Boissise-le-Roi

Boissise-le-Roi

48° 31′ 44″ N 2° 34′ 25″ E / 48.5290, 2.5735

Boissise-le-Roi
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Melun
(Melun)
Canton Canton de Perthes
Code commune 77040
Code postal 77310
Maire
Mandat en cours
Gérard Aubrun
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun-Val de Seine
Démographie
Population 3 616 hab. (2008)
Densité 510 hab./km²
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 44″ Nord
       2° 34′ 25″ Est
/ 48.5290, 2.5735
Altitudes mini. 37 m — maxi. 83 m
Superficie 7,09 km2

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Boissise-le-Roi est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Régiboissiens.

Sommaire

Géographie

Intérêt touristique :

  • Église XIIIe classée
  • Château
  • Prairie Malécot
  • Bords de Seine
  • Trois sapins

Transports

Correspondances

  • Bus TRAM M
  • Bus modifier] Lieux-dits et écarts

    Hameau d'Orgenoy - Ses habitants sont appelés les Urluquois - (voir rubrique Histoire) Ferme de "La Folie" - Ferme de Faronville

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont : .

    Histoire

    Relevés des Archives Départementales datant de 1870 environ.

    Relevés effectués par M.R.Tissier Conseiller municipal en 1952 :


    Héraldique

    blason

    Les armes de Boissise-le-Roi se blasonnent ainsi :

    d’or à la croix de gueules cantonnée de quatre roses tigées et feuillées au naturel.


    Commune de Boissise-le-Roi

    Le roi Louis VI le Gros fonde l'abbaye de Saint-Victor à Paris. Il lui donne des biens situés à Puiseaux, Orgenoy, Bucy, Corbeilles, Fontenay, Larchant, etc. Document en latin donné à Châlons-en-Champagne.

    ORGENOY a été donné en 1113 par Louis VI aux religieux de Saint-Victor à Paris. À cette époque il y avait à Orgenoy une chapelle qui servit ensuite d'écurie et maintenant transformée en maison d'habitation. La charte de Louis VI pour la fondation de l'abbaye de Saint-Victor de Paris, signée à Châlons en 1113, existe aux Archives nationales (K21, N° 8)

    Le roi voulant que les chanoines qui prieront pour le salut du royaume pour le roi et sa famille fussent débarrassés des soucis de la vie pour se livrer à leurs occupations spirituelles, leur donna de grands biens. Dans une assemblée de prélats convoqués à Chalons, il leur donna notamment : Orgenoy, Burcy, Fontenay et Larchant. Cette charte fut signée des prélats Yves de Chartres et Marrasse, évêque de Meaux.

    En 1186, Guy, archevêque de Sens, confirme les donations faites à Saint-Victor de Paris, des terres d'Orgenoy et Boissise-le-Roi. Orgenoy était une seigneurie de l'abbaye de Saint-Victor qui avait prévosté et haute justice.

    Extrait du journal de François Grin, religieux du couvent d'Orgenoy : « Le lundi 14ème jour dudict mois de juillet 1567, fut pendu et estranglé en notre justice d'Orgenoy, condamné de notre Prévost dudict lieu, un nommé Pierre Olivier, dit Lamare, pour plusieurs meurtres larcins vole-vies par lui commises et principalement en la personne de notre fermier et Prévost dudict lieu, nommé Jules Blondeau, qui auroist ésté par icelui méchamment occis. »

    Boissise-le-Roi s'appelait Boissiacum Regis et était au XIIIe siècle un château fort avec tourelles et chapelle. Ce château était le fief de la famille "de Thumery".

    Oudart de Thumery, écuyer, seigneur de Boissise-le-Roi, près de Melun, et d'autres terres aux environs de Sens, vivait en 1340. Il était fils de Bertrand de Thumery, écuyer, seigneur d'Escury et de Nicole de la Dehors. Il avait épousé Marguerite de Dixy, fille de Pierre de Dixy, conseiller au parlement de Paris.

    En 1400 il appartenait à Gobert de Thumery, chevalier du roi et seigneur de Boissise-le-Roi.

    En 1429 pendant l'occupation anglaise, le château fut ruiné et la chapelle effondrée après incendie. Après les troubles le seigneur Denis De Thumery reconstruisit le château mais abandonna la chapelle pour en faire une église paroissiale dédiée à Saint Denis.

    En 1269, don par saint Louis aux dames du Lys de deux arpents de vignes situés à Boissise-le-Roi. En 1441, Enguerrand de Thumery, fils de Gobert De Thumery était seigneur de Dampierre, Senlis et autres lieux. Il servit contre Anglais et conduisit une compagnie que les Parisiens envoyaient au secours de Pontoise. La famille des Thumery s'est éteinte en 1875. On note la venue de Henri IV au château de Boissise-le-Roi (pas de date mentionnée) Il était a ce moment l'hôte du seigneur DE Thumery. On conserva dans le château, jusqu'à l'incendie de 1834, qui le dévora en partie, un bois de lit sculpté avec des guirlandes de roses et des amours, derniers souvenirs de la chambre à coucher du Roi.

    En l'an II, Boissie-le-Roi porte le nom de Boissise-la-Nation.

    La loi du 20 juillet 1791 réunit Orgenoy à la paroisse de Boissise-le-Roi et les hameaux de La Planche et Faronville à la paroisse de Saint-Sauveur.

    Faronville, prieuré de Sainte-Marie-Madeleine, était une ferme donnée en 1134 à l'abbaye de Saint-Victor qui y érigea un prieuré au XIIIe siècle.

    En 1545 le prieuré disparut et il n'y eut plus qu'une ferme. Ce lieu est indiqué par Fleury parmi les lieux où devaient être portés les rouleaux mortuaires des religieux de Saint-Victor, décédés.

    Le 30 janvier 1790, la ferme d'Orgenoy et les terres ont été vendues à Joachim de Château-Villard, seigneur de Villiers et Bréau, moyennant la somme de 34 500 frs.

    La ferme d'Orgenoy a appartenu également au comte Ludovic de la Tour du Pin et sa femme 22 rue de Varennes à Paris. Ils la louent en 1841 (266 hectares) à Lamy moyennant 18 000 Frs par an. Yvart (agronome, membre de l'Institut) a exploité la ferme d'Orgenoy. Il habitait Seine-Port où il est mort en 1831.

    (Notes recueillies aux archives départementales de Seine-et-Marne par R.Tissier)

    Histoire de l'enseignement

    L'école mixte de Boissise-le-Roi est de fondation récente. Elle date de 1867. Antérieurement à cette époque, les enfants fréquentaient les écoles de Saint-Sauveur et Pringy (ceux d'Orgenoy allaient à Saint-Sauveur et ceux de Boissise à Pringy et cela depuis les temps les plus reculés, car la commune de Boissise-le-Roi semble n'avoir jamais eu d'école particulière.

    Une délibération du conseil municipal en date du 26 mai 1835, établit ainsi la répartition du budget de l'enseignement primaire :

    Traitement de l'instituteur, y compris la rétribution pour l'éducation des enfants pauvres 200 F.

    Indemnité de logement à l'instit. : 75 F.

    La somme votée ci-devant sera ainsi répartie

    • À l'instituteur de St Sauveur : 120 F.
    • À la commune pour l'indemnité de logement : 50 F.
    • À l'instituteur de Pringy : 80 F.
    • À la commune pour l'indemnité de logement : 25 F.

    Total : 275 F.

    La somme allouée subissant chaque année une légère modification, atteignit en 1866 le chiffre de 535 F.

    Notons toutefois que vers 1854, les enfants d'Orgenoy ne furent plus astreints à fréquenter exclusivement l'école de Saint-Sauveur, et qu'ils purent aller facultativement à celle de Pringy.

    Dès lors la somme inscrite au budget communal dut être partagée au prorata du nombre d'élèves fréquentant chacune des deux écoles. Cet état de chose dura jusqu'en 1867, époque à laquelle le conseil municipal émit le vœu d'obtenir un instituteur. Un local fut loué en attendant la construction de la maison d'école Actuelle qui n'était encore qu'à l'état de projet et un instituteur fut nommé.

    Liste des instituteurs qui se sont succédé dans la localité :

    • M. Denisot Avril 1867 à septembre 1870
    • M. Gondard septembre 1870 à Juin 1872
    • M. Leroy juin 1872 à avril 1874
    • M. Babin avril 1874 (ne reste que 15 jours)
    • M. Rainart avril 1874 à Octobre 1876
    • M. Milleret octobre 1876 à Septembre 1883
    • M. Chapelon septembre 1885 (actuellement en fonction)

    À Boissise-le-Roi Le 4 décembre 1888 L'instituteur, Chapelon

    Relevé d'Archives par M.Tissier conseiller municipal, avril 1952

    Extraits d'archives départementales

    Commune de Boissise-le-Roi

    (Archives de Seine et Marne) Édition Blondel à Meaux (1868)

    (Boissiacum-Regis) Ecclesia Sancti Dyonisii (Bulle du pape Alexandre III, en faveur de l'abbaye Saint-Père de Melun (janvier 1160). Autrefois diocèse de Sens, conférence de Saint-Port collateur de l'abbaye de St Père, aujourd'hui diocèse de Meaux.

    On ne peut nier que l'étymologie de Boisettes, Boissise-le-Bertrand, Boissise-le-Roi, localités situées à une faible distance les unes des autres, ne soit évidemment la même pour chacune d'elles. Le mot Boscus, de la basse latinité, en doit être l'origine. Quant au surnom le Roi, que nous rencontrons ici, il indique que ce territoire faisait originairement partie du domaine royal, à une époque très reculée et probablement antérieure à l'avènement des Capétiens.

    Boissise-le-Roi, canton de Perthes, est un village de mince importance, situé sur la rive gauche de la Seine, à peu de distance du fleuve, et au bas d'un plateau dont les parties supérieures sont douées d'une certaine fertilité. Le territoire comporte environ 709 hectares de terres labourables, prairies, bois, broussailles et vergers.

    Quelques découvertes en souvenirs archéologiques, témoignent de l'antiquité de ce pays. Deux parties du territoire, appelées Pierre-Fritte (Pierre-Fritte, pierre fichée, menhir) et la fosse au diable situées sur le chemin de Boissise à Orgenoy, rappellent les temps celtiques. Dans le voisinage du château, on trouve des tuiles carrées à rebords qui remontent vers l'époque romaine.

    L'ancienne voie dite vieille route de Bourgogne, que l'on tient pour chemin romain et qui se dirigeait vers le pont de Samois passe sur les hauteurs de Boissise.

    En 1862 les dragages du barrage des Vives-Eaux ont fait découvrir dans la Seine, sur le territoire de cette commune, la matrice d'un sceau du XIIIe siècle dont le type est un griffon, et qui porte la légende : S.consullatus januensium in Francia (Sceau du consulat des Génois en France)

    Relevé par M.Tissier

    Physionomie du pays (production)

    Boissise-le-Roi a l'aspect d'un pays essentiellement agricole. Sous le rapport de la fertilité de son sol, elle peut se diviser en deux parties distinctes :

    • au nord en se rapprochant de la Seine, le terrain (silicocalcaire) est de qualité moyenne. Les céréales y sont cependant exclusivement cultivées ;
    • plus au sud dans la partie du plateau constituant l'exploitation de la grande ferme d'Orgenoy ainsi que celle des petites fermes de Faronville et de la Folie, on trouve un terrain argilo-silicocalcaire très fertile. Les céréales de toutes sortes y croissent abondamment.

    La pierre meulière qui forme des bans considérables près du village d'Orgenoy est exploitée en assez grande quantité comme pierre à bâtir et pour la construction de meules de moulins. Orgenoy est d'ailleurs une succursale de La Ferté-sous-Jouarre dont les meules sont depuis longtemps recherchées par la minoterie française et étrangère. Elle s'exportent principalement en Amérique. Grâce à cette production naturelle de son sol, on peut dire d'Orgenoy que ses habitants se livrent pour une première moitié de leur temps à l'agriculture et pour l'autre moitié à l'extraction de la pierre.


    Le château, de forme rectangulaire, est flanqué de tourelles sur la façade côté Seine. Quelques parties paraissent être du XIVe siècle mais la presque totalité a été reconstruite il y a environ 35 ans à la suite d'un incendie. Un acte du XVIIe siècle désigne ainsi le château : « Hôstel fermé de murs à créneaux, pont-levis qui de lève et s'abaisse ».

    L'ancienne seigneurie appartint pendant une longue suite d'années (quatre siècles) à la famille des marquis De Thumery originaires de Brie-Comte-Robert, dont quelques membres portèrent l'épée et le plus grand nombre la robe. C'étaient des gens de bien, très considérés dans la contrée.

    Au temps de Louis XIV, Germain-Christophe De Thumery, seigneur chevalier, baron de Ves-en-Valois était président de la deuxième chambre des enquêtes du Parlement. Il épousa Madeleine Le Tellier de la famille du célèbre ministre de ce nom. Nicolas De Thumery, son fils, était chambellan du duc d'Orléans en 1664. Vers le milieu du XVIIIe siècle, la terre de Boissise passa par suite d'une acquisition, entre les mains de messire Charles Jean baron De Beausse, sieur de Clèves, chevalier, vicomte de Fromentel, conseiller du roi, auditeur en sa chambre des comptes, marié à Catherine Louise De Bussy De Montigny. Leur fille Catherine célibataire, difforme, bossue, est morte à Boissise en 1828.

    Le médecin Sabatier, de l'Académie des sciences et chirurgien-major de l'Hôtel des Invalides, possédait des propriétés foncières à Boissise-le-Roi vers la fin du XVIIIe siècle. Les abbés de Saint-Père, à Melun et de Saint-Victor de Paris, dînaient dans cette paroisse, concurremment avec le curé.

    (Dépendances) : Faronville (ferme), La Folie (auberge), Malescot (maison isolée) ancien fief.
    Les plans de L'Intendance indiquent la fontaine Malescot et le bois de la Tour.

    Orgenoy-Le-Roy

    Hameau au milieu d'une plaine fertile, ancienne Seigneurie qui appartenait à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Les bâtiments de la ferme Seigneuriale datent en partie du XIIIe siècle. On y voit notamment une grange spacieuse, divisée en trois travées par une double rangée de piliers en bois qui supportent la charpente, les deux pignons et les murs latéraux sont garnis de contrefort à l'instar des églises du temps.

    Les bas-côtés, égaux en largeur, sont compris avec la nef principale, sous un même toit, la chapelle dénuée d'intérêt sert d'écurie. Montplaisir : Des vestiges d'ancien four à chaux, cave, maison appelée Montplaisir, qui existait encore en bon état à la fin du XVIIIe siècle se rencontrent sur les bords de la Seine.

    Orgenoy voit arriver de nombreuses familles d'émigrés italiens dans les années 1930, venant principalement du village de Posina en Vénétie. Ces hommes travailleront tous très dur dans les rudes carrières de pierres meulières pour un salaire misérable. Tous participeront à la Seconde Guerre mondiale dans l'armée française. Après la guerre, les exploitations de pierre Piketty à Orgenoy battaient leur plein. Orgenoy voyant sa population italienne augmentée, était surnommé « petite Italie ». Les carrières fermèrent leurs portes à l'apparition du parpaing dans les années 1970.

    Boissise-Le-Roi - Église Saint-Denis

    Monument classé du XIII et XVIe siècle. L'église Saint-Denis de Boissise-le-Roi a été entièrement restaurée en 1994 grâce au financement de la commune, du conseil général 77 et de l'État.Elle jouxte le château de Boissise siège de la mairie. Elle abrite annuellement des concerts (Ecole de Musique, Association Approche) Les vitraux modernes décorant le fond de l'église sont l'œuvre de l'artiste local J.Delhon.

    L'église paroissiale, sous le vocable de saint Denis, date du XIIIe siècle. Elle offre un plan rectangulaire irrégulier, comprenant une nef principale et deux collatéraux de dimension inégales .Sa longueur totale est de 25 mètres et sa largeur de 17 mètres environ. Au chœur se trouvent des colonnettes et une piscine du XIIIe siècle. Les voûtes de la chapelle de la Vierge sont ogivales avec nervures cylindriques de la même époque. Le surplus de l'église est voûté en berceaux avec entraits et poinçons du 15. L'église paroissiale, sous le vocable de saint Denis, date du XIIIe siècle. On voit dans cette église une statuette de sainte Anne pouvant dater de cette dernière époque, des fragments de vitraux peints du même temps et des vestiges de litres funèbres avec les armes de la famille de Thumery qui posséda l'ancienne seigneurie ; D'or à la croix de gueules cantonnées de 4 aigles de sable (De Thumery pendant 4 siècles) Dans la chapelle de la Vierge, on a rapporté l'épitaphe suivante ; Icy repose damoiselle Françoise Valentine de Thumery, laquelle par humilité a voulu estre enterrée dans le cimetière .Elle est décédée le 1er jour de novembre l'an 1715 âgée de 37 ans et 7 mois. Priez Dieu pour le repos de son âme. Le clocher qui a 4 mètres de côté comprend une tour carrée peu élevée, ornée de modillons à la jonction des étages, avec toit à selle, ou en bâtière. La coutume de présenter une quenouille garnie de filasse, à toute nouvelle mariée, qui vient pour la première fois à l'église depuis son union se conserve à Boissise-le-Roi (Texte relevé par M.R.Tissier Conseiller municipal en avril 1952)

    Histoire du blason

    Le blason de la commune trouve ses origines dans la guerre de Cent Ans. En 1429 sous l'occupation anglaise, le château fut détruit et la chapelle incendiée. Denis De Thumery dont la famille posséda pendant quatre siècles la Seigneurie de Boissise, le reconstruisit ainsi que la chapelle qui devint une église paroissiale dédiée à saint Denis. Le château reçut la visite d’Henri IV.

    Dans l'église actuelle, à gauche de l'autel, l'on peut voir les vestiges d'une litre funèbre, qu'on peignait en signe de deuil à la mort d'un seigneur de la paroisse, avec les armes de la famille De Thumery : d'or à la croix de gueule cantonné de quatre aigles éployés de sable timbré d'une couronne de marquis. En héraldique on énonce en premier la couleur de fond. Ici il s'agit d'or qui correspond au jaune. " la croix de gueule " est une croix centrale rouge. Les " aigles éployés de sable " sont des rapaces noirs qui s'apprêtent à s'envoler.

    Depuis la Mairie a repris le blason de la famille Thumery tout en lui apportant certaines modifications. Ainsi il n'y a plus d’« aigles éployés de sable », mais des roses au naturel. Les armoiries de Boissise-le-Roi sont visibles sur les communiqués communaux.

    Article publié dans La République de Seine-et-Marne en août 1993

    Note 1 : Les litres funèbres ne sont plus visibles depuis la restauration de l'église ainsi que l'écusson des Thumery remplacé par l'écusson de la commune en pierre sculptée.

    Le legs Bareiller Vers 1886 le château de Boissise-le-Roi appartenait au sieur Paul Bareiller depuis 1828 (la terre de Boissise appartenait a sa famille) don fait à son père par la baronne Catherine de Beausse, Paul Bareiller par son testament olographe en date du 24 février 1887 instituait pour son légataire universel le Komprinz d'Allemagne (depuis Frederick III) au nom et comme représentant le dit empire. Le château et ses dépendances étaient, d'après le vœu du testateur, destiné à former une colonie allemande. Voici résumé par un journal de l'époque les raisons de ce legs quelque peu ahurissant. Paul Bareiller était un bourgeois méfiant, orgueilleux et brutal. Pourtant il fut maire de la commune pendant 5 ans, mais par son apathie et son mauvais vouloir les affaires municipales étaient dans un état déplorable. On le força à démissionner. Ce tyranneau de village jouait au féodal et cherchait des querelles à tout le monde. Quand il était contrarié sa colère n'avait plus de bornes. Un jour il fracassa la mâchoire d'un ouvrier d'un coup de revolver. Il fut arrêté et emprisonné à Melun. Que se passa-t-il dans ce cerveau exalté ? Il pense à se venger. Quelle vengeance pourrait-il bien exercer contre la loi qui le condamne et contre la société qu'il déteste. Il réfléchit et s'irrite davantage. Une idée machiavélique germe dans son cerveau. Sa vengeance il l'a trouvée, il donnera son château et ses terres à l'ennemi. Voilà ce qu'il avait trouvé de plus abominable et de plus sanglant. Cette offense à la patrie le soulage et il mourut tranquille Article du journal La Justice, 19 septembre 1888

    On peut aujourd'hui voir la pierre tombale de P. Bareiller à droite du porche de l'église portant les dates 1787-1860

    Administration

    Liste des maires successifs
    Date d’élection Identité Qualité
    1804-1807 SADRON
    1815 SADRON
    1824-1829 GARNOT Charles, François Cultivateur
    04/09/1831 GARNOT Charles, François Cultivateur
    21/05/1837 BAREILLER François Propriètaire
    31/05/1840 BAREILLER François Propriètaire
    16/08/1846 BAREILLER François Propriètaire
    08/10/1848 BAREILLER François Propriètaire
    1865 ROBERT Honoré Cazolas Cultivateur
    06/05/1871 ROBERT Honoré Cazolas Cultivateur
    1871-1874 ROBERT Honoré Cazolas Cultivateur
    08/10/1876 ROBERT Honoré Carolus Cultivateur
    1881 ROBERT Honoré Carolus Cultivateur
    11/05/1892 ROBERT Honoré Carolus Cultivateur - Démissionnaire
    29/05/1892 GEAULT Denis cultivateur
    29/01/1897 BEAUDENON Zéphir Vincent Magloire Charron
    19/07/1900 BIZORD Philippe Eugène Cultivateur
    29/01/1897 BEAUDENON Zéphir Vincent Magloire Charron
    02/08/1903 BEAUDENON Zéphir Vincent Magloire Charron
    1907 BEAUDENON Zéphir Vincent Magloire Charron
    15/05/1912 BIZORD Ernest Propriétaire
    10/10/1919 GEAULT Denis Propriétaire
    30/10/1920 JUVERNAT Théodore Gabriel Restaurateur
    01/09/1921 BERTHELOT Émile Commerçant
    16/01/1923 BARDOUX Simon Joseph Propriétaire
    1927 GAUCHET
    1928 GAUTIER Charles
    1929 GAUTIER Fernand
    octobre 1931 HILDENBRAND Léon Marechal Ferrand
    1934 CHARTIER Roger
    1936 CARRIAT Henri Artisan Maçon
    1940 CARRIAT Henri - Mobilisé - Artisan Maçon
    1940 BIZORD Ernest Propriétaire
    1945 CARRIAT Henri Artisan Maçon
    1951 CARRIAT Henri Artisan Maçon
    07/05/1953 CARRIAT Henri Artisan Maçon
    1959 CARRIAT Henri Nommé Maire honoraire
    21/03/1959,1962,1965,1971,1977 GONCALVES Isaac Chef d'entreprise
    25/06/1989 GONCALVES Isaac Chef d'entreprise
    16/06/1995 BILLEREY Claude Navigant Air France
    mars 2001 BILLEREY Claude Navigant Air France
    21 mars 2008 AUBRUN Gérard Retraité DVD

    Démographie

    Évolution démographique

    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
    718 1 030 1 818 2 676 3 126 3 653 3 623 3 619  

    Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


    Jumelages

    Liens externes


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