Son sur disque

La dénomination son sur disque s'applique à une variété de techniques de synchronisation du cinématographe (ou du chronophone, du kinétoscope, etc.) et du phonographe (ou gramophone, ou berlinophone, etc.) ainsi qu'aux films sonores correspondant (phonoscène). Il s'agit d'un terme forgé dans les années 2000 par les historiens du cinéma (Serge Bromberg en France, Rick Altman aux États-Unis) pour rendre compte d'un histoire jusque-là occultée du cinéma sonore.

Inventaire^[1]

France

• Phonorama (1900)
• Phono-Cinéma-Théâtre (1900)
• Cinémato-Gramo-Théâtre (entre 1900 et 1914) (disques du commerce mimés par des acteurs différents des interprètes d'origine) procédé "Georges Mandel" 500 films
• Léon Gaumont, phonoscènes (commercialisées à partir de 1906) procédé chronophone, dans les années 1910, l'amplification sonore est satisfaisante.
• Charles Pathé, Ciné-phono Pathé

Allemagne

• Biophonographe
• Cinophon (ex: La Donna e Mobile, Alfred Duskes, 1908)
• Projectophon

Royaume-Uni

• Filmophone
• Replicaphone
• Apollo-Gramaphone
• Vivaphone

États-Unis

• Synchronophone
• Kinetophone (ex: Nursery Favorites, Edison, 1913)
• Photokinema (1921)
• Vitaphone (1927)

Notes et références

1. ↑ Eric Lange, Serge Bromberg, Les Premiers pas du cinéma, à la recherche du son, DVD Lobster.