Évacuation des civils en France en 1939-1940

Au début de la Seconde Guerre mondiale un plan d’évacuation des populations civiles de la « zone rouge » de la ligne Maginot a été mis en place pour les préserver en cas de guerre et d'occupation, et pour laisser le champ libre au mouvement des troupes.

Le plan d'évacuation comprend notamment un « tableau de correspondance » (les habitants de chaque département devant se replier dans un autre département), un affrètement de trains et une signalétique dans les rues des villes.

En Alsace

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En Meuse

Une grande partie de la population urbaine^[1] est évacuée vers la Charente-Maritime (appelée Charente inférieure à l'époque) dès le 1^er septembre 1939, la population rurale restant pour s'occuper des moissons et des troupeaux^[2].

En Moselle

Entre le 1^er septembre 1939 et le 10 mai 1940, les habitants de 300 communes de Moselle, du pays de Bitche à Thionville, en passant par Boulay ont reçu l'ordre de quitter leurs foyers pour éviter l'offensive attendue de l'armée allemande. En septembre et octobre 1939, ce sont d'abord ceux de l'avant de la ligne Maginot qui quittèrent leurs villages, suivis en mai 1940 par ceux de la zone arrière. 300 000 Mosellans quittèrent leurs maisons pour rejoindre les départements de la Vienne, de la Charente, de la Charente-Maritime (Charente-Inférieure, à l'époque), et dans une moindre mesure de la Loire, de la Saône-et-Loire et du Pas-de-Calais^[3].

Notes et références

1. ↑ Ceux qui restèrent, l'ont fait à leurs risques et périls
2. ↑ Les routes de l'exode en 1940, chemins croisés: réfugiés espagnols et l'exode des français Intervention d'Eric Alary, auteur de L'exode: un drame oublié, sur France Inter, 31 juillet 2010
3. ↑ Moselle - Le magazine du Conseil général de la Moselle N°54 - novembre 2009

Voir aussi

• Le retour a lieu, orchestré par le nouveau Régime de Vichy, en septembre 1940 : lire Exode de 1940 en France.