Rue du Château-Landon

48°52′58″N 2°21′49″E / 48.88278, 2.36361

10^e arr^t

Rue du Château-Landon
Arrondissements	10e arrondissement
Quartiers	Saint-Vincent-de-Paul
Début	185 rue du Faubourg-Saint-Martin
Fin	1 boulevard de la Chapelle 173 boulevard de la Villette
Voies desservies	rue Philippe-de-Girard rue La Fayette rue de l'Aqueduc rue Louis-Blanc rue Chaudron
Longueur	600 m
Largeur	18 m
Anciens noms	chemin des Potences chemin de Notre-Dame-des-Vertus chemin du Château-Landon
Géocodification	Ville de Paris : 1915 DGI : 1924
Nomenclature officielle
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La rue du Château-Landon est située dans le 10^e arrondissement de Paris.Elle se nommait autrefois rue du Chemin-des-Potences ^[1].

Origine du nom

L'origine du nom de la rue du Château-Landon donnée par Lazare et Lazare dans le Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments est qu'elle conduisait au village de Château Landon^[2], cette version n'est pas celle de Jacques Hillairet dans le Dictionnaire historique des rues de Paris qui donne comme origine une demeure, un castel, construit pour un sieur Landon sous Louis XIV, situé vers le n^o 39, demeure qui aurait été utilisée comme maison de campagne par les Lazaristes^[3]

Bâtiments remarquables

• Piscine de style Art-Nouveau se situant au 31 rue du Chateau-Landon. Elle a été commandée en 1882 par la Société française de gymnastique nautique^[4], et fut inaugurée en 1884^[5] ; c'est la première piscine couverte, chauffée et publique parisienne^[6]. Elle a été dessinée par l’architecte Bessières assisté de l’ingénieur Edmond Philippe^[7] et de Paul Christmann^[8]. C'était une piscine alimentée en eau chauffée par l’industrie ^[9] des Usines élévatoires de la Villette.

• Une thèse de Antoine Le Bas Des piscines et des villes : genèse et développement d’un équipement de loisir^[10] nous donne quelques détails ...Le bâtiment est de type industriel, en pans de fer hourdés de briques, couvert d’une charpente meétallique à fermes Polonceau, supportant une verrière qui dispense un éclairage zénithal. L’aération est assurée par des lanternaux mobiles. L’établissement proposait également une salle de douches et de lavabos accessibles avant le bain, ainsi qu’une salle de sudation où la température de l’air et de la vapeur ambiante est maintenue à 60 °C. Le bassin proprement dits (de cinquante mètres offrent grand et petit bains ainsi qu’une eau chauffée à 25 °C ; autour du bassin, se répartissent deux rangs de cabines. À l’étage, un restaurant devait soulager l’appétit de nageurs qui pratiquent à jeun...

Notes et références

1. ↑ Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris: 1855 Avec les plans ... par Félix Lazare, Louis Lazare [1]
2. ↑ Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments par Félix Lazare,... et Louis Lazare,... 1844-1849 (p. 128). Lire le texte transcrit sur wikisource
3. ↑ L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Numéros 629-639 (p. 528 & 438)
4. ↑ Mairie de Paris : Histoire & patrimoine
5. ↑ Liberté, égalité, propreté : la morale de l'hygiène au XIX^e siècle par Julia Csergo [2]
6. ↑ Paris 10^e arrondissement par l'Association Histoire et vies du 10^e (Paris, France)[3]
7. ↑ www.tourcoing.fr
8. ↑ Christmann a bati sa prospérité sur une concession obtenue de la Ville de Paris qui lui assure à bas prix l’exclusivité des eaux de condensation des machines élévatoires de la Ville de Paris.
9. ↑ L’idée était dans l’air. "Françoise Hamon a retrouvé dans les archives de l’École centrale un concours de projets, organise en 1875, sur le thème des immeubles industriels dotés d’une piscine rentabilisant l’eau de condensation des machines à vapeur. Joseph Oller, de son côté, récupère les eaux de condensation de l’usine Godillot pour sa piscine de la rue de Rochechouart. La piscine Hébert, construite en 1896 par l’architecte Kuffer, bénéficiait d’une eau à 26 °C issue d’un puits artésien foré pour alimenter le quartier en eau potable " (Philippe Artru et Rémi Rivière, Deux siècles d’architecture sportive à Paris : piscines, gymnases, Paris, Délégation à l’Action artistique de Paris, 1984, page 30.
10. ↑ Maison des Sciences de l'Homme | Histoire urbaine 2000/1 - n° 1 ISSN 0703-0428 | pages 145 à 162 [4]