2011) (1re éd. 2011), 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9) [[À l’occasion du 100e anniversaire de la FICEP (Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive), douze auteurs se sont attachés à déchiffrer son histoire au cœur de la vie sociale, culturelle et politique européenne. L’ouvrage étudie les conditions d’émergence de l’institution, la diffusion et l’institutionnalisation du sport, dans une conjoncture à la fois hygiénique, sociale et politique. présentation en ligne]] 

Articles connexes

12  février 1931 : inauguration de Radio Vatican par Pie XI et le cardinal Pacelli.

Notes et références

Notes

  1. Nota bene : l’acronyme originel, UIOCEP[A 2], qui devrait normalement exhaustivement figurer sur cette plaque commémorative, se réduit ici, inopinément, à ... UIOCP[A 5]. Curieusement, la lettre « E » majuscule intercalaire manque à l’appel.
  2. Giuseppe Gianfranceschi, physicien et mathématicien, est le premier directeur de Radio Vatican, inaugurée le 12 février 1931, date à laquelle la voix de sa Sainteté le pape Pie XI est entendue pour la première fois sur les ondes.
  3. a et b La revue Stadium est l’organe officiel de la Fédération italienne des associations sportives catholiques[A 1] (FASCI).
  4. À Londres, le Richmond Park est également surnommé : Parc aux cerfs.
  5. dominion : nom donné aux États membres du Commonwealth avant 1947.
  6. a et b Le jamboree mondial de 1920 est le premier jamboree scout. Il se tient du 30 juillet au 8 août 1920 en Angleterre, à l’Olympia Hall, ainsi que dans l’enceinte du Richmond Park[N 4], tous deux situés près de Londres. Il rassemble 8 000 scouts venus de 21 pays indépendants et 12 dominions[N 5] britanniques, quelques années seulement après la fin de la Première Guerre mondiale et 13 ans après le premier camp scout.
  7. Le scoutisme a pour but initial de développer en chacun — et en toute circonstance — son propre esprit d’initiative, ainsi que sa capacité de débrouillardise.
  8. a, b et c Rejoindre la maison du Père céleste constitue l’unité sémantique en usage dans le mouvement scout italien pour évoquer la transmigration d’une âme vers une autre dimension plus éthérée.
  9. a et b (en) Oak Park (it) parco delle Querce (fr) Parc des chênes
  10. a et b L’ordre de Pie IX, créé par le Pie IX, en date du 17  juin 1847 est une distinction honorifique, qui se subdivise selon le triptyque suivant : grand-croix (qui confère la noblesse personnelle) ; commandeur ; chevalier. Cet ordre — que peuvent recevoir les non catholiques — est attribué aux officiers, ainsi qu’aux sous-officiers des troupes françaises et des troupes pontificales.
  11. a et b Le Loup d’argent est une décoration honorifique propre au mouvement scout britannique, décernée par Robert Baden-Powell aux chefs du contingent national, à l’occasion du jamboree mondial de 1920.

Acronymes

  1. a, b, c, d et e (it) FASCI : Federazione Italiana delle Associazioni Sportive Cattoliche (fr) Fédération italienne des associations sportives catholiques
  2. a, b, c, d, e et f (fr) UIOCEP : Union internationale des œuvres catholiques pour l’éducation physique (it) Unione Internazionale delle Opere Cattoliche
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l (it) ASCI : Associazione Scouts Cattolici Italiani (fr) Association des scouts catholiques italiens
  4. a, b et c (it) OISC : Organizzazione Internazionale Scautismo Cattolico (fr) Organisation internationale du scoutisme catholique
  5. (fr) UIOCP : Union internationale des œuvres catholiques pour l’éducation physique (it) Unione Internazionale delle Opere Cattoliche
  6. a et b (fr) FICEP : Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive
  7. a et b (fr) FGSPF : Fédération gymnastique et sportive des patronages de France
  8. (it) REI : Ragazzi Esploratori Italiani (fr) Jeunes explorateurs italiens
  9. a, b et c (it) CNGEI : Corpo Nazionale Giovani Esploratori ed Esploratrici Italiani (fr) Corps national des jeunes explorateurs et exploratrices italiens
  10. a et b (it) GEI : Giovani Esploratori ed Esploratrici Italiani (fr) Jeunes explorateurs italiens
  11. (it) SGCI : Società della Gioventù Cattolica Italiana (fr) Société de la jeunesse catholique italienne
  12. a et b (it) UISC : Ufficio Internazionale dello Scautismo Cattolico (fr) Bureau international du scoutisme catholique
  13. (it) CICS : Conferenza Internazionale Cattolica dello Scautismo (fr) Conférence catholique internationale du scoutisme
  14. (it) AGESCI : Associazione Guide e Scouts Cattolici Italiani (fr) Association des guides et scouts catholiques italiens
  15. (it) CIS : Comitato Internazionale dello Scautismo (fr) Comité international du scoutisme
  16. (fr) AGI : Associazione Guide Italiane (fr) Association des guides italiens[précision nécessaire]

Références

  1. a et b (en) Laurence Munoz, « The Birth of an International Catholic Federation: a European Matter, 1905–1911 », dans International Journal of History of Sport, Routledge, Taylor & Francis Group, vol. 26, no 1, janvier 2009 
  2. a, b, c et d (it) Robert Baden-Powell (trad. Conte Mario di Carpegna), L’esplorazione per i giovani: manuale per la formazione dei buoni cittadini, Roma, Laziale A. Marchesi (1re éd. 1920), p. 323 
  3. (it) « I giovani esploratori in Italia », dans La Civiltà Cattolica, vol. II, LXVI (1915), p. 269-284 
  4. (it) I Trifogli di legno, « Centro studi ed esperienze scout Baden-Powell » sur baden-powell.it. Consulté le 13 novembre 2011

Références Harvard

Traduction

  1. (it) « A quasi 60 anni questo patrizio romano dai capelli ormai candidi si lancia con l’entusiasmo di un giovanotto nella nuova impresa (di fondare lo scautismo cattolico in Italia). Mario Sica, Storia dello scautismo in Italia, pag. 73[H 3] »

Liens externes

  • (it) Don Romano Nicolini (trad. Don Romano Nicolini), « Il Conte Mario di Carpegna — primo Capo Scout dell’ASCI e Carpegna (PU): liberamente tratto e adattato da « Il padre dello scautismo italiano » (16 novembre 2001) », dans Verbum, Università Cattolica di Rio de Janeiro, 1re série, 1957, p. 36 [texte intégral (page consultée le 14 novembre 2011)] 
  • (it) Il Conte Mario di Carpegna — primo Capo Scout dell’ASCI e Carpegna (PU). Consulté le 14 novembre 2011
  • (it) ScoutSoviore, « ScoutSoviore Newsletter », 90° della fondazione dello Scoutismo Cattolico Italiano nato per mezzo del conte Mario di Carpegna il 16 gennaio 1916 sur scoutsoviore.cjb.net, 16 janvier 2006. Consulté le 14 novembre 2011
  • (it) Francesco Vittorio Lombardi, « Storia di Carpegna », Tratto dal volume : « La Contea di Carpegna » sur comune.carpegna.pu, Comune di Carpegna Provincia di Pesaro e Urbino, Piazza Conti, 61021 Carpegna (PU) Italia. Consulté le 14 novembre 2011
  • (it) Lucio Costantini, « Personaggi che hanno fatto lo scautismo : Mario di Carpegna », Tratto dal volume : « La Contea di Carpegna » sur lasalleguardia.net, Comune di Carpegna Provincia di Pesaro e Urbino, Piazza Conti, 61021 Carpegna (PU) Italia, 7 juillet 2011. Consulté le 14 novembre 2011
  • (it) [PDF] Mario Sica, Nicolini Romano, « Un nobile educatore scout : il conte Mario di Carpegna (1856 –1924) », pubblicato sulla rivista dei Capi sur genova14.org, 1974 (aggiornato nel 2005). Consulté le 15 novembre 2011. « Mario di Carpegna, nobile romano di una famiglia originaria del Montefeltro (Pesaro) : Si può considerare il vero fondatore dello scautismo cattolico mondiale. Così dice il gesuita P. Selvaggi sulla rivista Verbum della università Cattolica di Rio de Janeiro (marzo 1957, p. 36 »

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