Parc de la toison d'or

Parc de la toison d'or

47° 21′ 20″ N 5° 03′ 20″ E / 47.355484, 5.055436

Parc de la toison d'or
Ouverture avril 1990
Fermeture 1993
Domaine Parc de la toison d'or
Superficie 15 hectares
Ville / (Dépt.) Dijon, Côte-d'Or
(État) / Pays Bourgogne Drapeau de France France
Type de parc Parc d'attractions
Nombre d'attractions Total : ~15

Nb de montagnes russes : 2
Nb d'attractions aquatiques : 1

Coordonnées
géographiques
47° 21′ 20″ Nord
       5° 03′ 20″ Est
/ 47.355484, 5.055436
  Géolocalisation sur la carte : France
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Parc de la toison d'or

Le Parc de la toison d'or ou Parc récréatif de la toison d'or était un parc d'attractions situé à Dijon, en Bourgogne, en France. Inauguré en avril 1990, il ferme définitivement ses portes en 1993. Le mouton doré qui en était la mascotte faisait vaguement référence au mythe de la Toison d'or.

Sommaire

Histoire

Le projet d'un parc d'attractions dijonnais naît dans les années 1980. L’idée d'aménager les quartiers de Pouilly éclot en 1983 et la conception d'un grand domaine commercial et ludique est présentée au public en 1987. L’estimation de la conception du parc récréatif se monte à hauteur de 80 millions de francs français (12,2 millions d'euros). Des voix s'y opposent, dont l'ordonnateur de la collectivité territoriale qui envoi au président de la société pressentie pour assurer la réalisation un courrier daté du 26 octobre 1987 où il exprime que ce type de parc n'a aucune chance d'être rentable[1].

La réalisation du site est confiée à la Lyonnaise des Eaux. Il est nommé Parc récréatif de la toison d'or et également Parc de la toison d'or par abus de langage. En effet, le parc de loisirs fait partie du complexe du Parc de la toison d'or qui comprend aussi un pôle de commerces et de loisirs, dont le parc aquatique Oxygène. Robert Poujade est à l'origine de ce projet[2]. La Lyonnaise des eaux s'associe avec le groupe Walibi, spécialisé dans les parcs d'attractions. Il détient 13,85 % du parc contre 46 % à la Lyonnaise des eaux[3]. Au début des années 90, le groupe belge Walibi vit une grande phase d'expansion et veut s'étendre en France.

Le chef de projet, Michel Van Zingel, quitte Mirapolis pour la conception du Parc de la toison d'or. Le 18 avril 1988, dans le cadre d'une zone d'aménagement concerté privée, l'aménagement de l'ensemble fait l'objet d'une convention tripartite entre la Ville de Dijon, la Lyonnaise des eaux et la Société Espace Expansion (filiale du groupe Unibail-Rodamco). Le 10 octobre 1989, la Lyonnaise des eaux contracte un bail pour les terrains du futur parc et de son parking au nord de Dijon.

Ce bail emphytéotique s'étend sur quarante ans et fixe le loyer annuel des trois premières échéances à 400 000 francs hors taxes (60 100 euros). La commune est propriétaire du terrain suite à son acquisition à hauteur de 6 553 962 francs (près de un million d'euros) soit un prix moyen au m² de 42,22 francs (6,44 euros). Situé à côté du centre commercial de la Toison d'Or de 1990[4], il s'étend sur 15 ha 52a 22ca.

Le montant des travaux représente 70 millions de francs hors taxes (10 millions d'euros) auxquels il faut ajouter 22 millions de francs (3,35 millions d'euros) pour la deuxième phase. Située en lieu et place du Zénith actuel, celle-ci doit démarrer au plus tôt après la troisième année d'exploitation si la fréquentation atteint 400 000 entrées annuellement[1].

Le Parc récréatif de la toison d'or est inauguré au printemps 1990. Il est composé d'une quinzaine d'attractions et de spectacles autour d'une grande pièce d'eau centrale.

Après six mois d’exploitation, le parc de loisirs est en faillite. Un différend survient entre la Lyonnaise des eaux et le groupe Walibi concernant la gestion du parc. Un accord est alors convenu entre les deux entreprises : Walibi vend l'entièreté de ses parts du parc dijonnais à la Lyonnaise contre les parts que possède celle-ci dans Walibi Rhône-Alpes. Le groupe Walibi devient alors seul maître à bord du parc isérois[5].

Le parc accueille 300 000 visiteurs par an et son revenu annuel est de 17 millions de francs (2 590 000 d'euros). Une dette accumulée de 162,5 millions de francs (25 millions d'euros) est la cause de la faillite du parc.

Le 20 janvier 1993, le tribunal de commerce de Nanterre ouvre une procédure de redressement judiciaire à l'encontre de la société gestionnaire du parc de loisirs. Le tribunal statue pour un plan de redressement par cession des actifs de cette société le 17 mars 1993. Le bail emphytéotique est résilié sans paiement d'indemnité ni de la part du bailleur, ni de celle du preneur. Le parc aura couté 155 millions de francs (23,63 millions d'euros). Le bilan financier pour la ville de Dijon représente un total 12,9 millions de francs (1,97 million d'euros) (coût net de 12,4 millions de francs (1,89 million d'euros) et 500 000 de francs français (76 225 d'euros) de créances irrécouvrables). La Lyonnaise des eaux rétrocède le terrain à la commune. Celle-ci décide, suite à une délibération du 15 novembre 1993, de l'ouvrir au public. La quinzaine d'attractions du parc est alors revendue au prix de la ferraille à Nigloland. Le coût d'aménagement final supporté par la Ville, avant et après le dépôt de bilan de la société, s'élève à 19 millions de francs (3 millions d'euros). Le site est alors un parc-jardin mis gratuitement à la disposition des Dijonnais ainsi qu'un parking de 1 200 places[2]. De 1993 à octobre 1998, les travaux réalisés par la commune pour le parc public s'élèvent à 6,1 millions de francs (1 million d'euros)[1].

Le parc urbain est encore le siège du théâtre des marionnettes[6], d'aires de jeux pour les enfants, d'un mini-golf et d'enclos animaliers. Une portion du circuit du train est transformée en parcours de santé. Des terrains de sport se dressent en lieu et place du labyrinthe. Le parking est aujourd'hui reconverti en stationnement pour le Zénith de Dijon. Le site est en transformation pour la construction tramway de Dijon[7],[8]. Certains bâtiments de l'époque du parc de loisirs sont détruits.

Attractions

Voir aussi

Notes et références

Liens internes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Parc de la toison d'or de Wikipédia en français (auteurs)

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