Profil de réactivité sérique

Profil de réactivité sérique

Le profil de réactivité sérique (PRS) est une application de la protéomique. Les protéines sériques (contenues dans notre sérum) expriment le génotype humain selon la séquence : génotype à protéines structurelles et fonctionnelles à phénotype, où le phénotype est la résultante de l’interaction du patrimoine génétique (déterminisme interne) avec l'environnement (contraintes « externes » relevant de l’épigénétique : mode de vie, alimentation, maladies, intoxications, stress, accidents...).

Sommaire

Principe

Par opposition aux techniques analytiques, plus courantes, le PRS est une méthode synthétique (parmi d’autres possibles) de décryptage du protéome. Il fournit des informations spécifiques sur l’adaptation de l’organisme aux différentes contraintes qu’il subit ou qu’il a subies.

Le PRS évalue les « cinq éléments » ou structures de la médecine traditionnelle chinoise (cycle « Sheng ») par une série de dosages effectués en milieu colloïdal, d’une part, et les fonctions ou régulations (« cycle Ko ») par des tests de réactivité par floculation. En d’autres termes, c’est un modèle intégratif de macrophysiologie.

Les réactifs utilisés sont des substances dont on connaît la pathogénésie et qui ont alimenté la matière médicale, c'est-à-dire le corpus d’expérimentations et d’observations cliniques à la base de l’homéopathie.

Le PRS réalise ainsi un couplage entre la médecine traditionnelle chinoise et l’homéopathie. C’est donc à ce titre un outil de médecine intégrative[1]. Par construction, il permet d’explorer la sphère psychosomatique dans son ensemble.

La MTC[2] et l’homéopathie[3] sont deux systèmes médicaux qui se sont développés de façon indépendante dans deux civilisations très différentes. Ces deux systèmes ayant pour objet de soigner les êtres humains, ils ont donc nécessairement des points de convergence, et il n’est pas étonnant qu’il existe des liens entre eux.

Le PRS ne se substitue pas aux autres examens de biologie (tests génétiques, formule sanguine, bilan hépatique ou rénal, etc.) ou à l’imagerie conventionnelle (scanner, échographie, radiographie, IRM…) : il les complète en fournissant un diagnostic fonctionnel d’adaptation. Il est d’une grande sensibilité et stabilité dans le temps.

Indications

Le PRS est surtout utilisé pour débrouiller des pathologies fonctionnelles chroniques (manifestations allergiques, digestives ou infectieuses récidivantes). Il peut aussi être utilisé pour évaluer l’évolution des divers systèmes de régulation du corps, lors de pathologies dégénératives plus lourdes, en complément des techniques diagnostiques habituelles.

Il permet d’élaborer les meilleures stratégies anti-âge possibles et d’optimiser les performances des sportifs de haut niveau sans mettre leur santé en danger ni sortir de la légalité.

Intérêt

C’est un outil d’approche globale et d’objectivation des points faibles cachés de l’organisme. Il permet de donner un sens aux symptômes et de s’attaquer ainsi davantage à leurs causes qu’à leurs effets.

Limites

L’intérêt du PRS est limité ou nul dans un certain nombre de situations cliniques, même s’il reste utile pour traiter les autres pathologies présentées par ces patients[4] :

La réalisation pratique d’un PRS est entravée par les traitements anticholestérolémiants, la corticothérapie ou les chimiothérapies qui modifient profondément ou « gomment » une partie très importante de l’information.

Notes et références

  1. Pr Iris R. Bell, Dr Opher Caspi, Pr Gary E. R. Schwartz, Dr Kathryn L. Grant, Dr Tracy W. Gaudet, Pr David Rychener, Dr Victoria Maizes, Dr Andrew Weil, Integrative Medicine and Systemic Outcomes Research – Issues in the Emergence of a New Model for Primary Health Care, in Arch. Intern. Medicine Vol. 162, 28 janvier 2002, éd. American Medical Association, pp.133-140
  2. Giovanni Maciocia, The Foundations of Chinese Medicine – A Comprehensive Text for Acupuncturists and Herbalists, 2nd edition 2005, Elsevier, ISBN 978-0-443-07489-9
  3. Paul Kollitsch, Homéopathie - Matière Médicale Thérapeutique, éd. Helios Genève, 1989 (épuisé)
  4. Jean-Yves et Françoise Henry, Vade-mecum d’Homéopathie SHB IMH Genève, 1995

Bibliographie

  • Dr Michel Deydier-Bastide, Abrégé de MTC, éd. DésIris, 1997
  • Bruno van Brandt, Homotoxicologie et Biothérapie, éd. Aurelia Verlag, Baden-Baden, 2000

Liens externes:


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