Saint Ké-Collédoc

Saint Ké-Collédoc
Page de garde du livre la vie des bienheureux et des saints de Bretagne, pour tous les jours de l'année de Malo-Joseph de Garaby.

Saint Ké ou Kénan, liturg. Kenanus, Kenan Kollodok, surnommé Collodoc, Collédoc, Colletoc, Collodan, breton Koledog, Quay, Qué ou Queo, Kae et Keao, Key et Kyle en celtique; Che en Cornouailles, Gallois Kea, Kay, Key, Keu, Cai, Ked, Cornelia, Cyanan, Cianan, Kinanus, Kenana, Kokolodoc etc.... Prénoms Kelid, Kelly, Kyle[1]. La Vie de Saint Kénan surnommé Collédoc[2], mort dans le Finistère fut écrite par Saint Albert Le Grand dominicain de Morlaix d'après un manuscrit d'un chanoine de Cleder appelé Maurice. Dom Lobineau remit en cause cette hagiographie. La découverte d'un manuscrit anglais du XVIe siècle siècle, montre que cette Vie de Saint Kenan écrite par Saint Albert était pourtant devenue populaire.

Sommaire

Etymologie

  • Ce nom de Collédoc ou Coletoc signifiait en bas breton chéri de, choyé , comme aujourd'hui Kolezec[3].
  • Ke, Kad signifie combat en celtique
  • Kenan signifie en irlandais gaélique endurant (The Enduring One) ou encore l' Homme aux cheveux blancs[4].

Biographie

Selon Albert Le Grand, qui rapporte sa Vita dans les Vies des Saints de Bretagne, Collodoc naquit au début du VIe siècle siècle au nord du Pays de Galles. Son père s'appeloit Ludun, et sa mère Tagu. Certains le relient à la ville de Landkey dans le Devon qui lui devrait son nom[5].

Ses sources

Albert-Le-Grand utilise comme source principale une vie du Saint en latin écrite par un certain Maurice, vicaire de Cléder, « gardée es archives de l'église, et à moi communiquée, dit-il, par M. Sébastien, marquis de Rosmadec[6], comte de la Chapelle, baron de Molac, etc., fondateur de ladite paroisse à cause de sa maison de Kergournadec'h, appartenant à sa femme » . Les Kergournadec'h descendaient d'un jeune homme de Cléder qui dit-on accompagna le saint breton saint Paul lorsqu'il s'avança jusqu'à l'antre du dragon de l'île de Batz pour le chasser dans la mer[7]. (On trouve sur la commune de Cleder les ruines du Château de Kergounadec'h.)

Le récit de Saint Albert

Saint Ké serait devenu évêque et se mit à distribuer sa fortune aux pauvres en aumônes, puis se destitua de sa charge pour devenir ermite en la province de Cambrie : il supplia Dieu de lui manifester sa volonté : « Etant en la ferveur de son oraison, il lui fut révélé qu'il se munit d'une clochette fabriquée par un fondeur appelé Gildas (à la façon des ermites de ce temps-là), — et marchant jusqu'à un lieu nommé Ros-Ené, au Pays de Galles où il édifierait un petit ermitage, et s'y tiendrait jusqu'à ce que Dieu lui commanderait autrement : et pour l'advertir de ce lieu, sa clochette sonnerait d'elle-mesme, lorsqu'il y serait arrivé ». Il marcha en compagnie de quelques frères dont saint Kérien et d'après une tradition locale de Cléder, Saint Péran. Au lieu dit grève de Saint Ké (Krestenn-Ké en breton), il fit sourdre une fontaine miraculeuse qui guérit ensuite de très nombreux malades.

« Ils passèrent un bras de mer, et entrèrent dans une épaisse forêt, où la cloche que le saint portait commença à sonner : il remercia Dieu, et ayant défriché ce lieu, il y édifia une petite chapelle, et auprès des petites cellules pour lui et ses confrères, avec lesquels il vaquait jour et nuit à prières et oraisons, se sustentant du labeur de leurs mains et des aumônes qu'on leur donnait ».

Cerf.jpg

Il y avait près de ce lieu un château nommé Gudrun, dans lequel demeurait un prince nommé Théodoric, homme perdu et déterminé, lequel chassant un jour en la forêt de Rosené, poursuivit un cerf jusques en l'ermitage du saint et le cerf s'y étant caché le prince se mis en colère et obligea Ké de lui apporter au château ses vaches et bœufs : « Mais le lendemain il se présenta au saint pareil nombre de cerfs, qui se permirent attacher à la charrue, et achevèrent de charruer son champ, lequel en mémoire de cette merveille fut nommé en breton walois Guestel-Guervet, c'est-à-dire Le Champ-des-Cerfs ; et depuis ces animaux servirent domestiquement saint Ké et ses confrères, en cet ermitage. » Théodoric ayant vu ces cerfs frappa Ké au visage, mais il tomba ensuite gravement malade, et demanda pardon à Ké le priant de le guérir, et lui fit avant de mourir un don à Ké qui lui permit d'agrandir son ermitage et reçu davantage de religieux, puis se résolut de passer la mer, et aller en Bretagne Armorique. »

Saint Ke à la cour du Roi Arthur

II aborda à la côte du pays de Léon, vers l'année 472, avec quelques compagnons. Ils se retirèrent au lieu où est maintenant l'église de Cléder, et y bâtirent un petit monastère. Peu de temps après, saint Quai repassa en l'île de Bretagne, avec le roi Arthur le Preux, qui était alors dans la Bretagne armoricaine, pendant que son épouse, Guenièvre la Belle, le trahissait avec son neveu Mordret : Ké fut alors député pour prier le roi de lui pardonner mais en vain[8].

En Bretagne

Il revint dans la Bretagne-Armorique. En s'y rendant, il visita et consola la reine Guenièvre en la ville de Winlon, où elle s'était retirée, et lui persuada de consacrer à Dieu le reste de sa vie : ce qu'elle fit, en se retirant dans un monastère. Il passe à Saint-Quay-Portrieux où il fait sourdre une fontaine miraculeuse. Saint Ké (Quai) revint alors à Cléder, et y mourut, vers l'année 495 le premier samedi d'octobre, après avoir enterré son ami ermite et compagnon saint Querrien. Il y fut enseveli.

Homonymie?

Il existe plusieurs Saint Kenan, entre lesquels régnait une certaine confusion, chez les hagiographes.

Kenan évêque irlandais de Dulek

Le véritable St Kenan de Cleder semblerait né dans le pays de Galles. Un second Kenan, missionnaire irlandais, vécut près de Dublin : car y a un ou plusieurs Saint Kenan que les hagiographes confondent à l'exception de Saint Albert . Selon une autre source, en effet, saint Kenan venait du Connacht, un auteur irlandais dit que Saint Kenan fut baptisé par Saint Patrick (dont il aurait écrit la biographie) et il aurait été élève du fameux Nathy d'Achonry : il traversa la mer et devint disciple de Saint Gildas. Ce saint Kenan dont parle Usher fut moine dans l'abbaye de Saint-Martin de Tours et élève de Saint Kéran : « KENAN, ou Ciànaiu (saint), Kennanus, premier évéque de Damleag, aujourd'hui Dulek en Irlande, avait été disciple de saint Martin de Tours, peut-être en même temps que saint Patrice. Ils furent ensuite élevés l'un et l'autre à l'épiscopat, et saint Kenan fit bâtir en pierres sa cathédrale ; ce qui fit donner à la ville où il avait fixé son siège le nom de Damleag, c'est-à-dire maison de pierres, parce que les autres églises de l'île n'étaient alors qu'en bois. Cette ville prit , plus tard le nom de Dulek, et son siège épiscopal fut réuni, dans le celui de Méath. Saint Kénan mourut dans un âge très avancé, vingt ans après saint Patrice — fête le 24 novembre » [9] Ou bien, une autre version rapporte que Ké serait donc né non au Pays de Galles mais en Irlande au temps de Saint Patrick et aurait été un des 50 enfants que le roi Léogaire ou Leogarius aurait pris en otage lors de sa conquête de l' Irlande.

Il s'agit probablement de deux Kenan différents mais certains hagiographes confondent la vie de ces deux saints[10]. Saint Quinocus serait ainsi "Saint Kénan, Quay, Que, Colodocus né en Irlande et évêque de Duleck" fêté le 12 septembre selon les Petits Bollandistes et identifié par leurs soins[11]comme le saint Ke de Cleder[12]. D'autre part, Kenanus est l'ancien nom de Kells, patrie du monachisme irlandais[13].

Kenan de Plouguernau

Un troisième Kenan aurait été prêtre du côté de Plouguerneau au temps de Saint Jaoua est fêté le 25 février. Certains, de ces trois Kenan, n'en font qu'un seul[14].

Kenan de Glastonbury

Selon Doble, qui a établi la topographie du saint, Saint Ké venait avec un compagnon appelé Saint Fily de l'abbaye de Glastonbury qui possède certaines de ses reliques, monastère oùù aurait été conservé le Saint Graal : on se rapproche de la légende du Roi Arthur : il serait parti ensuite évangéliser le Devon et la Cornouailles[15].

La critique de l'hagiographie de Saint Albert par dom Lobineau

« Nous ne sommes point assez persuadés que ce Maurice, vicaire de Cléder, qui au rapport du P. Albert Le Grand a composé en latin la vie de saint Colledoc, qu'il confond avec saint Ké, ait eu d'autres mémoires que le roman de Lancelot du Lac, avec une imagination hardie et féconde ; pour oser nous en fier à lui et rapporter sur sa parole toutes les fables grossières dont il lui a plu de faire un tissu qui n'a pas la moindre ombre de vraisemblance. Nous entrevoyons seulement, à travers tant de faussetés, que saint Colledoc a pu naître dans la Cambrie, y avoir été élevé à l'épiscopat, avoir renoncé à sa dignité pour se retirer dans le lieu de Rosené, être passé en Bretagne à la fin du Ve siècle comme tant d'autres saints de l'isle, y avoir demeuré quelques années à Cléder, y avoir enterré son condisciple l'ermite saint Kerrian, y être mort lui-même un premier samedi d'octobre, et y avoir été mis en terre dans le cimetière, d'où il aura depuis été levé pour être placé dans un lieu plus honorable.« Nous passerons aussi à l'auteur que les reliques de ce saint ont pu être transférée, toutes ou en parties, à son premier monastère de Rosené ; nous lui accorderons môme que le père du saint s'appelait Ludun et sa mère Tagu qu'ils étaient, tous deux nobles et riches. Mais tout le reste de sa narration ne mérite pas l'attention du public. On nous assure qu'il y a plusieurs églises et chapelles dans l'une et l'autre Bretagne dédiées & saint Colledoc et que son sépulcre se voit dans une petite chapelle qui porte son nom qui est dans un coin du cimetière de Cléder. » (Vies des SS. de Bret. p. 27, 28)</ref>

Toponyme

Saint Kéa

Ancienne chapelle de Saint Kéa en Cornouailles

Dans le Pays de Galles on trouve le village et la paroisse de Saint Kea (en) nom anglais éponyme de Saint Ké, et le Vieux Kea ou Old Kea (en) à 3 Km de Truro, c'est là que Dodge localisait la vie de Saint Ké.

Cleder

Selon la Vita de Saint Albert, Saint Ké , prit congé de ses confrères, et leur nomma un Supérieur pour tenir sa place, puis s'alla embarquer au port de Landegu, et envoya de ses disciples chez un riche marchand lui demander, par aumône, quelque peu de pain, pour ayder à leur voyage. Cet homme, se moquant d'eux leur dit : « Allez mes amis, voila une grosse berne de bled sur mon aire, si vous la pouvez emporter tout entière je vous la donne », ils s'en retournèrent avec cette réponse vers saint Ké, qui ne répondit que : Meulomp Doue, ne gollomquet on esperance a fiziomp en he providance (Louons Dieu ne perdons pas espoir et fions nous à la Providence); ils n'étoient encore loin du rivage que cette bern de bled parut sur l'eau et suivit leur navire jusqu'à la côte de Léon, où le Saint et ses confrères ayant mouillé l'ancre mirent pied à terre et se retirèrent au lieu où est à présent l'église parrochiale de Cléder, où il bâtit un petit monastère (environ l'an 472) auquel il remit des reliques qu'il avoit apportées de son pays et le livre des Evangiles qu'il avoit écrit de sa main. Après un voyage en Grande-Bretagne, le Saint retourna à Cléder, et y ayant enterré son condisciple l'ermite Kerianus (saint Querrien), il tomba lui-même malade et mourut le 1° samedi d'Octobre environ et fut enterré dans l'oratoire de son ermitage.

On perdit la localisation de la sépulture de Saint Ké, lorsque un jour, un cléderois nommé Britalensis, vit en rêve un ange lui commandant de fouiller le côté droit du cimetère, et là il y trouverait lui dit-il, sept corps, et celui duquel jaillirait une source vive souterraine serait celui de Saint Ké, et ajouta-t-il, il y aura un tremblement de terre lorsqu'on le trouvera. On fouilla donc et c'est ce qui arriva : on mit le corps du saint dans un nouveau sépulcre, il se produisit de nombreuses guérisons, dans une petite chapelle en un coin du cimetière de Cleder, qui fut démolie vers 1787 de la même dimension que la suivante qui servit reliquaire, et plus tard de chapelle pour y célébrer les offices et on reconnaîtrait encore la place qu'occupait le tombeau du Saint lorsqu'en creusant des tombes dans le cimetière, on y rencontra cette source abondante, et l'on assurait, de plus, que les cercueils, malgré l'humidité, se conservaient très longtemps. Une autre source jaillissait de dessous l'église[16].

Plage de Groac'h à Cleder

« II y a, ajoute saint Albert, en l'une et l'autre Bretagne, plusieurs églises et chapelles dédiées à ce saint prélat, dont le sépulcre se voit en une petite chapelle à lui dédiée, en un coin du cimetière de Cléder. » Il aurait donné son nom à la ville de Cléder : « Indiqué Parrochia de Cleder en 1282, cette localité tire son nom de celui du saint breton Cléder à qui Saint-Clether, il était considéré comme le fils du roi gallois Brychan Venant lui-même de Cornwall. » où il est aussi vénéré sous le nom de Qué, il a une fontaine et une statue qui le représente en évêque, et il y aurait laissé un évangile écrit de sa propre main[17].

Saint-Quay

Il donna aussi son nom aux villes de Saint-Quay-Portrieux et Saint-Quay-Perros près de Lannion : la légende prétend qu’au Ve siècle l'ermite Sant-Ke débarqua au lieu dit la Grève Gicquel à Saint-Quay-Portrieux dans une auge de pierre, sans aviron, sans voile, sans vivres. Parvenu, non sans mal, dans l'anse de Kertugal[18], il fut brutalement accueilli par des lavandières qui prirent peur à sa vue, convaincues qu'il s'agissait d'un démon. Armées de branches de genêt, elles le battirent et le laissèrent pour mort. Le saint homme pria alors la Vierge de lui venir en aide. Elle lui apparut et fit jaillir sous ses flancs une source qui soigna ses blessures. Elle le guida ensuite à l’abri d’une ronce gigantesque pour qu'il se repose. Le lendemain, les femmes qui l'avaient battu implorèrent son pardon. La Fontaine Saint-Quay se dresse depuis à l'emplacement d'où jaillit la source, et la Chapelle Notre-Dame de la Ronce (détruite en 1875), trônait à l'endroit où Saint-Ké s'était reposé. Située boulevard du Littoral, à l'angle du chemin qui mène à la grève où débarqua Saint Quay, un « petit édifice en granit de forme pyramidale » [19]abrite la Fontaine de Saint-Quay[20] : son eau de cette source avait pensait-on des vertus guérissantes. Il est dit aussi que depuis le genêt ne pousse plus sur la commune de Saint-Quay-Portrieux.

Languenan

Le nom de Saint-Ke ou Kenan, surnommé Collédoc[21] Saint Ké est aussi sous le nom de Collodan Patron de Plogoff (église paroissiale de Saint Collodan) ; une église actuellement Saint Guénolé portait aussi jadis le nom de sant Collodan sur l'île de Sein. Le nom Kenan a aussi donné Saint-Quenan de Plouguerneau et Guenan dans Pleguenan et apparaît dans Languenan, paroisse du diocèse actuel de Saint-Brieuc (paroisse du diocèse actuel de Saint-Brieuc, Lan-Kenan, église de Saint-Kenan). Coat-Quenan, Enez-venan, Trehénan, Lesvenan, Kervenann près de Sizun. Il pourrait cependant s'agir d'un autre St Kenan, de la Paroisse de Plouguerneau, sous St Jaouen[22].

Un manuscrit retrouvé

Un manuscrit copié au XVIe siècle vers 1500, Bewnans Ke (en), relate la vie de Saint Kea (en) ) comme la Vita d'Albert Le Grand[23]. Ce manuscrit fut étudié par Oliver Padel  (en). Dans cette pièce, Saint Ké est lié à l'Angleterre : Devon, Wales, et à la Cornouailles[24]. L'original de vingt folios date probablement du XVe siècle, (actuellement Manus.NLW MS 23849D.), ressemble à la Vita de Saint Albert, d'après le manuscrit breton, écrite au XVIIe siècle ou bien eut les mêmes sources; il est conservé dans la Bibliothèque nationale du Pays de Galles (National Library of Wales) ; il fut retrouvé dans les papiers du professeur J. E. Caerwyn Williams (1912-99), de la Bibliothèque Nationale de Galles-Llyfrgell Genedlaethol Cymru en 2000- 2002. Il est écrit en vers, formant des stances, mais le texte est incomplet. La première partie raconte la légende de Saint Ké, mais le tyran s'appelle Teudar (ou Teuwdar), la seconde sa présence à la cour du Roi Arthur. Cette partie est à relier à l' Historia Regum Britanniae (History of the Kings of Britain) de Geoffrey of Monmouth. Elle confirme la version de Saint Albert Le Grand de la présence de Saint Ké à la Cour du Roi Arthur.

Pardon

Un pardon se déroule chaque 3° dimanche de Juillet à Saint Quay-Perros à Leslaou (fontaine St Ké), avec l'association Kermargar-Saint-Ké et le 12 septembre le Pardon de St Collodan et Fiacre à Plogoff. Il était autrefois fêté le 5/7 novembre et actuellement le 7/8 octobre (date incertaine). A Cléder, Saint Ké, 1er dimanche de juillet. Invoqué pour les bestiaux.

Iconographie

Patron de Cléder, primitif de Lan-Guenan, de Plouguerneau, de Saint-Quay-Perros, de Saint-Quay-du-Port.

  • Chapelles à Glomel, à L'Hermitage , à Plélo, Ploèzal, à Saint-Guéno, à Plogoff.
  • Honoré à Saint-Michel-Glomel, à Saint-Brieuc.
  • En ermite, une bêche à la main, à Plouguerneau.
  • Costume sacerdotal, lisant dans un livre auquel une cloche est suspendue, un cerf accroupi à ses pieds ; chapelle de N.-D. d'Espérance.
  • En chasuble et mitré, tenant à la main gauche un rouleau à moitié déployé, une clochette déposée à ses pieds, prêchant ; statue du XVème siècle, à Cléder[25].
  • La clochette de Saint Ké faite par le fondeur Gildas aurait été conservée selon source à Douarnenez

Notes et références

  1. Tous les prénoms Par Jean-Maurice Barbé
  2. Il existerait plusieurs saints de ce nom venus en France et la confusion entre eux fut faite avec un autre Saint Kenan, venu en Gaule à Tours.
  3. Loth. Chrest. brjzt. p. 199 cité dans Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Volume 10 par René Kerviler et Cléder *** Kleder sur l'Encyclopedie Marikel [1].
  4. Dictionary of Patron Saints' Names Par Thomas W. Sheehan. Il existait aussi le prénom Koleddawg dans la littérature celtique. Plus tard, on trouve le prénom breton Colezoc, Cart. de Quimper - Gallica et Colezoc, Cartulaire de Quimperlé.
  5. Bénédictins Monks, Book of Saints 2003
  6. Jeton de Sébastien marquis de Rosmadec de Molac et de Renée Budes de Guébriant - sd
  7. Source M. Peyron, cité par le site Mémoire de Bretagne: Cleder, son étymologie, son histoire.
  8. Saint Ké est l'homonyme du Sénéchal du Roi Artur dans la Légende arthurienne. Henry Jenner, note sur St Kea, et Sir Kay
  9. Lire aussi :Les Côtes du Nord: histoire et géographie de toutes les villes et communes ... Par Benjamin-Philibert Jollivet
  10. (An ecclesiastical history of Ireland: from the first introduction ..., Volume 1 Par John Lanigan page 343 et 345)
  11. Les petits bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament d'après le Père Giry, Volume 11
  12. [2] Vies des bienheureux et des saints de Bretagne par Malo Joseph de Garaby
  13. voir aussi : Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo.
  14. [lire en ligne] Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Volumes 45-46 Par Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, Nantes, Page 47.
  15. Source et bibliographie
  16. [Source http://www.infobretagne.com/cleder.htm Bretagne Mystérieuse Cleder, étymologie et histoire ]
  17. Sant Ké Perroz
  18. (Loc.Sat.) et plan
  19. Source Office du Tourisme
  20. [3]
  21. M. J. Loth de l'Institut, Les noms des Saints Bretons, in-8°, Paris, 1910, page 21
  22. Sources : Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Volumes 45-46 Par Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, Nantes et Genealogistes bretons patronyme PONTGUEGAN J. Loth, Les noms de saints bretons, p. 21.
  23. Beunans Ke (The Life Of St Ke)
  24. Source : National Library of Wales
  25. Essai d'iconographie et d'hagiographie bretonne Par Joachim Gaultier du Mottay

Annexes

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Lien externe

Lien connexe

Bibliographie

  • Albert Le Grand, Vie de saint Ké ou Kenan, surnommé Colodoc
  • Dom Lobineau Vie de Saint Kenan ou Collédoc
  • Les noms des saints bretons , Joseph Loth, Champion, 1910.
  • Gilbert H. Doble : The saints of Cornwall; part three; Saint Kea and Saint Fili, patrons of Kea and Philleigh; 1964
  • Un saint de Cornwall dans les Côtes-du-Nord, St. Quay (Ké), dans Mémoires de l`Association bretonne, 1929.
  • St Ké : A reluctant Arthurian, Linda Gowans, Folklore 101, 1990, sur JUSTOR.
  • [lire en ligne] Saint Cynan (Kénan) Baring-Gould, S. (Sabine), 1834-1924 : The lives of the British Saints : the Saints of Wales and Cornwall and such Irish Saints as have dedications i n Britain (1907) page 224 .
  • Bewnans Ke/The Life of St Kea: Critical Edition with Translation (Exeter Medieval Texts & Studies) (Exeter Medieval Texts and Studies) by Graham Thomas & Nicholas Williams (Author), Graham C.G. Thomas & Nicholas J.A. Williams (Editor)
  • O. J. Padel, Saint Ké : les voyages d'un saint, de son culte et de ses reliques ,Britannia Monastica, Juillet 2007, Tome 11. CIRDoMoC.
  • [Celtic culture: a historical encyclopedia : Life of Saint Ké lire en ligne]
  • [lire en ligne] The saints of Cornwall Par Nicholas Orme : Saint Kea.

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