Patrimoine architectural non classé de Senlis

Patrimoine architectural non classé de Senlis
Article principal : Senlis (Oise).

Cet article présente des Monuments historiques inscrits de Senlis qui ne bénéficient pas d'articles détaillés. Il fournit de plus amples renseignements sur ces monuments que l'article principal et présente certains monuments que l'article principal ne décrit pas, faute de place. En outre, le présent article est consacré aux éléments du patrimoine architectural qui sont protégés au titre des sites, ainsi qu'à ceux qui ne bénéficient d'aucune protection, comme c'est le cas du petit patrimoine notamment : lieux en-dehors du secteur sauvegardé, anciens moulins, fontaines, statues, calvaires, lavoirs, etc.

Sommaire

Bâtiments inscrits au titre des Monuments historiques

Articles détaillés : Gare de Senlis et Remparts de Senlis.
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  • Hôtel Raoul de Vermandois, place du parvis Notre-Dame (inscription le 1er mai 1933[1]) : Selon la tradition, la demeure aurait été construite pour Raoul Ier de Vermandois, fils d'Henri Ier de France. Achevé probablement à sa mort en 1152, l'hôtel est donné au chapitre Notre-Dame en 1174 puis devient maison canoniale. Toutefois, les parties les plus anciennes de l'actuelle maison ne semblent pas remonter avant le XIVe siècle. L'étage et la tourelle avec son escalier à vis sont construits au XVIe siècle. Côté jardin, subsistent le mur de la cité et l'une des vingt-huit tours. Le bâtiment accueille une école des frères chrétiens à partir de 1823[2] et est agrandi à cette occasion. La ville achète la maison en 1976 et installe un petit musée d'histoire au rez-de-chaussée en 1989[3].
  • Hôtel des Trois Pots, 33 rue du Châtel (inscription par arrêté du 28 juillet 1927[4]) : Mentionné des 1292, c'est un ancien manoir devenu plus tard hôtel de voyageurs, connu aussi comme l'hôtel du [petit] Pot d'estaing ou l'hôtel des Trois pots d'étain. Le petit enseigne en pierre sculptée est toujours visible. Auberge de renom pendant les XVIe et XVIIe siècles, des hôtes illustres y descendaient, comme par exemple le duc de Sully lorsque Henri IV était à Senlis (plaque de commémoration). De 1688 à 1765, l'hôtel sert de relais de poste, et les maîtres de poste furent Augustin Houbigant (1693-1697), Robert Polehq (1706), Jean Barbier (1711-1742), Guillaume Godart (1751-1759) et Chenu (1768). - Au XVIe siècle, le bâtiment a été remanié, recevant une façade de briques, en ligne brisée avec des chaînes de pierre en bossage. Dans les caves sur deux niveaux, subsistent des chapiteaux sculptés des XIIIe et XIVe siècles. La grande porte cochère est remarquable[5] ; elle mène vers la cour et le jardin de l'hôtel le long de l'impasse Beaumé (anciennement rue des Prisons). À côté, un autre grand portail constitue l'un des accès au parc de l'ancien château royal.
  • Ancien hôtel-Dieu de Gallande, 26 rue du Châtel (inscription par arrêté du 14 mai 1927, portant sur la porte du XIIIe siècle et les arcades intérieures[6]) : Fondé en 1223 par le seigneur de Gallande ou Garlande, d'une famille importante présente aussi à Livry, pour remplacer l'hôpital Saint-Martin, dans le faubourg en face de l'église du même nom (disparus tous les deux). L'hôtel-Dieu était desservi par des religieuses, qui étaient des Augustines (aidées par des sœurs laïques) et qui étaient appelées localement les Magdeleines parce que leur couvent intégré dans l'hôpital était dédié à Marie-Madeleine. L'administration était toutefois assurée par des frères. On sait qu'une chapelle construite à neuf fut inaugurée en 1503, ce qui ne dit pas qu'il n'y avait pas eu de chapelle avant ; le nombre de lits était alors de vingt-quatre. Furent accueillis surtout les pauvres, sauf pendant les grandes épidémies ; le financement se faisant à travers de dons et de legs, souvent sous la forme de dîmes. En 1696, les sœurs de Saint Vincent de Paul prennent le relais. Ainsi, l'hospice fonctionne jusqu'en 1792, mais la Révolution fait d'énormes dégâts par la suite et ne laisse subsister que les murs et la chapelle, dont les voûtes sont toutefois détruites. Une usine de chicorée fonctionne dans les locaux reconstruits pendant le XIXe siècle[7]; aujourd'hui, c'est la caisse d'épargne. L'on peut apercevoir depuis la salle des guichets l'ancienne chapelle, dépourvue du mur vers le sud et ouvrant ainsi la vue sur les deux rangées de colonnes. Cette chapelle était en même temps le domicile des malades et le local principal de l'hospice : des grillages en bois entre les colonnes séparaient la nef en trois parties dans toute sa longueur. À gauche, étaient les lits des hommes, et à droite, les lits des femmes[8].
  • Hôtel des Trois-Morts, 15 rue du Châtel (inscription par arrêté du 30 mars 1978[9]) : ancien siège de la chancellerie. Dans la grande salle, se tenait l'assemblée de la ville, par exemple en 1417[10].
  • Hôtel de la Chancellerie ou ancien hôtel d’Hérivaux, 23 rue de la Chancellerie (inscription par arrêté du 23 juin 1933, portant sur les façades et la toiture[11]) : Il tient son appellation de Henri de Marle, nommé chancelier de France le 8 août 1413 et assassiné cinq ans plus tard. Les de Marle furent seigneurs de Versigny et possédèrent plusieurs maisons dans cette même rue. L'hôtel de la Chancellerie, construite entièrement en pierre, comporte deux étages et est bâtie à l'arrière sur l'enceinte gallo-romaine. Sous les pignons, les façades sont fonctionnelles et présentent plus ou moins leur aspect d'origine après la récente restauration, tandis que la façade principale sur la rue se veut représentative. Elle a été remaniée selon le goût de la Renaissance, avec des pilastres ioniques au premier étage et corinthiens au second, et encadrée par deux tours hexagonales[12].
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  • Hôtel de Ville, rue de Beauvais / rue du Châtel (inscription par arrêté du 8 mai 1933, portant sur les façades du XVIIIe siècle et les balcons en fer forgé[13]) : Rebâti et agrandi par annexion de la halle des bouchers suite à une décision du 3 novembre 1495, l'on voit toujours qu'il se compose de bâtiments distincts. Sa substance date essentiellement de la fin du XVe siècle, avec notamment la façade sur la rue de Beauvais, mais aussi du Moyen Âge et du XVIIIe siècle (1753-1767), quand la façade à l'angle des deux rues a été remaniée. À l'intérieur, peu d'éléments visibles du passé ont survécu aux modifications et modernisations successives, hormis la tour d'escalier polygonale[14], une ancienne cour intérieure et certains détails.
  • Hôtel de l'Ange, 39 rue Vieille de Paris (inscription par arrêté du 6 octobre 1975[15]) : maison en pierre du XVIe siècle à deux étages, avec une façade sobre mais représentative sur la rue, se caractérisant par des larges baies et un portail en anse de panier. Sur la cour, les galeries extérieures d'accès aux chambres sont caractéristiques des hostelleries des XVIe ‑ XVIIIe siècles. La tour d'escalier polygonale présente un portail Renaissance richement sculpté. Deux bâtiments annexes se situent sur la cour, mais les écuries ont disparu. La demeure remonte au XIIIe siècle et appartenait à l'abbaye de Chaalis, qui la loua de 1656 à 1768 à des aubergistes. Pour la période de 1574 à 1606, une utilisation comme hôtellerie est également attestée. Le dernier bailleur avant la Révolution était par contre laboureur, ce qui illustre le déclin de l'hôtellerie sur la rue Vieille de Paris après le percement de l'actuelle rue de la République. Après la Révolution, l'ensemble a été vendu comme bien national est reste propriété privée depuis. C'est Louis Graves qui le qualifia le premier d'ancienne poste à chevaux, vers le milieu du XIXe siècle, erreur qui s'est maintenue longtemps après. L'on sait pourtant les anciens relais de poste de Senlis : entre 1688 et 1765, ce fut l'hôtel des Trois-Pots, et ensuite, jusqu'à la suppression en 1872, un établissement à l'emplacement actuel de la caserne « Quartier Ordener »[16].
  • Couvent des Carmes et ancien hôpital Saint-Louis, 4 rue Vieille de Paris (inscription par arrêté du 21 septembre 1994, portant sur l'église ; le bâtiment sur la rue Vieille de Paris, abritant les vestiges de l'ancienne galerie occidentale et de l'ancienne galerie méridionale du cloître ; les façades et toitures du grand bâtiment d'habitation du XVIe siècle sur la cour ; l'escalier en pierre et en bois du XVIIe siècle à l'intérieur de ce grand bâtiment d'habitation ; le mur de clôture du jardin[17]) : Fondés en 1303 par l'ordre des Bonshommes, établis à Paris depuis 1285 et adoptant la règle de saint Augustin en 1347. Au XVIIe siècle, l'ordre est endetté et le couvent ruiné. Les Bonshommes le vendent aux Carmes déchaussés en 1641, qui remboursent les dettes et payent une pension au prieur et aux cinq moines survivantes. Commence ensuite la reconstruction du couvent et de l'hôpital, ainsi que du portail de l'église Notre-Dame de la Charité de 1303 (aucun lien avec l'hôpital de la Charité). À nef unique, l'église mesure vingt-cinq mètres sur dix avec quatre travées, le transept étant simulé par deux absides à mi-hauteur. Le chœur est pentagonal, présentant comme toute l'église une architecture simple et élégante. Le clocher a été abattu en 1792 après de la vente du couvent comme bien national. Le moulin des Carmes proche du couvent a été détruit le 2 septembre 1914 lors de la bataille de Senlis. Pendant l'utilisation de l'ancien couvent comme caserne « quartier Montmarie » entre 1856 et 1998, l'église est utilisée comme magasin de vêtements. La nef a été divisée en deux niveaux par un plafond intermédiaire, et la décoration intérieure s'est fortement dégradée. Après des décennies d'un entretien déficient, l'édifice menace aujourd'hui ruine, contrairement aux bâtiments conventuels, qui ont été réhabilités en logements de 1999 à 2001[18].
  • Pavillon Saint Martin, 93 rue du faubourg Saint-Martin (inscription au titre des Monuments historiques par arrêté du 18 avril 1966, portant sur le jardin[19], site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[20]) : L'histoire de cette propriété reste énigmatique. L'on sait qu'elle remplace une maison plus ancienne, dont ne subsistent que trois marches d'un escalier en colimaçon dans la cave. « La demeure actuelle, par ses lignes générales et sa masse évoque la première moitié du XVIIe siècle, alors que l'examen intérieur ne décèle aucun détail décoratif, moulure, serrurerie, menuiserie ou autre qui s'affirme avant le XVIIIe siècle ». Plusieurs indices permettent de croire que les aménagements du XVIIIe siècle sont l'œuvre de Claude Nicolas Ledoux. Le premier propriétaire dont le nom est connu est Claude-Gaspard Boucher d'Argis de Guillerville, receveur particulier des Finances, écuyer, avocat en Parlement de Paris etc., en 1787. Sous la Révolution, il est nommé procureur de la commune de Senlis. L'hôtel est vendu à Louis Piquery en 1816, et après son décès en 1838, il appartient pendant quarante ans à ses héritiers en indivision. Pendant le XIXe siècle et jusqu'au début du XXe siècle, la propriété est successivement agrandie par le rachat de parcelles limitrophes, y inclus l'ancien emplacement de l'église paroissiale Saint-Martin démolie après la Révolution. En 1879, Félicité Piquery devient la seule propriétaire et le reste jusqu'à sa mort en 1893. Sa petite fille, devenue Mme de Bellegarde, hérite d'elle et procède à des modifications à l'intérieur. Deux salons donnant sur le parc sont particulièrement remarquables pour leurs boiseries du XVIIIe siècle, provenant pour partie d'un château en Normandie. Avec le rachat par Maurice Labouret en 1919, la propriété quitte la famille Piquery. - La demeure tient son importance historique du fait qu'elle hébergea le quartier interallié et le quartier général du maréchal Foch du 18 septembre 1918 au 15 avril 1919, comme le rappelle la plaque commémorative à côté du portail. Les habitants ont dû quitter la maison pendant cette période, dont certains aménagements spécifiques maintiennent encore le souvenir[21].
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  • Hôtel du Flammant, 10 rue des Cordeliers (inscription par arrêté du 23 juin 1933, portant sur la porte cochère monumentale du XVIIe siècle ; les façades sur la cour et la toiture[22]) : Il tient son nom de la famille de notables le Flammant, initialement le Flamenc, propriétaires de la maison au XIIIe siècle. La porte monumentale ouvre sur une cour carrée, avec des constructions à un étage de trois côtés. Les bâtiments en face et à gauche comportent le logis à l'étage, où l'on accède par un escalier du XVIIe siècle à rampe de fer forgé dans le bâtiment central, ou par l'escalier à vis de la tourelle d'angle avec sa flèche de pierre. La tourelle et six fenêtres du bâtiment à gauche datent encore du XIVe siècle, tandis que le bâtiment central est un peu moins âgé, et celui à droite date du XVIIIe siècle seulement. Le rez-de-chaussée a abrité de divers ateliers et servi de remise et d'écurie, mais sa destination initiale reste inconnue. Jusqu'en 1838, l'hôtel est loué au sous-préfet de Senlis, qui y établit le siège de son administration[23]: l'inscription reste toujours bien visible au-dessus du portail. C'était le deuxième siège de la sous-préfecture après l'évêché et avant l'hôpital de la Charité, qui fonctionna jusqu'en 1838.
  • Ancien couvent de la Présentation, rue de Meaux (inscription par arrêté du 10 décembre 2001, portant sur les façades et toitures, les caves sous l’aile du bâtiment du côté impairs de la rue de Meaux[24]) : Dernier établissement religieux fondé à Senlis sous l'Ancien Régime, en 1628-29, par l'évêque de Senlis, Nicolas Sanguin. La construction de l'église commence en 1639, située rue de Meaux, à l'angle avec la rue de la Tournelle Saint-Vincent qui n'était pas encore une impasse. Les religieuses vivaient sous la règle de saint Augustin et tenaient une pension de jeunes filles, ainsi qu'une école qui était gratuite pour les filles de Senlis. Le couvent ayant acquis l'hôtel de Jérusalem au sud, de l'autre côté de la rue de la Tournelle, et deux maisons en face de l'entrée de l'abbaye Saint-Vincent, il voit la nécessité de les relier par des souterrains, ce qui conduit à des litiges avec la ville. De 1816 à 1824, le bâtiment du couvent qui fait partie du lycée Saint-Vincent depuis sa création héberge un collège pour les fils des chevaliers de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[25]. La chapelle et deux côtés du cloître du couvent de la Présentation sont par ailleurs détruits à la Révolution. Outre le bâtiment en L connu comme le « quartier Saint-Louis », subsistent notamment des bâtiments de service avec les anciennes cuisines etc., et l'ancienne école au nord de la rue de Meaux, séparée du couvent proprement dit par cette rue, avec le jardin donnant sur la rue des Bordeaux.
  • Hôtel de Rasse de Saint-Simon, rue Bellon (inscription par arrêté du 5 avril 1930, portant sur le mur[26]) : Nommé ainsi d'après la Maison de Rouvroy de Saint-Simon, liée à la seigneurie de Rasse. Construit en 1522, l'hôtel proprement dit est un bâtiment de peu de caractère, contrairement à la haute mur d'enceinte avec son portail. Le mur est orné de pilastres, de médaillons et de consoles renversées dans le style de la Renaissance, avec des motifs variés[27].
  • Ancien séminaire, rue / place Saint-Pierre et place André-Malraux (inscription par arrêté du 23 janvier 1970[28]) : Consenti par la ville en 1664 sous la condition de ne pas imiter les autres ordres religieux et de démolir le moins possible de maisons, il est établi tout d'abord dans le presbytère de Saint-Pierre[29], dont la paroisse n'a plus besoin puisque les prêtres enseignant au séminaire desservent aussi l'église. L'enseignement est assuré par des prêtres de la congrégation du Saint-Sacrement de Valence jusqu'en 1703, et par les Eudistes ensuite. Le séminaire rachète des maisons mitoyennes et demande en 1710 l'autorisation de construire un nouveau bâtiment : l'ancien presbytère et les autres maisons sont donc démolis, et les travaux pour le nouveau séminaire commencent le 8 avril 1711. Il fonctionne jusqu'à la Révolution. Entre 1832 et 1873 environ, l'ancien séminaire devient la première caserne de l'Histoire de Senlis et accueille une petite garnison de cavalerie, qui occupe également l'église Saint-Pierre. Au dernier quart du XIXe siècle, le bâtiment est agrandi vers la rue Bellon d'un annexe sans étage, et les postes et télégraphes s'y installent, mais n'occupent pas l'ancien séminaire en entier. L'aile nord accueillera le tribunal de commerce, et les combles la bibliothèque municipale, dès la fin du XIXe siècle. Après le déménagement du tribunal de commerce vers l'hôtel Dufresne de Saint-Leu et la construction de la nouvelle poste en 1971, l'ensemble est rénové à partir de 1973. L'annexe ayant hébergé la poste est rehaussé et adapté aux façades de l'ancien séminaire, et la bibliothèque agrandie et améliorée ouvre en 1976 sur une surface de 1 200 m²[30].
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  • Ancienne chantrerie Saint Rieul ou hôtel des Tournelles, 2 rue Afforty (inscription par arrêté du 21 décembre 1987, portant sur les façades et toitures; la salle voûtée ; les caves[31]) : Cette solide maison à un étage porte les caractéristiques de l'architecture du XIVe siècle, mais la façade principale sur la rue Afforty a perdu ses ouvertures d'origine au cours du XVIIIe siècle. La tourelle ronde du XVIe siècle comporte un deuxième étage et est construite à quelques mètres de distance du corps de logis. Une galerie, dont la façade sur le jardin est construite en colombages, la relie à la maison. À l'intérieur, sont à signaler les caves gothiques et la salle capitulaire avec son unique pilier central. L'hôtel appartenait au chapitre de l'église Saint-Rieul et a été occupé par son chantre[32].
  • Hôtel de Cornouailles ou de la Marine, 4 rue du Chat Haret (inscription par arrêté du 27 mars 1936[33]) : La maison reconstruite au XVIIe siècle à la place d'une habitation médiévale a appartenu à Nicolas de Corno[u]ailles, chanoine de Notre-Dame, de 1626 à sa mort. La famille de Cornouailles, d'origine anglaise, était établie à Senlis depuis 1475. Ses armes surmontent l'entrée du corps de logis. Ensuite, l'hôtel est entré dans la famille Saint-Gobert par héritage, qui le garda jusqu'en 1762. Pendant la première moitié du XXe siècle, c'était la demeure du maire Félix Louat (maire de 1930 à 1941)[34]. Dans l'histoire de la maison, l'on ne trouve aucune référence expliquant le sobriquet hôtel de la Marine.
  • Hôtel Germain ou hôtel Carter, 7 place Gérard-de-Nerval (inscription par arrêté du 21 décembre 1987, portant sur les façades et toitures ; la cave médiévale et la carrière la prolongeant[35]; site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[36]) : C'est l'une des plus somptueuses résidences privées de Senlis, dont le nom remonte à Jacques Germain, secrétaire du roi en 1608. Résultat de plusieurs campagnes de constructions aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'hôtel compte néanmoins des caves des XIIIe et XIVe siècles : la dernière est une ancienne carrière, et la première a été voûtée vers la fin du XIIIe siècle. Le décor de la porte cochère de 1770 rappelle le style des célèbres galeries sur la cour d'honneur du château de Raray. La porte n'ouvre pas sur une étroite cour, comme c'est le cas de la plupart des hôtels particuliers de Senlis, mais sur un vaste parc, traité partiellement à la française et partiellement à l'anglaise, avec une cour d'honneur devant la façade principale. Cette dernière, remaniée au XVIIIe siècle, montre des similitudes avec l'hôtel du Plat-d'étain voisin : style classique, avec des grandes fenêtres encadrées de bandeaux horizontaux et des pilastres. Les lucarnes présentent également des frontons curvilignes et l'ensemble est empreint d'une grande harmonie[37].
  • Hôtel Regnard et Bruslé, 5 rue des Vétérans (inscription par arrêté du 21 décembre 1987, portant sur le portail et le mur de clôture ; les façades et toitures ; les caves médiévales[35]) : cet hôtel est issu de deux propriétés distinctes, réunies en 1784 sous leur nouveau propriétaire, le sieur Deslandes, lieutenant-général du baillage de Senlis. Une partie de son domaine appartenait toutefois à l'abbaye de Royaumont. La partie sud de l'hôtel avait été achetée par Louis Regnard de Gozengré en 1749. La partie nord a été acquise par François Bruslé en 1621 et se situait à côté du jeu de paume de Follemprise. L'architecture ne présente aucune qualité particulière, mais la maison possède des grands jardins, des dépendances et surtout des caves médiévales sur deux niveaux, des XIIIe et XIVe siècles. Le premier niveau, à peu de profondeur, est voûté d'ogives et a pu servir d'atelier de tissage. Composée de six travées, le plafond est supporté de deux colonnes centrales comportant des chapiteaux sculptés. Un autre chapiteau est engagé dans un mur. Le second niveau est issu de Carrière (géologie) pour l'extraction de calcaire, et comporte un puits. Vu les dimensions relativement modeste de ces caves d'extraction, il n'a pu s'agir d'une exploitation commerciale, les pierres ayant seulement servi à construire les bâtiments se situant au-dessus. Les caves d'extraction ont été utilisées pour le stockage de fûts de vin et d'autres denrées, et servaient de lieux de refuge en cas de guerre. - Les caves sous l'hôtel Regnard et Bruslé proprement dit sont dans un état ne permettant pas leur visite, mais les caves sous la dépendance 11 rue des Vétérans se visitent les jeudis et un week-end sur deux d'avril à septembre[38].

Bâtiments protégés au titre des sites inscrits

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  • Places publiques du Parvis, Notre-Dame et Saint-Frambourg, avec les façades et toitures des maisons (site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[39]) : ce site porte sur trois places publiques d'une superficie de trente-cinq ares, ainsi que sur sept cents mètres de façades. Ces maisons anciennes présentent pour la plupart une certaine harmonie, avec des toits aigus, une hauteur similaire, et des façades basses et simples. D'autres bâtiments se démarquent : l'hôtel du Vermandois (ancien musée), l'hôtel de l'Homme sauvage (Office de tourisme[40]), l'ancien hôtel du chanoine Desprez et l'ancienne maison du chapitre Notre-Dame (tous les deux au sud de la place Notre-Dame[40]), et, bien sûr, l'ancien évêché.
  • Hôtel Dufresne de Saint-Leu, 14 rue Bellon / rue de la République et ses abords (site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[41]) : Construit après le percement de la rue de la République (ancienne rue Royale) en 1753 pour dame Marie-Anne-Catherine de Saint-Leu, veuve du conseiller du Roi Nicolas Dufresne. C'est ici que le maréchal Foch et son chef d'état-major, le général Weygand, préparèrent la victoire à la fin de la Ire guerre mondiale et partirent pour imposer l'armistice[42]. Après, une école catholique de filles y est installée pendant une vingtaine d'années[43]. L'hôtel, considéré comme l'un des plus beaux de Senlis, est acquis par la ville en automne 1938[44]. Quand le tribunal de commerce quitte l'ancien séminaire et le tribunal d'instance l'ancien évêché, en 1973, ces deux juridictions prennent domicile en l'hôtel Dufresne et y restent jusqu'en 1981, quand la cité judiciaire est mise en service. Depuis, l'hôtel et la propriété du Conseil général de l'Oise, abritant le service de planning familial[43].
L'hôtel Séguin, maison à colombages, rue de la Treille. Henri IV y logea plusieurs fois.
  • Façades sud de la rue de Beauvais (site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[45]) : Les hôtels du Plat d'étain et de la Londe[46] en font partie, tout comme l'église Saint-Aignan. Le site inscrit porte sur une portion de deux cents mètres, avec des façades authentiques d'une grande tenue, provenant d'époques diverses, des XIe, XIIIe, XVe, XVIIe et XVIIIe siècles. Ceci n'empêche pas une certaine homogénéité. Côté nord, la rue n'est occupée que par des maisons récentes sans intérêt architectural. De ce fait, seules les façades côté sud ont été retenues lors de l'inscription du site.
  • Hôtel Parseval, place Gérard-de-Nerval (site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[47]) : Hôtel de caractère du XVIIIe siècle, avec des détails soignés, tels que des lucarnes sculptés. L'entrée est située place Gérard-de-Nerval, mais l'hôtel donne sur une cour privée. Le jardin d'une trentaine d'ares est surplombé par l'avenue du Montauban, établi sur la couronne des anciens remparts médiévaux ; il permet une belle vue sur la ville et la tour de la cathédrale.
  • Rue de la Treille (site inscrit par arrêté du 17 décembre 1948[48]) : Il s'agit d'une petite rue d'un parcours anguleux à l'intérieur de l'enceinte gallo-romaine, avec des petites maisons simples présentant souvent des façades intéressantes, dont des maisons à colombages. Se situent également dans cette rue, l'hôtel Séguin, où Henri IV a logé à plusieurs reprises[49], l'hôtel de Saint-Gobert du XVIIe siècle et la poterne connue comme « la Fausse-Porte ». La minuscule place Sainte-Bathilde rentre dans le site inscrit, qui s'étend sur la totalité de la rue, soit sur cent-quatre-vingt-mètres de façades, entre la place Lavarande à l'ouest et la rue du Châtel à l'est.

Monuments non classés ou inscrits

Divers

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  • La tourelle de la rue de Beauvais, au centre-ville : Tour ronde à un étage et au toit en poivrière, avec deux entrées au rez-de-chaussée. Le niveau du sol se situe au-dessous de l'actuel niveau de la route. Les portails sont ornés de décors sculptés renvoyant au Moyen Âge. Une lucarne au fronton triangulaire regarde vers la rue. Des pans de mur sont adossés à la tour, vestiges de constructions disparues. La tour est supposée dater du XVe ou XVIe siècle, mais « aucune attribution historique ne se rapporte à ces vestiges »[50].
  • L'ancienne capitainerie de la forêt d'Halatte ou Gruerie, rue du Haut de Villevert, au faubourg Villevert : Une tour d'escalier polygonale se trouve à l'arrière de l'immeuble du XVIe siècle[51]. On appelait gruyers certains seigneurs qui percevaient sur toutes les ventes faites dans les forêts un certain droit appelé gruerie[52].
  • La nécropole nationale (cimetière militaire), rue Yves-Carlier : L'un des dix-neuf cimetières nationaux pour accueillir les soldats morts pour la France lors des deux guerres mondiales (dont treize dans l'Oise), placés sous la responsabilité du Secrétariat d'état aux anciens combattants[53]. La nécropole de Senlis a son origine dans un cimetière créé par les hôpitaux militaires de Senlis le 21 juin 1918, en pleine Première Guerre mondiale ; aussi des soldats de toutes les nationalités - même allemands - y ont été enterrés au début. Les corps provenaient en partie de cimetières provisoires de Chantilly, Gouvieux, Ognolles et Vineuil-Saint-Firmin. Depuis septembre 1921, la nécropole a pris le statut d'un cimetière national franco-anglais. Au total, 1 146 soldats français et 138 soldats alliés de la Première Guerre mondiale reposent dans la nécropole, ainsi que quatre soldats tombés dans la Seconde Guerre mondiale. Les tombes sont marquées par des croix ou des stèles en béton, peintes en blanc, ayant remplacé des croix en bois. Les croix désignent des sépultures de soldats chrétiens, et les stèles des sépultures de soldats musulmans, juifs et athées[54].
  • L'ancien Hôtel-dieu des Marais, route de Saint-Léonard, près du quartier Brichebay[55] : Mentionné pour la première fois en 1468, il servait notamment pour soigner les victimes de la peste à partir de 1523[56]. L'hospice ferma apparemment avant la Révolution et a été transformé en haras Saint-Nicolas en 1906[57], qui aujourd'hui n'existe plus : Un lotissement a récemment été construit dans l'enceinte. L'ancien Hôtel-dieu se présente comme un bâtiment oblong d'un étage, construit principalement en pierre, au toit assez raid, divisé en trois parties. La partie centrale est légèrement plus élevée et présente des colombages remplis de briques, surtout sur la façade est. La partie sud ne comporte pas de subdivision en étages et est percée de hautes baies, faisant penser à un édifice religieux. Son pignon comporte en outre une fenêtre ronde. Il s'agit vraisemblablement de l'ancienne chapelle. En dépit de l'intérêt historique indéniable du bâtiment, les historiens l'ont toujours négligé dans leurs études sur Senlis.
  • La chapelle Saint-Lazare du centre hospitalier, en face de l'ancienne entrée, rue de la République : En cet endroit, une maladrerie a été fondé probablement en 1025, ancêtre direct de l'hôpital général puis du centre hospitalier. La chapelle a été si souvent remaniée dans son plan et son architecture qu'il n'est plus possible de reconstituer sa forme initiale. La nef représente la partie la plus ancienne et remonte vraisemblablement au XIIe siècle, à en juger par le style des chapiteaux. En 1516, la chapelle a été reconstruite. Le chœur, se terminant aujourd'hui par un chevet plat, a été raccourci lors de la construction de la nouvelle route de Paris, pendant les années 1750. Quant aux bas-côtés, à trois travées et non voûtés, ils ont été ajoutés lors des profonds remaniements du XIXe siècle[58]. Ils confèrent à la chapelle un plan quasiment carré, du fait de la faible profondeur de la nef. Le bas-côté sud est actuellement interdit d'accès par risque d'effondrement, et l'humidité se propage dans le bâtiment, en fort mauvais état. La chapelle est toutefois toujours affectée au culte[59].
  • L'ancienne église Saint-Étienne transformée en habitation, au 12 rue Saint-Étienne : Une chapelle existait en ce lieu depuis le Moyen Âge central, érigée en paroisse en 1232 par Adam de Chambly pour décharger celle de Saint-Pierre. Le premier couvent des Cordeliers était à côté de l'église Saint-Étienne, jusqu'en 1243, quand ces locaux ne leur suffisaient plus. - La nouvelle paroisse comprenait uniquement des rues des faubourgs est : le faubourg Saint-Étienne avec la Bigude (ou la Bigüe), Villemétrie, Valgenceuse et la rue des Jardiniers. Lors du siège de Senlis de 1589, la « belle » église a été détruite par le duc d'Aumale. Une nouvelle église a été construite au même endroit, bénie le 22 juillet 1601. C'est de ce bâtiment de peu de caractère que datent les vestiges toujours visibles. Utilisé encore comme oratoire pendant un certain temps après la Révolution, elle a finalement été transformée en grange. Dans les années 1870, subsistaient encore les six fenêtres plein cintre qui éclaircissaient la courte nef[60]. L'actuelle maison a été bâtie vers la fin du XIXe siècle en intégrant au minimum les façades est et ouest. Ne restent aujourd'hui que le chœur pentagonal avec deux fenêtres ogivales murées, et la porte, une niche et au moins la grande fenêtre centrale sur la façade occidentale.

Les anciens moulins à eau

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  • L'ancien moulin Saint-Rieul, sur la Launette, rue du moulin Saint-Rieul, au faubourg Villevert : Anciennement appelé moulin Saint-Maurice car il appartenait au prieuré Saint-Maurice de Senlis, après avoir appartenu au chapitre Notre-Dame. Le nom actuel vient de la fontaine près de laquelle le moulin est bâti[61]. Les bâtiments de l'ancien moulin ont été transformés en habitation, et l'un des annexes est utilisé par la Croix-Rouge.
  • L'ancien moulin du Roi, sur la Nonette, près du faubourg des Arènes : Ce moulin a été mentionné dès 1527, et il a appartenu à l'Hôtel-dieu en 1750. Ce fut un moulin à huile à partir de 1854, année de son rachat par M. Waru[62]. Le moulin sert aujourd'hui d'habitation, et son site accueille un centre équestre.
  • L'ancien moulin Saint-Étienne, sur la Nonette, rue du moulin Saint-Étienne, au faubourg Saint-Étienne : Le premier moulin en ce lieu a été donné à l'abbaye Saint-Vincent proche en 1141 par l'abbé de Saint-Magloire, Robert. Il s'appelait ensuite moulin Saint-Vincent. L'appellation « moulin Saint-Étienne » vient de l'ancienne paroisse Saint-Étienne sur laquelle le moulin se situait. L'abbaye n'exploitait pas directement le moulin, mais le louait à un meunier moyennant un contrat de bail. Le moulin a été vendu à la famille Herbet comme bien national en 1792, qui la transforma en moulin à tan pour le traitement des peaux, puis en moulin à blé, et qui garda l'établissement jusqu'en 1878. Le propriétaire suivant transforma le moulin en scierie de marbre, qui resta en exploitation jusqu'en 1923. Un dernier changement d'affectation survint avec l'ouverture d'une manufacture de caoutchouc, se consacrant à la fabrication de préservatifs. Après la Deuxième Guerre mondiale, le propriétaire se plaignait de la perte du débit de la Nonette, ayant diminuée plus que de moitié[63]. Le bâtiment a ensuite appartenu à l'Association des étudiants catholiques de Paris (CEP)[64]. Après une restauration complète et la construction d'une chapelle, le moulin est depuis 2009 un prieuré des sœurs Clarisses[65].
  • L'ancien moulin de Villemétrie, sur la Nonette, rue de Villemétrie, au hameau de Villemétrie : Ce fut une propriété des évêques de Senlis. Equipé de turbines, ce moulin a fonctionné jusqu'en 1967. Il a servi ensuite de dépôt de documents à une banque[66].

Petit patrimoine

Patrimoine préhistorique

  • Les menhirs des Indrolles, parcelle 296 de la forêt d'Halatte, près de la D 1017 : Ces deux menhirs inégaux ont été découverts par hasard par Amédée Margry en été 1869, entièrement cachés sous une épaisse végétation[67]. L'on ignore l'origine du nom des deux mégalithes[68], qui désignait à la base un canton forestier.

Les monuments et statues

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  • La statue d'Anne de Kiev, place des Arènes : Anne de Kiev (également appelée Agnès), née à Kiev, selon certaines sources vers 1024, 1032 ou en 1036 et morte entre 1076 et 1089, fut reine de France de 1051 à 1060 comme épouse du roi Henri Ier. Son histoire est liée à celle de Senlis par l'abbaye Saint-Vincent qu'elle refonda en 1065. Sa statue en bronze a été inaugurée le 22 juin 2005 par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko en présence de plusieurs personnalités. Cette œuvre des sculpteurs ukrainiens Myhkolav et Valentyn Znoba a été offerte en cadeau à la ville de Senlis par sa ville jumelée, Petchersk, faubourg de Kiev[69].
  • Plaque en hommage à Gérard de Nerval, place Gérard-de-Nerval : En ardoise, elle porte la citation du premier vers de son célèbre poème « El desdichado » de 1854, « Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé », à gauche d'un portrait de Nerval jeune sous la forme d'un bas-relief. Les cinq minces figurines en bas de la plaque, s'enchaînant pour exécuter un genre de danse, évoquent les chimères du poème.
  • Le monument aux morts, place de Verdun : Ce monument impressionnant est une œuvre du sculpteur Gaston Dintrat (1889-1964)[70] inauguré le 15 juillet 1923 par Raymond Poincaré[71]. En plus d'honorer les soldats morts pour la France, des résistants et des victimes civiles, de la Première Guerre mondiale jusqu'à la guerre d'Algérie, il commémore plusieurs événements associés à la Grande guerre. Le plus marquant pour Senlis reste la bataille de Senlis, le 2 septembre 1914, entraînant la destruction de nombreuses maisons. Senlis fut alors la limite extrême de l'avance allemande. La face occidentale du monument le rappelle, la plus impressionnante, avec la statue d'une femme de taille surhumaine, dans une position figée, inspirée du style Art déco. La face méridionale, orientée donc vers la ville, fait mention de la vaillance de la 56e division d'infanterie, lors de cette même bataille de Senlis. Une plaque en marbre rappelle le maréchal Foch, qui tint son quartier général à Senlis de 1918 à 1919, dont le jour de l'armistice, le 11 novembre 1918. Le maréchal est représenté de profil sur une médaille insérée dans la plaque. Comme le montrent des photos d'époque, cette face du monument présentait initialement un bas-relief illustrant l'incendie de Senlis par les Allemands du 2 septembre 1914, au lieu de l'inscription et de la plaque décrites[72]. Quant à la face orientale du monument, elle est dédiée aux sept otages civils senlisiens assassinés par les Allemands (voir aussi ci-dessous, le monument des otages), dont le maire, Eugène Odent. Son portrait a été sculpté par Dintrat sous la forme d'un médaillon.
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  • Le monument dit « de la Victoire » ou « de la fraternité franco-marocaine », cours Boutteville : Édifié initialement à Casablanca à partir de 1921[73],et inauguré le 20 juillet 1924 par le maréchal Hubert Lyautey, c'est une œuvre du célèbre sculpteur Paul Landowski (1875-1961). Après l'indépendance du Maroc, le monument a été démonté par les soins du consulat général de la France en 1961, transporté à Senlis par la Marine et par l'armée et réédifié sur le cours Boutteville, avec le concours de l'association « le Burnous ». Les travaux achevés, le monument a été officiellement remis à la ville de Senlis, représenté par son maire Yves Carlier, par le général Yves Simon, en date du 11 novembre 1965[74]. En marbre blanc, le monument représente deux soldats sur leur chevaux, allant à la rencontre et se serrant les mains, l'un vêtu de l'uniforme d'un régiment de cavalerie métropolitain, l'autre portant l'uniforme des spahis marocains. Les inscriptions sur le socle du monument sont partiellement en arabe.
  • Le monument des otages de Senlis, rue des Otages à Chamant : « Passant, arrête-toi et souviens-toi ! Dans ce champ, ont été fusillés par les Allemands le 2 septembre 1914 comme otages de la ville de Senlis : Eugène Odent, maire de Senlis ; Émile Aubert, mégissier ; Jean Barbier, charretier ; Lucien Cottrau, garçon de café ; Pierre Dewerdt, chauffeur ; J.B. Élysée-Pommier, garçon boulanger ; Arthur Rigault, tailleur de pierres ». Le monument a été élevé le 4 septembre 1927 par souscription publique sous les auspices du Souvenir français[75]. Il ne se situe pas sur la commune de Senlis, mais à proximité ; aujourd'hui, le lieu d'exécution n'est plus un champ mais une zone pavillonnaire.
  • L'obélisque en souvenir de l'élection de Hugues Capet (vers 940-997), sur le rond-point de la place des Arènes : Érigé pour le millénaire de cet événement en 1987, supposé s'être déroulé en 987 à Senlis.
  • Le cerf, sur le rond-point entre les cours Thoré-Montmorency et Boutteville (place du Chalet).
  • Le petit obélisque pour la naissance de « Madame Royale », au parc du château royal : L'obélisque avait été érigé en 1779 pour célébrer la naissance de Marie-Thérèse de France, premier enfant de Louis XVI et Marie-Antoinette au bout de huit années de mariage. L'emplacement initial fut devant l'ancienne porte Bellon du rempart médiéval, au carrefour rebaptisé alors « carrefour des Égyptiennes » ou « carrefour de l'Obélisque » par les Senlisiens. Ce carrefour se trouvait près du monument de la fraternité franco-marocaine, cours Boutteville. À la Révolution, le monument a été retiré, et il a trouvé son domicile actuel en 1956, suite au rachat du domaine de l'ancien château royal et du prieuré Saint-Maurice par la municipalité[76].

Les calvaires

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  • Le calvaire du boulevard Pasteur, à la fourchette avec la rue du Moulin du Gué de Pont
  • Le calvaire de Villevert, sur la petite place au carrefour rue du Moulin du Gué de Pont / route d'Aumont / chemin de la Fontaine des Prés / rue du moulin Saint-Tron.
  • Le calvaire face à l'ancien moulin Saint-Rieul, rue du moulin Saint-Rieul, à la fourchette avec la rue Carnot
  • Le calvaire Sainte-Marguerite, rue du vieux Chemin de Meaux : Édifié en 1846 par J.L. Spère et restauré en 1878 par son fils[77].
  • Le calvaire de Villemétrie ou croix Saint-Urbain, rue de Villemétrie, à l'est du moulin : Restauré en 1835[78], sans doute après avoir été endommagé pendant la Révolution.

Les lavoirs

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  • Le lavoir de l'impasse Sainte-Marguerite, sur la Nonette : L'un des nombreux lavoirs ayant jadis existés le long de la Nonette et de la rivière de la fontaine Saint-Urbain, au pied du rempart Bellevue, oublié sur une propriété privé près de la poterne.
  • Le lavoir de la rue du Vieux Chemin de Meaux, sur le ruisseau de la fontaine Saint-Urbain : Lavoir complètement reconstruit sans intérêt patrimonial.
  • Le lavoir de Villemétrie, sur la Nonette, derrière le moulin et à côté du pont : Lavoir globalement bien conservé, mais successivement envahi par la végétation, sur une propriété privée.

Les fontaines

L'ancienne fontaine Sainte-Prothaise
  • La fontaine Sainte-Prothaise, place aux Gâteaux (vestige) : L'on n'en voit plus aujourd'hui qu'une petite niche avec décors sculptés dans un mur[79].
  • La fontaine de la place Henri-IV
  • L'ancienne fontaine de la rue de Villemétrie, au hameau du même nom : Cette fontaine sur les hauteurs de Villemétrie se réduit aujourd'hui à une source, dont l'eau alimente la Nonette en contrebas.

Notes et références

  1. Notice no IA60001572, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  2. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 2e partie, op. cit., p. 367.
  3. Cf. Thierry Crepin-Leblond et Dominique Vermand, « L'ancien Hôtel de Vermandois à Senlis », dans Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, 1986-1989, p. 123-156  ; et Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 64.
  4. Notice no PA00114898, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  5. Cf. Geneviève Boquet, « La poste aux chevaux et l'hôtellerie de l'Ange à Senlis », dans Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, 1983-1985, p. XV-XVI  ; et Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 1re partie, op. cit., p. 153-155.
  6. Notice no PA00114893, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  7. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 2e partie, op. cit., p. 421-431.
  8. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, Topographie médicale de Senlis en 1785, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1912, Senlis 1913, 310 p. ; p. 102-106 ; Lire en ligne.
  9. Notice no PA00114903, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville et ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 75 et Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 1re partie, op. cit., p. 155.
  11. Notice no PA00114892, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 1re partie, op. cit., p. 137-139.
  13. Notice no PA00114900, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  14. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 2e partie, op. cit., p. 12-15.
  15. Notice no PA00114906, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Cf. Geneviève Boquet, « La poste aux chevaux et l'hôtellerie de l'Ange à Senlis », dans Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, 1983-1985, p. XV-XVI .
  17. Notice no PA00132916, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 98-99 et Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 1re partie, op. cit., p. 126-128.
  19. Notice no PA00114904, sur la base Mérimée, ministère de la Culture et Notice no IA60001228, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. L'adresse 35 faubourg Saint-Martin donnée dans la notice PA00114904 est erronée ; l'adresse correcte est donnée par la notice IA60001228 portant sur la même propriété.
  20. Cf. Senlis - Pavillon Saint-Martin et son parc sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  21. Cf. Jacques Vergnet-Ruiz, « Saint-Martin », dans Sauvegarde de Senlis, Senlis, no 13, janvier-mars 1969, p. 2-8 .
  22. Notice no PA00114894, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  23. Cf. Amédée Margry, Notice sur deux anciennes maisons de Senlis, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1877, Senlis 1878, 498 p. ; p. 215-228 ; Lire en ligne ; et Félix Louat, Histoire de la Ville de Senlis, op. cit., p. 169. Selon Margry, l'utilisation comme sous-préfecture commence en 1828, mais nous savons par Louat que Charles X fut reçu en cet hôtel en 1825, et que ce fut alors la sous-préfecture.
  24. Notice no PA60000042, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  25. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 4e partie, op. cit., p. 121-127 et 189-190 ; et Félix Louat, Histoire de la Ville de Senlis, op. cit., p. 168-169.
  26. Notice no PA00114897, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  27. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Promenades dans les rues de Senlis : V. L'hôtel de Rasse », dans Causeries du besacier : Mélanges pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise, Senlis et Paris, Veuve d'Ernest Payen et H. Champion, 2e série, 1892, p. 128-150 [texte intégral (page consultée le 7 juillet 2011)]  ; et Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 1re partie, op. cit., p. 108-109.
  28. Notice no PA00114908, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  29. Cf. Alfred Driard, Senlis sous l'Ancien Régime : Affaires ecclesiastiques, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1900-01, Senlis 1902, 336 p. ; p. 35-40 ; Lire sur Gallica.
  30. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 2e partie, op. cit., p. 301-302 et 4e partie, op. cit., p. 259-260 ; Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 121 et 127 ; ainsi que Félix Louat, Histoire de la Ville de Senlis, op. cit., p. 176 et 188. - Le renseignement donné par la base Mérimée, que l'ancien séminaire aurait servi de musée dans le passé, est erroné. La littérature ne fait aucune mention d'un tel musée ; cf. Claude Finon, « Histoire des musées de Senlis », dans Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, Senlis, 2000-2001, p. 89-113 .
  31. Notice no PA00114884, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  32. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, 1re partie, op. cit., p. 129.
  33. Notice no PA00114902, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Le numéro de la maison a été le deux, numéro encore mentionné dans la base Mérimée.
  34. Cf. Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1931-1933, Senlis 1934, 290 p. ; p. CXXIX-CXXX (contribution de Félix Louat) ; Lire sur Gallica. La mention « ancienne maison canoniale Sainte-Anne » sur la plaque commémorative à côté du portail ne peut s'expliquer, car il n'y a pas eu de chapitre Sainte-Anne à Senlis.
  35. a et b Notice no PA00114895, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  36. Cf. Senlis - Hôtel Carter et ses abords sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  37. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 80-81.
  38. Cf. la brochure Découvrez les caves de l'Hôtel Regnard et Bruslé, Senlis 2011, 12 p. - Heures de visite en 2011 : les jeudis de 10:00 à 12:00 et de 14:00 à 18:00 ; les 2e et 4e samedis et dimanches du mois du 1er avril au 30 septembre aux mêmes heures. Pour la visite, il faut sonner au 5 rue des Vétérans.
  39. Cf. Senlis - Places publiques du Parvis, Notre-Dame et St-Frambourg sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  40. a et b Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 66.
  41. Cf. Senlis - Hôtel sis 14 rue Bellon et ses abords sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  42. Cf. la plaque commémorative à côté de l'entrée, rue Bellon.
  43. a et b Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 121.
  44. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1937-39, Senlis 1940, 190 p. CLXIII et CLXXII ; Lire sur Gallica.
  45. Cf. Senlis - Façades sud de la rue de Beauvais sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  46. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 85.
  47. Cf. Senlis - Hôtel Parseval et ses jardins sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  48. Cf. Senlis - Rue de la Treille sur le site DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie. Consulté le 17 juin 2011.
  49. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 78.
  50. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 84.
  51. Datation : selon la plaque apposée à droite du portail.
  52. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIe partie, op. cit., p. 394-395.
  53. Cf. la plaque d'information à l'entrée de la nécropole.
  54. Cf. Nécropole nationale de Senlis, France - Veteran Cemeteries sur Waymarking.com. Consulté le 27 juillet 2011.
  55. Clairement identifiée sur le plan à la fin de cet article : Amédée Margry, « Légende du plan ci-joint de la vallée de la Nonette », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 2e série, vol. III, 1877, p. 332-360 [texte intégral (page consultée le 27 juillet 2011)]  ; planche après p. 360.
  56. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIe partie, op. cit., p. 437.
  57. Cf. la plaque apposée à droite du portail.
  58. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIe partie, op. cit., p. 432-435 ; et Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 118-119.
  59. Cf. Horaire des messes sur Paroisse Saint-Rieul. Consulté le 27 juillet 2011.
  60. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IVe partie, op. cit., p. 156-159.
  61. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIIe partie, op. cit., p. 58.
  62. Cf. Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIIe partie, op. cit., p. 56 ; et Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris - Nanteuil, Versigny, Baron, Montlognon, Fontaine-Chaalis, Borest, Montlévêque, Chaalis, Senlis, s.l., s.n., s.d. (ca. 1980), 190 p. (ISBN 2950456928) , p. 48 ; Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIIe partie, op. cit., p. 50.
  63. Cf. Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris, op. cit., p. 48 ; Eugène Müller, Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, IIIe partie, op. cit., p. 51-52 ; et Amédée Margry, « Le moulin de St-Vincent ou de St-Etienne », dans Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 2e série, vol. III, 1877, p. 229-331 [texte intégral (page consultée le 25 juillet 2011)]  ; p. 238 et 327-331.
  64. Cf. Un monastère de Clarisses à Senlis (60) sur Portail de la lithurgie catholique. Consulté le 25 juillet 2011.
  65. Cf. Site photo des travaux du monastère des Clarisses de Senlis. Consulté le 25 juillet 2011.
  66. Cf. Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris, op. cit., p. 46.
  67. Cf. Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1869-71, Imprimerie d’Ernest Payen, Senlis 1872, 216 p., p. XXXVII-XXXIX ; Lire sur Gallica.
  68. Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 1re partie : La forêt », dans Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d’Étude des Monuments et Œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 84-85, 1er juillet 1998, p. 51-52 .
  69. Cf. Kiev-Petchersk - Ukraine : Historique de ce Jumelage sur Comité de jumelage de Senlis. Consulté le 27 juillet 2011.
  70. Cf. l'inscription gravée sur le monument, à la base de la face occidentale
  71. Cf. Monument marquant la limite extrême... sur BM Senlis. Consulté le 27 juillet 2011.
  72. Cf. Le monument aux morts de la Grande Guerre et Les Deux bas-reliefs du monument aux morts... sur le site BM Senlis. Consulté le 27 juillet 2011.
  73. Pour voir un article de presse contemporaine sur cette inauguration, cf. L'inauguration, à Casablanca ... sur BM Senlis. Consulté le 27 juillet 2011.
  74. Cf. la plaque apposée en bas du monument.
  75. Inscriptions gravées sur le monument.
  76. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, op. cit., p. 50 ; et Marie-Thérèse Croizé de Pourcelet, « Senlis, ville fortifiée du XIIIe au XVIe siècle », dans Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, 1998, p. 217-236  ; p. 225.
  77. Selon l'inscription gravée sur la base de la croix.
  78. Cf. Amédée Margry, Légende du plan ci-joint de la vallée de la Nonette, op. cit., p. 332.
  79. Cf. Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, réédition de 2004, op. cit., p. 83.

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Bibliographie

  • Thierry Amalou, Une concorde urbaine : Senlis au temps des réformes (vers 1520 - vers 1580), Limoges, Presses universitaires de Limoges (PULIM), 2007, 438 p. (ISBN 978-2-84287-437-7) [lire en ligne (page consultée le 27 avril 2011)] 
  • Marcel Aubert, Senlis : Volume 25 de Petites monographies des grands édifices de la France, Paris, Henri Laurens, 1922, 144 p. 
  • Jean-Paul Besse, Senlis dans l'histoire, 987-1987, Senlis, Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1987, 155 p. (ISBN 9782950270702) 
  • J.F. Broisse, Recherches historiques sur la ville de Senlis, Senlis, Imprimerie de Desmarets, 1835, 242 p. [lire en ligne (page consultée le 12 mars 2011)] 
  • Geneviève Boquet, Senlis à l'époque révolutionnaire 1789-1799, Senlis, Autoédition, 1989, 258 p. (ISBN 2-9504000-0-0) 
  • Comité Archéologique de Senlis (jusqu'en 1918) / Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires (périodique), parution annuelle depuis 1862 jusqu'en 1913 sauf exceptions, bis- ou trisannuelle depuis, l'année de parution étant l'année suivant l'année / les années de référence, lieu de parution : Senlis ; Consulter sur Gallica - années 1862-1939. Nota : les sujets traités concernent l'ensemble de l'arrondissement de Senlis.
  • Martine Divet et Association philatélique senlisienne, Senlis au fil des ans : Les cartes postales témoignent, Saint-Ouen-l'Aumône, Valhermeil, 2008, 190 p. (ISBN 978-2-35467-033-7) 
  • Marc Durand, La muraille antique de Senlis : Tours et détours senlisiens, Beauvais, GEMOB (les mémoires du GEMOB, tome XIX), 2005, 102 p. 
  • Marc Durand et Philippe Bonnet-Laborderie, Senlis et son patrimoine : La ville en ses forêts, Beauvais, GEMOB, 2004 (réédition revue, corrigée et augmentée), 170 p. 
  • Paul Combaz, Senlis à travers les siècles, Senlis, Imprimeries Réunies de Senlis, 1923, 365 p. 
  • Jules Flammermont, Histoire des institutions municipales de Senlis : Bibliothèque de l'École des Hautes Études, 45e fascicule, Paris, F. Vieweg, 1881, 328 p. [lire en ligne (page consultée le 12 mars 2011)] 
  • Jacques Fontaine et Anne Fontaine, Senlis, berceau de la France, Zodiaque, 1985, 92 p. (ISBN 2-7369-0009-X) 
  • Michel Lequoy, Maisons et enseignes de Senlis du XIVe au XVIIIe siècle, Imprimeries Réunies de Senlis, 1984-88 (5 vol.), 2753 p. 
  • Félix Louat, Histoire de la Ville de Senlis, Imprimeries Réunies de Senlis (réédition : Le livre d'histoire), 1931 et 1944 (réédition 2004), 240 p. (ISBN 9782843734410) 
  • Fortuné Magne, Abbaye Royale de Saint-Vincent à Senlis : Histoire et description, Paris, Zodiaque, 1836 (réédition 1860), 142 p. [lire en ligne (page consultée le 12 mars 2011)] 
  • Thérèse-Paule Martin, Connaître et aimer Senlis, El autor, 1969, 230 p. 
  • Eugène Müller (chanoine), Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis, Senlis, Imprimerie & lithographie Ernest Payen, 1880, 764 p. [lire en ligne (page consultée le 12 mars 2011)] 
  • Casimir Vatin et Ernest Dupuis, Senlis : Récits historiques, Senlis, Imprimerie & lithographie Ernest Payen, 1876, 356 p. 



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